L’ARS Ile-de-France publie deux rapports d’évaluation sur l’inclusion scolaire des enfants autistes en Ile-de-France. Ces rapports établis durant l’année 2021 dressent un état des lieux de la prise en charge des enfants autistes au sein des unités d’enseignement en maternelle (UEMA) franciliennes et unités d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA).
Le CRAIF propose 3 nouveaux webinaires tous publics sur les habiletés sociales :
« Entraînement aux habiletés sociales chez les personnes avec Trouble du Spectre de l’Autisme : Introduction », prévu le 15 mars, de 17h à 18h30, animé parMarkos Manchado Mateos et Wissal Khalfallah, psychologues.
« Entraînement aux habiletés sociales chez les personnes avec Trouble du Spectre de l’Autisme sans Déficience Intellectuelle associée », prévu le 22 mars, de 17h à 18h30
« Entraînement aux habiletés sociales chez les personnes avec Trouble du Spectre de l’Autisme et Déficience Intellectuelle associée », prévu le 1er avril, de 9h à 10h30
Pour aider professionnels et familles à mieux comprendre l’autisme et à mieux accompagner, Ideereka l’organisateur du Grand Salon de l’Autisme crée régulièrement des ressources gratuites. Ce sont des articles intéressants, des sensibilisations (vidéos de formations), et des matériels à imprimer.
Toutes ces ressources sont gratuites, n’hésitez pas à les découvrir maintenant !
Le principe actif des objets lestés repose sur une sensation de pression (pression profonde) sollicitant les récepteurs profonds de la peau ainsi que les récepteurs musculaires, articulaires et tendineux (proprioception).
Qu’est-ce qui peut expliquer sur le plan biologique la surreprésentation des hommes (3 contre 1) dans l’autisme ? Pourquoi un effet protecteur féminin ?
Le GNCRA avec la collaboration du réseau des CRA vous propose différentes collections de brochures à destination des personnes autistes, de leurs proches et des professionnels. Ces brochures ont pour but de clarifier le fonctionnement des CRA, les parcours et les procédures d’évaluation diagnostique, ou encore les prises en charge.
Parce qu’il n’est pas toujours facile de se repérer, le GNCRA met à disposition 4 collections pour commencer : “Comprendre”, “Autisme &”, “Pour les professionnels” et “Accompagnement & Prise en Charge”
A la crèche, à l’école, avec la baby-sitter ou les grands-parents : pour certains parents d’enfant handicapé, difficile de laisser son enfant à quelqu’un d’autre. Pourquoi ? Comment gérer l’angoisse de séparation ? Témoignage et réponse de psys pour un bon baby sitting handicap.
un site entièrement gratuit créé en 2014 et qui propose des centaines de jeux et supports interactifs pour les enfants en primaire : la classe de Florent.
Environ 700 000 personnes en France sont concernées par les troubles du spectre de l’autisme (TSA). Le consensus est que les causes des TSA sont multifactorielles. Canal Détox fait le point sur ce que l’on sait à l’heure actuelle et sur les enjeux de la recherche dans les années à venir.
Le GNCRA avec la collaboration du réseau des CRA vous propose différentes collections de brochures à destination des personnes autistes, de leurs proches et des professionnels. Ces brochures ont pour but de clarifier le fonctionnement des CRA, les parcours et les procédures d’évaluation diagnostique, ou encore les prises en charge.
Parce qu’il n’est pas toujours facile de se repérer, le GNCRA met à disposition 4 collections pour commencer : “Comprendre”, “Autisme &”, “Pour les professionnels” et “Accompagnement & Prise en Charge”
L’ARS Ile-de-France publie les résultats des appels à projets proposés aux acteurs du médico-social dans le cadre du plan de prévention des départs en Belgique.
des cartes de lecture pour aider les lecteurs débutants à lire des graphèmes complexes. Ces cartes doivent être imprimées puis découpées une à une et regroupées par sons similaires. Ces cartes seront accompagnées de pinces à linge. Les enfants marqueront la bonne manière d’écrire le son pour chaque mot proposé en disposant la pince sur la case correspondante.
Chaque année en France, 10% des enfants naissent avec un trouble du neuro-développement. Il est nécessaire d’agir tôt et de repérer les écarts de développement de façon précoce et d’intervenir. Si les professionnels de la petite enfance sont les mieux placés pour identifier les difficultés, ils n’avaient cependant pas les moyens d’objectiver leurs inquiétudes et d’aborder avec les parents la question d’un développement inhabituel. Avec ce livret il en auront désormais la possibilité.
Votre Café/Rencontre/Ludothèque mensuel sera ouvert le samedi 05 Mars 2022, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).
En parallèle et grâce au soutien de bénévoles, un accueil (sur inscription) pour les enfants sera mis en place. Si vous êtes intéressé, merci de nous le faire savoir rapidement.Afin que l’accueil soit de qualité pour des enfants à besoins spécifiques, ll ne sera pas accepté d’enfants non inscrits préalablement.
Lors de cet après-midi, le port du masque ainsi que le respect des gestes barrières seront obligatoires.
Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.
Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35″ et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.
Du fait de la contagiosité actuelle de l’épidémie, il ne nous semble pas raisonnable de maintenir le prochain café/rencontre, en présentiel. Nous en sommes navrés.
Par contre, si vous le désirez, nous pouvons mettre à votre disposition un lien de visioconférence afin de pouvoir vous retrouver et échanger. N’hésitez pas à nous le faire savoir.
Nous espérons que nous pourrons à nouveau, nous rencontrer lors du café/rencontres du 05 Mars.
Lorsqu’un enfant reçoit un diagnostic d’autisme pour la première fois, les parents sont souvent dépassés. Un bon médecin prescrira un accompagnement en ABA ainsi que d’autres accompagnements nécessaires telles que l’orthophonie, l’ergothérapie, etc. Cependant, parmi ces accompagnements, celui qui n’est généralement pas familier est l’ABA. Une simple recherche sur Google ou, pire encore, rejoindre un groupe Facebook va conduire un parent sur une voie pleine de controverses, de peur et de désinformation. Cela laissera souvent les parents très méfiants vis-à-vis de tout établissement ABA qu’ils rencontreront, ou complètement déconnectés du meilleur accompagnement prouvé pour les jeunes enfants autistes.
J’ai donc créé une liste de questions que les parents doivent poser aux programmes ABA potentiels pour trouver le meilleur accord pour leur famille. Après tout, ils vous confient leur enfant pendant des heures et des heures. L’enfant est souvent non verbal et incapable de vous dire comment s’est passée sa journée. Ainsi, un parent doit faire entièrement confiance à l’établissement. En écrivant cette liste, j’ai également gardé à l’esprit les avertissements/inquiétudes d’abus vantés par certains groupes Internet, dans l’espoir de les apaiser s’ils tombaient sur cette liste. Les parents peuvent utiliser cette liste dans leur recherche ABA et les établissements peuvent avoir cette liste à portée de main pour les parents, et leurs réponses potentielles prêtes.
1) Forcez-vous le contact visuel ou arrêtez-vous les stims inoffensifs ? C’est l’une des principales citations d'”abus” de certains groupes Internet. Certains parents ne veulent pas forcer le contact visuel et considèrent les stimulations non nocives et non perturbatrices de leur enfant comme une belle partie de leur personnalité.
2) Comment éviter les crises ? Savoir que vous allez éviter les effondrements aidera les parents à se sentir beaucoup plus à l’aise pour envoyer leur enfant.
3) Comment gérer vous la nourriture ? Même les enfants neurotypiques sont difficiles. Nous, les «parents autistes», sommes généralement gênés par le fait que nos enfants survivent grâce aux bretzels et à Pediasure. Dire à un enfant “Pas de pépites de poulet tant que vous n’avez pas fini vos haricots verts” signifiera probablement un enfant affamé et un parent mécontent.
4) Comment gérez-vous les siestes ? Avec l’âge de diagnostic de l’autisme de plus en plus bas, les enfants commencent l’ABA avant d’être prêts à arrêter progressivement les siestes. Avoir un plan en place pour l’heure de la sieste permettra au parent de savoir que son enfant est satisfait de ses besoins.
5) Quelles sont les exigences de votre session de formation parentale ? L’ABA est un accompagnement fantastique, mais sans que les parents la maintiennent à la maison, il est assez difficile d’inculquer pleinement la méthodologie et de donner à l’enfant toute l’aide qu’il mérite. La formation des parents permet aux parents de se sentir plus impliqués dans l’accompagnement de leur enfant, ce qui est essentiel !
6) Quelles sont les exigences vis-à-vis de votre équipe ? Les parents qui font des recherches sur l’ABA sont choqués d’apprendre que vous n’avez besoin que d’un diplôme d’études secondaires pour être un RBT. Si vous avez une norme plus élevée pour votre équipe, quel qu’il soit, les parents se sentiront plus à l’aise d’envoyer leurs enfants dans votre établissement.
7) À quoi ressemblera l’horaire quotidien de mon enfant ? Savoir ce qu’un enfant fait tout au long de la journée aide un parent à prendre la décision de ce qui fonctionne le mieux pour son enfant.
8) Comment intégrez-vous les écoles ? De nombreux parents choisissent entre ABA et préscolaire. Être capable de dire aux parents que votre ABA facilite une sorte d’école (nous nous concentrons sur l’écriture, l’alphabet, etc.) rendra la décision beaucoup plus facile !
9) Comment prévenez-vous les stims nocifs ? Les parents reculent à l’idée que leur enfant soit retenu. Quelles sont vos règles concernant le toucher des enfants ? Comment empêchez-vous l’enfant de se faire du mal ou de faire du mal à quelqu’un d’autre ?
10) Comment communiquez-vous avec moi ? Mon enfant ne peut pas me parler de sa journée. J’ai donc besoin de ses accompagnant pour le faire. Que fais-tu pour me raconter sa journée ? Qu’est-ce qu’il a mangé ? a-t-il nommé ? Changements de couches ? Blessures? Plus il y a de communication, mieux c’est !
Cette liste n’est pas exhaustive. Cela ne fonctionnera pas pour tous les programmes. Cependant, ce sont les questions auxquelles la plupart des parents veulent des réponses afin de trouver le meilleur établissement pour leurs enfants. Et de sentir qu’ils n’envoient pas leurs enfants dans un environnement “abusif”.
Des centaines de magasins de la grande distribution ont mis en place des horaires durant lesquels les bruits sont atténués et la lumière moins forte. Une atmosphère plus zen pour les clients.
Le livret de parcours inclusif est une application ayant pour finalité d’améliorer la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers. Il permet de leur proposer une réponse pédagogique adaptée à leur situation dans le cadre d’un ou plusieurs des dispositifs de l’école inclusive.
Des travailleurs sociaux qui aident les jeunes adultes handicapés à faire aboutir leur projet de vie. C’est le nouveau dispositif lancé et financé, pour trois ans, par le département d’Ille-et-Vilaine.
Le PIA est un document personnalisé définissant les modalités de l’accompagnement pédagogique, éducatif, thérapeutique et scolaire des enfants en situation de handicap accueillis en établissement médico-social ou pris en charge par un service médico-social
Un scénario social est une petite séquence d’images expliquant de façon simplifiée et claire un “bon comportement” que l’on souhaite voir apparaître ou renforcer chez un enfant.Partant du principe que les habiletés sociales sont avant tout une compétence parmi d’autres, donc pouvant être enseignée. Une fois imprimé et plastifié, le scénario adapté aux besoins de l’enfant peut être présenté plusieurs fois par un adulte, en faisant participer l’enfant dans la description des images, en ajoutant des explications si nécessaire.
Comment préparer la succession de son enfant en situation de handicap ou dans l’incapacité de prendre ce type de décision ? Les parents peuvent anticiper, notamment via le principe du legs résiduel. Complexe mais avec de sérieux atouts.
Depuis quelques années, les difficultés sensorielles des enfants autistes sont mieux connues et mieux prises en compte. Elles peuvent être prises en charge par les ergothérapeutes formés à l’intégration neuro-sensorielle. Cette vidéo présente les notions importantes à retenir.
Webinaire organisé, le 18/02, par le CRAIF ouvert à tous les publics animé par Albane Plateau, orthophoniste et Lynn Dew, proche aidante et directrice éditoriale d’Happy CAA.
Le point sur une motivation d’un refus MDPH du complément de ressources de l’AAH : renvoi vers une possibilité de majoration de vie autonome (MVA) alors que la décision MDPH élimine au moins 75% des personnes concernées.
Le recours à la médiation animale est en pleine expansion. Comment est née la pratique ? Quels sont les bénéfices réels du contact animalier pour l’homme ?
Le spectre de l’autisme est une condition complexe actuellement vue comme un trouble précoce du neurodéveloppement qui dure habituellement toute la vie, et qui se manifeste par des particularités de la communication et des interactions sociales, ainsi que par des intérêts et comportements dits restreints et répétitifs incluant également des spécificités sensorielles.
Quelle place pour le handicap dans le programme des candidats aux élections présidentielles d’avril 2022 ? À chaque scrutin, Handicap.fr les interroge. Cette année, le principe change. Pour rester au plus près des préoccupations de ses lecteurs, notre média a décidé de porter votre parole. Nous vous invitons donc à nous transmettre vos questions sur des sujets qui, au quotidien, vous interpellent, vous émeuvent, vous turlupinent, vous mettent en colère… Et ce, dans tous les domaines en lien avec le handicap, répartis dans six catégories (ci-dessous)…
Le portail documentaire DOCautisme a pour objectif de devenir au fil de son développement une référence scientifique francophone sur les publications et les ressources nationales et internationales consacrées aux Troubles du Spectre de l’Autisme.
Pour refléter l’état des connaissances internationales d’un point de vue scientifique, technique, réglementaire, sociétal… concernant les TSA., il référencera des articles, mémoires, thèses, ouvrages, textes officiels, publications numériques, sites internet et matériel pédagogique.
Suivant le registre national danois, la plupart des personnes diagnostiquées autistes à l’âge adulte n’ont reçu aucun diagnostic avant 18 ans. La plupart des autres diagnostics ont été donnés après 12 ans. Camouflage des premiers symptômes, autisme à émergence tardive ? Discussion.
Différence entre les sexes, “génome caché”, améliorer le dépistage, recherche participative, convergence vers des points communs : tendances de la recherche en 2021.
Les différences d’habileté motrice ne sont pas suffisamment prises en compte dans les caractéristiques fondamentales de l’autisme, dans le diagnostic précoce ou le traitement. Elles ont des conséquences sur les interactions sociales; Des interventions peuvent améliorer les capacités fonctionnelles et la qualité de vie.
L’ocytocine, “hormone sociale” semble jouer un rôle dans l’autisme. L’administration par voie intranasale comme traitement de l’autisme, se traduit par des résultats contradictoires.
L’Unité d’Appui et de Coordination (UAC) du Centre Ressources Autisme (CRA) Bretagne met en place des groupes de pairs dédiés aux professionnels intervenant auprès de personnes avec autisme (TSA) ou s’y intéressant.
Les organisations de psychologues revendiquent apparemment la “pluralité” des approches, mais ce n’est qu’un cache-sexe pour continuer la pratique de la psychanalyse sans aucune validation. Un exemple à partir d’une offre d’emploi.
En octobre, la police parisienne a mené une opération contre un homme atteint d’autisme, le blessant après un usage inapproprié d’armes, dont un lanceur de balles de défense. Une enquête pour «violences» a été ouverte par le parquet de Paris.
