Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 10 Juin 2023

A titre exceptionnel, le prochain Café/Rencontre/Ludothèque mensuel à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., aura lieu le samedi 10 Juin 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Assemblée Générale Ordinaire, le 12 Mai 2023 à 18h00

C’est avec plaisir que vous êtes convié à l’assemblée générale de l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine, le 12 Mai à 18h00. L’assemblée générale se déroulera au sein des locaux de l’association au 81 Boulevard Albert 1er, Rennes. Un pot de l’amitié vous sera proposé à l’issue de cette assemblée.

Lors de cette assemblée générale, nous ferons le bilan de l’année 2022 et présenterons les perspectives pour 2023.

L’ordre du jour sera le suivant :

  1. Rapport moral et d’activités 2022,
  2. Rapport et bilan financiers 2022,
  3. Renouvellement du Conseil d’Administration,
  4. Perspectives activités 2023,
  5. Points divers énoncés en début de séance.

De plus, il est aussi venu le temps de renouveler le conseil d’administration de l’association (CA). Par la suite, le Bureau sera élu par les membres du CA.Les seules personnes autorisées à voter seront celles qui sont à jour de leur cotisation 2023. Je vous rappelle que les cotisations sont par année civile. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez ré-adhérer via le site web : https://aba-illeetvilaine.org/nous-aidernous-rejoindre/adhesion/

L’élection se fera au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours. Pour rappel, voici la description du conseil d’administration, extraite des statuts de l’association :

  • Conseil d’Administration : Le conseil d’Administration est composé au minimum de 5 membres. Le conseil d’Administration a pour fonction de désigner les membres du bureau. Il a pour attribution d’aider à la mise en œuvre des décisions prises par le bureau du conseil d’administration. Il a également un rôle de proposition. Le Conseil d’Administration délibère dans le respect des orientations du comité stratégique qui sont portées à sa connaissance.
  • Bureau du conseil : Le bureau du conseil est composé au maximum de 3 membres élus au sein du Conseil d’Administration : un président, un secrétaire et un trésorier. Les membres du bureau prennent en charge les fonctions opérationnelles, financières et administratives de l’association. Leur contribution ne donne lieu à aucune contrepartie financière. Toutes les propositions faites par le bureau devront être validées par le conseil d’administration. Les membres du bureau veillent au bien-être des bénévoles, à la satisfaction des usagers, au respect des grands équilibres financiers, à la sécurité de toutes les parties prenantes et à l’équité des prises en charge.

Vos candidatures devront impérativement parvenir au plus tard 7 jours avant ladite assemblée par mél à : ABA.illeetvilaine.ca@gmail.com 

Si vous ne pouvez êtes présent, n’hésitez pas à utiliser le pouvoir ci-dessous. En vertu des statuts de l’association, il ne peut être accordé plus de 2 pouvoirs par personne.

Merci de nous confirmer votre présence.

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Adhésion 2023

En ce début d’année, voici qu’arrive la période des bilans, projets et de lancer les adhésions à l’association.

L’année 2022 a été riche en actions. On peut citer par exemple :
  • Nos cafés/rencontres ont, malgré la crise sanitaire, eu toujours beaucoup de succès (avec une participation moyenne d’environ 24 personnes),
  • Le fond de la ludothèque s’est enrichi d’une trentaine d’activités (ce qui porte leur nombre à environ 600),
  • 21 jeunes et adolescents étaient inscrits à l’action “Sport & Autisme“,
  • La mise en place de Groupes de paroles parents/enfants, dont 8 familles ont pu bénéficier,
  • Le soutien au Groupe d’Entraide Mutuelle “Autisme” en tant qu’association marraine,
  • Le soutien à la création d’un habitat accompagné sur la Métropole Rennaise
  • Les “Temps Calmes” au Carrefour Alma sont maintenant journaliers,
  • 3 formations (Principes de l’A.B.A. et du S.B.T., droit du handicap, L’essentiel pour les maths au primaire) ont été organisés pour soutenir les familles,
  • Participation aux formations organisées par le C.R.A. Bretagne,
  • Des formations et sensibilisations ont été faites auprès d’étudiants, de lycéens et de collégiens d’Ille-et-Vilaine
  • Environ 40 familles ont été soutenues pour mettre en place des accompagnements comportementaux auprès de leur proche concerné par les T.S.A..
Pour l’année 2023, les projets et actions envisagées sont, pour l’instant :

et certainement encore bien d’autres projets en fonction des opportunités et de vos envies.

Si vous désirez nous soutenir dans nos actions et activités, pour ainsi mieux aider les personnes et familles concernées les T.S.A., vous pouvez adhérer et/ou faire un don :
  • en utilisant le formulaire ci-dessous,
  • ou en envoyant votre chèque à l’adresse de l’association (A.B.A. – Ille-et-Vilaine, 81 Bd Albert 1er, 35200, Rennes), accompagné de la plaquette de l’association complétée avec vos coordonnées.

Le montant de la cotisation 2023 est inchangée depuis de nombreuses années et est de 20 €.

Le système d’adhésion utilise le module web HelloAsso. Juste avant le règlement de votre adhésion, il vous sera proposé de « contribuer au fonctionnement de HelloAsso ». Vous pouvez tout à fait indiquer que vous ne voulez pas contribuer à HelloAsso, cela n’aura aucune incidence sur votre adhésion. Cette contribution à HelloAsso est totalement indépendante de l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine et n’est en aucun cas perçue par A.B.A. – Ille-et-Vilaine.

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L’autisme chez les adultes s’accompagne souvent de dépression (par J. Vinçot)

Manque de connaissances : Les personnes autistes ayant une intelligence moyenne ou supérieure présentent un risque particulièrement élevé de dépression.

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“Le discours est toujours le même, il y a un manque criant de places”, dénonce ce maire de l’Eure, père d’un enfant autiste, qui entame une grève de la faim (France Info)

“Je défends mon fils en première intention mais je me fais volontiers l’écho de toutes ces familles qui sont dans la souffrance”, raconte Giorgio Loiseau, élu à Poses. Aucun établissement spécialisé n’a de place pour accueillir son fils autiste de 12 ans.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Pourquoi il faut dépister la dépression chez les personnes autistes (par J. Vinçot)

Compte tenu de la présence élevée de la dépression chez les personnes autistes, de l’inadaptation des outils de dépistage de celle-ci, il est nécessaire d’établir ces outils.

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Publié dans Autisme, Formation

Partir en vacances (Maison de l’Autisme)

Centre de loisirs, lieux de vacances, séjours adaptés, clubs sportifs… Etre une personne autiste ne doit pas empêcher de mener une vie sociale et culturelle. Il existe des dispositifs nationaux, locaux visant à améliorer l’accessibilité des loisirs et des vacances pour les personnes en situation de handicap. Certains d’entre eux peuvent être ou sont adaptés aux personnes autistes.

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Publié dans Autisme, Soutien

La théorie des cadres relationnels, base de l’ACT (Pr J.L. Monestès)

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Zoom sur la guidance parentale Barkley (Ideereka)

La guidance parentale Barkley est un accompagnement des parents par les thérapeutes. Découvrez comment elle s’articule !

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Publié dans Autisme, Soutien

Enseigner la langue : Se concentrer sur le stade, pas sur l’âge (Different Roads to Learning)

Article original : Teaching Language: Focus on the Stage, Not the Age

Traduction :

L’enseignement des compétences linguistiques est l’un des besoins les plus fréquents des enfants autistes, mais aussi l’un des ensembles de compétences les plus mal compris par les parents et les praticiens. Le désir d’entendre l’apprenant faire des phrases complètes peut être écrasant, ce qui rend particulièrement difficile la prise de recul et l’examen de ce que signifie communiquer et comment les compétences de communication se développent chez les enfants neurotypiques. Souvent, nous nous attachons à ce qu’un enfant devrait être capable de communiquer à un certain âge, au lieu de nous concentrer sur ce qu’il est capable de communiquer à ce stade de son développement.

Brown a décrit les cinq premiers stades du développement du langage en termes de “longueur moyenne de l’énoncé” (ou MLU) de l’enfant ainsi que de la structure de ses énoncés.

From aacinstitute.org

Il est parfois nécessaire de comparer un enfant à ses pairs du même âge afin de bénéficier de services ou de mesurer ses progrès, mais il peut être préjudiciable de se concentrer sur ce qu’un enfant devrait faire à un âge spécifique au lieu de le soutenir et de le renforcer pour qu’il progresse à son stade actuel.

La recherche a suggéré que l’enseignement au-delà du stade actuel de l’enfant entraîne des erreurs, un manque de compréhension et des difficultés de rétention. Voici quelques erreurs courantes dont vous avez peut-être été témoin :

  • L’enfant apprend la phrase “Je veux _ s’il vous plaît”. Cette phrase convient pour “Je veux du jus de fruit, s’il vous plaît”, mais elle perd de son sens lorsqu’elle est généralisée à “Je veux sauter, s’il vous plaît” ou “Je veux jouer, s’il vous plaît”. Il est préférable de permettre à l’apprenant d’acquérir des centaines de demandes d’un ou deux mots avant de s’attendre à ce qu’il s’exprime avec des demandes simples.
  • L’enfant apprend à imiter uniquement lorsque le mot “dire” est utilisé. L’enfant fait alors des déclarations telles que “dis comment vas-tu aujourd’hui”, en guise de salutation, ou “dis que je suis désolé”, lorsqu’il se heurte accidentellement à quelqu’un. Ici, l’enfant comprend clairement quand les phrases doivent être utilisées sans comprendre le sens des mots individuels de chaque phrase.
  • L’enfant apprend facilement des mots trop généraux tels que “plus”. Ce mot est parfois utile, mais l’enfant peut commencer à l’utiliser pour tout. Au lieu de dire “biscuit”, il dira “plus”. Au lieu de dire “train”, il dira “plus”. Et il peut dire “plus” alors que l’objet désiré n’est pas présent, laissant la personne qui s’occupe de l’enfant frustrée alors qu’elle essaie de deviner ce que l’enfant demande. De plus, lorsque le langage commence à se développer, il peut l’utiliser à mauvais escient en disant des choses telles que “plus haut, s’il te plaît”.
  • L’enfant apprend à dire “Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ?” lorsqu’il voit une personne entrer dans une pièce. Un enfant entre dans la classe, l’apprenant lève la tête et dit “Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ?”. L’enfant répond : “Super ! Regarde l’autocollant cool que j’ai reçu !” Votre apprenant ne répond alors pas du tout, ou peut dire “bien”, car il a pratiqué des conversations de salutation.

Ce ne sont là que quelques-unes des erreurs linguistiques courantes que vous pouvez constater. Bien que vous souhaitiez que votre apprenant fasse des phrases plus longues, votre objectif devrait être qu’il communique efficacement. En gardant cet objectif à l’esprit, il devient essentiel de le soutenir à son stade actuel, ce qui signifie qu’il est essentiel de l’évaluer et de comprendre comment l’aider à progresser.

C’est pourquoi j’utilise toujours la VB-MAPP pour évaluer chaque enfant et prendre des décisions concernant l’enseignement du langage. Je dois comprendre parfaitement comment l’apprenant utilise la langue, puis lui faire franchir chaque étape selon une progression claire. Je peux vouloir que l’enfant dise “Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ?”. Mais lorsque je lui apprends cela, comprend-il ces mots individuels ? Comprend-il ce que signifie “aujourd’hui” par opposition à “hier” ou “demain” ? Généralisent-ils l’utilisation de “comment” à d’autres questions ?

Lorsque vous prenez des décisions concernant le traitement de votre apprenant, réfléchissez à son stade actuel et discutez avec un orthophoniste et un psychologue ABA de la manière dont vous pouvez soutenir votre enfant.

*Brown, R. (1973). A first language: The early stages. London: George Allen & Unwin Ltd.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

7 conseils pour utiliser l’économie de jetons avec les enfants autistes (Different Roads to Learning)

Article original : 7 Tips for Using Token Economies with Children with Autism

Traduction :

Les économies de jetons sont des systèmes de renforcement structurés utilisés avec des personnes appartenant à de nombreuses populations différentes. Elles peuvent être particulièrement utiles pour renforcer les comportements et les compétences des enfants atteints d’autisme et d’autres différences neurodéveloppementales.

Le fonctionnement d’une économie de jetons est similaire à celui de notre économie mondiale. Un enfant gagne des jetons en démontrant diverses compétences et comportements, qu’il peut ensuite échanger contre des articles ou des activités de son choix. Les économies de jetons ont un degré important d’individualisation, ce qui les rend très efficaces pour modifier les comportements.

Pour commencer

Voici quelques conseils pour utiliser les économies de jetons avec les enfants autistes.

  • Concentrez-vous d’abord sur une ou deux compétences ou comportements

Des thérapeutes, des enseignants et des soignants bien intentionnés peuvent créer une économie de jetons en ciblant plusieurs comportements différents. Cependant, lors de l’introduction d’une économie de jetons, il convient de commencer par un ou deux comportements ou compétences seulement. Cela est nécessaire pour aider l’apprenant à associer le fait de gagner des jetons à des comportements spécifiques. S’il reçoit des jetons pour de nombreux comportements différents tout au long de la journée, il lui sera peut-être plus difficile de comprendre pourquoi il reçoit des jetons. Pour l’aider à faire cette association, identifiez les comportements les plus prioritaires et commencez par ceux-ci. Au fur et à mesure que l’apprenant progresse et atteint ses objectifs actuels, vous pouvez commencer à incorporer d’autres comportements dans l’économie des jetons.

  • Individualiser les jetons

Les jetons peuvent être n’importe quoi : des talons, des étoiles, des jetons de poker, des autocollants ou des pièces de monnaie, par exemple. Le fait de personnaliser les jetons en fonction de ce que l’enfant aime peut ajouter une couche supplémentaire de renforcement. Par exemple, si vous utilisez un tableau de jetons, vous pouvez utiliser des autocollants représentant des objets ou des personnages que votre enfant aime, tels que des véhicules, des animaux ou des personnages de dessins animés. Vous ne voulez pas non plus que votre apprenant soit distrait par les jetons et qu’il s’y attache, c’est pourquoi il est important d’en tenir compte lors du choix des jetons.