Le congé de proche aidant permet de s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Ce congé est accessible sous conditions (lien familial ou étroit avec la personne aidée, résidence en France de la personne aidée) et pour une durée limitée.
Une étude franco-canadienne apporte de nouveaux éléments pour comprendre les interactions sociales chez les enfants atteints d’un trouble du spectre autistique.
la réalisation d’une formation Epsilon à l’Ecole sur la numération
une journée de sensibilisation “Sport & Autisme”, le 02 Avril 2022
une semaine de sensibilisation aux Handicaps Invisibles, à Argentré-du-Plessis, en avril 2022.
et certainement encore bien d’autres projets en fonction des opportunités et de vos envies.
Si vous désirez nous soutenir dans nos actions et activités, pour ainsi mieux vous soutenir, vous pouvez adhérer et/ou faire un don :
en utilisant le formulaire ci-dessous,
ou en envoyant votre chèque à l’adresse de l’association (A.B.A. – Ille-et-Vilaine, 81 Bd Albert 1er, 35200, Rennes), accompagné de la plaquette de l’association complétée avec vos coordonnées.
Le montant de la cotisation est inchangée depuis de nombreuses années et est de 20 €.
Le système d’adhésion utilise le module web HelloAsso. Juste avant le règlement de votre adhésion, il vous sera proposé de « contribuer au fonctionnement de HelloAsso ». Vous pouvez tout à fait indiquer que vous ne voulez pas contribuer à HelloAsso, cela n’aura aucune incidence sur votre adhésion. Cette contribution à HelloAsso est totalement indépendante de l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine et n’est en aucun cas perçue par A.B.A. – Ille-et-Vilaine.
L’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2021.
Qu’elle vous apporte beaucoup de joie, de bonheur, de réussite et surtout, en cette période incertaine, qu’elle vous garde en bonne santé.
Nous profitons de ces vœux pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes qui nous ont manifesté leur soutien tout au long de l’année 2021
Si vous aussi, vous désirez soutenir les personnes concernées les troubles du spectre de l’autisme, via nos actions et nos projets, vous pouvez faire un don à l’association (don déductible de vos impôts sur le revenu à hauteur de 66% de votre don et dans la limite de 20% de votre revenu imposable)
“Je suis le parent d’un élève autiste qui a développé un comportement difficile à l’école et l’équipe a suggéré une évaluation plus formelle. Qu’entend-on par « analyse fonctionnelle ? » Quand faut-il le faire et qui doit le faire ?”
Réponse de Robert LaRue, PhD, BCBA-D Centre Douglass pour déficiences développementales et Centre Rutgers pour lesservices aux adultes en autisme
Avant une discussion sur l’analyse fonctionnelle, il est important de faire la distinction entre l’analyse fonctionnelle et l’évaluation fonctionnelle. L’évaluation fonctionnelle représente une variété de techniques et de stratégies utilisées pour recueillir des informations sur la cause (ou la « fonction ») d’un comportement difficile. Ces informations sont utilisées pour maximiser l’efficacité et l’efficience du soutien comportemental. Il existe trois grandes catégories d’évaluation fonctionnelle. Une catégorie implique de parler aux soignants (par exemple, les parents, les enseignants) des raisons pour lesquelles le comportement problématique se produit (par exemple, des entretiens et des échelles d’évaluation). Le deuxième type est appelé évaluation descriptive, qui implique l’observation du comportement et la collecte de données concernant les événements qui précèdent le comportement problématique (antécédents) et les événements qui suivent le comportement problématique (conséquences). Le troisième type d’évaluation fonctionnelle est l’analyse fonctionnelle, qui est une procédure d’évaluation plus approfondie décrite plus en détail ci-dessous.
Qu’est-ce qu’une analyse fonctionnelle ?
Une analyse fonctionnelle (AF) est un type spécifique d’évaluation fonctionnelle qui implique la manipulation directe des antécédents et/ou des conséquences pour identifier pourquoi un comportement problématique se produit (Iwata et al., 1982/1994). En d’autres termes, un praticien effectuant une FA teste directement l’hypothèse de manière expérimentale, plutôt que d’attendre que le comportement se produise naturellement. Par exemple, si un praticien voulait voir si le comportement problématique était maintenu par l’attention des autres, il pourrait retenir l’attention pendant une brève période de temps (par ex. Comme avec d’autres formes d’évaluation fonctionnelle, le but d’une FA est d’identifier pourquoi un comportement problématique se produit. Ce qui distingue l’AF des autres formes d’évaluation fonctionnelle, c’est que l’AF implique d’apporter des changements délibérés, à court terme et systématiques à l’environnement pour évaluer les effets de différentes conditions sur le ou les comportements cibles.
Dans une FA, un praticien organise des « conditions » qui sont courantes dans l’environnement naturel (par exemple, un enseignant présentant des tâches de travail non préférées, un enseignant ou un parent distrait ne s’occupant pas d’un enfant). Bien qu’il existe de nombreuses façons d’individualiser les conditions d’AF, quatre ou cinq conditions sont généralement exécutées dans le cadre de l’évaluation.
Attention sociale : La condition d’attention est un test pour déterminer si un comportement problématique se produit pour accéder à l’attention sociale des autres. Dans cette condition, l’attention est généralement retenue (par exemple, un thérapeute agit de manière distraite) et est fournie suivant le comportement cible pendant une brève période de temps (par exemple, 20-30 secondes). Cela peut prendre la forme d’une réprimande (par exemple, « Arrête de faire ça ! ») ou de commentaires apaisants (par exemple, « Ça va aller. »). Si l’individu s’engage dans des taux élevés de comportement inapproprié dans cette condition par rapport à la condition de contrôle, cela indique que l’attention sociale fonctionne comme un renforcement pour un comportement inadapté.
Tangible : La condition tangible est un autre test pour déterminer si le comportement problématique est maintenu par l’accès aux éléments ou activités préférés. Dans cette condition, l’accès aux objets préférés est généralement refusé (par exemple, un jouet est retiré) et est fourni en fonction du comportement cible. Si l’individu s’engage dans des taux élevés de comportement inapproprié dans cette condition, cela indique qu’un comportement problématique se produit pour accéder aux éléments préférés.
Échappement : la condition d’échappement est un test pour déterminer si un problème se produit pour échapper aux demandes. Dans cette condition, une activité non préférée est généralement présentée (par exemple, le travail scolaire) et une pause (évasion) est fournie après le comportement cible pendant une brève période de temps (par exemple, 20-30 secondes). Si l’individu s’engage dans des taux élevés de comportement inapproprié dans cette condition, cela indique que l’évasion est un renforçateur pour un comportement inadapté.
Seul ou Ignorer : La condition seul ou Ignorer est un test pour déterminer si un comportement problématique se produit pour des raisons non sociales. En d’autres termes, le comportement (par exemple, battre des mains, répéter des mots ou des phrases) est susceptible de se produire lorsqu’ils sont seuls. Dans cette condition, l’individu est généralement laissé seul pendant un certain temps pour voir si le comportement persiste lorsque personne d’autre n’est présent. Si le comportement persiste alors que personne d’autre n’est présent, cela suggère qu’ils ne s’engagent pas dans le comportement pour des raisons sociales. C’est ce que l’on appelle parfois le « renforcement automatique ». Dans les cas où le comportement est potentiellement dangereux, ou si l’individu ne peut pas être laissé seul, une condition d’ignorance peut être mise en œuvre où le thérapeute reste dans la pièce, mais n’interagit pas.
Contrôle : La condition de contrôle (ou jeu de jouet) sert de comparaison pour toutes les autres conditions. Dans cette condition, l’individu a libre accès à l’attention sociale, aux objets/activités préférés, et aucune demande n’est présente. En tant que tel, il y a généralement très peu de motivation pour s’engager dans un comportement problématique.
Lors de la réalisation d’une FA traditionnelle, chacune de ces conditions est généralement réalisée au moins trois à cinq fois, chaque session d’une durée de 5 à 15 minutes. Les sessions sont généralement alternées jusqu’à ce qu’un schéma clair se dégage.
Les AF représentent les procédures d’évaluation fonctionnelle les plus sophistiquées et les plus empiriquement étayées. Il existe des centaines d’études validant l’utilisation des AF pour identifier la fonction du comportement problématique (pour une revue, voir Beavers et al., 2013). De plus, les interventions basées sur les résultats des AF se sont systématiquement révélées plus efficaces que celles qui ne le sont pas (par exemple, Carr et Durand, 1985). Ces dernières années, les procédures d’AF ont évolué pour devenir plus faciles à gérer dans les milieux éducatifs, avec des modifications qui donnent des résultats en moins de temps et moins de cas de comportement difficile (par exemple, Bloom et al., 2011, Hanley et al., 2014 ; LaRue et al. , 2010 ; Northup et al., 1991 ; Smith et Churchill, 2002 ; Thomasson-Sassi, et al., 2011).
Quand faut-il effectuer une FA ?
D’un point de vue clinique, des évaluations fonctionnelles doivent être menées lorsque le comportement de l’élève interfère avec son propre apprentissage ou l’apprentissage des autres, présente un danger pour lui-même ou pour les autres, ou lorsque le comportement entraîne une suspension ou un placement provisoire dans un environnement alternatif approchant 10 jours totaux. L’AF est une procédure spécifique pour conduire ces évaluations fonctionnelles. Il n’y a pas de lignes directrices spécifiques sur le moment où les praticiens devraient utiliser des analyses fonctionnelles plutôt que d’autres types d’évaluation. En règle générale, l’utilisation des procédures d’AF est déterminée par le niveau de compétence du praticien, les ressources disponibles pour le praticien et le milieu lui-même.
Qui devrait mener une FA ?
La réalisation d’AF nécessite un haut niveau d’expertise pour être effectuée efficacement. Les FA doivent être menées par des personnes expérimentées dans l’utilisation des procédures (ou sous la supervision d’une personne expérimentée). De nombreuses personnes (mais pas toutes) qui ont une certification du conseil en analyse du comportement (BCBA) ont de l’expérience dans la conduite d’AF. Les consommateurs devraient demander aux praticiens leur niveau d’expérience et de confort avant de commencer ces analyses.
Résumé
Les évaluations fonctionnelles sont un outil essentiel pour identifier les causes d’un comportement problématique. L’analyse fonctionnelle est un type spécifique d’évaluation fonctionnelle qui est incroyablement efficace à cette fin. En fait, des centaines d’études ont montré que les AF sont efficaces pour identifier les causes d’un comportement problématique. Au cours des dernières décennies, des moyens conviviaux de mener des AF ont vu le jour, ce qui a rendu leur utilisation plus courante dans les milieux éducatifs. La plupart des BCBA devraient avoir une formation pour mettre en œuvre les AF de manière sûre et efficace. L’utilisation de ces procédures peut conduire à des traitements efficaces basés sur la fonction qui améliorent les résultats pour les enfants et les adultes qui ont des difficultés de comportement.
Lors d’une récente réunion de famille, j’avais mis un point à l’ordre du jour : écouter maman et papa pour que nous n’ayons pas à nous répéter. Au cours de la semaine précédente, j’avais remarqué que je devais dire beaucoup plus de choses que d’habitude et mon mari et moi avions tous les deux élevé la voix plus souvent. J’ai donc abordé le sujet dans un format de résolution de problèmes avec nous quatre – deux enfants, mon mari et moi-même. Tout le monde a eu la possibilité de proposer des solutions, peu importe à quel point elles sont farfelues. Je m’attendais à ce que la conversation sur une meilleure écoute se déroule de deux manières lorsque les enfants sont autorisés à passer l’appel : soit tout au sujet de gagner des récompenses, soit d’avoir des ennuis. Un extrême ou l’autre. Mais je me suis assis tranquillement et j’ai laissé mes petits (âgés de 7 et 4 ans) avoir la parole et partager ce qu’ils pensaient pouvoir résoudre ce problème que nous avions. Les choses ont commencé à aller dans le sens des punitions – nous devrions peut-être perdre notre allocation lorsque nous n’écoutons pas – et j’ai arrêté cela. Je leur ai dit que l’allocation n’est pas liée à leur comportement et que nous ne modifierions pas notre système d’allocation. Ensuite, les choses sont devenues intéressantes. Ma fille de QUATRE ans a expliqué que son enseignante de prématernelle disait « 1, 2, 3, les yeux sur moi », puis les enfants l’écoutaient. Alors mon plus petit a suggéré un changement dans MON comportement pour résoudre le problème. Alors l’année 7 intervient et dit : « Tu te souviens comment tu faisais des poses idiotes pour attirer notre attention ? Peut-être que vous pouvez le refaire. Encore une fois – ils voulaient changer le comportement des PARENTS, pas le leur. J’étais complètement dans ce train de pensée. J’ai suggéré d’utiliser des choses que j’avais l’habitude de faire de manière cohérente lorsque nous étions en plein mode d’école virtuelle – des schémas d’applaudissements, des gestes de la main, des voix idiotes – pour attirer leur attention avant de leur demander de faire quelque chose. De cette façon, ils écoutent réellement la première fois et nous n’aurons pas à nous répéter. En tant que famille, nous avons convenu que la solution au problème des enfants qui n’écoutaient pas était de modifier le comportement de maman et papa – nous ferions quelque chose pour nous assurer d’avoir leur attention EN PREMIER, puis leur dire tout ce que nous voulions qu’ils entendent. Ce n’est pas une idée nouvelle et remarquable. Mais c’est une bonne idée ! J’en ai même déjà parlé ici : https://www.parentingwithaba.org/get-my-kids-to-listen-part-1/. En voici un extrait pour vous aider (et moi) à vous en souvenir : attirez d’abord leur attention. Nous devons interrompre tout ce qui se passe actuellement – et gagner d’une manière ou d’une autre cette bataille pour attirer l’attention de quelque chose qu’ils préfèrent plus que d’écouter maman donner des instructions. Je veux dire, quoi de plus amusant que d’écouter maman donner des instructions ? Oh- tout ? Je vois.
Stupide. Interrompre avec sottise. Faites des grimaces, des poses idiotes ou utilisez des voix différentes. Attirez leur attention ET un sourire sur leur visage avant même de commencer à donner des instructions.
Commencez par une blague, puis donnez les instructions.
Dites quelque chose d’absurde. Au lieu de « Va te laver les mains », essayez « Va te laver les lobes des oreilles ». Laissez vos enfants vous corriger – maintenant ils ont dit les instructions eux-mêmes ! « Oh idiot moi. Lavez-vous les mains, pas les lobes de vos oreilles ! »
En laissant les enfants aider à trouver cette solution, ils ont été à fond. Si nous faisons quelque chose pour attirer leur attention en premier, ils se figent, font de grands yeux et nous regardent. C’est un peu exagéré avec les dramatiques, que je trouve hilarantes et géniales. Et quand j’oublie, ils me diront « 1, 2, 3, les yeux sur moi » pour me rappeler. Jusqu’à présent, les choses vont mieux dans ma maison sans système de récompense majeur, sans punitions ou perte d’allocation, sans grand drame. Nous avions juste besoin de parler d’un problème et quel comportement avait besoin d’un changement ? Pas les enfants. C’est le comportement des parents qui a changé cette fois (et la plupart du temps si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes ici). Quelles choses utilisez-vous pour attirer l’attention de vos enfants? Qu’est-ce qui fonctionne pour vous?
Il y a beaucoup de choses que j’aimerais changer concernant le traitement des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. L’un d’eux est l’idée que tous les enfants atteints de TSA sont motivés par les mêmes choses. Certes, certains enfants autistes adorent allumer des jouets, des pinces ou de la musique, mais c’est vrai pour la population en général. Après tout, je suis fasciné par les lumières de Noël, j’aime un bon massage de la tête et j’écoute des chansons en boucle.
Le problème avec l’hypothèse que tous les enfants atteints de TSA sont motivés par ce petit nombre de choses est que cela peut conduire à des problèmes très spécifiques, tels que les praticiens essayant un plus petit nombre de jouets ou d’activités avec l’enfant, les praticiens dépendant uniquement de ” jouets sensoriels » pour les renforçateurs au lieu de travailler pour augmenter le nombre de renforçateurs auxquels un enfant répond, ou la communauté plus large faisant des hypothèses sur les préférences de l’enfant. De plus, il est prouvé que plus la gamme de renforçateurs est large pour un enfant, meilleurs sont les résultats d’apprentissage (Klintwall & Eikeseth, 2012.) Ne pas penser au-delà des stéréotypes sur les intérêts des enfants atteints de TSA entrave leur capacité à apprendre et à se développer nouvelles compétences.
Les enfants avec qui j’ai travaillé au fil des ans ont des intérêts variés, allant des dinosaures et des cartes au lancer de sacs de haricots et aux jeux de société. Et tandis que certains des enfants avec qui je travaille adorent allumer des jouets ou des trains, il est important que nous ne prenions pas toute une partie de la population et décidions qu’ils ont tous les mêmes intérêts. Cela ne sert pas le développement de leurs compétences ou notre potentiel à développer de vraies relations avec les personnes atteintes de TSA.
En tant que praticien, voici quelques questions importantes à vous poser par rapport aux renforçateurs et aux intérêts en développement :
Avez-vous effectué une évaluation des préférences ? Cela devrait être l’une des premières choses que vous faites chaque fois que vous commencez un nouveau cas, et quelque chose que vous devriez continuer à faire de manière informelle.
Avez-vous parlé au client et/ou aux parents des intérêts qu’ils aimeraient développer ? Si le client est capable de discuter de ses objectifs et de ses intérêts avec vous, vous devriez certainement avoir cette conversation avec lui. Vous devriez également parler aux parents de leurs objectifs. Peut-être ont-ils constaté un certain intérêt dans un domaine qu’ils aimeraient développer davantage. Il est également possible qu’il y ait des activités ou des traditions familiales spécifiques qu’ils aimeraient que leur enfant profite en famille.
Avez-vous lu sur ce sujet ? Un bon point de départ est le chapitre 3 du livre A Work in Progress. Il explique clairement comment utiliser les renforçateurs et élargir le répertoire des renforçateurs. Il existe également une tonne de recherches sur le renforcement. Prenez le temps de rechercher des revues telles que Journal of Applied Behavior Analysis et Journal of Developmental Disabilities.
C’est la première chose qu’il faut dire à tout soignant qui s’est retrouvé ici en recherchant « mangeur difficile » + Autisme. Vous n’êtes pas le seul à vivre cela.
Les personnes autistes (parce que ce n’est pas seulement un problème pour les enfants) présentent des taux de refus alimentaire plus élevés et un répertoire alimentaire plus limité, par rapport aux personnes au développement typique (Bandini et al, 2010).
Exemples? Sûr.
Chez mes clients, je vois régulièrement des problèmes avec :
Rigidité autour des repas (où s’asseoir à table, dans quelle assiette manger, quelle cuillère utiliser, il faut avoir la tablette pour manger)
Comportement difficile de refus de nourriture (lancer des assiettes, jeter des tasses au sol, cracher de la nourriture, crises de colère, verser des liquides sur le sol)
Apport alimentaire très sélectif (le régime quotidien se compose de moins de 10 aliments, aime les pépites de poulet mais uniquement d’un endroit de restauration rapide spécifique, ne prendra que du liquide spécifique d’un gobelet ou d’une bouteille spécifique)
Pour définir le terme, un mangeur difficile peut être décrit comme refusant régulièrement les aliments, ou ne mangeant systématiquement que les mêmes aliments avec peu ou pas de variation autorisée.
De nombreux parents de tout-petits sont confrontés à une phase d’alimentation difficile à un moment ou à un autre, et souvent l’enfant la dépasse.
Alors, quel est le facteur déterminant critique en ce qui concerne l’autisme qui fait pencher la balance de quelqu’un qui est juste « pointilleux » à un problème de santé grave et une préoccupation ? Habituellement, il s’agit d’une combinaison de variables qui doivent être examinées et pondérées :
Quel âge a l’individu ? Si vous êtes hors de la phase des tout-petits, à quelle fréquence ce problème se produit-il (hebdomadairement ? quotidien ? ou uniquement aux repas de vacances ?)
Le refus de nourriture se produit-il avec un comportement provocateur ou agressif ?
Cela a-t-il un impact sur l’école/la garderie ou sur la capacité d’aller dans des lieux communautaires ?
La personne sautera-t-elle plusieurs repas consécutifs (refusera-t-elle de manger plus d’une journée) ?
Cela a-t-il un impact sur le poids, les organes, la toilette/la digestion, la peau, les cheveux ou la nutrition de l’individu ? Votre médecin est inquiet ?
Le facteur clé pour rechercher une intervention pour ce problème est lorsque la sélectivité alimentaire cause des dommages à l’individu. Lorsqu’un comportement spécifique a un impact sur la santé/le corps de la personne qui le manifeste, cela est cliniquement appelé comportement « d’automutilation ». Les comportements d’automutilation ne doivent pas être ignorés et nécessitent souvent une intervention et un traitement.
Alors que faire?
Il peut être utile de recadrer la façon dont nous considérons les mangeurs difficiles. Parfois, les familles peuvent considérer ce comportement comme si leur enfant choisit délibérément de faire des repas une aventure épouvantable. Choisir d’être difficile et lancer des assiettes à travers la pièce afin de semer le chaos. Cependant, les comportements difficiles se produisent souvent pour des raisons complexes ou à multiples facettes. Certains autistes utilisent le terme « mangeur sensoriel » et non « mangeur difficile » pour décrire ce problème, et l’expliquent comme ceci :
“Les mangeurs difficiles n’aiment pas une variété d’aliments, un peu comme le mangeur sensoriel. Cependant, lorsque les mangeurs difficiles essaient de nouveaux aliments, cela ne provoque pas une surcharge sensorielle… Il y a une sensibilité aux textures, où les enfants ne peuvent que manipuler une texture, comme des aliments lisses et en purée. Dans ce cas, ils pourraient manger du yogourt, cependant, donnez-leur un sac de croustilles ou une tranche de dinde et ils commenceront immédiatement à vomir » (www.researchautism.org) .
Si une texture, une odeur, une vue ou une expérience tactile spécifiques causent une détresse importante, s’il y a des problèmes de dents ou de gencives rendant l’alimentation douloureuse ou inconfortable, si la personne a du mal à avaler, ou si des allergies inconnues sont présentes, rendant la digestion douloureuse ou inconfortable , n’est-il pas logique que l’individu refuse un aliment (ou éventuellement tout aliment qui ressemble à CET aliment) ou fasse preuve d’une sélectivité excessive ? Maintenant, imaginez que l’individu n’a aucun moyen de communiquer ce que la nourriture lui fait ressentir. N’est-il pas logique qu’ils puissent pleurer, cracher, frapper ou donner des coups de poing, ou jeter une assiette sur le sol ?
Lors de la recherche d’une intervention d’alimentation (qui est une spécialité clinique), il est important d’obtenir d’abord l’exclusion médicale. Cela signifie d’abord parler avec votre médecin pour discuter du problème et voir si la santé de la personne a été affectée. Le médecin peut également être en mesure de faire une référence à un spécialiste qualifié.
Tous les professionnels ne seront pas formés aux interventions d’alimentation, ce n’est donc pas aussi simple que de simplement demander au thérapeute actuel de cibler également l’alimentation. Je vois souvent des familles le faire, sans également demander les qualifications du thérapeute pour résoudre ce problème.
Cela n’a probablement pas besoin d’être dit, mais les problèmes d’alimentation peuvent entraîner de graves complications pour la santé et vous ne voulez pas parier sur des traitements non éprouvés, des professionnels non formés ou des pratiques douteuses. Non seulement ils pourraient nuire à votre enfant, mais ils pourraient aggraver/enraciner le problème encore plus loin.
Les orthophonistes, les BCBA, les ergothérapeutes, les professionnels de la santé et les cliniques ou établissements multidisciplinaires peuvent tous intégrer une intervention d’alimentation dans les objectifs de la thérapie. Le Children’s Healthcare d’Atlanta recommande le processus étape par étape suivant pour commencer l’alimentation :
Dépistage médical
Évaluation comportementale
Évaluation nutritionnelle
Évaluation des compétences orales et motrices
N’oubliez pas qu’avant de rechercher une thérapie ou un traitement, parlez d’abord à votre médecin. De plus, toute intervention d’alimentation qui se produit sur place nécessitera une partie de formation des soignants où les parents apprendront comment mettre en œuvre la procédure à la maison/dans la communauté.
« Quel est votre handicap, parce que je n’en vois pas ? » demande un jeune homme à un rendez-vous pendant un épisode de Love on the Spectrum, la récente émission de télé-réalité à succès de Netflix. « À quoi ressemble l’autisme pour vous ? » réplique la jeune femme assise en face de lui.
Pour de nombreuses familles aux prises avec des proches atteints d’une forme importante d’autisme, leur expérience ne ressemble en rien à ce qui est décrit dans la série de bien-être. Leurs enfants ne feront pas partie du pool de rencontres, et leurs inquiétudes sont plus aiguës : comment puis-je empêcher mon fils de se cogner la tête contre le sol avant que sa rétine ne se détache ? Qui interviendra lorsque ma fille essaiera de glisser de la nourriture dans une poubelle ? Qu’arrivera-t-il à mon frère adulte non verbal de 250 livres qui s’éloigne de ses soignants et a provoqué des appels à la police ?
Bien que des émissions comme Love on the Spectrum soient bien intentionnées, elles rendent souvent un mauvais service aux personnes atteintes d’une forme plus grave d’autisme. Leur réalité est loin d’être une bizarrerie attachante, ou un léger obstacle qui peut être surmonté avec un peu plus de compréhension et de patience.
Pour lutter contre cette fausse perception et apporter un soutien supplémentaire aux personnes et aux familles confrontées à cette réalité, d’éminents chercheurs en autisme ont inventé un nouveau terme pour ceux qui se trouvent à cette extrémité du spectre : l’autisme profond.
Le Dr Catherine Lord, professeure au Center for Autism Research & Treatment de l’UCLA et membre de la Commission Lancet sur l’avenir des soins et de la recherche dans l’autisme, a débuté le terme lors de la Journée annuelle de l’apprentissage de l’Autism Science Foundation (ASF) en septembre. Le Dr Lord a noté que l’autisme est une condition incroyablement hétérogène et qu’il existe une grande différence entre une personne autiste à haut niveau de fonctionnement/QI élevé, qui peut encore fonctionner de manière assez typique dans la société (et faire des choses comme apparaître dans une émission de téléréalité) par rapport à une personne autiste suffisamment grave pour nécessiter des soins 24 heures sur 24. Selon le Dr Lord, la Commission Lancet a conclu que « des catégories utiles pourraient attirer l’attention sur les différents besoins de différentes personnes » et que ces catégories doivent être appliquées « à travers la race, la classe sociale » et être cohérentes parmi les diagnosticiens du monde entier.
Je conviens qu’il est impératif d’avoir un langage et des catégories qui reflètent ces grandes différences. Le terme d’autisme profond ne vise pas à stigmatiser davantage les personnes qui entrent dans cette catégorie, mais à fournir une différenciation nécessaire et un soutien supplémentaire aux personnes et aux familles qui en ont le plus besoin.
Je comprends la nécessité de ce mandat non seulement en tant que co-fondateur et président de l’Autism Science Foundation, mais en tant que parent d’un enfant atteint d’autisme profond. Ma fille de 23 ans s’épanouit dans une communauté intentionnelle pour adultes gravement handicapés, où elle travaille dans une ferme et vit avec ses pairs. Elle est heureuse et productive, loin de la misère des années perdues à tenter une intégration unique.
Aujourd’hui, nous parlons à de nombreuses familles qui parlent de la douleur de voir peu de différenciation entre leur enfant non verbal atteint d’autisme profond et un adulte à l’autre extrémité du spectre qui détient des diplômes supérieurs et un travail de grande envergure. Beaucoup de ces familles sont fatiguées de parler de l’autisme en termes obscurs : leurs enfants ont un handicap évident et ils ont besoin d’aide. Ce nouveau terme peut répondre plus efficacement à ce besoin.
Dans son nouveau livre, We Walk: Life With Severe Autism, Amy S.F. Lutz écrit avec éloquence sur la vie avec un enfant profondément autiste. Elle repousse également le mouvement de la neurodiversité, dont les partisans soutiennent que l’autisme ne devrait pas être considéré comme un handicap mais simplement comme une façon différente de voir le monde.
Bien que je comprenne pourquoi les gens veulent voir l’autisme de cette façon – bien sûr, il est douloureux de penser qu’un enfant sera considéré comme “inférieur à” – il est important d’utiliser un langage précis pour décrire les personnes qui se trouvent à différents points d’un spectre extrêmement large. C’est la seule façon de s’assurer que chaque personne reçoit le type et le niveau d’intervention qui répondent à ses besoins.
Alors que la plupart des personnes atteintes d’autisme profond ne seraient pas susceptibles d’apparaître dans une émission comme Love on the Spectrum, nous savons tous que tout le monde sur le spectre mérite l’amour. L’introduction de nouvelles catégories dans le spectre et la normalisation du terme autisme profond sont une étape importante pour fournir aux gens le soutien et l’amour dont ils ont besoin.
Selon une nouvelle étude, les enfants qui reçoivent un diagnostic d’autisme avant l’âge de 2 ans et demi présentent en moyenne des gains plus importants dans leurs compétences sociales que les enfants diagnostiqués plus tard.
Le diagnostic précoce est largement considéré comme important car il permet de traiter les enfants tôt, mais il y a peu de preuves que le traitement précoce profite aux enfants autistes, explique l’investigateur principal Ilan Dinstein, professeur agrégé de sciences cognitives et cérébrales à l’Université Ben-Gurion de le Néguev à Beersheba, Israël.
Les enfants autistes qui bénéficient d’une intervention précoce dans le cadre d’un essai clinique affichent souvent des gains prometteurs, mais ceux traités en milieu communautaire ne bénéficient généralement pas d’autant d’avantages, comme le montrent des études antérieures.
Cette lacune a soulevé une question brûlante pour Dinstein et ses collègues : « Y a-t-il une raison de se dépêcher et d’effectuer le diagnostic tôt dans les situations où l’intervention est désordonnée, hétérogène et non délivrée par des experts de renommée mondiale ? il dit.
La réponse, selon les résultats de Dinstein et de ses collègues publiés en octobre dans Autism, semble être oui.
« J’espère que ces découvertes et celles qui y sont liées exerceront une pression continue sur les organismes consultatifs qui produisent des lignes directrices, ainsi que sur les assureurs pour qu’ils fassent pression pour que les enfants soient dépistés pour l’autisme plus tôt dans la vie, et pour que les professionnels de la santé agissent rapidement en présence d’un dépistage positif. “, explique David Mandell, professeur de psychiatrie à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, qui n’a pas participé à l’étude. Mandell est le rédacteur en chef sortant d’Autisme, mais n’a pas édité cette étude en particulier.