  • Commencez par un renforcement continu

Chaque aspect de votre économie de jetons doit être personnalisé, mais il est souvent plus bénéfique de commencer une économie de jetons par un renforcement continu, puis de passer à un renforcement intermittent. C’est particulièrement vrai pour les enfants dont les compétences linguistiques sont limitées. Lorsqu’ils commencent à associer le comportement au jeton, vous pouvez passer à une distribution intermittente de jetons, en fonction de l’évaluation de leurs besoins spécifiques.

  • Renforcer immédiatement

Le renforcement doit suivre immédiatement le comportement cible. Lorsque l’apprenant adopte le comportement cible, donnez-lui immédiatement le jeton et associez-le à un éloge social. Les félicitations doivent être spécifiques au comportement et indiquer exactement ce que l’apprenant a fait pour mériter le jeton.

  • N’oubliez pas vos renforçateurs de secours !

Cela peut sembler évident, mais les renforçateurs de secours sont souvent la pièce manquante des économies de jetons. Les enfants peuvent gagner des jetons tout au long de la journée ou de la semaine, mais aucun plan n’est prévu pour les échanger contre quelque chose d’autre. Gagner des jetons n’est qu’une partie d’une économie de jetons. Assurez-vous avant la mise en œuvre que vous avez un menu de renforcement de secours prêt à l’emploi, avec des plans décrivant le nombre de jetons nécessaires pour chaque élément ou activité. Incorporez votre apprenant dans la planification de ce menu afin de vous assurer que les renforçateurs de secours sont motivants pour lui.

  • Éviter les économies symboliques pour les comportements que l’apprenant est déjà motivé à accomplir

La question de savoir si les économies symboliques et les récompenses externes en général réduisent la motivation intrinsèque suscite beaucoup d’inquiétudes et de débats. La recherche a montré que les récompenses externes augmentent en fait la motivation intrinsèque, mais seulement lorsque la personne n’était pas déjà intrinsèquement motivée pour adopter le comportement (LeBlanc, 2004). Par exemple, imaginons un enfant qui aime balayer le sol. Il le fait volontiers tous les jours, sans renforcement externe. Sa mère décide de le rémunérer pour cette tâche. L’ajout de récompenses externes à une tâche pour laquelle l’enfant était auparavant intrinsèquement motivé pourrait en fait diminuer sa motivation intrinsèque à accomplir cette tâche. En revanche, si le même enfant n’est pas intrinsèquement motivé pour se brosser les dents, l’ajout de récompenses externes peut augmenter sa motivation intrinsèque à le faire. Par conséquent, ne ciblez que les comportements pour lesquels l’enfant n’est pas déjà motivé.

  • Contrôler le succès et ajuster

Les économies de jetons doivent être évaluées en permanence. Surveillez les progrès de votre apprenant et procédez aux ajustements nécessaires pour garantir une progression continue dans la réalisation de ses objectifs personnalisés. Grâce à une économie de jetons bien planifiée et exécutée, votre apprenant peut réaliser des gains socialement significatifs en termes de compétences et de comportements.

References

  • Dalphonse, A. (2022, October 12). Token economy: Examples and applications in Aba. Master             ABA. Retrieved May 1st, 2023, from https://masteraba.com/token-economy-2/
  • Kazdin A. E. (1982). The token economy: a decade later. Journal of applied behavior analysis,            15(3), 431–445. https://doi.org/10.1901/jaba.1982.15-431
  • LeBlanc, G., 2004. Enhancing Intrinsic Motivation Through The Use of a Token Economy.
Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Explication des “scores de risque polygénique” pour l’autisme (par J. Vinçot)

Une fraction importante des racines génétiques de l’autisme se présente sous la forme de variantes génétiques communes, sur la base desquelles est calculé un “score de risque polygénique”, c’est-à-dire la somme pondérée de tous les variants communs liés à l’affection.

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Publié dans Autisme, Formation

Arnaque “Autisme en Action” (par J. Vinçot)

Une publication sponsorisée sur Facebook promet monts et merveilles !

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Publié dans Autisme

Loisirs et handicap : trouvez des activités adaptées proches de chez vous (Ma Boussole Aidants)

Sport, culture, loisirs… Trouver des activités adaptées pour les enfants handicapés peut être difficile. Panorama des options et aides financières disponibles.

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Publié dans Autisme, Soutien

Lutter contre la censure dans le discours sur l’autisme (par J. Vinçot)

Pourquoi nous avons besoin de plus de mots pour décrire l’autisme, pas de moins.

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Publié dans Autisme

Est-ce que c’est cool d’être autiste aujourd’hui ? (par J. Vinçot)

Lily Alavarado, personne autiste récemment diagnostiquée, d’origine portoricaine, parle rarement de son autisme et exprime son malaise de la façon dont il est traité dans les media et les réseaux sociaux, comme une mode.

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Publié dans Autisme

Inclusion des enfants avec Trouble du Spectre de l’Autisme durant les temps scolaires et périscolaires du primaire (CP-CM2) (CléPsy)

Cette fiche s’adresse aux équipes pédagogiques et plus particulièrement aux professeurs des écoles qui ont dans leur classe un élève ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). 

Nous y exposerons certains aménagements qui peuvent être mis en place pour faciliter leur inclusion et leur épanouissement. Il s’agit de propositions et de potentiels outils. Les aménagements mis en place dans le contexte scolaire sont toujours le fruit d’une réflexion collégiale incluant l’équipe enseignante, les parents et les professionnels de santé. 

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Publié dans Autisme, Scolarité

Stratégies pour favoriser l’inclusion de l’enfant autiste à la petite enfance (RNETSA)

Cet outil vous présente, selon différents contextes, des bonnes pratiques à mettre en place pour soutenir la participation de l’enfant autiste dans son service de garde éducatif à l’enfance. Il se veut simple et utile pour les éducatrices, qu’elles travaillent en garderie, en milieu familial ou en centre de la petite enfance. N’hésitez pas à l’imprimer, en tout ou en partie, et à afficher les sections qui sont plus pertinentes dans votre réalité.

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Publié dans Autisme, Ludothèque, Soutien

Dossier MDPH : c’est quoi ? Où se le procurer en ligne ? Quel suivi ? (Ma Boussole Aidants)

Aides financières, humaines, projet scolaire et professionnel… La reconnaissance du handicap et l’ouverture des droits qui y sont liés passent par le dossier MDPH. Demande, renouvellement et suivi… Éclairage sur la démarche à effectuer. 

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Taux de handicap inférieur à 80 % : quel droit à l’AAH ? (handicap.fr)

En-dessous du taux de 80 %, il faut une “restriction durable et substantielle pour l’accès à l’emploi” pour pouvoir percevoir l’AAH. Cette règle sera-t-elle, enfin, modifiée à l’occasion de la Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Les erreurs fréquentes dans l’accompagnement des personnes autistes (AspieConseil)

L’accompagnement des personnes autistes, y compris quand on est soi-même une personne autiste, n’est pas inné. Voici un sujet différent pour souligner des erreurs récurrentes, non pour se moquer de ceux qui les commettent, car j’en commets, j’en ai commis et j’en commettrai, mais pour expliquer, pour alerter et proposer des alternatives.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

SantéBD : 20 000 images faciles à comprendre en accès gratuit (handicap.fr)

La banque d’images SantéBD fait peau neuve ! Plus facile à utiliser, cette plateforme créée par CoActis santé rassemble 20 000 dessins liés à la santé, en accès gratuit. Aliments, émotions, hygiène… elles sont réparties dans 12 collections.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication, Ludothèque

Mieux comprendre les TSA – Épisode 6 : Les difficultés sensorielles liées à l’autisme (ABLE Julie Tuil)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

CNH : mesures intéressantes mais pas la refondation espérée (handicap.fr)

Les 70 annonces d’Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale du handicap ont-elles comblé les attentes ? Réactions des associations qui saluent certaines mesures mais attendent les financements pour traduire ces engagements en actes !

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Sous-diagnostic ou surdiagnostic d’autisme ? (AspieConseil)

Publier un tel article peut générer des clivage. Les uns et les autres (moi y compris) peuvent vivre cela comme une remise en cause de leur propre diagnostic. Diagnostic souvent ponctué d’errances diagnostique et parfois de violence. Là n’est évidemment pas le but.

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Publié dans Autisme, Formation

Autisme : l’heure silencieuse dans les grandes surfaces est-elle efficace ? (Le Point)

De plus en plus de grandes surfaces proposent un temps de courses adapté. À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, illustration à Saint-Jean-de-Luz.

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Publié dans Autisme, Soutien

Expliquer les changements du corps à la puberté grâce à un matériel ludique (Ideereka)

Quels sont les changements physiques et psychologiques vécus pendant la puberté ? Nul besoin de vous le rappeler : l’adolescence est une période souvent difficile à vivre. Modification de la silhouette, bouleversements hormonaux, impact psychologique… De nombreux mécanismes sont en œuvre à travers le corps.

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Explorez et donnez votre avis sur le nouveau site de la Maison de l’Autisme ! (CRAIF)

Le site de de la Maison de l’Autisme Numérique est en ligne. Vous pouvez le découvrir, le partager, donner votre avis et proposer des idées d’amélioration.

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1001 façons d’adapter un livre (Hop’Toys)

Le 23 avril c’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ! Pour célébrer cette journée, Hop’Toys met en lumière les différentes façon de faire vivre une histoire ! De super rituels (notamment au moment du coucher) qui marquent l’enfance et permettent de stimuler l’imaginaire de nos loulous. Il n’existe pas qu’une façon de raconter les histoires. Bien sûr, il y a la façon classique avec un livre, mais il y a 1001 autres possibilités, plus créatives les unes que les autres ! Découvrez quelques idées pour adapter un livre et raconter une histoire autrement !

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Publié dans Autisme, Ludothèque

Les Plateformes de coordination et d’orientation (PCO) (Enfants Différents)

Les enfants présentant des troubles du neuro-développement peuvent être orientés vers une plateforme de coordination et d’orientation (PCO). L’équipe d’une plateforme accompagne les enfants qui ont un écart inhabituel de développement par rapport aux enfants du même âge.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

La fatigue dans l’autisme (AspiConseil)

Actuellement, couché dans mon lit, l’ordinateur sur mon genou, je me suis dit que c’était le moment idéal d’évoquer la fatigue dans l’autisme.. Difficile de trouver une seule cause pour expliquer la fatigue dans l’autisme. Fidèle à l’idée de Détective de l’autisme, comprendre c’est déjà en partie solutionner le problème. J’évoquerai aussi des solutions ou tout au moins des remédiations pour réduire la fatigue.

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Publié dans Autisme, Formation

Le kit mon GPS (Guide prévention et soins) (PsyCom)

Lorsque l’on vit avec un trouble psychique, on peut traverser des moments de crise nécessitant des soins. Il peut alors être difficile de faire connaître nos besoins et respecter nos droits. En remplissant le livret “mon GPS Guide Prévention et Soins”, nous exprimons nos souhaits par avance pour qu’ils soient pris en compte.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

TSA – Accompagner vers l’autonomie quotidienne: exemple au repas (Ideereka)

Nous allons aborder les questionnements propres aux enfants et adolescents avec TSA dont l’accès à l’ autonomie quotidienne et notamment personnelle est restreinte. Cette sensibilisation présentera la démarche d’accompagnement en partant d’un exemple concret, susceptible de donner sens aux difficultés et aux leviers existants pour accéder à cette autonomie

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Comment les traits autistiques peuvent être confondus avec la dysphorie de genre (PAARI)

e nombreuses filles autistes ne sont pas diagnostiquées avant l’âge adulte, ce qui peut entraîner d’importants problèmes de santé mentale et des diagnostics précoces erronés.

Les enfants et les adolescents autistes sont représentés de manière disproportionnée au sein de l’importante et nouvelle cohorte de jeunes qui s’identifient comme transgenres.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’intervention auprès des autistes avant l’âge de 2 ans peut favoriser les aptitudes sociales et linguistiques (Spectrum News)

Article original : Autism intervention before age 2 may aid social, language skills

Traduction :

Selon une nouvelle étude, les tout-petits autistes qui bénéficient d’une intervention personnalisée à l’âge de 18 mois environ enregistrent des progrès plus importants en matière de langage expressif, de communication sociale et d’aptitudes à la vie quotidienne que les enfants autistes qui commencent la thérapie à l’âge de 27 mois.

Aux États-Unis, l’âge moyen du diagnostic est de 4 ans. Les cliniciens ont cherché des moyens de diagnostiquer plus tôt un plus grand nombre d’enfants, en partant du principe que les interventions précoces sont les plus efficaces, mais jusqu’à présent, le domaine manquait de preuves directes pour étayer cette théorie.

“Le fait de constater que les enfants obtiennent de meilleurs résultats lors d’une intervention précoce nous incite, en tant que prestataires, à essayer de diagnostiquer l’enfant plus tôt”, explique Whitney Guthrie, chercheur principal et professeur adjoint de psychologie en psychiatrie et en pédiatrie à l’université de Pennsylvanie, à Philadelphie.

Bien que ces résultats plaident en faveur d’un diagnostic précoce, ils ne signifient pas qu’une intervention précoce est meilleure qu’une intervention tardive dans tous les cas, déclare Micheal Sandbank, professeur adjoint de sciences du travail et d’ergothérapie à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, qui n’a pas participé à ces travaux. Toutes les interventions précoces ne sont pas identiques, et les différentes approches existantes sont soutenues par des théories totalement opposées, ajoute-t-elle.

“Une erreur consisterait à généraliser à l’excès ces résultats”, déclare Mme Sandbank.