Coup de pouce à la communication sociale :
Dinstein et son équipe ont rassemblé des données sur 131 enfants diagnostiqués autistes dans une clinique en Israël ; 57 ont été diagnostiqués avant l’âge de 2 ans et demi et 74 ont été diagnostiqués après, à un âge moyen de 3,1 ans. Au moment du diagnostic et de nouveau un à deux ans plus tard, les cliniciens ont administré le programme d’observation diagnostique de l’autisme (ADOS) pour mesurer les traits de l’autisme et ont demandé aux parents combien d’heures par semaine leurs enfants recevaient des interventions de tout type.
Environ 65% des enfants diagnostiqués précocement ont montré une amélioration significative du domaine de l’affect social de l’ADOS au cours des 1 à 2 années suivant leur diagnostic. En revanche, environ 23 pour cent des enfants diagnostiqués plus tard ont montré une amélioration significative au cours de la même période.
Les enfants diagnostiqués plus tôt qui ont montré des améliorations sur le domaine de l’affect social de l’ADOS ont également montré des améliorations plus importantes sur cette mesure que les enfants diagnostiqués plus tard. Les deux groupes de l’étude ont reçu un nombre similaire d’heures d’interventions, et le type d’intervention n’a eu aucun effet significatif sur les résultats.
Les enfants diagnostiqués plus tôt avaient tendance à avoir des scores d’affect social plus sévères au moment du diagnostic et des scores de comportement restreint et répétitif (RRB) moins sévères que le groupe de diagnostic tardif. Mais aucun des deux groupes n’a montré de changement statistiquement significatif au fil du temps dans les RRB. La découverte suggère que les interventions précoces, qui se concentrent de manière disproportionnée sur la communication sociale, devraient également se concentrer sur les RRB, dit Dinstein.
Une comparaison des enfants diagnostiqués précocement et tardivement qui ont commencé avec des scores ADOS comparables a de nouveau révélé qu’environ trois fois plus d’enfants diagnostiqués précocement montrent des améliorations significatives sur l’ADOS que les enfants diagnostiqués tardivement – confirmant que les résultats ne reflètent pas seulement les différences dans la sévérité des traits au moment du diagnostic.
“Je pense que c’est la première fois qu’une comparaison directe est effectuée entre les personnes diagnostiquées avant l’âge de 2 ans et demi et celles diagnostiquées plus tard”, a déclaré Dinstein. « La différence dans les résultats de la communication sociale est immense. Je ne pensais pas que ce serait si grand.
Les résultats peuvent varier:
Dinstein et son équipe ont choisi 2 ans et demi comme seuil car « la plupart des outils de dépistage de l’autisme sont conçus pour identifier l’autisme entre 1 an et demi et 2 ans et demi », dit-il.
Cette limite capture également une fenêtre temporelle unique dans les relations des enfants avec les cliniciens, explique Pamela DeGuzman, professeure agrégée de sciences infirmières à l’Université de Virginie à Charlottesville, qui n’a pas participé à l’étude. Après environ 18 mois mais avant 4 ans, une fois les vaccinations d’un bébé terminées, les parents ont tendance à ressentir moins d’urgence à amener leur enfant chez le médecin. “Ils savent que les vaccinations sont une chose, mais ils ne sont pas aussi à l’écoute du dépistage des retards de développement.”
Mais ces visites de routine chez le médecin représentent des opportunités cruciales pour les prestataires de soins de santé de souligner l’importance du dépistage précoce de l’autisme, dit-elle. “Nous avons maintenant encore plus de preuves pour montrer qu’il est vraiment important de faire dépister les enfants lors de leurs visites de bien-être.”
Les résultats soulignent également l’importance de référer les enfants pour une intervention précoce, dit Mandell. “Nous mettons souvent l’accent sur le dépistage et le diagnostic, et nous ne mettons pas nécessairement autant d’accent sur le fait de nous assurer que ces enfants sont rapidement triés vers les soins appropriés, comme s’il y avait quelque chose de magique dans un diagnostic plus précoce.”
L’étude actuelle s’est concentrée uniquement sur les traits fondamentaux de l’autisme, et non sur les résultats cognitifs ou les comportements adaptatifs. Dinstein et son groupe suivent un autre groupe de participants pour évaluer dans quelle mesure l’âge au moment du diagnostic et le type et l’intensité d’intervention affectent ces facteurs.
L’autisme et les troubles du neuro-développement constituent une priorité du gouvernement. Il s’agit d’intervenir pour mieux repérer, diagnostiquer et accompagner l’autisme et les troubles du neuro développement. Cinq engagements et plus de cent mesures ont été actés en 2018. Ces mesures concernent l’autisme, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, le trouble du développement intellectuel et les troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie).
Toutes ces mesures se déploient progressivement sur l’ensemble du territoire et il est très important d’en mesurer annuellement les effets dans la vie des personnes et familles concernées par ces troubles.
Déboulonner les mythes : Michael Rutter a passé sa carrière à déboulonner les mythes sur l’autisme, mais en tant que clinicien et chercheur rigoureux, il s’est également efforcé de réfuter ses propres travaux passés.
Membre du comité technique régional autisme, Jean Vinçot, président de l’association Asperansa, note une augmentation des moyens dédiés au diagnostic en Bretagne et une meilleure répartition.
En cohérence avec les mesures visant au développement de l’école inclusive, cette priorité de la stratégie nationale se traduit notamment par l’intensification et la diversification de dispositifs de scolarisation destinés aux enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme (TSA) et repose sur des coopérations étroites entre l’école et le secteur médico-social.
Afin de compléter l’offre existante, il vous est demandé de déployer un nouveau type de dispositif reposant sur le prinicpe de l’autorégulation. Cette méthode de travail, issue du Canada, a été expérimentée avec succès depuis plusieurs années dans quelques départements, notamment en région Nouvelle-Aquitaine. Ce nouveau dispositif, dont les caractéristiques sont définies par le cahier des charges annexé à la présente instruction, vient compléter l’éventail des modalités de scolarisation proposées aux jeunes autistes. Il n’a pas vocation à se substituer aux formules préexistantes, ni à s’inscrire avec elles dans une logique de filière.
Véritable panorama du système éducatif français, L’état de l’École rassemble les indicateurs statistiques les plus pertinents pour analyser les évolutions et les tendances dans l’éducation. Scolarité des élèves, investissements, climat scolaire, formation des personnels, acquis des élèves, parcours, orientation et insertion professionnelle.
Cet article est le résumé d’une étude qui s’intéresse aux différences de sexe dans l’expression des TSA et au camouflage social chez les adolescents autistes. Vous trouverez les références exactes en bas de la page.
Cette maison sera un lieu d’accueil pour les familles et les chercheurs qui travaillent sur l’autisme selon la secrétaire d’État chargée des personnes en situation de handicap, révèle France Bleu Paris.
Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.
Notamment, la figure de proue du mouvement, Andrew Wakefield, un gastro-entérologue britannique radié en 2010, s’est fait connaître par une étude frauduleuse, publiée dans “The Lancet” en 1998, établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme
Une Maison nationale de l’autisme ouvrira ses portes au printemps 2022 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, annonce à France Bleu Paris, l’équipe de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes en situation de handicap.
Erreur de données : après la publication, les chercheurs ont découvert des erreurs qui ont sapé leurs conclusions sur l’autisme, le sommeil et la vitamine A.
L’utilisation par la mère de suppléments d’acide folique pendant la période prénatale ou postnatale n’était pas associée de façon significative aux TSA chez les enfants de 3 ans au Japon. L’évaluation de l’apport en folate alimentaire depuis la période préconceptionnelle n’a pas non plus montré d’association significative.
Traits autistiques de l’enfant, sélectivité alimentaire et qualité du régime alimentaire : Une étude basée sur la population. Préoccupations gastro-intestinales chez les enfants avec troubles du spectre autistique : une étude qualitative des expériences familiales. Leçons tirées de l’adaptation d’un programme nutritionnel familial pour les enfants autistes
par Nicolas Gaillard, Collectif CorteX. Bruno Bettelheim est une figure tutélaire de la psychologie du XXe siècle. Pas une bibliothèque municipale, d’éducation spécialisée ou de faculté de psychologie qui n’ait son rayon consacré à ses théories. Il fait encore aujourd’hui incontestablement figure d’autorité en matière de psychopathologie, et l’influence de sa pensée et sa réputation continuent de marquer un public très étendu, des professionnels du travail social aux parents, en passant par le simple curieux. Pour autant, une investigation rigoureuse vient rompre avec cette image et dévoile les facettes les plus obscures de cette icône de la psychologie. par Nicolas Gaillard, Collectif CorteX. Bruno Bettelheim est une figure tutélaire de la psychologie du XXe siècle. Pas une bibliothèque municipale, d’éducation spécialisée ou de faculté de psychologie qui n’ait son rayon consacré à ses théories. Il fait encore aujourd’hui incontestablement figure d’autorité en matière de psychopathologie, et l’influence de sa pensée et sa réputation continuent de marquer un public très étendu, des professionnels du travail social aux parents, en passant par le simple curieux. Pour autant, une investigation rigoureuse vient rompre avec cette image et dévoile les facettes les plus obscures de cette icône de la psychologie.
Sortir de l’isolement et prendre sa place dans la société pour les adultes autistes et porteurs de troubles du neuro développement : deux objectifs majeurs rendus possibles grâce à l’ouverture des groupes d’entraide mutuelle.
Vous savez que vous voulez vous lancer dans la communication alternative et augmentée (CAA), pour donner d’autres moyens de communication à votre enfant ou proche… mais concrètement, comment démarrer ?
Dans cet article, nous allons recenser quelques ressources qui permettent de démarrer rapidement… des tableaux et cahiers à imprimer, des logiciels à tester et des sites web ressources. Si vous vous demandez encore si votre enfant a besoin de CAA, lisez plutôt ici.
Si vous ou l’un de vos proches souffrez de dyslexie, alors cette extension Chrome devrait vite devenir incontournable. Elle va en effet vous permettre de remplacer les polices d’écriture des sites que vous fréquentez par la police OpenDyslexic.
La hausse des chiffres de la prévalence de l’autisme est probablement due davantage à une amélioration de l’identification et du diagnostic qu’à un véritable changement de la prévalence, selon les experts.
Des professionnels de santé et des associations alertent sur l’approche psychanalytique, jugée « non consensuelle » par la Haute autorité de santé mais qui continue à être enseignée
Les chercheurs ont identifié des centaines de gènes susceptibles de contribuer à l’autisme. Des études menées au cours de la dernière décennie ont mis en évidence une couche supplémentaire de complexité “épigénétique” : des marqueurs chimiques appelés groupes méthyles sont déposés sur le code génétique d’une personne.
La partie du site dédiée au fonctionnement des personnes autistes vise à rendre compte de leurs particularités dans leur manière de percevoir et d’appréhender le monde. La compréhension est la clé de l’acceptation, pour la personne elle-même et pour son entourage, familial et/ou institutionnel.
16 associations du champ du handicap protestent contre le fait que les recommandations de bonnes pratiques professionnelles adoptées par la HAS ne seraient plus pris en compte dans l’évaluation des établissements et services médico-sociaux, du fait d’un amendement gouvernemental à la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2022. Le conseil constitutionnel censure cette disposition !
Les années 2019 et 2020, marquées notamment par la crise sanitaire qui a bouleversé l’organisation des groupes d’entraide mutuelle (GEM), voient également les GEM Autisme émerger.
L’engagement des pouvoirs publics pour renforcer les GEM s’est traduit par des crédits supplémentaires importants qui ont permis de porter à 605 le nombre de GEM existants sur le territoire. Cet engagement traduit une reconnaissance du rôle que jouent les GEM dans le parcours des personnes et dans la transformation de l’offre destinée aux personnes en situation de handicap.
Une colocation entre jeunes en situation de handicap mental ou cognitif et jeunes actifs ouvrira en avril 2022, à Nantes. Le fonds de dotation Fratries, qui gère le projet, recherche des jeunes valides et actifs. Une initiative appelée à se développer à Rennes et à Paris.
Cette présentation, animée par Mélanie AMMELOOT, s’adresse aux parents et autres membres de la famille, et aux professionnels travaillant avec des personnes porteuses de TED désireuses de se familiariser avec l’Analyse Appliquée du Comportement et ses nombreuses applications dans le domaine. Lors de cette présentation sont abordés :
la diversité des prises en charge ABA (VB, PRT, Lovaas, …)
les sphères d’application (langage, socialisation, sommeil, …)
le déroulement d’une prise en charge de l’évaluation initiale au maintien des acquis.
La présentation est illustrée d’exemples concrets en suivant trois prises en charges très différentes…
Officiellement considérée comme “non consensuelle” depuis 2012, l’approche psychanalytique pour prendre en charge l’autisme continue pourtant d’être utilisée et même enseignée par nombre…
Officiellement considérée comme “non consensuelle” depuis 2012, l’approche psychanalytique en cas d’autisme continue pourtant d’être utilisée et enseignée par nombre de praticiens. Assos et médecins alertent sur la “perte de chance” pour ces enfants.
Mme Claire Compagnon, Déléguée Interministérielle pour l’Autisme au sein des TND et le Pr Alain Fischer, Président du Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale font le point sur les questions les plus fréquentes.
Les recommandations d’une commission de “The Lancet” sur les soins et la recherche clinique dans les 5 prochaines années en matière d’autisme. Première partie de la traduction. Hétérogénéité, neurodiversité, “autisme sévère”
« Dans la plupart des pays, des interventions sociales ou comportementales sont recommandées pour l’autisme. Mais en France, la psychanalyse est toujours utilisée, malgré les objections des patients, des familles et des experts en santé mentale », soulignent Dorothy Bishop, professeure de neuropsychologie du développement à l’Université d’Oxford, et Joel Swendsen, professeur de psychologie clinique au Centre National français de la Recherche Scientifique (CNRS) dans un article publié en décembre 2020 dans le BJPsych Bulletin, une revue du Royal College of Psychiatrists britannique.
Trois ans après le lancement de la Stratégie nationale pour l’autisme, « 20 Minutes » fait un premier bilan des plateformes censées faciliter le diagnostic des enfants entre 0 et 6 ans.
Chaque personne dispose de sa propre perception des choses et il est parfois difficile de s’entendre sur certains aspects. Ces divergences qui peuvent provenir de notre caractère ou de notre personnalité sont parfois plus profondes comme le démontre ce joli court métrage réalisé par quatre étudiants de l’école du film d’animation 3D, MoPA, qui aborde l’autisme avec sincérité et poésie.
Pour les personnes ayant des troubles sensoriels, les vêtements lestés et/ou compressifs sont importants (même si ils peuvent être appréciés par d’autres!). En effet, ils peuvent être utilisés au quotidien et servir notamment à l’accompagnement des personnes ayant des troubles du processus sensoriel, porteuse de TSA ou TDAH. Ils apportent une stimulation et un feed-back proprioceptif qui procure calme et apaisement et favorisent la conscience corporelle. Les plus populaires sont les couvertures lestées mais il existe une large gamme de produits, notamment lestés, qui sont des vêtements. À travers cet article rédigé en collaboration avec Adeline Kuhn, ergothérapeute, nous vous présentons ces produits et leur utilisation.
Les avancées scientifiques de ces dernières années bouleversent notre compréhension des troubles du neuro-développement. Les mécanismes physiopathologiques à l’œuvre dès la petite enfance se prolongent à l’adolescence expliquant l’apparition retardée de troubles psychiatriques.
Ces découvertes, à tous les âges de la vie, éclairent d’un jour nouveau cette thématique, dont le contexte actuel nous rappelle à quel point elle est prioritaire dans nos sociétés. Ces résultats sont le fruit d’avancées technologiques qui génèrent des données de grande dimension mais sont également catalysés par de nouveaux principes de structuration de la recherche. En particulier, l’essor de l’Open Science et de l’Open Data assure un partage rapide des connaissances et des données entre équipes à l’échelle mondiale.
Ce premier webinaire mettra à l’honneur les partenariats qui se nouent dans ce sens entre équipes françaises et canadiennes pour explorer les troubles du neuro-développement et repousser les frontières de nos connaissances.
Ce vendredi 3 décembre, a été inauguré le premier groupe d’entraide mutuelle « Ehanva », dédié aux adultes autistes à Brest. Des ateliers sont proposés dans ce GEM géré par ses adhérents et Les Genêts d’or.
Entre 8 et 11 millions de personnes en France aident régulièrement un ou plusieurs de leurs proches en situation de handicap, en perte d’autonomie en raison de l’âge ou atteints d’une maladie. Pour répondre à leur difficultés au quotidien, 17 nouvelles fiches-repère présentent les principales solutions de répit existant actuellement, qu’il s’agisse de dispositifs nationaux ou d’initiatives locales exemplaires.
L’accueil des enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme (TSA) génère aujourd’hui encore beaucoup de craintes et appréhensions au sein des structures petite enfance. Les enfants autistes laissent parfois les équipes démunies par leurs comportements inhabituels. Les professionnels, peu outillés pour permettre ces accueils dans de bonnes conditions, se questionnent sur la place de ces enfants dans le milieu ordinaire et au sein de collectifs avec d’autres enfants. Alors, comment bien les accueillir ? Quels aménagements et quelle organisation mettre en place ? Comment gérer les troubles du comportement liés aux TSA ? Explications et conseils par l’Association Une Souris verte avec l’éclairage de Vanessa Bongiovanni, neuropsychologue Thérapies Cognitives et Comportementales.
Notice explicative : en vue de simplifier les démarches des personnes handicapées, le décret fixe à dix ans la durée maximale d’attribution de l’ensemble des éléments de la prestation de compensation du handicap (PCH) et permet son attribution sans limitation de durée lorsque le handicap n’est pas susceptible d’évoluer favorablement. Par ailleurs, il limite en cas de versements ponctuels, le total des versements correspondant à l’élément 1 de la prestation de compensation à deux mois de prestation. A cette issue, le versement reprend de façon mensuelle.
” Les entreprises doivent comprendre qu’il y a des gros bénéfices à employer une personne Asperger ” . Fiabilité, sens de la logique, créativité…les autistes Asperger ont de précieuses qualités et sont parfaitement capables d’intégrer des emplois très qualifiés. Pourtant, 80% d’entre eux sont au chômage. Francine Stourdzé, co-fondatrice d’Aspiejob, a décidé d’en faire son combat : elle accompagne ces personnes dans l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi, ainsi que les entreprises qui les accueillent. Voici son interview
Cette vidéo aborde l’un des aspects les plus saillants de l’autisme, qui est aussi l’un des plus méconnus : les intérêts spécifiques, c’est-à-dire la focalisation intense et durable de l’attention sur un sujet qui passionne la personne autiste. Elle présente les difficultés qui peuvent être causées par ce fonctionnement, mais en souligne aussi la nécessité et la richesse, notamment en contexte d’apprentissage.
“L’ABA c’est l’application de principes et lois scientifiques afin de créer ou modifier des comportements qui revêtent une importance sociale pour la personne et la société. L’ABA ne s’applique pas qu’à l’autisme ! Il existe des professionnels spécialisés en ABA (mais encore très peu en France) qui aident des patients atteints de nombreuses pathologies (ex : addictions – TOC – dépression – schizophrénie etc.) ou des professionnels qui ne s’occupent pas directement de « pathologies » mais qui fournissent des aides pour la vie quotidienne (ex : gestion des comportements alimentaires – thérapies de couples ou familiales etc.). L’ABA n’est pas non plus une « méthode » miracle ou innovante, ce n’est d’ailleurs pas du tout une « méthode »
Ateliers de café philo, d’arts plastiques, d’écriture, de jardinage… Le premier Groupe d’entraide mutuelle autisme de Bretagne ouvre ses portes à Brest pour accueillir différemment ces personnes hypersensibles.
C’est une maison rose de la rue de Gouesnou plantée au milieu d’un petit jardin. « Les jeunes autistes que nous accueilleront ici pourront y pratiquer le jardinage et aussi suivre de nombreux autres ateliers comme du dessin, de l’écriture, un café philo », se réjouit Véronique Amice, secrétaire de l’association Asperanza à l’origine du projet.
C’est avec beaucoup de tristesse que compte tenu du développement actuel de l’épidémie, nous préférons reporter le café/rencontres prévu le 08 Janvier, à une date ultérieure.
Comme tous les mois, notre Café/Rencontre/Ludothèque sera ouvert le samedi 08 Janvier 2022, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).
De plus, pour commencer agréablement cette nouvelle année, nous nous retrouverons autour d’une galette de l’amitié accompagnée d’un verre de cidre pour ceux qui le souhaitent.
A titre exceptionnel, lors de cette journée, il n’y aura pas d’accueil pour les enfants en parallèle du café/rencontres.
Vous pourrez aussi consulter le catalogue, de la ludothèque et emprunter du matériel.
Nous vous remercions pour votre soutien tout au long de cette année.
Si vous le désirez, vous pouvez continuer à nous soutenir en faisant un don (déductible de vos impôts sur le revenu) pour notre action “Sport & Autisme“
“Les désillusions de la psychanalyse” est la remise à jour de “Les illusions de la psychanalyse”, publié il y a 40 ans. Le nouveau livre intègre des découvertes dans des archives restées longtemps secrètes, ainsi que des avancées de la psychologie scientifique qui remettent gravement en question la psychanalyse. Il en résulte une image très différente de celle véhiculée dans le public.
Depuis plusieurs années et notamment la loi du 8 juillet 2013, le système scolaire français se transforme pour permettre à tous les élèves, et notamment ceux en situation de handicap, d’accéder à l’école et aux apprentissages. Dit autrement, l’école française a accepté de se repenser afin de s’adapter aux besoins de tous les élèves, y compris ceux et celles qui étaient privés jusqu’alors d’une scolarisation « ordinaire ». Cet objectif, inscrit dans un mouvement international (voir l’Agenda 2030 de l’Unesco), est non seulement louable, mais porte aussi ses fruits.
Atteint du syndrome Asperger, vous avez la fâcheuse habitude de prendre les consignes de votre supérieur hiérarchique à la lettre. Pour mieux gérer vos charges de travail en respectant les règles de savoir-vivre en entreprise, voici les conseils de Philippe Jeanmichel, autiste Asperger spécialiste de l’insertion professionnelle.
Il y a quelques années, je suis allé observer une psychologue ABA que je supervisais. La première chose que j’ai remarquée lorsque je suis entré pour observer, c’est qu’elle a fait toute sa session à une longue table en bois, assise côte à côte avec son élève. Elle travaillait avec une fillette de dix ans. L’un de ses objectifs était d’augmenter le contact visuel pendant la conversation, mais son élève ne faisait pas beaucoup de progrès dans ce domaine. Elle avait consulté la recherche et envisageait un nouveau plan d’intervention comportementale, et voulait mon avis avant de le faire. Je me demandais si les environnements d’enseignement pouvaient affecter la résolution des problèmes de comportement ?
Après avoir regardé pendant environ dix minutes, j’ai demandé si nous pouvions changer la disposition des sièges. Nous avons déplacé son élève au bout de la table, puis avons fait asseoir le thérapeute à côté d’elle, mais du côté perpendiculaire. De cette façon, le contact visuel était beaucoup plus facile car ils pouvaient se faire face. Le contact visuel de l’élève s’est amélioré instantanément avec un petit changement environnemental. (Bien sûr, une fois que nous avons apporté le changement environnemental, nous avons travaillé ensemble pour aborder d’autres changements qui pourraient être apportés pour encourager le contact visuel.)
Les changements environnementaux peuvent être une solution simple et rapide à certains comportements problématiques. Voici quelques questions à considérer afin de modifier efficacement l’environnement :
Est-il possible qu’un changement de mobilier modifie le comportement ?
Par exemple, rapprocher le casier d’un enfant de la porte de la classe peut réduire les retards, placer le bureau d’un enfant dans le coin le plus éloigné de la porte peut réduire les possibilités de fugue, ou donner à votre enfant une chaise plus courte qui lui permet de poser ses pieds sur le sol peuvent réduire le nombre de fois où ils donnent un coup de pied à leur frère ou sœur de l’autre côté de la table. Vous pouvez également envisager des cloisons qui permettent un espace personnel, des espaces clairement délimités pour organiser le matériel, la proximité des élèves et les distractions (comme les fenêtres ou le couloir).
Pouvez-vous ajouter quelque chose à l’environnement pour changer le comportement ?
Par exemple, votre élève pourra mieux se concentrer sur un travail indépendant si vous fournissez des écouteurs antibruit, si vous vous alignez correctement si un carré sur lequel il peut se tenir est collé au sol, ou votre enfant peut être plus efficace pour accomplir les tâches ménagères. s’ils sont autorisés à écouter leur musique préférée en le faisant. J’ai également vu des cas dans lesquels l’enseignant porte un microphone qui se connecte sans fil aux écouteurs d’un élève, augmentant la capacité de cet élève à suivre les instructions de l’enseignant.
La diminution de l’accès aux matériaux aura-t-elle un impact sur le comportement ?
Par exemple, supprimer des éléments visuels tels que des affiches et des travaux d’élèves peut augmenter la capacité de votre élève à assister, ou verrouiller le matériel dans un placard lorsqu’il n’est pas utilisé peut diminuer la capacité de votre élève à détruire ou endommager le matériel.
L’augmentation de l’accès aux matériaux aura-t-elle un impact sur le comportement ?
Par exemple, faire une boîte de crayons pré-aiguisés peut diminuer le comportement de se lever fréquemment pour tailler des crayons. (J’ai récemment visité une salle de classe dans laquelle l’enseignante mettait des crayons pré-aiguisés dans un distributeur de paille sur son bureau, et chaque semaine, un élève se voyait confier la tâche d’aiguiser les crayons à la fin de la journée).
Chaque fois que vous apportez des modifications à l’environnement, vous souhaiterez peut-être déterminer si les modifications nécessitent un effacement.
Par exemple, si je fais un carré sur le sol avec du ruban adhésif pour apprendre à mon élève où se tenir dans la file, je souhaiterai l’effacer au fil du temps pour augmenter son indépendance.
Une dernière considération est que quel que soit l’impact que vous attendez du changement environnemental, il doit être clairement défini et mesuré. Prenez des données pour vous assurer que l’intervention fonctionne afin que vous puissiez faire les ajustements nécessaires.
Ma propre introduction à l’incitation et à l‘atténuation
J’ai d’abord été initié à l’idée d’incitation et d’ atténuation lorsque j’ai coordonné un programme d’apprentissage précoce à domicile pour mon fils aîné, Christopher, qui souffre d’autisme. J’ai vite compris à quel point ces stratégies étaient et sont toujours importantes pour soutenir son apprentissage. Nous sommes maintenant dans son adolescence et bien que les compétences qu’il apprenne soient beaucoup plus complexes par rapport à ces premières années, l’utilisation et l’importance de l’incitation et de l’atténuation restent inchangées.
À propos de l’incitation.
Une incitation est un signal (ou indice) donné à un élève pour l’encourager à acquérir une nouvelle compétence. Il existe de nombreuses preuves à l’appui de ma propre expérience selon lesquelles l’incitation est un moyen très efficace d’enseigner. Un exemple de cette preuve est noté à la fin de cet article.
Cartes mémoireset incitations
Une grande partie du travail que nous avons fait autour de l’incitation avec Christopher dans les premières années de sa vie concernait l’utilisation de cartes mémoire. Nous les avons utilisées pour élargir son vocabulaire, articuler des mots clairement et assembler des phrases. Nous les avons également utilisées pour développer ses compétences académiques en littératie et en numération et sa capacité à résoudre des problèmes.
Les différents types d’invites
Il existe cinq types d’invites différents et nous les avons tous utilisés dans nos activités basées sur des cartes mémoire. Ces invites sont classées en fonction du niveau de soutien qu’elles offrent, 1 étant le plus favorable et cinq le moins.
Physique complet
Exemple : j’ai placé ma main sur la main de Christopher et l’ai guidé pour placer la carte mémoire qu’il tenait sur celle associée sur la table – ainsi l’image de la chaussette a été placée sur le dessus de la chaussure, plutôt que sur l’image du lit ou le bol
Physique partielle
Exemple : J’ai doucement touché l’épaule de Christopher – pour lui indiquer qu’il était temps pour lui de répondre à ma demande de nommer la carte mémoire que je lui montrais.
La modélisation
Exemple : j’ai trié les cartes mémoires sur la table en groupes – animal, transport et instrument. J’ai ensuite mélangé les cartes et demandé à Christopher de les trier de la même manière
Gestuelle
Exemple : J’ai hoché la tête alors qu’il commençait à placer la lettre A à côté de l’image de la pomme. Cela lui a fourni l’encouragement et la confiance nécessaires pour continuer avec B et C.
Positionnel
Exemple : j’ai placé deux cartes associées sur la table l’une à côté de l’autre pour que Christopher puisse relier les deux – donc l’image de la fourchette était à côté de l’image de la personne qui mangeait et l’image du lit était à côté de l’image du personne qui dort
L’objectif est de sélectionner le type d’invite qui est le moins intrusif et qui amène l’élève à fournir la bonne réponse. Ainsi, si une invite de modélisation ne fonctionne pas, une invite physique partielle ou complète doit être essayée.
Pourquoi les invites doivent être effacées
Bien que les invites soient une excellente stratégie d’enseignement, il est tout aussi important qu’elles s’estompent avec le temps. Vous pourriez demander pourquoi. La réponse est pour que l’étudiant ne devienne pas dépendant de l’invite. Nous étions conscients de cela dans le programme d’apprentissage précoce de Christopher. Il y a eu des cas où nous avons commencé avec une invite de main sur main. Nous sommes ensuite passés à une invite gestuelle (en pointant sur la carte mémoire) avant d’omettre l’invite tous ensemble.
J’aime penser à l’incitation et à l’atténuation comme des tremplins sur la voie de l’indépendance avec une nouvelle compétence. Christopher et moi avons marché sur ces pierres depuis un certain nombre d’années maintenant et à l’avenir, je sais qu’il y en aura d’autres. J’espère qu’il y en aura plus, car j’apprécie tellement les opportunités d’apprentissage qu’elles offrent finalement à mon fils.
Référence : Hayes, D., (2013) The Use of Prompting as an Evidence Based Strategy to Support children with ASD in School Settings in New Zealand. ERIC 1-5
Vous êtes concerné, à titre personnel ou en tant que parent, par :l’autisme, les troubles DYS, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), le trouble du développement intellectuel,
Il faut notamment démontrer que les différences mitochondriales sont une cause plutôt qu’une conséquence de l’autisme et de déterminer comment les organites peuvent contribuer à cette condition. Pourtant, l’accumulation de preuves rend difficile d’ignorer le rôle potentiel des mitochondries dans l’autisme.