Mme Guthrie et son équipe ont formé les parents de 82 jeunes enfants autistes, âgés de 18 à 27 mois, à adopter avec leurs enfants des comportements qui privilégient la communication sociale et la régulation émotionnelle – un modèle appelé Early Social Interaction (ESI). Les parents ont appris des stratégies tirées du programme SCERTS, un cadre co-développé par l’un des chercheurs de l’étude.

Les chercheurs ont réparti au hasard les parents de 42 enfants pour qu’ils apprennent les stratégies ESI au cours de séances de coaching individuelles en personne avec un clinicien, deux à trois fois par semaine pendant neuf mois ; les parents des 40 autres enfants ont reçu la formation ESI au cours de séances de groupe avec quatre ou cinq autres familles, une fois par semaine. Les parents ayant participé aux séances individuelles sont ensuite passés au format de formation en groupe, et vice versa, pendant neuf mois supplémentaires.

Les chercheurs ont constaté que les tout-petits qui ont commencé par le traitement individuel ont montré une augmentation des scores de langage réceptif, tels que mesurés par les échelles d’apprentissage précoce de Mullen, et une augmentation des compétences de la vie quotidienne et des scores de langage expressif sur les échelles de comportement adaptatif de Vineland (VABS). En revanche, les enfants qui ont commencé par l’intervention de groupe ont montré des augmentations plus faibles du langage réceptif et expressif et une diminution des aptitudes à la vie quotidienne.

Les résultats, publiés dans Autism en mars, suggèrent que l’intervention précoce a aidé les enfants dans trois domaines particuliers, explique Sandbank : la communication sociale, le comportement adaptatif et le langage.

Mais d’autres résultats rapportés dans l’étude ne confirment pas l’hypothèse selon laquelle une intervention précoce est meilleure pour ces résultats, explique Sandbank. Par exemple, les enfants qui ont commencé par bénéficier d’une ESI individuelle n’ont pas amélioré leur langage expressif de manière significative au cours de la première moitié de l’étude par rapport à la seconde moitié, selon l’étude de Mullen.

“Dans de nombreux cas, ils ont obtenu des résultats divergents”, explique Sandbank. “Et cela n’est pas vraiment interprété dans la discussion avec la même prudence que je pense qu’il devrait l’être.

Le VABS a tendance à produire des résultats exagérés, car il est basé sur les informations fournies par les personnes qui s’occupent des enfants et qui savent que ces derniers bénéficient d’une intervention, explique Sandbank.

Et comme les parents peuvent acquérir des compétences dans un contexte qu’ils appliquent dans un autre, les résultats risquent d’avoir un “effet de contamination”, explique Wendy Ungar, scientifique principale à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto (Canada), qui n’a pas participé à ces travaux.

Par exemple, si un parent reçoit d’abord une formation individuelle à l’ESI, il peut appliquer ces leçons dans le cadre du groupe, ce qui donne l’impression que l’ESI en groupe est plus efficace, explique-t-elle. “De cette façon, l’ISE de groupe est contaminée.

D’un autre côté, si les parents ont reçu un coaching pendant l’intervention individuelle plutôt qu’avant le début de celle-ci, l’intervention pourrait sembler moins efficace. “Cela aurait pu les empêcher d’observer l’ampleur réelle des effets de l’ESI individuelle”, explique Ungar.

Mais dans l’ensemble, l’étude est bien conçue, estime M. Ungar. Et comme elle s’appuie sur des interactions naturelles avec les parents, elle pourrait contribuer à réduire le coût du traitement des jeunes enfants.

“Il s’agit là d’un document très important pour soutenir les politiques en matière d’autisme qui permettent une intervention précoce”, affirme M. Ungar.

Les participants à l’étude sont principalement de race blanche et ont un niveau d’éducation élevé, ce qui constitue une limite importante, selon Mme Guthrie.

Elle ajoute qu’elle et ses collègues prévoient maintenant de se concentrer sur les résultats des parents et d’étudier les corrélations entre le niveau d’éducation des parents et l’efficacité des différentes stratégies d’intervention.

En l’état actuel des choses, l’affirmation selon laquelle les enfants bénéficient davantage d’une intervention précoce n’est pas encore étayée par des preuves solides, estime Sandbank. “Nous avons besoin de plus d’études de ce type, conçues de manière adéquate pour tester directement cette question.

Publié dans Accompagnements, Autisme

Soutien du Team “Off/On Road” à l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine

Suite son action “10€ reversés à l’association par tour réalisé”, réalisée lors de la mythique Armorikaine TT (24 heures de moto tout-terrain), le Team “Off/On Road” a remis un chèque de 590 € à l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine.

Ce don permettra à l’association de continuer à soutenir au quotidien, les enfants et personnes concernées par les T.S.A. (Troubles du Spectre de l’Autisme) à travers des actions comme :

Vous pouvez vous aussi apporter votre soutien en faisant un don (déductible de vos impôts sur le revenu à hauteur de 66%) :

Publié dans Autisme, Soutien, Sport

CONSULTATION CITOYENNE sur la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement : Autisme, Dys, TDAH, TDI (Gouvernement)

Participation à la consultation

Publié dans Autisme

Mesures de la Conférence Nationale du Handicap 2023 (par J. Vinçot)

Revue d’une bonne partie des engagements annoncés lors de la CNHdu 26 avril 2023.

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Publié dans Autisme

Accompagnement des adultes autistes : quelles sont ses spécificités ? (Ideereka)

Cesse-t-on d’être autiste une fois à l’âge adulte ? Bien sûr que non ! Car le trouble du spectre autistique, ou TSA, est un trouble neuro-développemental. Autrement dit, ce mode de fonctionnement cérébral ne peut être changé ou « guéri ». Nous pouvons, en revanche, accompagner les personnes autistes dans la vie quotidienne, dans leurs relations sociales et, finalement, dans leur épanouissement. C’est d’ailleurs la raison d’être de nombreux professionnels de santé et établissements spécialisés dans l’autisme. Toutefois, ces derniers interviennent surtout auprès des enfants. Ainsi, face à des adultes, ils se retrouvent souvent bien démunis. Aussi les adultes diagnostiqués avec un TSA se confrontent-ils à un manque criant de suivi. En tant qu’aidant professionnel, vous hésitez à vous spécialiser dans l’accompagnement des adultes autistes ? Ce pourrait être une excellente idée ! Pourquoi ? Quelles sont les spécificités par rapport à l’accompagnement d’enfants ? Ideereka vous dévoile tous ses secrets !

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Publié dans Accompagnements, Autisme

C’est quoi le Makaton? A quoi sert le Makaton? C’est pour qui le Makaton? (Educatos)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Embaucher une personne TSA : quels avantages ? (Hop’Toys)

L’autisme est un handicap qui touche environ 700.000 personnes en France, dont 600.000 adultes d’après la Haute Autorité de Santé. Ce handicap se caractérise par des difficultés dans le domaine de la communication et des relations sociales. Les personnes autistes ont également des comportements atypiques, ce qui peut entraver leur vie professionnelle. En matière d’inclusion dans le monde du travail, la France est à la traîne : le taux de chômage des personnes autistes est au-dessus de 90%. Les personnes avec TSA ont du mal à se faire embaucher puis à valider leur période d’essai. Pourtant, en dépit du handicap, ces talents disposent aussi de belles qualités que nous avions envie de mettre en lumière.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Pourquoi je suis de plus en plus ambivalente à propos de mon diagnostic d’autisme (par J. Vinçot)

Emma Camp critique la façon dont de plus en plus de personnes s’identifient comme autistes, sans diagnostic, sur la base des informations diffusées par des influenceurs, dans le cadre des politiques identitaires.

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Publié dans Autisme

Hébergée dans une structure de Loire Atlantique inadaptée, Jessica, la fille autiste de Lise, régresse (Europe 1)

Chaque soir, Olivier Delacroix vous ouvre la Libre antenne. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d’échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.

Ecouter le reportage

Publié dans Accompagnements, Autisme

ASE 11 : Dans les IME et ITEP, enfants autistes invisibilisés (par J. Vinçot)

Comment un rapport statistique peut faire disparaître l’autisme dans une série d’autres troubles, à ne pas accompagner spécifiquement les personnes autistes. La situation des enfants placés à l’ASE et pris en charge dans des IME ou ITEP.

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Publié dans Autisme

Handicap : 75 millions d’euros pour le financement des GEM en 2023Partager (Le Média Social)

En 2023, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) augmente de près de 40 % sa contribution au financement des groupes d’entraide mutuelle (GEM), par rapport à 2022. Celle-ci s’élève cette année à 75,4 millions d’euros (M€), contre 54,3 M€ l’an dernier.

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Publié dans Autisme, G.E.M.

AEEH, CAF et MSA : désinformation sur le droit depuis 2005 ! (par J. Vinçot)

Brochures ou sites internet des CAF et MSA : régulièrement paraissent des informations sur le droit à l’AEEH qui correspondent aux conditions antérieures à 2005 !

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Droits des personnes handicapées : le Conseil de l’Europe conclut à la violation par la France de la Charte sociale européenne (Conseil de l’Europe)

Dans une décision rendue publique le 17 avril, le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe (CEDS) conclut à une violation par la France de la Charte sociale européenne en raison du manquement des autorités à adopter des mesures efficaces dans un délai raisonnable en ce qui concerne l’accès aux services d’aide sociale et aux aides financières, l’accessibilité des bâtiments, des installations et des transports publics, et à développer et adopter une politique coordonnée pour l’intégration sociale et la participation à la vie de la communauté des personnes handicapées (article 15§3).

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Promouvoir l’acceptation et la sensibilisation à l’autisme en milieu scolaire (Different Roads to Learning)

Article original : Promoting Autism Acceptance and Awareness in School Settings

Traduction :

De plus en plus, les personnes autistes sont incluses dans des établissements d’enseignement ordinaires. Il s’agit d’une amélioration considérable, car beaucoup étaient autrefois scolarisés dans des environnements ségrégués et avaient un accès réduit aux activités sociales, récréatives et éducatives. Pourtant, ces élèves peuvent avoir des défis visibles et invisibles qui rendent leur expérience scolaire difficile ou désagréable. En tant que pairs dans ces contextes, les autres étudiants peuvent faire beaucoup pour améliorer leur expérience et atténuer leurs difficultés. En tant qu’alliés, les pairs peuvent prendre le temps de connaître les élèves autistes et de comprendre comment mieux se connecter avec eux et les soutenir. Ce n’est pas seulement une expérience positive pour vos camarades de classe autistes ; apprendre à connaître une personne autiste élargit notre compréhension de la différence, nous expose à ses qualités uniques et enrichit nos vies d’amitié.

Nous espérons que ces réflexions et suggestions pourront sensibiliser à l’autisme, accroître l’acceptation des personnes autistes et rendre nos environnements plus inclusifs et confortables pour tous. Nous voulons partager quelques conseils rapides basés sur certaines choses que nous avons apprises de ce projet d’écriture sur la sensibilisation et l’acceptation de l’autisme et de nos propres expériences en apprenant à connaître des camarades de classe autistes. Il y a probablement plus de choses, mais nous apprenons toujours aussi !

Sensibilisation :

  1. Une chose que nos parents nous ont apprise au fil des ans, c’est que « si vous connaissez un enfant autiste, vous ne connaissez en réalité qu’un seul enfant autiste ». Même si vous connaissez un enfant autiste, cela ne signifie pas que vous comprenez tous les enfants autistes. Les enfants autistes varient beaucoup dans leurs capacités, leurs défis, leurs goûts et leurs dégoûts. Ne l’oubliez jamais !
  2. Vous verrez des enfants autistes dans les classes de l’école. Certains peuvent être dans l’enseignement ordinaire, d’autres dans l’enseignement spécialisé et certains peuvent être dans les deux. Gardez à l’esprit que certains enfants autistes peuvent être dans vos classes, certains peuvent être à l’école avec vous mais sont principalement dans des classes d’éducation spécialisée. D’autres enfants autistes peuvent avoir besoin de beaucoup plus d’aide et fréquenter des écoles spécialisées. Il peut aussi y avoir des camarades de classe qui sont autistes, et vous et le reste de votre classe ne le savez peut-être pas. C’est pourquoi ils disent que l’autisme tombe sur un spectre.
  3. De nombreux enfants autistes peuvent s’exprimer ou agir d’une manière différente de celle à laquelle vous pourriez être habitué – et ce n’est pas grave. Vous pouvez toujours vous adapter et apprendre des stratégies pour mieux interagir avec eux. Par exemple, vous pouvez éviter les choses qui pourraient les déranger, en savoir plus sur ce dont ils aiment parler ou vous pouvez apprendre à ne pas prendre les choses personnellement s’ils ne vous répondent pas lorsque vous engagez une conversation.
  4. Certaines personnes pensent qu’il vaut mieux dire « enfant avec autisme » que « enfant autiste », car lorsque vous le dites de la deuxième manière, cela suggère qu’être autiste est la chose la plus importante à leur sujet parce que vous le dites en premier. De nombreuses personnes autistes préfèrent être qualifiées d’autistes et nous devons respecter cette préférence. La bonne nouvelle est que vous pouvez simplement appeler votre camarade de classe par son prénom et laisser les autres personnes régler les différents points de vue.
  5. Il est normal de poser respectueusement des questions sur l’autisme. Il y a une différence entre être curieux et vraiment vouloir en savoir plus, et apprendre à être un meilleur ami pour un enfant autiste.
  6. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’autisme ou développer une compréhension plus approfondie, encouragez les administrateurs ou les enseignants à inviter un présentateur/conférencier spécial qui peut parler de l’autisme. Il peut s’agir d’une personne autiste, d’un membre de la famille autiste ou d’une personne travaillant dans le domaine.
  7. Envisagez d’organiser une collecte de fonds pour une organisation d’autisme. Certains étudiants des années passées ont organisé une collecte de fonds pour l’ASAT.