Quand on sait s’exprimer oralement, quoi de plus simple qu’un appel téléphonique ? Pour de nombreuses personnes autistes, ce mode de communication est pourtant peu accessible. Cet article, et l’infographie proposée en téléchargement libre, détaillent les difficultés couramment rencontrées par la personne autiste confrontée à l’usage du téléphone.
Réactions dans la communauté scientifique à l’étude australienne sur les liens entre le microbiome et le régime alimentaire dans l’autisme. Une nouvelle ressource : “Un atlas unicellulaire de l’accessibilité de la chromatine chez l’homme”
Présentation d’une étude australienne sur le microbiome : elle attribue les caractéristiques du microbiome des enfants autistes à leur sélectivité alimentaire qui se traduit par un régime peu varié.
Selon une nouvelle étude, l’activation des récepteurs de la sérotonine dans le septum médian, une région située le long de la ligne médiane du cerveau, annule les déficits de mémoire sociale dans un modèle murin d’autisme.
Voici un guide complet pour découvrir, comprendre et vous donner des pistes pour la mise en place de la CAA.
La CAA n’a eu de cesse de se développer depuis plusieurs décennies. Difficile, quand on n’est pas expert de suivre l’évolution de tous les outils, de se repérer devant la multiplicité des systèmes ! Rédigé en partenariat avec Line Perrin, orthophoniste spécialiste de la CAA, ce livre blanc a pour vocation de donner quelques clés pour le démarrage de la CAA au sein d’une équipe médico-sociale.
Réactions dans la communauté scientifique à l’étude australienne sur les liens entre le microbiome et le régime alimentaire dans l’autisme. Une nouvelle ressource : “Un atlas unicellulaire de l’accessibilité de la chromatine chez l’homme”
En tant que professionnel de santé ou d’éducation, vous avez des difficultés à créer un planning d’activités qui soit simple, clair et explicite ? Essentiel pour communiquer avec son patient ou son élève, il est en effet essentiel que ce calendrier soit le plus compréhensible possible par tout le monde… Le risque, sinon, est que le message ne passe pas.
Mais, est-ce seulement possible de construire un tel outil de planification ?
Heureusement, oui ! Fruit de la collaboration entre Véronique Faccenda, orthophoniste spécialisée dans les TND, ou troubles neurodéveloppementaux, et la communauté d’Ideereka… nous vous présentons le planning d’activités Ideereka !
Vous ne rencontrerez plus de difficultés à faire comprendre ce qui doit être fait, et dans quel ordre !
Le parcours de bilan et d’intervention précoce prévu à l’article L. 2135-1 du code de la santé publique peut inclure des prestations d’un psychologue qui propose un programme individualisé d’intervention fonctionnelle sur la base de l’évaluation initiale. Le psychologue :
– réalise une évaluation fonctionnelle spécifique et personnalisée du fonctionnement adaptatif de l’enfant dans ses milieux de vie notamment en famille, à la crèche, et à l’école ; – prend en compte la demande et l’expertise de la famille ; – établit les objectifs et les modalités de l’intervention ; – met en œuvre l’intervention proposée ; – évalue les bénéfices de l’intervention au regard des objectifs et des modalités proposés.
Depuis le 17 novembre 2021, il est possible d’obtenir 310 jours supplémentaires d’AJPP pendant une période de 3 ans, à condition d’obtenir un accord explicite du contrôle médical de l’assurance maladie.
Les éducateurs spécialisés qui ont choisi d’intervenir dans le secteur du handicap le font le plus souvent dans le cadre des institutions médico-sociales, IME et SESSAD. Ils sont toutefois un peu plus nombreux chaque année à adopter un statut libéral. Faut-il voir là une évolution dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap ?
L’Autism Science Foundation (USA) déclare son soutien aux thérapies basées sur l’analyse comportementale appliquée, telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui.
Pour communiquer avec d’autres personnes, sans doute avez-vous l’habitude d’employer la parole. Pourtant, dans la vie quotidienne, il est courant d’utiliser d’autres modalités : messages écrits, dessins et représentations graphiques… Les systèmes de communication sont multiples : et heureusement ! Car c’est grâce à ces moyens alternatifs que de nombreuses personnes présentant des troubles de la communication sont en mesure de comprendre ou diffuser un message et d’interagir avec les autres. Classeur de pictogrammes, signes, photos, tableau de mots écrits… Qu’est-ce que la communication alternative et augmentée ? Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la communication, le langage et les outils de la CAA !
Vous connaissez un enfant neuroatypique, et plus précisément autiste ? Si le spectre de l’autisme est large, il existe des difficultés que toutes les personnes autistes ont en commun : les troubles de la communication. Or, les habiletés sociales sont essentielles pour faciliter les échanges sociaux, à l’école comme à la maison, et même pour le futur adulte que deviendra votre enfant ! Alors, comment l’aider à améliorer ses interactions sociales ? Heureusement, il existe plusieurs approches pour développer la communication chez l’enfant sans mettre ce dernier à mal. Découvrez, grâce à nos fiches téléchargeables gratuitement sur cette page, les 7 attitudes à adopter !
Dix millions de personnes souffrent d’un handicap invisible en France. Leur point commun ? Le dilemme de le révéler ou non à leur employeur. Le statut de travailleur handicapé est pourtant bénéfique au salarié et à l’entreprise.
J’ai mis beaucoup de temps pour écrire cet article, parce que pendant plusieurs semaines l’inquiétude m’a rongée de l’intérieur. Il y a environ un mois, j’amenais mes deux fils chez notre pédiatre pour la visite habituelle: respectivement celle des 4 ans et celle des deux ans.
Il y a deux ans, notre pédiatre nous disait ses doutes quand à mon fils aîné, et nous encourageait à faire les tests de dépistage. Nous n’avions pas voulu y croire à l’époque, et puis nous avions finalement pu accepter que notre fils si brillant et en avance avait un problème.
Les souris présentant des mutations liées à l’autisme surmontent leur manque d’intérêt pour les autres souris après avoir reçu de la MDMA (ectasy) ou un agoniste de la sérotonine expérimental.
L’enseignement privé est percuté par une décision du Conseil d’État concernant les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) pendant le temps péri-scolaire, notamment cantine. Et la CNSA s’en mêle, en supprimant le rôle de la CDAPH pour notifier ce besoin.
Le saviez-vous ? Le trouble du spectre de l’autisme (ou TSA) se manifeste chez l’enfant par divers comportements, qui sont plus ou moins évidents à identifier. En effet, chaque individu présente ses propres signes précoces de l’autisme. Néanmoins, s’il n’est pas toujours facile de les repérer, certains de ces signes peuvent aider au diagnostic. Vous connaissez un enfant qui ne réagit pas à l’appel de son prénom ? qui ne parle toujours pas à 18 mois ? Il n’imite ni vos gestes, ni les sons qu’il entend ? Il n’y a pas de conversation réciproque entre vous ? Et s’il s’agissait d’un trouble de la communication lié à l’autisme ? Découvrez, à travers cet article, les signes d’alerte d’un tel trouble.
Les traitements microbiens de l’autisme, autrefois marginaux, tels que les transplantations fécales et les pilules probiotiques, font l’objet d’une attention et d’un financement scientifiques sérieux.Cependant, la question de savoir si le microbiome a un effet direct sur les caractéristiques de l’autisme reste ouverte.
À 26 ans, Alan Ripaud est autiste et chef d’entreprise. Depuis de nombreuses années, il cultive et bichonne des plantes carnivores dans les Côtes-d’Armor.
L’Autism Science Foundation (USA) déclare son soutien aux thérapies basées sur l’analyse comportementale appliquée, telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui.
Des chercheurs néerlandais estiment que le bumétanide, médicament contre l’hypertension artérielle, est efficace pour une partie des enfants autistes. Un article de blog de Yehezkel Ben-Ari : “Les pharmas réexaminent la pertinence des larges essais cliniques de phase 3” .
Les auteurs présentent l’atelier d’Entraînement aux habiletés soiciales au sein de l’Unité Commune du Pôle de Pédopsychiatrie du C.H. Le Vinatier (Bron / Lyon)
La rééducation psychomotrice permet de restaurer ou d’améliorer l’adaptation de l’individu dans ses dimensions psycho-perceptivo- motrices. Une telle approche se centre sur l’action du sujet. Elle cherche les causes et les moyens de remédier aux perturbations perceptives, praxiques ou gnosiques (Albaret, 1991) et aux altérations du traitement de l’information qui y sont liées (Rebelle, 1994; Rebelle & Lapasset, 1994). Le psychomotricien évalue donc dans un premier temps, la demande et les attentes du patient, ses capacités et ses carences par un examen complet. L’analyse fonctionnelle du trouble prend en compte les aspects socio-cognitifs (Beauvois,Bromberg, et col., 1990), ceux du sentiment d’efficacité personnelle, les types D’attribution (de causalité, de signification, émotionnelle) aux évènements contemporains de l’actualisation du trouble
Comment sensibiliser les camarades de classe aux TSA ?
Il n’est pas facile de savoir comment parler de l’autisme aux autres enfants/ados, comment accueillir leurs questions sur les comportements “bizarres”, comment apaiser les peurs parfois, expliquer la raison des aménagements scolaires, ou encore favoriser la coopération entre les élèves…
Cette sensibilisation est sûrement l’une des clés d’une meilleure inclusion des enfants TSA, mais on a souvent besoin d’aide en tant que parent ou professionnel, pour savoir comment s’y prendre.
Le saviez-vous ? 93 % de notre communication est non verbale. Eh oui ! En plus du langage, indispensable pour transmettre des idées complexes, notre corps parle pour nous. D’ailleurs, pour échanger des messages et créer une interaction sociale, la parole et le langage corporel sont des instruments essentiels. Néanmoins, chez les personnes autistes, certains troubles de la communication impactent ces processus. Comment se manifestent-ils ? Quelles sont les particularités de la communication liées à l’autisme ? Faisons le tour de la question…
Demander est une fonction essentielle de la communication : l’enseigner est une priorité. Elle permet à l’enfant d’accéder à ce qu’il veut vraiment, et ainsi fait diminuer les comportements de frustration. Cette sensibilisation vous donne les clés de compréhension de la demande et des moyens de la développer.
Pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap et de tous, il est possible d’aménager sa maison de manière à la rendre plus ergonomique, plus adaptée aux besoins des personnes. L’idée est de s’inspirer d’outils au départ utilisés par des personnes en situation de handicap pour se faciliter le quotidien, encourager l’autonomie et se créer des espaces de repos. En fonction des besoins spécifiques de chacun, on pourra agrémenter les différentes pièces de la maison de certains outils qui permettront à l’ensemble de la famille, mais aussi aux invités de se sentir au mieux dans notre maison. Un home sweet home totalement inclusif !
Une maman rennaise a gagné à sa cause le directeur du centre commercial Carrefour Alma à Rennes. Depuis quelques jours, un caddie adapté pour accueillir des enfants handicapés, est disponible, dans le supermarché.
Votre Café/Rencontre/Ludothèque mensuel sera ouvert le samedi 04 Novembre 2021, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).
En parallèle et grâce au soutien de bénévoles, un accueil (sur inscription) pour les enfants sera mis en place. Si vous êtes intéressé, merci de nous le faire savoir rapidement.
Lors de cet après-midi, le port du masque ainsi que le respect des gestes barrières seront obligatoires.
Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.
Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35″ et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.
Une prime de 100 € pour compenser la hausse des carburants est annoncée pour les personnes gagnant moins de 2000 € net par mois. Elle concerne aussi les allocataires AAH, même s’ils n’ont pas de voiture et peu importe les revenus de leur conjoint.
Ce n’est un secret pour personne, les troubles du comportement et l’autisme vont bien souvent de pair. Face aux différents défis liés à la communication, aux sensibilités liées aux troubles du traitement sensoriel, à l’incapacité à exprimer ou à comprendre les émotions, au contrôle insuffisant des impulsions et aux problèmes d’autorégulation, l’autisme peut parfois sembler être une bombe à retardement.
Avec l’objectif de simplifier l’accès aux droits des personnes handicapées, la durée maximale d’attribution de tous les éléments de la Prestation de compensation du handicap est étendue à 10 ans max dès le 1er janvier 2022. Et pour certains à vie…
Selon une nouvelle étude, environ une personne autiste sur quatre porte des mutations génétiques rares dans des gènes fortement liés à l’autisme ou à d’autres troubles neurodéveloppementaux, bien plus que dans la population générale. Ces mutations se combinent avec des variantes génétiques courantes pour façonner les chances d’une personne d’être autiste, selon une étude connexe de la même équipe.
“Une grande partie des cas [d’autisme] ont une découverte génétique”, explique Joseph Buxbaum, professeur de psychiatrie à la Icahn School of Medicine du Mount Sinai à New York, qui a dirigé l’une des études.
L’année dernière, Buxbaum et ses collègues de l’Autism Sequencing Consortium ont identifié 102 gènes étroitement liés à l’autisme. Les personnes autistes présentant certaines variations d’une seule lettre dans les séquences d’ADN de ces gènes ont des quotients intellectuels plus faibles et des retards de marche plus importants, en moyenne, que les personnes autistes sans ces variations.
Ces mutations, qualifiées de variations d’un seul nucléotide “potentiellement dommageables”, sont individuellement rares – moins de 1 personne sur 10 000 dans la population générale les possède dans l’un de ces 102 gènes. L’équipe de Buxbaum voulait voir à quelle fréquence ces variations ou mutations tout aussi dommageables se produisent chez les personnes autistes.
Les chercheurs ont examiné la séquence ADN et les données chromosomiques de personnes autistes nées en Suède entre 1960 et 1996, participants à un projet en cours appelé Population-Based Autism Genetics and Environment Study (PAGES) qui a autorisé l’équipe à analyser leurs gènes.
Parmi les 808 participants pour lesquels les chercheurs disposaient de données de séquençage de l’ADN, 9 % présentaient des variantes d’un seul nucléotide potentiellement dommageables dans au moins l’un des 102 gènes. Parmi les 674 participants pour lesquels les chercheurs disposaient à la fois de données ADN et chromosomiques, 27 % présentaient des variantes ou des suppressions ou duplications d’un seul nucléotide potentiellement dommageables, appelées variantes du nombre de copies, dans au moins l’un des 102 gènes ou dans un plus grand ensemble de gènes connus. gènes liés au neurodéveloppement.
« Les personnes présentant des variantes dommageables de ces gènes ont souvent, mais pas toujours, une forme plus large de déficience intellectuelle. Ils souffrent également d’épilepsie plus souvent que la population générale et souffrent fréquemment d’autres troubles du développement plus rares », explique David Cutler, professeur agrégé de génétique humaine à l’Université Emory d’Atlanta, en Géorgie, qui n’a pas participé aux travaux mais a collaboré avec de nombreux chercheurs. les enquêteurs de l’étude précédemment.
Le dépistage des personnes autistes pour ces variantes potentiellement dommageables aiderait les médecins à prédire la probabilité de ces conditions, dit Cutler.
“De plus, si nous commencions à faire ces tests de manière routinière, nous identifierions probablement lequel des 102 gènes augmente le plus le risque de, disons, une déficience intellectuelle, et lesquels présentent un faible risque de déficience intellectuelle mais un risque substantiel d’épilepsie, etc. ” Le coutelier ajoute. De telles connaissances « pourraient être extrêmement utiles pour préparer les familles et formuler des régimes de traitement ».