Promouvoir l’acceptation

  1. Être un modèle. Pour les enfants autistes, vous pouvez modéliser ce qu’est la bonne chose à faire – du tir au panier à l’utilisation de meilleurs mots pour vous exprimer, et tout le reste.
  2. Pour le reste de tes camarades de classe, n’oublie pas que tu peux aussi être un modèle d’acceptation, de patience et de gentillesse !
  3. Il y a beaucoup de choses que les enfants peuvent faire pour aider leurs camarades de classe autistes à se sentir les bienvenus à l’école (comme s’asseoir avec eux pendant le déjeuner, les aider s’ils sont coincés ou les choisir pour faire partie de votre équipe en éducation physique). Faites ces choses ! Faites-les souvent !
  4. Trouvez des moyens d’inclure des camarades de classe autistes dans des activités parascolaires ou des expériences extérieures qui correspondent à leurs domaines de force et d’intérêt (par exemple, un sport scolaire, la robotique ou les arts de la scène). Peut-être qu’ils seraient plus disposés à vérifier s’ils avaient un ami pour les aider à se sentir les bienvenus.
  5. Soyez patient car les enfants autistes peuvent mettre un peu plus de temps à réagir.
  6. Prendre le temps de les connaître en vaut la peine et vous verrez leurs dons et leurs forces. Vous apprendrez peut-être que vous avez beaucoup de choses en commun.
  7. Appréciez également les qualités uniques de vos camarades de classe autistes. Ils sont probablement bien meilleurs que vous dans un tas de choses ; il est bon de le remarquer et de l’apprécier.
  8. Nous avons appris que les enfants autistes sont plus susceptibles d’être taquinés, harcelés et intimidés. Si vous voyez quelque chose, parlez-en ou dites quelque chose à un enseignant ou à un autre adulte. Nous savons que cela peut être difficile, mais en fin de compte, vous aidez peut-être l’intimidateur à apprendre de ses erreurs.
  9. Il existe quelques initiatives nationales qui montrent comment inclure les enfants autistes de manière amusante et significative.
  10. Si aucun programmes n’existe dans votre école, vous pouvez peut-être être celui qui contribuera à sa réalisation ! En attendant, parlez à votre directeur ou à votre conseiller d’orientation de la manière dont vous pourriez aider un camarade de classe grâce à l’intégration inversée. Simplement, l’intégration inversée est un concept où les enfants peuvent visiter les classes d’enfants ayant des besoins spéciaux et participer à des activités (comme jouer à un jeu ou pratiquer des compétences sociales). Il peut y avoir plusieurs façons d’utiliser ces expériences pour votre apprentissage par le service. Sinon, ce serait quand même une bonne chose à faire !
  11. Une dernière note sur la promotion de l’acceptation est d’accepter simplement vos camarades de classe atteints d’autisme. Cela semble simple, mais vous n’avez pas besoin de toujours penser à des moyens de les aider à être différents, ou meilleurs, ou à s’intégrer. Acceptez-les simplement pour qui ils sont comme vous voulez que les autres vous acceptent pour qui vous êtes avec toute votre les compétences, les déficits, les forces, les faiblesses, les caprices, les intérêts, etc. sont importants pour toutes les personnes avec lesquelles nous entrons en contact, qu’elles soient autistes ou non !

Mahatma Gandhi aurait dit : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Nous terminons par cette citation pour encourager les jeunes à aider leurs écoles à devenir un cadre plus inclusif et bienveillant pour les élèves autistes et ayant d’autres besoins spéciaux. Chaque petit pas que vous faites peut contribuer grandement à changer le climat de votre école et à faire de l’école une meilleure expérience pour vos camarades de classe autistes.

Publié dans Autisme, Scolarité

Une étude américaine montre l’évolution de la prévalence de l’autisme profond et non profond (Spectrum News)

Article original : U.S. study charts changing prevalence of profound and non-profound autism

Traduction :

Plus d’un quart des enfants autistes de 8 ans aux États-Unis souffrent d’autisme profond, selon une étude publiée aujourd’hui dans Public Health Reports. Bien que la prévalence globale de l’autisme profond dans ce groupe d’âge ait augmenté de 2002 à 2016, la prévalence de l’autisme non profond l’a fait à un rythme plus rapide, selon les résultats.

Les résultats concordent avec l’idée qu’une grande partie de l’augmentation spectaculaire de l’autisme au cours des trois dernières décennies découle de changements diagnostiques. “Nous trouvons maintenant des personnes atteintes d’autisme qui n’ont pas de déficience intellectuelle et qui ont un langage plus fluide” – et qui n’ont peut-être pas été diagnostiquées il y a 20 ou 30 ans, explique Catherine Lord, éminente professeure de psychiatrie et d’éducation à l’Université de Californie, Los Angeles, qui n’a pas participé aux travaux.

Le terme autisme profond, introduit en décembre 2021 par Lord et ses collègues dans le cadre de la Commission Lancet sur l’avenir des soins et de la recherche clinique sur l’autisme, décrit les personnes autistes qui ont probablement besoin de soins à vie 24h/24 et 7j/7, dont beaucoup ont une déficience intellectuelle, capacités de communication limitées ou les deux. La commission a estimé à l’époque que de 18 à 48 % de la population autiste pourrait correspondre à cette description, selon une analyse de trois ensembles de données distincts provenant des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Norvège.

La nouvelle estimation – la première basée sur les données de 20 135 enfants autistes, recueillies par le réseau de surveillance de l’autisme et des troubles du développement (ADDM) des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis – se situe au milieu de cette fourchette à 26,7 %.

Mais les enfants autistes non blancs sont plus susceptibles que leurs pairs blancs d’avoir un autisme profond, montre le travail. La prévalence est 76% plus élevée pour les enfants noirs, 55% plus élevée pour les enfants d’origine asiatique, hawaïenne ou d’autres îles du Pacifique, 50% plus élevée pour les enfants hispaniques et 33% plus élevée pour les enfants amérindiens (amérindiens) et autochtones de l’Alaska. Les enfants atteints d’autisme profond sont également plus susceptibles d’être issus de milieux socio-économiques défavorisés que leurs pairs atteints d’autisme non profond.

Ces différences indiquent des disparités dans la façon dont les cliniciens diagnostiquent l’autisme dans différentes communautés, dit Lord.

“Nous ne prenons probablement pas en charge les enfants autistes les plus capables dans les groupes ethniques minoritaires”, dit-elle. “Cela nous en dit plus sur qui n’est pas là que sur qui est là.”

La prévalence de l’autisme profond varie également selon le sexe et la région, selon l’étude. Les résultats peuvent aider les chercheurs et les cliniciens à planifier les services et les soutiens dont les personnes qui répondent aux critères de l’autisme profond pourraient avoir besoin au cours de leur vie, déclare l’investigatrice de l’étude Michelle Hughes, épidémiologiste au CDC. “Nous avons vu cela comme une opportunité d’apporter des données à la conversation”, dit-elle.

Le réseau ADDM a publié des rapports sur la prévalence de l’autisme sur les sites d’étude aux États-Unis tous les deux ans depuis 2000. Pour ces rapports, les chercheurs utilisent des données provenant de dossiers médicaux et éducatifs pour estimer le nombre d’enfants de 4 et 8 ans atteints d’autisme dans une année donnée. Le réseau continue de suivre la prévalence de l’autisme sur ses sites actuels et a annoncé hier qu’il prévoyait d’étendre sa surveillance à 5 sites supplémentaires – dont un à Porto Rico – pour le prochain cycle de financement.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs du CDC ont utilisé une approche similaire pour estimer le nombre d’enfants de 8 ans atteints d’autisme profond sur 15 sites pour les années de surveillance entre 2000 et 2016, à l’exclusion de 2012 et 2014, car ils ne disposaient pas d’informations sur les capacités verbales des enfants. pour ces années. Ils ont classé les enfants comme ayant un autisme profond si un clinicien examinant leurs dossiers a déterminé qu’ils correspondaient aux critères de diagnostic de l’autisme et que leurs dossiers indiquaient qu’ils étaient non verbaux, peu verbaux ou avaient un QI inférieur à 50.

En 2000, environ 27 enfants sur 10 000 au sein du réseau souffraient d’autisme profond et 39 sur 10 000 souffraient d’autisme non profond, a constaté l’équipe. Et bien que la prévalence ait augmenté pour les deux groupes au cours des 16 années suivantes, celle de l’autisme non profond l’a fait plus rapidement – atteignant 143 pour 10 000, contre 46 pour 10 000 pour l’autisme profond.

La prévalence de l’autisme profond est également relativement stable d’une région à l’autre, alors que la prévalence des enfants atteints d’autisme non profond varie plus largement, selon l’étude : de 260 pour 10 000 dans le New Jersey à 104 pour 10 000 dans le Colorado pour l’année de surveillance 2016.

Ces différences régionales peuvent s’expliquer par l’accessibilité des services dans un état donné, ainsi que par la composition raciale et ethnique du site, dit Lord.

Les filles autistes sont environ 25 % plus susceptibles d’être classées comme ayant un autisme profond que leurs pairs masculins, selon les résultats. Bien qu’il soit possible que de nombreuses filles autistes atteintes d’autisme non profond ne soient pas diagnostiquées, il se peut également que les filles soient plus susceptibles que les garçons de survivre avec les mutations génétiques qui causent cette présentation de l’autisme, dit Lord.

Les résultats correspondent, dans une large mesure, à ce que la commission du Lancet attendait, dit Lord. Par exemple, la plupart des enfants atteints d’autisme profond ont de faibles scores de fonctionnement adaptatif, selon la nouvelle étude, et ils sont plus susceptibles que les enfants atteints d’autisme non profond d’avoir des comportements d’automutilation et des convulsions. Avoir une image plus complète de qui sont ces enfants et de leurs caractéristiques aidera les chercheurs et les cliniciens à fournir de meilleures recommandations pour leur bien-être, dit-elle.

Mais l’étude est la première du genre et doit être reproduite, ajoute Lord, notant des défis méthodologiques tels que des dossiers incomplets. “Les chiffres peuvent être élevés ou faibles”, dit-elle, car les chercheurs ont dû faire des déductions sur des données qui n’étaient pas systématiquement collectées.

À l’avenir, il sera également important de mieux comprendre l’autisme dans la population non blanche, déclare Santhosh Girirajan, professeur agrégé de génomique à la Pennsylvania State University à University Park, qui n’a pas participé aux travaux.

“Ce que nous utilisons dans les populations blanches pourrait ne pas être applicable dans les populations non blanches”, déclare Girirajan. Aborder cela pourrait nécessiter de redéfinir certaines des évaluations pour tenir compte des différences culturelles et familiales, dit-il – et pourrait finalement aider le domaine à mieux comprendre l’autisme dans son ensemble.

Publié dans Autisme, Formation

Quelles sont les similitudes entre le syndrome de Down et l’autisme ? (par J. Vinçot)

De 5 à 39% des enfants atteints du syndrome de Down auront un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme, intervenant plus tardivement.

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Publié dans Autisme, Formation

Abus sexuels : « les personnes handicapées ou autistes sont les proies idéales des agresseurs » (Elle)

Ce vendredi 14 avril, un kinésithérapeute des Alpes-Maritimes doit être jugé pour viols, attouchements et agressions sexuelles sur quatre patientes d’un foyer médicalisé pour adultes handicapés. Sous représentées et censurées, les personnes handicapées ou autistes sont pourtant les premières victimes d’agressions sexuelles.

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Publié dans Autisme

Le Conseil de l’Europe dénonce une violation des droits des personnes handicapées par la France (France Inter)

Dans une décision publiée ce lundi, le Conseil de l’Europe dénonce une violation des droits des personnes en situation de handicap et de leurs familles par l’État français et regrette l’absence de “politique cohérente et coordonnée en matière de handicap” en France.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Prestations familiales et sociales : les nouveaux montants au 1er avril 2023 (service-public.fr)

Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), prime d’activité, prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), allocation de rentrée scolaire (ARS)… Chaque année au 1er avril, les prestations familiales et sociales ainsi que certains minima sociaux sont revalorisés. Après une hausse de 4 % votée par le gouvernement en août 2022 dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat », la revalorisation s’élève donc à 5,6 % depuis avril 2022.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

La communication alternative et améliorée en Nouvelle-Aquitaine (CREAI Nouvelle Aquitaine)

La Communication Alternative et Améliorée ou CAA met à la disposition des personnes souffrant de troubles sévères de la communication ainsi que des professionnels et des familles qui les accompagnent, des méthodes et des outils pour favoriser l’accès à la communication. Sa mise en œuvre constitue un enjeu pour les personnes en situation de handicap en termes d’autodétermination et de pouvoir d’agir. En Nouvelle-Aquitaine, l’ARS a missionné le CREAI pour réaliser un état des lieux de la connaissance et de l’utilisation des outils de la CAA, avec pour objectif d’en renforcer à terme le déploiement auprès des personnes concernées.

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Publié dans Autisme, Communication, Formation

Infographie « Stratégies d’autorégulation » (Hop’Toys)

Que ce soit à la maison, en classe ou encore au travail, nous avons tous besoin d’une pause pour retrouver notre calme, nous autoréguler, nous apaiser. Avec ce téléchargement, découvrez 15 stratégies d’autorégulation à essayer, puis choisissez celles qui correspondent le plus à vos besoins.

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Publié dans Autisme, Formation

Formation pour proches aidants 2023 – Adultes (CRA Bretagne)

Le Centre de Ressources Autisme Bretagne organise une formation gratuite en automne 2023, en collaboration avec les associations de familles bretonnes.Cette formation cible les proches aidants familiaux d’adulte avec autisme/TSA, en particulier les aidants isolés, et ayant besoin d’acquérir des connaissances de bases sur l’autisme. Il s’agit d’une formation dite généraliste, qui apporte des informations dans différents domaines.Sont concernés : les parents, la fratrie, les conjoints, les grands-parents d’une personne ayant un Trouble du Spectre de l’Autisme.

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Publié dans Autisme, Formation

Comment apprendre aux enfants à attendre ? (Different Roads to Learning)

Article original : How to Teach Children to Wait

Traduction :

Tous les enfants ont du mal à attendre les choses qu’ils veulent. Ils ont même du mal à faire la queue à l’épicerie. L’attente est une grande compétence. Donc, une fois que nos apprenants ont maîtrisé certaines premières instructions, comme venir ici ou s’asseoir, nous commençons généralement à travailler sur la capacité de répondre à l’attente. Le sujet d’aujourd’hui porte sur la façon d’apprendre aux enfants à attendre.

Quand mes enfants étaient jeunes et qu’ils ont commencé à apprendre à faire du vélo, ils ont ressenti un énorme sentiment d’indépendance. Je suis resté loin derrière eux pendant qu’ils roulaient à vélo si vite qu’ils étaient à environ 20-30 pieds devant moi. J’avais besoin qu’ils s’arrêtent au bord du trottoir parce qu’ils étaient trop jeunes pour traverser la rue en toute sécurité. Donc, quelque chose sur lequel nous avons travaillé était que mes enfants m’écoutaient dire “attendez” à 20 pieds derrière eux. Ils savaient qu’il fallait m’attendre et s’arrêter au bord du trottoir avant de traverser.

Comment apprendre à un enfant autiste à attendre

L’attente est une énorme compétence de sécurité et une énorme compétence de vie. Vous n’obtenez pas toujours ce que vous voulez tout de suite. Être capable d’attendre un peu de temps pour obtenir ce que vous voulez est vraiment important. Nous voulons également que nos apprenants restent en sécurité et ne courent pas loin des adultes. Nous avons donc développé un programme pour apprendre aux enfants à répondre à l’instruction verbale « attendez », avec la réponse d’attendre tranquillement.

Nous voulons commencer très petit et avec une quantité de temps que l’étudiant peut réussir. Ne vous attendez pas à ce qu’un élève attende 5 ou 10 minutes alors qu’il a l’habitude de ne pas attendre du tout. Commencez par avoir un article préféré que vous savez que cet élève veut, puis aidez-le à attendre.

Dites peut-être d’abord le mot « attendre », puis levez la main et comptez à haute voix avec l’élève. Commencer par trois secondes, c’est beaucoup de temps et c’est très prisé. Soyez là avec eux et aidez-les à attendre. S’ils pouvaient le faire avec succès, vous pouvez alors lever les mains et finalement ne pas compter avec eux. Faites tout cela en vous en tenant à trois secondes.

Une fois que vous avez atténué le signal, vous avez atténué le comptage et vous dites simplement « attendez », puis vous commencez à augmenter lentement le temps que l’élève doit attendre avant d’accéder à l’élément préféré.

Programme d’attente pour un jeune apprenant

Voici un exemple du programme que nous utiliserions pour un apprenant très précoce. Il s’agit d’un apprenant qui n’a vraiment commencé à maîtriser que quelques instructions de base en une étape. Commencez par enseigner la « attente » hautement soutenue avec vos mains en l’air et en comptant. Vous pouvez le rendre vraiment amusant. Parfois, nous jouons au feu rouge feu vert ou faisons une course et disons à l’élève de s’arrêter et d’attendre. Cela ne doit pas être fait uniquement à table.

Faites 10 essais de la première étape d’enseignement et représentez-la graphiquement. Ils peuvent être alignés ou étalés dans le temps. Ils peuvent aussi se faire naturellement. Dès qu’il est capable de montrer sa maîtrise (80% sur deux sessions consécutives) vous augmentez le temps d’attente de l’apprenant et ainsi de suite.

Programme d’attente pour un étudiant plus âgé

Un programme d’attente pour un étudiant plus âgé qui doit apprendre à attendre avant d’accéder à quelque chose qu’il veut vraiment, vraiment n’est pas aussi fortement pris en charge.

La première étape serait de demander à l’apprenant de s’asseoir et d’attendre quelque chose qu’il veut. On commencerait par cinq secondes avant de leur donner le renfort. Dès qu’ils réussissent deux intervalles de suite sur deux jours, nous augmentons le temps.

Allez au rythme de l’élève et si l’élève montre que 10 secondes c’est trop long, revenez à cinq secondes.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Programme pour l’amélioration de l’impact des recommandations 2023-2028 (HAS)

Dans l’objectif de faciliter l’appropriation des recommandations par les professionnels des secteurs sanitaire, social et médico-social, la HAS a souhaité se doter d’un ambitieux programme d’actions transversal et pluriannuel. Ce programme est la traduction opérationnelle des préconisations remises par la commission Impact des recommandations (CIR) au collège de la HAS en octobre 2022. Il rassemble également les actions initiées par les services de la HAS concourant à l’optimisation de l’impact des recommandations.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Bumétanide : diurétique pouvant aider les enfants autistes (par J. Vinçot)

Une étude égyptienne, menée sur 6 mois, conclut à un effet positif du bumétanide sur des enfants autistes de 3 à 12 ans

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Publié dans Autisme, Formation

Evaluation de l’autisme : le rôle attendu des instruments diagnostiques standardisés (par J. Vinçot)

Les limites d’instruments comme l’ADI-R et l’ADOS doivent être connus, car le diagnostic doit reposer sur un clinicien expérimenté dans les TSA. Ils ne sont pas adaptés à certaines populations.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Autisme et sécurité (Aspieconseil)

Publié dans Autisme, Formation

Ce collège du Maine-et-Loire s’adapte aux élèves vivant avec des troubles autistiques (Ouest-France)

L’inclusion n’est pas qu’un mot. En tout cas pas au collège Jean-Vilar, situé à Angers (Maine-et-Loire) qui accueille des élèves présentant des troubles autistiques sévères à travers un dispositif d’auto-régulation, mis en place en septembre dernier. Concrètement, ces jeunes bénéficient d’un enseignement classique tout en pouvant se retirer dans une classe réservée en cas de « saturation sensorielle ou émotionnelle ».

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Publié dans Autisme, Scolarité

Comment remplir son dossier MDPH ? (Envol Isère Autisme)

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Nouvelle Maison de l’autisme : un espace unique en France (handicap.fr)

Promise depuis 2020, la Maison de l’autisme ouvre ses portes le 11 avril 2023 dans le 93. Leitmotiv ? Informer sur les troubles du neurodéveloppement et rompre l’isolement des parents. Une version numérique sera également disponible.

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Publié dans Autisme

Autisme (Institut Pasteur)

L’autisme fait partie des troubles du neurodéveloppement (TND). Il se manifeste dès la petite enfance (avant l’âge de 36 mois) et a des conséquences à différents niveaux et degrés sur les sphères développementales de l’enfant. Les conséquences ont le plus souvent des répercussions au niveau de l’autonomie, des interactions et de la participation sociales de la personne autiste. Il est donc important de pouvoir poser un diagnostic et intervenir le plus précocement possible et dans le respect des recommandations des bonnes pratiques professionnelles de la Haute autorité de santé.

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Publié dans Autisme, Formation

Les particularités sensorielles (CRA Normandie Seine)

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Publié dans Autisme, Formation

Le jeu de plateau : Incollable sur l’autisme ! (Hop’Toys)

Et oui ! Notre mobilisation pour sensibiliser à l’autisme continue ! Après nos différentes affiches, notre Petite expo ou encore nos différents portraits et articles diffusés sur le sujet, nous vous proposons le jeu de plateau ! Une vraie création issue de nos différents supports d’affichages qui ne pourra que vous séduire. Testez vos connaissances de façon ludique tout en vous amusant ! 

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Publié dans Autisme

Intervention précoce chez le tout-petit avec autisme (Hop’Toys)

L’intervention précoce dans la prise en charge de l’autisme est essentielle. Quels sont les signes d’alerte de l’autisme chez les tout-petits ? Qu’est-ce que l’intervention précoce en ergothérapie ? Quelles activités proposer aux bébés ? Flora, ergothérapeute spécialisée dans l’accompagnement des enfants avec des troubles du spectre de l’autisme nous explique tout dans cet article.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

ASE 6 : maltraitance institutionnelle (par J. Vinçot)

Comment la maltraitance peut se maintenir, se développer ? Y compris chez les adultes autistes.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Diagnostiquée tardivement d’un TSA, Lya Bavoil raconte comment le sport l’a aidée (Konbini)

Publié dans Autisme, Sport

Skol Radio – Avril Bleu, un évènement de l’IME Prefaas (Radio Laser)

L’IME Prefaas de Rennes accueille des jeunes de 0 à 20 atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Tous les ans, l’Avril Bleu, que l’établissement organise, sert à sensibiliser autour de l’autisme et privilégier l’intégration.

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Publié dans Autisme, Communication

Comportements problèmes – formation Aidants (CRA Bretagne)

Le Centre de Ressources Autisme Bretagne organise une formation qui cible les proches aidants d’enfants et/ou d’adultes avec autisme / TED / TSA, ayant besoin d’acquérir des connaissances sur la gestion des comportements problèmes. La formation aura lieu les 16 et 17 mai à Auray (56).

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Journée mondiale de l’autisme : découverte de sports adaptés à tous (France Info)

Ce dimanche 2 avril s’ouvre la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’occasion ce mercredi 29 mars de découvrir des sports à destinations de personnes avec autisme, au cours d’un forum adapté.

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Publié dans Autisme, Sport

Josef Schovanec – L’inclusion en France. Ou en sommes-nous en 2023 ? (EDI Formation)

Publié dans Autisme

Collectif Autisme : Pour une vraie politique de l’Autisme (Par J. Vinçot)

A l’occasion de la journée mondiale de l’autisme, le Collectif Autisme développe les réponses concrètes qu’il exige.

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Publié dans Autisme

Cohorte Marianne (Agence Nationale de la Recherche)

La cohorte MARIANNE est un programme de recherche scientifique réalisé en France, destiné à la construction d’une grande infrastructure de recherche sur les déterminants précoces biologiques et environnementaux de l’autisme et des troubles du neuro-développement chez l’enfant.

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Publié dans Autisme

Intervention de Mme Claire Compagnon, Déléguée interministérielle à la Stratégie Nationale pour l’Autisme au sein des TND, à la tribune de l’Académie nationale de Médecine (GIS Autisme & TND)

Préalablement à la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, l’Académie nationale de Médecine a souhaité inviter Madame Compagnon afin de réaliser le bilan et de dresser les perspectives de la Stratégie nationale pour l’Autisme au sein des Troubles du Neuro-Développement (TND), dont elle assure le pilotage interministériel depuis 2018.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Selon Autisme France, “encore trop de travailleurs sociaux confondent les signes de l’autisme avec ceux de la maltraitance” (Enfances & Jeunesse Infos)

En dépit de l’existence d’outils et de procédure, Autisme France constate que la confusion entre autisme et situation de maltraitance ou de carences éducatives perdure. L’association dénonce à nouveau les dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance (ASE).  

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Publié dans Autisme

ASE 5 : “Tout le monde ne déteste pas la gendarmerie” (par J. Vinçot)

Un exemple d’interaction sociale entre les forces de l’ordre et une association défendant les personnes autistes. En cas de suspicion de maltraitance.

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Publié dans Autisme

Journal club : Le lithium dans l’eau potable contribue-t-il à l’autisme ? (Spectrum News)

Article original : Journal club: Does lithium in drinking water contribute to autism?

Traduction :

Le lithium, un métal alcalin, est le 33e élément le plus courant de la croûte terrestre, couramment présent dans l’eau potable et non réglementé aux États-Unis par le Safe Drinking Water Act. Il se trouve également que le lithium est un médicament psychiatrique établi et efficace (certains l’ont même décrit comme « magique ») : c’est un traitement de première intention pour le trouble bipolaire et également prescrit hors AMM à d’autres fins, telles que le trouble dépressif majeur et les troubles suicidaires. comportement. Bien que l’utilisation du lithium en psychiatrie remonte au milieu du XIXe siècle, il reste beaucoup d’inconnues sur ses mécanismes d’action. Cependant, les effets neuromodulateurs du lithium sur le cerveau sont évidents, d’où son utilisation de longue date en psychiatrie.

Dans ce contexte, une étude récente de JAMA Pediatrics par Zeyan Liew et ses collègues établissant un lien entre le lithium dans l’eau potable pendant la grossesse et l’autisme chez les enfants au Danemark est assez intéressante. L’étude a échantillonné les concentrations de lithium dans les aqueducs publics du Danemark – principalement en 2013, avec des échantillons supplémentaires de 2009 et 2010 – pour environ la moitié de la population danoise. Les auteurs ont ensuite utilisé un modèle statistique pour interpoler spatialement les concentrations de lithium pour l’ensemble du pays et ont attribué des expositions au lithium à 52 706 enfants – dont 8 842 autistes – nés entre 2000 et 2013 en fonction de l’adresse résidentielle de leur mère pendant la grossesse. Comparés aux enfants du quartile le plus bas d’exposition au lithium, ceux du quartile le plus élevé avaient un risque d’autisme près de 50 % plus élevé.

Pour faire écho à un éditorial de David Bellinger qui accompagne l’étude, ce travail a deux points forts notables : premièrement, ce n’était pas une recherche aléatoire ; il s’agissait d’une étude basée sur des hypothèses avec un soutien plausible de la recherche scientifique fondamentale, et elle était motivée par un besoin de plus de données sur la sécurité d’un élément important, avec des implications pour les politiques publiques concernant l’eau potable ainsi que la gestion des médicaments pendant la grossesse. Deuxièmement, l’étude a évalué les résultats des enfants à l’aide de codes de diagnostic répertoriés dans les registres nationaux riches en données du Danemark, qui ont une excellente valeur prédictive positive – si une personne a un code de diagnostic relatif à l’autisme, il y a 97% de chances qu’elle soit vraiment autiste.