L’évaluation des risques :
Dans une étude connexe, les scientifiques ont étudié dans quelle mesure les variantes génétiques communes et rares contribuent à l’autisme. Ils ont recherché les deux types de variantes dans les séquences d’ADN de 3 011 personnes autistes et 11 950 personnes non autistes, en tirant des données de PAGES, de la Simons Simplex Collection et du Electronic Medical Records and Genomics Network. (La collection Simons Simplex est financée par la Simons Foundation, l’organisation mère de Spectrum.)
Les chercheurs ont utilisé le nombre de variantes communes liées à l’autisme dans le génome de chaque participant pour calculer le « fardeau génétique » d’un individu.
Les personnes autistes portent un fardeau génétique plus important que les personnes non autistes, a découvert l’équipe. Et les personnes autistes qui portent des mutations rares ont un fardeau plus lourd que les personnes non autistes, mais un fardeau plus petit que les personnes autistes qui n’ont pas de telles mutations. Les deux études ont été publiées le 6 octobre dans Molecular Autism.
Les résultats soutiennent l’idée que des variantes rares et courantes agissent de manière additive pour influencer les chances d’une personne d’être autiste, selon les chercheurs.
“Plus le fardeau génétique est élevé, plus il est probable qu’il conduira à des manifestations cliniques”, déclare Christian Schaaf, directeur et président de l’Institut de génétique humaine de l’hôpital universitaire de Heidelberg, qui n’a pas participé à l’étude.
Cependant, les variantes rares ont généralement un impact plus important sur les traits de l’autisme que les variantes courantes, ou allèles. « Si vous avez des variantes à risque rares, vous aurez besoin de moins d’allèles à risque communs pour avoir un trouble du spectre autistique », explique Sagiv Shifman, professeur de génétique à l’Université hébraïque de Jérusalem en Israël, qui n’a pas participé à cette étude.
Les résultats suggèrent également que des mutations rares, dans de nombreux cas, ne sont ni nécessaires ni suffisantes pour provoquer l’autisme par elles-mêmes.
“Il faut encore les effets combinés de nombreux autres gènes, et probablement de certains facteurs environnementaux, pour pousser ces personnes au-delà du seuil de l’autisme”, explique Cutler. “J’espère que ces résultats seront utilisés pour mieux comprendre la suite de symptômes et de maladies associés observés à une fréquence plus élevée chez ces patients atteints de troubles du spectre autistique.”
C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous annonçons le soutien des bouchers solidaires d’Ille-et-Vilaine, les Bouchers Doubles, aux actions de l’association.
Ce soutien se présente sous la forme d’une action promotionnelle dont une partie des sommes récoltées sera reversée à l’association.
Grâce à la solidarité des Bouchers Doubles, l’association continuera à soutenir au quotidien, les personnes concernées par les T.S.A. (Troubles du Spectre de l’Autisme) à travers des actions comme :
“Sport & Autisme” : cette action œuvre pour une meilleure accessibilité des personnes TSA, aux activités physiques et sportives en milieu ordinaire. Pour l’année 2021-2022, 20 jeunes et adultes sont soutenus et accompagnés dans cette action.
“Formation des aidants familiaux et professionnels” : ces formations sont fondamentales afin de donner des outils aux parents pour développer les apprentissages de leurs enfants, et de développer le réseau de professionnels sur l’Ille-et-Vilaine. La prochaine formation concernera l’apprentissage de la lecture et de l’écriture au primaire », les 20/21 Novembre & 11/12 décembre.
Vous trouverez un “boucher double” solidaire de l’autisme près de chez vous, en cliquant sur ce lien.
L’un des objectifs les plus importants de l’intervention comportementale est d’accroître l’indépendance. Les enseignants, les parents et les analystes du comportement se concentrent presque toujours sur l’enseignement aux individus de la manière de faire les choses ou d’accéder à ce dont ils ont besoin par eux-mêmes, sans le soutien des autres et sans dépendance immédiate. La dépendance rapide fait référence à la situation dans laquelle le comportement d’un apprenant dépend de stimuli en plus de l’enseignement ou des événements de l’environnement naturel qui contrôleraient idéalement l’occurrence et la non-occurrence du comportement. Bien sûr, il y a des moments où il est parfaitement normal de compter sur quelqu’un d’autre pour vos désirs et vos besoins. La plupart des gens ne sont pas formés à tout ce qu’ils pourraient avoir besoin de faire dans leur vie, nous comptons donc sur des dentistes pour nos soins dentaires, des mécaniciens pour l’entretien de notre voiture et des avocats pour des conseils juridiques. Cependant, nous voulons pouvoir brosser et passer la soie dentaire, conduire nos voitures, savoir quand nous avons besoin de rendez-vous, prendre ces rendez-vous et comprendre comment accéder à des solutions d’experts au besoin – le tout indépendamment. La dépendance rapide est un problème lorsqu’elle limite l’indépendance de la personne, si elle trouve pénible de dépendre des autres et/ou si les soutiens nécessaires sont limités en termes de disponibilité.
Voici quelques exemples qui pourraient refléter une dépendance rapide problématique :
Votre étudiant vous regarde pour confirmation ou correction avant de dire ou d’écrire une réponse dans les tâches académiques
Si vous ne suivez pas votre enfant dans la salle de bain et ne racontez pas ses actions, il peut manquer une étape
Vous expliquez à votre élève comment déballer son sac et raccrocher son manteau tous les matins sans attendre qu’il le fasse tout seul
Il faut dire à votre enfant de prendre une bouchée de sa nourriture préférée, sinon elle s’assoira et attendra ou même pleurera parce qu’elle a faim – même si la nourriture est facilement accessible.
La dépendance rapide peut être évitée en partant d’une bonne définition opérationnelle du comportement à enseigner ou à accroître. Si l’objectif est l’indépendance, cela devrait faire partie de la façon dont le comportement est défini. Dans la plupart des cas, ce que nous cherchons à enseigner doit être indépendant, pas parfait. Compte tenu de deux des exemples ci-dessus, les élèves ne sont pas censés obtenir toutes les réponses correctes à l’école, en particulier lorsqu’ils travaillent seuls à l’école ou à la maison. Il serait probablement préférable que l’élève dise ou écrive indépendamment une mauvaise réponse plutôt que d’attendre qu’on le lui demande. De même, bien que les routines de salle de bain soient importantes et doivent être effectuées avec précision la plupart ou tout le temps, la personne qui compte sur ce niveau d’incitation dans la salle de bain est susceptible de faire face à de plus grands dangers à mesure qu’elle vieillit et que les membres de la famille ne sont plus en mesure de fournir ce soutien. À moins que le comportement enseigné ne présente un niveau de risque élevé en cas d’erreur, l’indépendance devrait probablement être aussi, sinon plus, importante que l’exactitude.
L’indépendance peut être incluse dans la définition du comportement cible en ajoutant des considérations telles que la latence pour répondre, le niveau d’assistance et des stimuli de contrôle spécifiques à la description habituelle de la topographie (à quoi devrait ressembler et/ou sonner le comportement). Pour prendre le troisième exemple, « Jordan raccrochera son manteau et déballera son sac à dos » peut être réglé sur « Jordan raccrochera son manteau et déballera son sac à dos dans les 5 minutes suivant son entrée dans la classe, sans invite, en entendant la deuxième cloche . ” Cela permet à l’enseignant ou à l’interventionniste de se façonner un objectif clair qui donnera à Jordan l’autonomie pour commencer sa journée de manière indépendante, plutôt que simplement avec un manteau accroché et un sac à dos déballé qui était principalement dû à l’incitation d’un adulte.
La dépendance rapide se produit souvent en raison d’une surutilisation des invites verbales, ce qui conduit à une association entre le comportement et la personne incitant, plutôt que les indices naturels ou environnementaux qui facilitent généralement le comportement dans l’environnement cible. Dans l’exemple de l’enfant qui ne mange pas sa nourriture préférée sans instruction, manger relève du contrôle d’une personne plutôt que de la faim ou de la présence de nourriture. Il n’est ni raisonnable ni nécessaire d’essayer d’éviter complètement les invites verbales, mais nous pouvons faire attention à ne pas abuser des invites verbales. Si les invites verbales semblent harceler, amadouer ou soudoyer, elles sont probablement problématiques. Des stratégies telles que répéter ou reformuler des instructions, poser des questions suggestives et parler des étapes peuvent également conduire à une dépendance rapide si elles sont trop utilisées, alors utilisez-les de manière réfléchie et non systématiquement.
La dépendance à l’égard d’une autre personne pour fournir des invites peut être transférée à d’autres types d’invites moins problématiques. La plupart des personnes très performantes, fonctionnelles et indépendantes s’appuient sur des invites telles que des calendriers, des applications de rappel, des alarmes, des agendas, des e-mails, des SMS et des listes de tâches. Ces invites sont généralement parfaitement adaptées, car elles sont sous le contrôle de la personne qui les utilise. À moins qu’elles ne deviennent dysfonctionnelles d’une manière ou d’une autre, ces types d’invites peuvent être utilisées sans limite. Nous pouvons apprendre à nos apprenants à utiliser ces invites au lieu de compter sur des personnes pour fournir des invites comme une étape importante vers l’indépendance. D’autres réponses cruciales qui peuvent conduire à une plus grande indépendance incluent le référencement de listes, l’utilisation d’un calendrier, l’affichage de l’heure et l’observation et la modélisation à partir de ce que font les autres. Apprendre à quelqu’un à demander de l’aide est également un excellent moyen de faciliter l’indépendance, car les invites ne peuvent alors être fournies qu’en cas de besoin – lorsqu’elles sont demandées par l’individu.
Enfin, l’autogestion est une compétence cruciale qui peut être enseignée pour faciliter l’indépendance. L’autogestion consiste à transférer le contrôle du comportement des stimuli externes à l’apprenant, en lui apprenant à s’engager dans des stratégies spécifiques. Ces stratégies comprennent l’auto-surveillance, ou le fait de remarquer et d’enregistrer son propre comportement, et l’auto-renforcement. Lorsqu’une personne apprend à s’autogérer, elle acquiert un ensemble de compétences qui peuvent être appliquées à tous les domaines de la vie pour une autonomie et une dignité accrues.
Que veut dire ABA ? Qu’est-ce que l’ABA ? Qu’est-ce que ce n’est pas…
Très simple :
L’ABA c’est l’application de principes et lois scientifiques afin de créer ou modifier des comportements qui revêtent une importance sociale pour la personne et la société.
L’ABA ne s’applique pas qu’à l’autisme ! Il existe des professionnels spécialisés en ABA (mais encore très peu en France) qui aident des patients atteints de nombreuses pathologies (ex : addictions – TOC – dépression – schizophrénie etc.) ou des professionnels qui ne s’occupent pas directement de « pathologies » mais qui fournissent des aides pour la vie quotidienne (ex : gestion des comportements alimentaires – thérapies de couples ou familiales etc.).
Effet placebo : l’ocytocine intranasale est peu susceptible d’augmenter la sociabilité chez la plupart des enfants autistes, selon une nouvelle étude de grande envergure.
Les éducateurs connaissent depuis longtemps le large éventail de variables qui influent sur la réussite comportementale de nos élèves. Avant la pandémie de COVID-19, la majorité des étudiants étaient éduqués en personne ; apprendre les attentes de toute la classe de la part de leurs enseignants et de leurs pairs dès leur plus jeune âge. Au cours de l’enseignement virtuel tout au long de la pandémie, certaines de nos stratégies de classe « éprouvées et vraies » pour aider les élèves à apprendre comment réussir ont déraillé de nombreuses manières en raison du changement soudain et extrême de nos modalités d’enseignement et de la nécessité de basculer rapidement vers un environnement virtuel. format.
Alors que nous revenons à l’apprentissage de la brique et du mortier, il est clair que les comportements affichés dans de nombreuses salles de classe sont devenus encore plus importants, étant donné que les expériences des étudiants ont varié considérablement tout au long de leur temps d’apprentissage à distance. Sans aucun doute, les attentes comportementales tout au long de l’apprentissage à distance variaient considérablement dans les foyers compte tenu des circonstances uniques de chaque famille. En conséquence, les enfants sont retournés à l’enseignement « en personne » démontrant une variété de compétences/besoins sociaux, comportementaux et scolaires. Sans oublier que la majorité des élèves qui sont actuellement inscrits dans les classes K-2 n’ont jamais vécu une année «typique» complète d’école primaire. Beaucoup d’entre eux ont vu leur expérience préscolaire bouleversée ! Le préscolaire et le début de l’élémentaire sont une période de développement où les élèves apprennent souvent la préparation à l’école et les interactions comportementales/groupes sociaux. Pourtant, de nombreux enfants ont raté cette opportunité en raison de la nécessité d’apprendre à la maison. En raison de ces divers facteurs, de nombreuses salles de classe dans le monde connaissent des taux de problèmes de comportement plus élevés que les niveaux d’avant la pandémie (1).
Un moyen simple de soutenir la réussite comportementale de nos élèves lorsqu’ils retournent à l’apprentissage en classe est de prioriser la définition d’attentes claires, puis d’enseigner systématiquement à nos élèves les outils nécessaires pour auto-surveiller leur(s) comportement(s) afin de répondre à ces attentes à l’aide de Self & Match. Tous les élèves s’épanouissent en ayant des attentes et la valeur de définir des attentes claires en classe a été étudiée pendant plus de 70 ans (2). Jetons donc un coup d’œil à quelques conseils clés pour mettre en place des attentes efficaces en classe ainsi que des outils pour enseigner l’auto-surveillance alors que nous revenons aux bases et préparons nos élèves à devenir des apprenants réussis tout au long de la vie.
5 conseils à prendre en compte lorsque vous définissez des attentes avec vos élèves et développez vos systèmes d’auto-correspondance :
Créez 3 à 5 attentes de classe claires/explicites qui sont exprimées positivement.
Définissez des attentes concernant ce que vous voudriez que votre élève fasse
Rendre les attentes faciles à retenir, simples à comprendre, adaptées à l’âge et applicables.
Assurez-vous que tous les élèves peuvent identifier les attentes de la classe et, si possible, les expliquer dans leurs propres mots. Envisagez d’incorporer des visuels et enseignez des exemples et des non-exemples qui correspondent à chaque attente. N’oubliez pas d’utiliser un langage familier à vos élèves, de le rendre amusant, lié aux thèmes de votre classe, à la culture PBIS à l’échelle de l’école et (le cas échéant) à vos questions Self & Match ! Par exemple, si vous avez une salle de classe sur le thème de l’espace, utilisez des termes comme « Hors de ce monde ! » pourrait être un langage pour renforcer les attentes et se connecter pour vos élèves.
Si possible, co-construisez les attentes avec vos élèves et permettez-leur d’avoir une voix dans le processus de création et de définition des attentes.
Si une attente de la classe est d’être « être gentil », demandez à vos élèves ce que « être gentil » signifie pour eux et incluez les définitions des élèves sur les attentes clairement affichées au sein de la classe. Permettez aux élèves de développer des exemples clairs et des non-exemples des attentes de la classe et n’oubliez pas que les exemples peuvent être ajoutés ou modifiés tout au long de l’année. L’inclusion d’exemples et de non-exemples augmente la vitesse à laquelle les élèves répondent aux attentes de la classe.
Promouvoir la fluidité en enseignant et en pratiquant explicitement les attentes.
Allez plus loin que simplement publier les attentes dans un endroit visible en les référençant fréquemment, intégrez-les à votre emploi du temps quotidien et (le cas échéant) révisez-les à chaque opportunité d’enregistrement Self & Match. Insufflez le langage des attentes tout au long de votre journée d’école en incitant les élèves à s’engager dans les attentes de la classe et en les renforçant / en les étiquetant (c’est-à-dire – « Kai, j’aime la façon dont vous suivez les instructions en commençant votre travail en classe »).