Il y a certaines limites. Dans une étude cas-témoin comme celle-ci, la principale préoccupation est de savoir si la stratégie d’échantillonnage induit un biais. Le nouveau travail incluait tous les enfants autistes éligibles au Danemark et sélectionnait au hasard des témoins parmi la population danoise. Si les cas et les témoins sont échantillonnés à partir de différentes populations géographiques, les résultats pourraient simplement refléter les différences géographiques dans la prévalence de l’autisme ou les facteurs de confusion plutôt que les différences géographiques dans les concentrations de lithium dans l’eau potable. Dans des pays comme les États-Unis et la Suède, l’autisme est mieux identifié (c’est-à-dire plus répandu) dans les grandes villes, où de meilleures ressources de diagnostic sont disponibles. Cette tendance est également évidente au Danemark, où Copenhague et d’autres grandes zones urbaines ont représenté 57 % des participants autistes de la nouvelle étude, mais seulement 49 % de ses témoins. On s’attendrait à ce que ces pourcentages soient égaux s’il n’y avait pas de biais d’échantillonnage.

De plus, les zones urbaines avaient des concentrations de lithium significativement plus élevées : 46 % des participants autistes des zones urbaines étaient exposés au quartile le plus élevé de lithium, alors que seulement 14 % des personnes autistes des zones rurales étaient exposées au niveau le plus élevé. Bien que les auteurs aient tenté d’ajuster le lieu de résidence, le biais résiduel de cette stratégie d’échantillonnage demeure probablement : lorsque les chercheurs ont retiré les personnes rurales de l’analyse, les effets du lithium dans les 2e et 3e quartiles ont presque diminué de moitié, passant de 24 et 26 % de risques d’autisme plus élevés, respectivement à 14 et 16 %.

Bien que les auteurs aient constaté qu’un seul facteur de confusion non mesuré n’explique pas les résultats, il est toujours plausible que plusieurs facteurs ensemble puissent le faire. La santé mentale maternelle et le statut socio-économique au niveau individuel sont probablement liés à la fois à l’exposition au lithium et à l’autisme chez les enfants, mais aucun n’a été pris en compte.

La précision de la quantification de l’exposition au lithium est également un problème, étant donné qu’il n’y a pas de données disponibles sur la dose, le lieu ou le moment des expositions réelles des participants. Comme Bellinger l’a souligné dans son éditorial, les concentrations de lithium restent probablement stables dans le temps car les sources géogéniques ne changent généralement pas. Mais l’association du lithium avec le risque d’autisme pourrait facilement être interprétée comme pertinente pour d’autres périodes au-delà de l’exposition pendant la grossesse (par exemple, un an avant la grossesse ou un an après la grossesse), ce qui conduirait à des interprétations différentes sur la nature du risque posé par le lithium.

Enfin, la nature “approximative” de la mesure de l’exposition au lithium conduit ici également à un autre défi : les auteurs ne semblent pas avoir utilisé de méthode statistique pour tenir compte de la grande incertitude inhérente à la mesure de l’exposition – ainsi, les estimations ponctuelles sont susceptibles d’être biaisées. (bien que dans quelle direction chacun puisse deviner) et les intervalles de confiance se rétrécissent artificiellement.

Tout cela pour dire que nous ne pouvons pas dire à partir de cette seule étude si l’exposition prénatale au lithium est vraiment une préoccupation pour l’autisme. Liew et al. sont à juste titre prudents de ne pas surinterpréter leurs conclusions, et leur appel à un examen plus approfondi est prudent.

Quel examen, alors, devrait être fait ? Les essais cliniques randomisés, l’étalon-or des études de santé publique, sont peu susceptibles d’être réalisables étant donné les défis éthiques liés à l’étude des personnes enceintes ainsi que les défis logistiques liés à la conduite de grandes études sur une période prolongée suffisante pour saisir les diagnostics d’autisme. Des études observationnelles sont donc nécessaires.

L’utilisation de médicaments au lithium pendant la grossesse n’a jamais été impliquée, encore moins étudiée, dans l’autisme, même si les concentrations de lithium provenant des médicaments sont des ordres de grandeur plus élevés que les concentrations les plus élevées rapportées dans la présente étude dans l’eau potable. Par conséquent, un point de départ évident est une étude visant à déterminer si l’utilisation de médicaments au lithium pendant la grossesse est associée à l’autisme.

Les études de réplication du lithium dans l’eau potable et l’autisme devraient être réalisées dans différentes zones géographiques, idéalement avec des mesures de lithium dans l’eau potable qui correspondent bien aux concentrations biologiques réelles mesurées chez les femmes enceintes. Le domaine semble également manquer d’études sur des modèles animaux de lithium concernant le développement neurologique et les doses, durées ou horaires d’exposition qui pourraient être pertinents pour le risque. Des analyses génétiques et épigénétiques de la réponse au lithium doivent être menées pour informer les déterminants potentiels de la sensibilité individuelle aux effets du lithium sur le développement neurologique, le cas échéant.

Enfin, pour sauter à la ligne d’arrivée, que signifie la présente étude sur la façon dont les membres du grand public devraient penser au lithium dans leur eau potable ou sur la façon dont les politiques publiques devraient réglementer l’eau potable ? En un mot : rien.

Il convient de noter que des études menées dans plusieurs pays ont suggéré que des concentrations plus élevées de lithium dans l’eau potable sont associées à moins d’hospitalisations psychiatriques, moins de décès par suicide, une incidence plus faible de démence et des taux plus faibles de crimes violents et non violents. Certains scientifiques ont proposé d’ajouter du lithium à l’eau potable pour améliorer la santé du cerveau, comme la fluoration de l’eau pour améliorer la santé dentaire, bien que les preuves soient encore préliminaires et qu’il existe des problèmes éthiques évidents.

À ce stade de la recherche, les effets du lithium sur l’autisme sont incertains. Pourtant, cette étude de Liew et ses collègues est toujours précieuse pour la génération d’hypothèses et fournit un point de données précieux pour référence par les prochains scientifiques qui étudieront cette question.

Publié dans Autisme, Formation

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 06 Mai 2023

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque mensuel à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., aura lieu le samedi 06 Mai 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Exceptionnellement, il ne nous sera pas possible de vous proposer un accueil pour vos enfants.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Mieux comprendre les TSA – Épisode 4 : Comment gérer les comportements problèmes ? (ABLE Julie Tuil)

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Un centre spécialisé pour mieux repérer les adultes autistes (France TV)

Au programme :

– Depuis quand parle-t-on d’autisme ?

– Autisme : vers un meilleur accompagnement ?

– Un centre spécialisé pour mieux repérer les adultes autistes

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ASE 3 – Autisme : Dans l’enfer des placements abusifs (J. Vinçot)

Des expériences concrètes récentes de procédures concernant l’Aide Sociale à l’Enfance pour des enfants autistes.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

ASE 2 – AEEH – CAF : “dans le doute, je bloque les prestations” (J. Vinçot)

Histoire habituelle : placement à l’Aide Sociale à l’Enfance, récupération d’un “indu” par la CAF.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

ASE 1 – Christine Cerrada : Placements abusifs d’enfants une justice sous influences (J. Vinçot)

Un livre fondamental qui, à partir d’exemples concrets, décrit le mécanisme de placements abusifs d’enfants. Indispensable pour les parents d’enfants autistes.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

ASE 4 – Intervention auprès du Conseil Départemental du Finistère (J. Vinçot)

l y a une muraille de Chine entre les questions du handicap et de la protection de l’enfance, traités toutes les deux par les Conseils Départementaux. L’exemple du Finistère. Alors qu’il y a un lien très important.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Malika et Mohamed Iberraken : la destin d’un jeune autiste joueur d’échecs (France Inter)

Malika, maman de Mohamed Iberraken, un jeune lycéen atteint d’autisme, raconte leur parcours familial dans “Je n’ai plus peur, maman” (Fayard). I

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Publié dans Autisme

Détecter un signal au milieu du bruit dans la recherche d’intervention précoce sur l’autisme (Spectrum News)

Article original : Detecting a signal amid noise in autism early-intervention research

Traduction :

Lorsqu’une étude d’une intervention comportementale pour l’autisme ne parvient pas à montrer une amélioration significative des résultats mesurés, cela signifie-t-il que le traitement ne fonctionne pas ? Pas nécessairement.

Étudier la relation entre les interventions comportementales pour l’autisme et les résultats est une entreprise complexe. Les interventions comportementales emploient un large éventail de méthodes et varient dans leur structure, leur intensité, leur durée et leur qualité. Les personnes autistes ont des traits variés et, souvent, des conditions concomitantes, et l’inscription à une étude de recherche peut ne pas être une priorité pour de nombreuses familles.

Tout cela signifie que les études d’interventions doivent être conçues de manière à ce que les enfants qui reçoivent le traitement puissent être comparés à ceux qui ne le reçoivent pas, en ce qui concerne les caractéristiques de l’autisme ainsi que les données démographiques personnelles et familiales. Les études doivent également avoir un échantillon suffisamment grand et une période d’étude suffisamment longue pour détecter un effet, le cas échéant.

Lorsqu’une nouvelle étude sur l’efficacité d’une intervention est publiée, il est important d’aller au-delà de la déclaration de conclusion et de creuser profondément pour comprendre les obstacles auxquels les chercheurs ont été confrontés et pourquoi ils n’ont peut-être pas réussi à détecter un signal au milieu du bruit.

Notre étude récemment publiée, “Mesurer l’association entre les services comportementaux et les résultats chez les jeunes enfants autistes”, a été mise en évidence dans l’édition du 18 janvier de Null & Noteworthy. Notre étude a révélé que les enfants canadiens qui ont reçu des services d’intervention que nous avons classés comme « comportementaux » sur la base des informations fournies par les parents au moins une fois au cours des années préscolaires n’ont pas montré de meilleurs résultats plus tard dans l’enfance que les enfants qui n’ont reçu aucun de ces services.

Nous n’avons pas détecté d’effet significatif, mais plusieurs problèmes peuvent y avoir contribué. Par exemple, notre mesure du comportement adaptatif n’a peut-être pas été suffisamment sensible pour détecter des améliorations importantes pour les enfants autistes. Et les scores peuvent diminuer pendant l’enfance à mesure que l’écart entre les compétences attendues des enfants neurotypiques et celles des enfants autistes augmente.

Bien que nous ayons tenté de saisir la variation parmi les enfants inscrits à travers le Canada dans les services fournis, il est possible que les services utilisés par les participants aient changé au fil du temps. Nous avons également constaté que les familles dont le revenu du ménage était plus élevé avaient accès à davantage de services. Bien que les services comportementaux soient subventionnés par l’État dans toutes les provinces, les familles dont le revenu du ménage est plus élevé peuvent accéder plus facilement aux services privés, ce qui complique notre capacité à mesurer l’efficacité des services financés par l’État. L’un des plus grands défis auxquels nous et d’autres chercheurs avons été confrontés est que le type, l’intensité, la durée et la qualité des interventions varient probablement selon les régions et les participants, mais nous manquons de données spécifiques pour mesurer et contrôler cette variation.

Dans notre article, nous formulons des recommandations concrètes sur la manière d’améliorer les études visant à estimer les effets des interventions sur l’autisme. Ces recommandations mettent en évidence trois points clés que les lecteurs doivent rechercher pour faciliter leur compréhension de la recherche scientifique sur l’efficacité des interventions en matière d’autisme :

Y avait-il une conception d’étude appropriée? En raison du large éventail de traits autistiques, l’utilisation d’une conception appropriée permet d’assurer l’équilibre entre les groupes de comparaison. Par exemple, un essai contrôlé randomisé peut être une option pour une intervention thérapeutique révolutionnaire. Cependant, la démonstration de l’efficacité dans la communauté nécessite généralement une conception observationnelle pragmatique qui ne randomise pas les participants mais permet de détecter des différences importantes entre des groupes comparables grâce aux données collectées.

Les enfants ont-ils eu accès à une gamme d’interventions comportementales ? Compte tenu des différences substantielles entre les programmes en autisme au Canada, toute étude multijuridictionnelle doit recueillir des données détaillées sur l’admissibilité, le type, l’intensité et la durée de l’intervention d’intérêt, ainsi que des données démographiques et des caractéristiques et fonctionnement de base, afin que des types d’interventions similaires puissent être comparés entre des groupes appariés ou ajustés en fonction des différences démographiques et de base.

Les mesures étaient-elles appropriées et suffisamment sensibles pour saisir des informations importantes sur les services ? Il est difficile pour les parents de se rappeler et de rapporter avec précision le type, la dose et l’intensité des interventions que leurs enfants ont reçues, en particulier lorsque les enfants reçoivent plusieurs services sur plusieurs années. Idéalement, certaines mesures pourraient être recueillies par l’intermédiaire des prestataires de services et inclure des paramètres de qualité, tels que la formation des prestataires et la fidélité ou l’exactitude de la mise en œuvre de l’intervention. Les questionnaires destinés aux parents doivent être conçus pour saisir l’intensité de l’intervention de manière structurée et uniforme, être administrés tous les quelques mois par des enquêteurs utilisant des aide-mémoire et avoir des périodes de rappel relativement courtes. De plus, les enfants autistes reçoivent souvent des services en plus de l’intervention évaluée. Des services similaires concomitants peuvent brouiller le « signal » statistique de l’intervention d’intérêt. Tous les services de santé, d’éducation, de santé mentale, sociaux ou communautaires que les enfants reçoivent doivent être enregistrés et un effort doit être fait pour en tenir compte dans l’analyse.

Mener des études bien conçues peut être coûteux ou difficile, mais allouer des fonds publics ou des ménages à des services d’autisme inefficaces ou inadéquats est cliniquement et éthiquement injustifié. Il est inapproprié de supposer que la non-détection d’un effet de traitement indique nécessairement un traitement inefficace. Pour faire progresser le domaine, des études bien conçues avec une puissance statistique adéquate pour détecter les effets sont nécessaires, y compris des études d’interventions réalisées en milieu communautaire. Cette subtilité est souvent négligée et peut conduire les gens à ignorer prématurément les interventions potentiellement efficaces pour les enfants autistes.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Qu’est-ce que Happy Relaxed Engaged (HRE) in ABA ? (Different Roads to Learning)

Article original : What is Happy Relaxed Engaged in ABA?

Traduction :

L’HRE est un terme plus récent en ABA qui dit qu’un apprenant doit être heureux, détendu et engagé pendant la thérapie ABA. Mais que signifie exactement heureux, détendu, engagé ?

Qu’est-ce qu’Heureux, Détendu, Engagé ?

Le Dr Gregory Hanley déclare dans son article, A Perspective on Today’s ABA, que les personnes autistes apprennent mieux par la joie. Il dit que nous devrions avoir des conversations avec nos apprenants sur ce qu’ils aiment et détestent, et utiliser ces informations pour créer un contexte dans lequel ils se sentent heureux, détendus et engagés pendant leurs sessions.

Cela les aide à se sentir en sécurité et en contrôle. Ainsi, nos évaluations fonctionnelles doivent intégrer des périodes de contrôle pratiques où les étudiants sont heureux, détendus et engagés.

J’ai récemment recherché ce terme sur Google afin de donner plus d’informations à certains thérapeutes avec lesquels je travaille. Et il n’y a vraiment pas beaucoup de contenu qui développe cette terminologie. Nous supposons simplement que tout le monde sait ce qu’est la joie, la détente et l’engagement. Mais ce n’est pas toujours le cas. Décomposons donc ces termes.

Heureux

Alors tout d’abord, regardons “heureux”. En tant que professionnels de l’ABA, nous devons arriver à un endroit où notre élève est vraiment à l’aise et prêt à apprendre. À quoi cela ressemble-t-il ? Ils sont satisfaits – ils peuvent sourire ou rire – ils ne pleurent certainement pas ou n’essaient pas de quitter la situation. Ils désirent être dans l’instant. Période. C’est heureux. Mais parfois, les gens peuvent être heureux, mais ils ne sont pas toujours détendus.

Détendu

À quoi ressemble “détendu” ? L’individu est calme et pas du tout anxieux. Si vous connaissez les zones de régulation, elles sont dans la zone verte. Maintenant, disons que vous avez un élève dont votre thérapeute dit qu’il est détendu, mais quand il joue avec quelque chose, il s’emballe vraiment. Ce n’est pas vraiment détendu. Nous voulons que l’étudiant soit calme, cool et recueilli. Pas d’anxiété, pas de précurseurs à un comportement difficile. C’est ce que signifie détendu.

Engagé

Enfin, à quoi ressemble « engagé » ? L’engagement réel signifie la participation aux activités. S’il y a des jouets autour et que l’élève les regarde mais n’interagit pas avec eux (ils peuvent ou non adopter un comportement stéréotypé ou autostimulant), ce n’est pas de l’engagement. Un véritable engagement signifie que votre apprenant interagit réellement avec les jouets qui l’entourent. Cela est également vrai pour les activités autres que les jouets. Les gens peuvent être engagés dans n’importe quelle partie de l’environnement qui les entoure. Peut-être qu’ils sont engagés avec vous ou avec le thérapeute.

Si un élève est censé être en pause de mouvement, mais qu’il reste là à ne rien faire ou à se livrer à des stéréotypies, ce n’est pas engagé non plus. Observez et comprenez à quoi ressemble un véritable engagement pour votre élève, puis discutez-en avec votre équipe afin que chacun puisse apprendre et s’adapter au besoin.

Pourquoi est-il important d’être heureux, détendu et engagé ?

Selon le Dr Hanley, lorsqu’un apprenant est “heureux, détendu et engagé”, vous pouvez lui montrer que vous l’entendez, que vous le voyez et que vous êtes là pour lui. Il dit qu’un apprenant heureux, détendu et engagé est moins susceptible de s’engager dans un comportement problématique grave, ce qui vous permettra de lui donner plus de pouvoir et de lui enseigner des compétences plus difficiles.

Nous espérons que cela vous donnera un meilleur aperçu de l’HRE.

Publié dans A.B.A., Autisme, Scolarité

Comment mettre en œuvre l’A.B.A. en classe (Different Roads to Learning)

Article original : How To Implement ABA In The Classroom

Traduction :

Beaucoup d’entre nous connaissent les avantages de l’ABA (analyse appliquée du comportement) et ce qu’elle peut faire non seulement pour les personnes concernées par l’autisme, mais aussi pour changer tout comportement humain. L’ABA n’a pas été lancée pour les personnes autistes. L’ABA est la science du comportement humain qui utilise des techniques et des stratégies pour modifier le comportement. L’utilisation de techniques basées sur l’ABA peut être utilisée dans n’importe quelle salle de classe; en éducation spécialisée, en formation générale, avec des enseignants-ressources, en formation professionnelle, avec des services connexes, et bien plus encore. L’ABA peut être utilisée aussi bien pour les étudiants que pour le personnel, et dans cet article, je vais donner quelques stratégies pour savoir comment !

Quelles sont les techniques ABA ?

Les techniques auxquelles je fais référence sont le renforcement, le renforcement différentiel, la communication fonctionnelle, l’incitation, la modélisation, l’entraînement par essai discret, l’enseignement de l’environnement naturel, la mise en forme et l’enchaînement. Tous ces éléments peuvent être mis en œuvre dans une salle de classe dans une certaine mesure. Mais comment? J’ai vécu à quel point il peut être difficile d’avoir de nombreux apprenants dans des programmes d’éducation individualisés ainsi que différents systèmes de renforcement, des horaires de service connexes, des procès-verbaux généraux, etc. C’est possible, mais ce n’est pas facile. J’ai fourni quelques exemples ci-dessous:

  • Renforcement : Il existe de nombreux types de renforcement au sein de l’ABA. Bien que leur mise en œuvre dans la salle de classe par apprenant puisse être difficile, des programmes de renforcement sont possibles. L’utilisation d’une économie symbolique ou de bandes de tâches par apprenant augmentera la probabilité du comportement ciblé dans la classe. Il est également possible d’utiliser un renforcement spécifique à l’apprenant dans la classe. Cela signifie que nous pouvons utiliser des M&Ms pour Johnny et des “fidget spinners” pour Sally. Chaque apprenant a toujours son propre ensemble de renforçateurs, et chaque apprenant doit être sur son propre système de renforcement tout au long de la journée scolaire.
  • Communication fonctionnelle : cela devrait être une priorité dans toutes les salles de classe, qu’un apprenant utilise un outil de CAA, un système de communication par échange d’images ou utilise un langage vocal. La communication fonctionnelle doit être pratiquée avec tous les apprenants tout au long de la journée et est une compétence que les apprenants doivent pratiquer. Avoir des compétences de communication dans un répertoire spécifique à un apprenant aidera à réduire les comportements inadaptés et rendra les comportements difficiles plus faciles à façonner.
  • DTT : l’exécution de sessions DTT peut avoir lieu tout au long des rotations du centre et pendant d’autres blocs de temps tout au long de la journée scolaire appropriés pour chaque apprenant. L’équipe pédagogique peut se réunir et décider du nombre de séances de table DTT par heure appropriées par apprenant, ainsi que de l’endroit où elles doivent être exécutées et à quels moments de la journée elles seront mises en œuvre. Je profite des membres de mon équipe de service et travaille ensemble pour créer une rotation programmée tout au long de la semaine afin de maximiser le temps 1: 1 avec chaque élève de la classe.
  • NET : Dans l’enseignement naturaliste, l’enfant impose le rythme de l’apprentissage dans ses routines quotidiennes. L’enseignement naturaliste capitalise sur les intérêts, les besoins et les capacités naturels de l’enfant. Ces stratégies sont intégrées dans le moment tout au long de la journée scolaire au lieu d’utiliser une période de temps dédiée au traitement. Les enseignants utilisant cette stratégie offrent une rétroaction et un encadrement pour les comportements cibles au fur et à mesure qu’ils se produisent afin qu’ils puissent minimiser les interférences avec l’apprentissage. Un type d’enseignement naturaliste spécifiquement utilisé pour améliorer les compétences en communication est l’enseignement accessoire. Dans l’enseignement accessoire, l’environnement est mis en place pour encourager les élèves à utiliser leurs habiletés de communication pour demander ce qu’ils veulent. De même, la méthode du paradigme du langage naturel consiste à aménager un environnement pour augmenter les chances de l’élève d’utiliser le langage.
  • Chaînage : lors de l’enseignement des routines fonctionnelles, choisissez le type de procédure d’enchaînement qui serait le meilleur par routine et par apprenant (enchaînement en arrière, enchaînement en avant, chaîne complète). L’élaboration d’un plan au début par apprenant et par routine rendra le personnel de formation beaucoup plus rapide et l’apprenant progressera et acquerra les compétences lorsque la procédure de chaînage appropriée sera en place.

Qu’est-ce qui peut être impossible dans une salle de classe?

Je n’aime pas dire que rien n’est impossible. Il peut être difficile à mettre en œuvre avec fidélité, ce qui peut être décourageant et bien sûr un inconvénient. Bien sûr, le milieu scolaire a ses propres normes et évaluations des compétences dans lesquelles les enseignants ciblent beaucoup pour enseigner à leurs élèves. Les objectifs des élèves peuvent également durer plus longtemps. D’après mon expérience à la fois dans un cadre clinique ABA, un cadre d’école de jour thérapeutique et un cadre d’école publique, le personnel éducatif rédige des objectifs qui sont décomposés en repères qui durent généralement un an. Dans un contexte ABA, ces repères peuvent être écrits comme leur propre objectif avec des cibles spécifiques énumérées en dessous et ils sont destinés à être enseignés rapidement et à passer à la compétence ou au sous-ensemble de compétences suivant. La formation des comportements et la gestion des centres DTT peuvent également être difficiles. Une augmentation du personnel de soutien et du nombre d’adultes par élève serait essentielle pour pouvoir appliquer ces techniques dans une salle de classe. Tous les contextes ont leurs inconvénients, je recommanderais donc de discuter avec l’administration et l’équipe pédagogique de chaque apprenant de ce qui est prioritaire et de ce qui peut être mis en œuvre par apprenant avec fidélité et intégrité.

Publié dans A.B.A., Autisme, Scolarité

Obligation pour les MDPH de transmettre le projet personnalisé de scolarisation (PPS)

Une mère fait appel d’une décision qui refusait d’accorder à son fils un projet personnalisé de scolarisation (PPS).

Dans un arrêt du 17 janvier 2023, la Cour d’appel a fait droit à sa demande et rappelle que les différentes dispositions législatives obligent la MDPH à transmettre un PPS.

Lien vers la décision

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Quel rôle peut jouer l’ABA pour l’inclusion des personnes autistes ? (DIESES)

Cette discipline scientifique, qui découle du comportementalisme, est l’objet de beaucoup de critiques – et d’incompréhensions. Elle peut néanmoins, sous conditions, être bénéfique à l’inclusion des enfants autistes.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Dérégulation de la protéine TRIO à l’origine de troubles du neurodéveloppement (CNRS)

Les mutations dans le gène TRIO sont associées à l’autisme et la déficience intellectuelle. Dans une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry, les scientifiques ont mis en évidence un mécanisme par lequel l’auto-inhibition de la protéine TRIO est essentielle à un développement neuronal correct. Les mutations pathogènes lèvent cette inhibition et perturbent le guidage axonal des motoneurones chez le poisson zèbre. Ces recherches ouvrent la voie à une meilleure prise en charge des patients et de nouvelles stratégies thérapeutiques pour ces maladies neurodéveloppementales.

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Publié dans Autisme, Formation

« Aucun patron ne voulait de moi » : autiste Asperger, Samuel a créé son entreprise en Bretagne (Ouest-France)

Après plus de 150 entretiens d’embauche infructueux, Samuel Vincent, autiste Asperger, a décidé de créer son entreprise, avec l’aide de sa maman. Le « camion crêpes » de cet habitant de Séné (Morbihan), ouvert depuis octobre 2022, a du succès. Une belle revanche, après un parcours scolaire et professionnel difficile.

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Publié dans Autisme, Monde professionnel

Une colocation d’adultes soufrant d’un trouble du spectre de l’autisme et ayant un emploi va voir le jour à Moulins (La Montagne)

Les dispositifs d’aides relatifs aux handicaps mentaux évoluent dans le bon sens ! Nouveau projet qui devrait voir le jour en 2023 à Moulins : la constitution d’une colocation de personnes adultes avec autisme qui auraient toutes un travail à mi-temps.

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Publié dans Autisme, Habitat

Repérer la douleur chez les personnes dyscommunicantes (HopToys)

L’expression de la douleur est différente d’un individu à un autre. Chez les personnes pouvant communiquer verbalement, elle peut se traduire par des mots, des larmes, des cris… Mais pour des personnes dyscommunicantes, elle peut être inexistante ou difficile à interpréter. Cela peut être encore plus compliqué pour des personnes dyscommunicantes porteuses de handicap (polyhandicap, TSA, TDI, handicap psychique…). Ce manque de clarté, peut entraîner des conséquences sur la santé physique ou le comportement de la personne. En plus d’avoir un retentissement sur la qualité de vie, une douleur sous-estimée peut créer des sur-handicaps, des maladies chroniques ou bien des comportements à problèmes.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Les renforçateurs : un outil pour motiver les enfants ! (HopToys)

La motivation est une compétence essentielle pour apprendre de nouvelles choses. Cependant, pour certains enfants faire des efforts pour progresser n’est pas quelque chose de motivant. Bien au contraire ! Dans cette situation, comment les motiver pour qu’ils puissent continuer à apprendre ? Justine Matteudi, éducatrice spécialisée en libéral, répond à nos questions sur pourquoi il est utile de faire appel aux renforçateurs et comment les utiliser.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Téléchargez le livret interactif pour apprendre à s’habiller avec la météo ! (Ideereka)

Vous souhaitez enseigner aux enfants comment s’habiller avec la météo ? Rien de plus simple avec notre jeu partagé : téléchargez-le maintenant !