Permettre aux élèves de s’approprier et de prendre en charge leur propre comportement. Reconnaître les attentes est la première étape de l’enseignement de l’autosurveillance dans un cadre éducatif.
Dans ses termes les plus simples, l’autogestion implique l’application personnelle/autonome de procédures de changement de comportement qui soutiennent la réalisation des objectifs. Comment pouvons-nous nous attendre à ce que les élèves réfléchissent avec précision sur leur comportement, s’ils n’ont pas une compréhension claire des attentes ? C’est pourquoi il est essentiel que la première étape que vous fassiez soit d’établir les attentes de la classe avec vos élèves.
Les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) ont un potentiel incroyable qui peut et devrait se traduire par une qualité de vie élevée. Cependant, cela dépend fortement du traitement reçu. Malheureusement, la norme de soins actuelle – l’analyse comportementale appliquée conventionnelle (ACA) – est assez rigide et stéréotypée dans son approche, ce qui donne lieu à un accompagnement qui n’est pas adapté aux besoins uniques des enfants et de leurs familles. En règle générale, l’accompagnement ne traite que des domaines limités tels que les déficits de comportement et de communication. Bien que les enfants puissent bénéficier de certains avantages de l’ABA conventionnelle basée sur un protocole, les résultats ne durent généralement pas dans le temps et ne se traduisent pas non plus par des environnements plus naturels qui sont essentiels à l’âge adulte autosuffisant.
La méthode de partenariat pour l’autisme est une approche extrêmement individualisée des TSA qui procure des avantages à vie. Plutôt que de suivre une recette « taille unique ». La formation ABA progressive n’est pas basée sur le temps, mais sur la performance – pas moins rigoureuse ou précise que les programmes de formation des chirurgiens ou des ingénieurs civils. Un accompagnement de qualité se concentre sur l’ensemble de l’enfant, abordant ainsi les comportements fondamentaux de l’enfant, y compris la communication, la socialisation, le jeu et les compétences de vie indépendante, au lieu de répondre à un ensemble plus limité de besoins comportementaux ou de communication. L’accompagnement ABA progressif est conçu pour que les enfants puissent réussir dans les milieux ordinaires, tels que les cours d’éducation réguliers, et puissent s’épanouir dans les activités parascolaires. Il a été démontré que les enfants qui reçoivent un traitement progressif font les progrès dont rêvent leurs parents, comme jouer avec leurs frères et sœurs et développer des amitiés significatives.
En 2011, la revue Education and Treatment of Children a publié A Program Description of a Community-Based Intensive Behavioral Intervention for Individuals with Autism Spectrum Disorder. Cette étude a évalué les progrès de 64 enfants dans les agences Autism Partnership à Seal Beach, en Californie ; Hong Kong; Leeds, Royaume-Uni ; et Melbourne, Australie. Les résultats ont révélé que 70,3 % des enfants obtenaient les meilleurs résultats lorsque des services d’ABA individualisés étaient fournis tôt (c’est-à-dire avant l’âge de 9 ans) et de manière intensive (c’est-à-dire 10 à 40 heures par semaine), par des thérapeutes de qualité.
Chez Autism Partnership, nous sommes profondément préoccupés par les attentes concernant les résultats pour les enfants diagnostiqués avec un TSA ! En termes simples, nous pensons que les attentes sont trop faibles. Les enfants atteints de TSA ont un pronostic beaucoup plus favorable qu’on ne le croyait il y a des décennies, mais il semble encore y avoir un manque de compréhension concernant le potentiel réel des enfants. Les enfants atteints de TSA ont un potentiel incroyable ! La majorité des enfants peuvent devenir conversationnels, réussir à l’école, développer des amitiés significatives et, plus important encore, profiter d’une qualité de vie élevée ! Cependant, pour y parvenir, il faut une intervention de haute qualité avec un personnel hautement qualifié.
Lorsqu’il s’agit de traiter ou de réduire les comportements problématiques difficiles, perturbateurs et dangereux, quel que soit le milieu ou les populations desservies, cela sera souvent appelé « intervention en cas de crise ».
Ce concept est bien plus large que l’ABA, car de nombreuses institutions et installations créeront, surveilleront et mettront en œuvre des interventions de crise, que toute personne sur place ait reçu ou non une formation ABA, une certification ou un permis d’exercice (exemples : police, écoles, garderies, établissements résidentiels, prison, etc.).
S’agissant d’un sujet si vaste, qui peut se présenter de 10 000 manières différentes selon le cadre et la disponibilité de spécialistes hautement qualifiés, il n’est pas surprenant que les scénarios de comportement de crise entraînent fréquemment des blessures ou même la mort. Si vous effectuez des recherches en ligne pour des articles d’actualité liés à l’isolement et à la contrainte, quel que soit le cadre, vous verrez ce que je veux dire.
Ce problème est également plus vaste que le handicap.
Oui, la plupart des histoires d’horreur que nous voyons aux nouvelles où quelqu’un a été grièvement blessé lors d’une contention impliquent des personnes handicapées (que cela soit connu à l’époque ou non). Mais en l’absence de handicap ou de problèmes de santé mentale, la gestion de crise peut toujours entraîner des blessures graves ou la mort. Cela pourrait être pour la ou les personnes qui réagissent à la crise ou pour la ou les personnes en crise.
C’est un sujet très important et complexe, et je ne peux pas couvrir tout ce que tout le monde devrait savoir sur l’intervention en cas de crise. Cependant, en raison de la gravité des scénarios de crise et du risque accru de préjudice (encore une fois, pour la personne intervenante, la personne ou en crise, voire les deux), j’ai très envie de partager quelques ressources et informations sur la gestion crises comportementales.
Tout d’abord, quelques termes. Voici ma définition préférée d’une crise :
Une période de difficulté intense, de trouble ou de danger ; un moment où une décision difficile ou importante doit être prise.
Lors d’une crise comportementale, l’individu éprouve des difficultés ou des ennuis intenses. Ils traversent des moments difficiles (ne vous font pas passer des moments difficiles). Des décisions doivent être prises, non seulement concernant ce qu’il faut faire MAINTENANT, mais à l’avenir, au cas où cela se reproduirait. Ce qui, sans les supports appropriés en place, l’événement de crise est très susceptible de se reproduire.
Voir une crise à travers ce prisme enlève la responsabilité de l’individu en crise, et sur les supports en place (ou l’absence de ceux-ci). Lorsqu’un événement de crise survient, posez-vous ces questions :
Cette personne sait-elle comment désamorcer en toute sécurité lors d’un événement de crise ?
Cette personne sait-elle comment désamorcer en toute sécurité lors d’un événement de crise ?
Si oui, pourquoi n’utilisent-ils pas cet outil ?
Les outils de désescalade véritablement individualisés et efficaces sont mieux compris comme le moyen par lequel une personne en état de crise peut identifier qu’elle approche d’un état de crise, sélectionner une méthode de désescalade, mettre en œuvre la méthode et enfin évaluer dans quelle mesure la méthode a fonctionné. une fois qu’ils sont à nouveau calmes.
En fonction du contexte, de la disponibilité de l’aide et de la compréhension de la désescalade (ou de son absence), ce processus de « retour à la neutralité » peut prendre des minutes, des heures, des jours ou peut ne pas se produire du tout. Cela peut impliquer une équipe de personnes, un soignant ou une personne de soutien, ou se dérouler de manière indépendante. Lorsque cela ne se produit pas du tout, cela entraîne généralement des visites aux urgences ou une admission dans un établissement pour patients hospitalisés.
Je ne connais pas votre milieu de travail, les populations que vous desservez ou le titre de votre poste, mais si vous lisez cet article, je dois supposer que vous avez vécu une crise avec un client/étudiant/etc. ou vouloir être équipé si cela devait arriver.
Ici, je dois souligner un mythe très courant, qui peut être assez dangereux quand les gens y croient : « comportement grave ». C’est un mythe que seuls les personnes au comportement sévère peuvent avoir des événements de crise. Cela ne veut pas du tout vrai. Les personnes ayant des comportements problématiques non violents ou moins perturbateurs, dans le bon ensemble de circonstances combinées, pourraient avoir une crise comportementale. Par exemple, que se passe-t-il si leur routine à la maison est considérablement perturbée, qu’ils sont malades, qu’ils doivent changer de médicament et qu’ils ont également récemment commencé la puberté ? Ces événements de réglage, lorsqu’ils sont combinés, pourraient déclencher un événement de crise. Pour cette raison, il est important que les professionnels et les praticiens soient correctement formés et équipés pour les conditions de crise, bien avant qu’ils ne soient nécessaires.
Je souhaite maintenant m’adresser spécifiquement aux responsables de la mise en œuvre de l’ABA (RBT, paraprofessionnels, etc.) qui travaillent directement avec les personnes : devrait suivre les politiques de la formation en gestion physique que vous avez reçue. Si vous n’avez reçu aucune formation en gestion physique, vous ne devriez pas travailler avec ces personnes . C’est dangereux pour vous, et dangereux pour eux.
Encore une fois, des événements de crise pourraient potentiellement se produire à tout moment, avec n’importe quel client/étudiant/etc. Il serait imprudent de penser « Oh, je ne travaille pas avec des individus au comportement sévère, donc cela ne s’applique pas à moi ». Pour TOUS d’entre nous (handicapés ou non, problèmes de santé mentale ou non), le bon ensemble de circonstances pourrait déclencher un événement de crise.
Si vous étiez au milieu d’un événement de crise, qui voudriez-vous vous aider ? Quelqu’un réagissant de manière impulsive ou instinctive, ou quelqu’un qui a été complètement et correctement formé à la désescalade en toute sécurité ?
Alors, que peut-on faire? Heureux que vous ayez demandé.
Il existe de très nombreuses ressources d’intervention en cas de crise et de désescalade facilement disponibles. Si vous n’êtes pas en mesure de définir une politique ou de choisir des formations pour les employés, vous pouvez toujours demander une formation supplémentaire à votre employeur et lui envoyer des recommandations de méthodologies fondées sur des preuves. Vous pouvez également toujours communiquer lorsque vous vous sentez mal équipé ou prêt à travailler avec un étudiant/personnes/etc. ou se sentir en danger.
La recherche montre qu’en l’absence d’interventions de crise individualisées et fondées sur des preuves, les individus se blesseront eux-mêmes et les autres (Burke, Hagan-Burke et Sugai, 2003), la réception de médicaments avec des effets secondaires graves qui corrigent rarement les causes de les comportements (Frazier et al, 2011), la réception d’interventions intrusives et inefficaces axées sur la punition (Brown et al, 2008) et l’augmentation des interactions négatives (Lawson et O’Brien, 1994).
Dans « Effects of Function-Based Crisis Intervention on theSevere Challening Behavior of Students with Autism », les procédures suivantes sont recommandées pour la planification des interventions de crise :
Soyez conscient des besoins et de la fonction de crise lors de la conception d’un plan de comportement pour les élèves ayant des comportements de crise, et décrivez de manière opérationnelle les mesures à prendre pour chaque phase d’escalade. Lors de la description de ces étapes, soyez conscient de la fonction comportementale. Modifiez la qualité du renforcement fourni entre un comportement approprié et inapproprié, et incitez un comportement approprié avant de donner accès à des activités apaisantes. Former le personnel à la compétence sur les stratégies d’intervention (qui comprend le plus souvent des scénarios de jeu de rôle pendant la formation, pas seulement une discussion/conférence).
Ressources recommandées :
~Trouvez le numéro des services de crise/soutien d’urgence en santé mentale dans votre état et enregistrez-le dans votre téléphone portable
~Pour les soignants, si votre enfant prend des médicaments, le médecin/psychiatre disposera probablement d’un service d’assistance après les heures normales ou d’urgence. Enregistrez ce numéro dans votre téléphone portable
Le principe de l’obligation d’instruction exige que tous les enfants âgés de 3 à 16 ans, présents sur le territoire national, bénéficient d’une instruction, qui peut être suivie, selon le choix des personnes responsables, soit dans un établissement scolaire public, soit dans un établissement scolaire privé, soit à domicile.
Le président a clos les Assises de la santé mentale, mardi 28 septembre, avec l’annonce emblématique de la prise en charge pour tous d’un forfait de séances avec un psychologue. Tous les professionnels ne sont pas convaincus.
La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées a fait le déplacement ce matin, lundi 20 septembre. L’occasion pour elle de saluer « une structure qui donne aux adultes autistes un choix de vie ».
En France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Lancée le 23 octobre 2019 et articulée entre la politique du grand âge et celle du handicap, la stratégie de mobilisation « Agir pour les aidants » (2020-2022) est destinée à répondre à leurs besoins quotidiens : besoin de reconnaissance, d’accompagnement, d’aide, de répit.
Bénéfice limité : Les essais du bumétanide n’ont pas réussi à atténuer de manière significative les traits de l’autisme, mais certains chercheurs ne sont pas prêts à abandonner le médicament, en identifiant une population susceptible de réagir à celui-ci.
Vous êtes en présence d’enfants qui ont du mal à réguler le volume de leur voix ? C’est souvent le cas chez des enfants diagnostiqués avec un trouble du spectre autistique (TSA), un trouble du déficit de l’attention (TDA), ou un trouble oppositionnel avec provocation (TOP). Vous souhaiteriez leur apprendre à mieux gérer leur niveau sonore, mais ignorez comment procéder ? Comment diminuer le bruit global de la maison ou d’une classe ? Pas de panique ! Le thermomètre du bruit peut vous apporter un début de solution.
Un net soulagement : Après avoir contrôlé une foule de facteurs potentiellement confondants, deux nouvelles études ne montrent aucun lien entre l’autisme et la péridurale.
Ce questionnaire vous permet de donner votre avis sur votre MDPH. Le questionnaire est facile à lire et à comprendre pour que tout le monde puisse le lire et y répondre. Vous ne donnez pas votre nom : personne ne saura vous identifier au travers de vos réponses. Vos réponses seront envoyées à votre MDPH et à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
En France, l’éducation, qui passe notamment par la scolarité, est un droit fondamental et inconditionnel pour tout enfant. Or, pour les enfants en situation de handicap et ceux bénéficiant d’une mesure de protection de l’enfance, ce droit est souvent mis à mal avec une plus forte probabilité de ruptures ou d’échec dans leurs parcours scolaire.
La rentrée scolaire a peut-être été l’occasion pour vous d’accueillir un élève autiste au sein de votre classe. Vous souhaitez l’accueillir dans les meilleures conditions, favoriser sa progression pédagogique et son inclusion scolaire, consultez nos vidéos sur la scolarisation des élèves et étudiants autistes ! Vous y trouverez plein de conseils sur les adaptations pédagogiques et le comportement à adopter. Inscription sur https://www.eflap-craif.org/
C’est une unité rare en Bretagne. À Pontivy, trois professionnels de santé se sont spécialisés dans la détection des troubles neurodéveloppementaux (autisme, hyperactivité, etc.) chez l’adulte. Plus d’un an après l’ouverture, ils comptent déjà 18 mois d’attente.
Vous vous interrogez sur les différents parcours de scolarisation de la maternelle au lycée, les possibilités d’appui (PPS, PAI, PAP, PPRE) et d’accompagnement (AESH…), les mesures de compensation du handicap, les aides à la scolarisation, les démarches à effectuer pour faciliter la scolarité de votre enfant en situation de handicap, les réponses à vos questions dans cette rubrique.
Commentaires récents