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Publié dans Autisme

Webinaire – Préparer le départ en vacances (CRAIF)

Publié dans Autisme

Présentation du projet Aspie-Friendly et Q&R sur l’orientation (Aspie-Friendly)

Aspie-Friendly est un programme d’inclusion pour les personnes autistes à l’université. Inscrit dans la stratégie nationale autisme, le dispositif déploie des actions à échelle nationale et locale. Il rassemble des universités engagées dans l’amélioration de l’inclusion globale des étudiants autistes dans l’enseignement supérieur et vers l’insertion sociale et professionnelle.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Le fauteuil à étreindre oTo, compréhension du trouble de la modulation sensorielle dans le TSA (Exact)

Présentation des particularités sensorielles que peuvent présenter les personnes avec un TSA et de la manière dont le fauteuil à étreindre oTo pourrait répondre aux besoins de ces personnes.

Les psychomotriciennes du CHRU de Tours présentent les particularités sensorielles que l’on peut retrouver chez les personnes avec TSA puis l’ébeniste designeuse, Alexia Audrain explique la manière dont le fauteuil à étreindre oTo pourrait répondre aux besoins de ces personnes et dans quel cadre il est préconisé. 

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Publié dans Autisme

Dans l’Eure, l’État condamné à payer près de 85 000 € aux parents d’un enfant autiste (Paris-Normandie)

Les parents d’un enfant autiste avaient attaqué l’État devant le tribunal administratif de Rouen car leur enfant n’avait pas pu être pris en charge dans un établissement spécialisé pendant plusieurs années, faute de places. Le tribunal leur a donné raison.

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Publié dans Autisme

Séances de psychomotricité : quelle place pour les parents ? (Ideereka)

Faut-il faire une place aux parents lors des séances de psychomotricité ? Voici les intérêts et les inconvénients d’une telle pratique.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Suicide et autisme : Tirer parti du désir de relation (par J. Vinçot)

Alors que les adultes autistes sont exposés à un risque élevé de suicide, on considère qu’ils ne sont pas intéressées par les interactions sociales , qui sont un facteur de protection. Ce désintérêt ne se vérifie pas.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Autiste Asperger et passionné de sciences, il crée son propre laboratoire de recherche à Nantes (Ouest-France)

Parce qu’il peinait à obtenir une bourse pour son doctorat, Ragnar Gautier, autiste Asperger, et chercheur en biologie, a créé son laboratoire de recherche et développement et commercialise ses produits.

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Publié dans Autisme, Monde professionnel

L’Habituation aux Soins de la Personne Autiste en Situation de Handicap (HandiConnect.fr)

L’habituation aux soins est un soin à part entière. C’est un temps totalement distinct du soin qui va être réalisé.
Cette méthode consiste à proposer à la personne de manière progressive et régulière l’apprentissage des séquences d’un soin, en fonction de ses capacités/limitations. Sans douleur, sans contention, en respectant son intimité. Son objectif est de pouvoir réaliser un soin sans opposition de la personne pour éviter les ruptures de parcours de soins ; c’est donc un enjeu de santé publique.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Pour leur fille autiste, Jo, ils créent une ferme où elle pourra vivre et s’épanouir (ActuNantes)

Hélène et Mathieu Baron ont dédié leur vie à leur fille autiste, Joséphine. Pour assurer son autonomie et son futur professionnel, ils veulent la former à la permaculture.

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Publié dans Autisme

Plan personnalisé de scolarisation : l’obligation pour la MDPH (par J. Vinçot)

La Cour d’Appel d’Amiens, dans une décision du 17 janvier 2023, confirme que la MDPH doit rédiger le Plan Personnalisé de Scolarisation. Un exemple sur un stage professionnel.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Où trouver des spécialistes formés au programme Barkley ? (Ideereka)

Vous recherchez un professionnel formé au programme Barkley ? Grâce à notre carte interactive, retrouvez les spécialistes les plus proches de chez vous !

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Travailler la lecture avec des enfants en difficulté au primaire : quelques applications qui peuvent faire une différence (Ideereka)

L’apprentissage de la lecture au primaire peut-être un casse-tête. Découvrez avec une orthophoniste les difficultés que peuvent rencontrer ces enfants et quelques applications qui peuvent faire une réelle différence.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Webinaire Autisme : Détection précoce de l’autisme : comment utiliser la brochure de repérage TND en consultation ? (Santé Autisme)

Dans ce webinaire gratuit , la Docteure Marie-Agnès Jeune, pédiatre à l’Unité d’Enseignement Maternel pour enfants autistes (UEMA) vous présentera la brochure de reparage TND et son rôle dans la détection de l’autisme précoce. Un temps d’échange sera dédié à la fin de la présentation pour que notre experte réponde à toutes vos questions !

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Mieux comprendre les TSA – Épisode 3 : Qu’est-ce que le programme TEACCH ? (ABLE Julie Tuil)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Mieux comprendre les TSA – Épisode 2 : Qu’est-ce que l’approche ABA ? (ABLE Julie Tuil)

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Mieux comprendre les TSA – Épisode 1 : L’autisme, c’est quoi ? (ABLE Julie Tuil)

Publié dans Accompagnements, Autisme

ESMS : 30 min de sport par jour pour les jeunes handicapés (handicap.fr)

Bouger plus pour mieux apprendre”, c’est le credo du programme gouvernemental “30 minutes d’activité physique quotidienne”. Généralisé à toutes les écoles depuis 2022, il sera étendu aux établissements sociaux et médico-sociaux courant 2023. Go !

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Publié dans Autisme, Sport

Astéréotypie : “La vie réelle est agaçante” (France Inter)

Le projet musical post-punk Astéréotypie regroupe des personnes autistes, entourées de musiciens. Claire et Stan, deux des membres du groupe sont nos invités ce soir.

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Publié dans Autisme

Une méta-analyse survalorise le dépistage le plus réputé de l’autisme (par J. Vinçot)

Point de vue limité : L’outil de dépistage M-CHAT ne permet pas d’identifier de nombreux enfants autistes.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Trophées de l’entreprise inclusive du 35 – Prix JEUNESSE 2023 – Idnow France

Spécialisée dans l’identification numérique, l’entreprise a créé un réseau de partenaires experts du numérique et ainsi initier une école inclusive avec une classe préparatoire au métier d’administrateur réseau et testeur en informatique spéciale jeunes en situation d’autisme. Idnow France (ex-Ariadnext) a développé un partenariat avec l’institut Marie Thérèse Solacroup (IMTS), en s’appuyant sur leur expertise pédagogique, afin de proposer une solution permettant aux jeunes atteints de Troubles du Neuro Développement (TND) de pouvoir poursuivre leurs études au-delà du Brevet, et éviter ainsi le décrochage dans leur cursus scolaire.

Publié dans Autisme, Monde professionnel, Scolarité

La prévalence de l’autisme aux États-Unis continue d’augmenter à mesure que les écarts entre les races et les sexes se réduisent, selon de nouvelles statistiques (Spectrum News)

Article original : U.S. autism prevalence continues to rise as race and sex gaps shrink, new stats show

Traduction :

Environ 1 enfant de 8 ans sur 36 aux États-Unis est autiste, selon les données de prévalence de 2020 publiées aujourd’hui par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Ce chiffre représente une augmentation de près de 20% par rapport à l’estimation de 1 sur 44 de l’agence en 2018 et poursuit une tendance de plusieurs décennies qui reflète probablement une sensibilisation et une identification accrues plutôt qu’une augmentation réelle, selon les chercheurs.

“Les augmentations de prévalence que nous constatons aux États-Unis se reflètent également dans d’autres pays dans une certaine mesure”, déclare Katharine Zuckerman, professeure agrégée de pédiatrie à l’Oregon Health & Science University de Portland, qui n’a pas participé à la recherche. “C’est un bon signe que les efforts assez importants que font les pédiatres, les responsables de la santé publique et les communautés pour améliorer la sensibilisation, réduire la stigmatisation, améliorer le dépistage et orienter les enfants à risque vers les services” fonctionnent, ajoute-t-elle.

La dernière estimation provient du réseau de surveillance de l’autisme et des troubles du développement (ADDM) du CDC, qui a compilé des données à partir des dossiers de santé et d’éducation spéciale pour 226 339 enfants dans 11 États.

L’autisme est 3,8 fois plus répandu chez les garçons que chez les filles, selon le rapport, une marge plus étroite que le ratio de 4,2 pour 1 indiqué dans les données ADDM de 2018. La prévalence chez les filles – 1 sur 88 – a atteint son plus haut niveau à ce jour.

Et pour la première fois, les enfants noirs, hispaniques et asiatiques ou insulaires du Pacifique présentent une prévalence plus élevée que les enfants blancs, ce qui suggère que certaines disparités raciales persistantes dans l’identification de l’autisme ont été éliminées.

Malgré ces progrès, les enfants noirs atteints d’autisme et de déficience intellectuelle sont toujours identifiés à des taux nettement plus élevés que ceux des autres groupes raciaux, ce qui suggère que certains enfants noirs sans déficience intellectuelle sont oubliés.

“Quand vous voyez plus d’enfants de couleur ayant une déficience intellectuelle, cela vous amène à vous demander : où sont tous ces enfants de couleur qui n’ont pas de déficience intellectuelle ? Sommes-nous simplement en train de ne pas les voir ? » dit Zuckerman. “Il n’y a aucune raison pour que l’autisme varie intrinsèquement selon la race [et] l’ethnicité parce que la race [et] l’ethnicité est une construction sociale. De même, il n’y a aucune raison pour que la déficience intellectuelle varie de manière inhérente.

La prévalence de l’autisme chez les enfants de 4 ans a également augmenté, selon un rapport complémentaire. Il est passé de 1 sur 59 en 2018 à 1 sur 47 en 2020 – une augmentation de 26%, selon les données de l’ADDM pour 227 526 enfants dans les 11 mêmes États.

Ici aussi, les enfants blancs ont été identifiés à des taux inférieurs à ceux des enfants noirs, hispaniques et asiatiques ou insulaires du Pacifique. Et la prévalence de l’autisme chez les filles de 4 ans est passée de 1 sur 130 en 2018 à 1 sur 96, dépassant 1 sur 100 pour la première fois dans l’histoire de l’ADDM.

La prévalence chez les filles est similaire à ce qu’elle était chez les garçons en 2002, note Matthew Maenner, épidémiologiste et chef d’équipe de surveillance pour le National Center on Birth Defects and Developmental Disabilities du CDC, qui a dirigé le rapport sur la prévalence chez les enfants de 8 ans. “Vous pourriez vous demander si à l’avenir nous pourrions commencer à dire que ce ratio pourrait changer.”

Le COVID-19 a laissé sa marque sur ces données : Au cours des 6 mois précédant mars 2020, les enfants de 4 ans ont été évalués et identifiés à des taux plus élevés qu’au cours de la même période quatre ans plus tôt, mais cette tendance s’est inversée lorsque la pandémie s’est installée. aux États-Unis, l’identification a repris fin 2020, mais pas au niveau d’avant la pandémie.

“Nous verrons peut-être une autre petite augmentation de la prévalence dans le prochain rapport de l’ADDM, car tous les enfants qui n’ont pas été évalués pendant la pandémie seront finalement évalués”, déclare Zuckerman.

Les restrictions sur la collecte de données en personne peuvent également avoir entraîné un sous-dénombrement des enfants de 8 ans sur certains sites, mais les effets de la pandémie sur ces enfants ne sont pas clairs, dit Maenner. À l’âge de 8 ans, la plupart des enfants autistes sont déjà diagnostiqués et comptabilisés dans les dossiers médicaux et scolaires, donc moins de nouvelles identifications se produisent alors, ajoute Kelly Shaw, épidémiologiste au National Center on Birth Defects and Developmental Disabilities, qui a dirigé le rapport le 4 -ans. Shaw et Maenner et leurs collègues ont commencé à estimer la prévalence pour 2022, ce qui donnera aux chercheurs plus de délais pour étoffer ces modèles.

Les deux nouvelles estimations de prévalence reflètent probablement une identification accrue des enfants qui ont toujours montré des signes d’autisme mais qui n’ont pas eu accès aux soins avant d’être plus âgés, dit Zuckerman. Mais des disparités persistent quant à savoir qui a accès à des soins de haute qualité, opportuns et fondés sur des données probantes, ajoute-t-elle. “Le simple fait d’identifier les enfants de couleur et les enfants à faible revenu n’est pas utile si nous ne leur offrons pas des services de haute qualité.”

On ne sait pas quand l’augmentation de la prévalence de l’autisme chez les enfants américains se stabilisera, dit-elle.

Maenner convient que cette tendance future est difficile à prévoir. Il y a plus de dix ans, lorsque plusieurs sites aux États-Unis montraient une prévalence constante de l’autisme d’environ 1 sur 100, il pensait que ces zones étaient peut-être sur le point d’estimer le nombre réel d’enfants autistes, dit-il. “De toute évidence, ce n’était pas le plafond.”

Publié dans Autisme, Formation

Café/Rencontres, Samedi 01 Avril 2023

A titre exceptionnel, du fait de la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Autisme, votre café/rencontres mensuel aura lieu le site du Décathlon – Village La Forme de Betton, en parallèle de la Journée “Sport & Autisme” organisée par Etienne Maudet et l’association.

Ce café/rencontres est ouvert à toutes et tous sans condition d’adhésion, de 14h00 à 17h00.

N’hésitez à venir nombreux et découvrir en plus nos différents partenaires du sport adapté “spécialisé T.S.A.”.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” , la Caisse d’Allocations Familiales d’Ille-et-Vilaine et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

La sérotonine initie les premiers liens sociaux (Spectrum News)

Article original : Serotonin initiates earliest social bonds

Traduction :

La première relation sociale de la plupart des mammifères est avec leur mère – un lien qui est évident dans les actions d’un nourrisson : les souris et les rats, par exemple, gravitent autour de la literie de leur mère plutôt que d’une literie propre ou qui sent un autre barrage ; les bébés singes et humains cherchent leur mère et passent plus de temps à regarder son visage que celui d’un étranger.

Il s’avère que ces comportements reposent sur la molécule de signalisation sérotonine, selon une étude chez la souris, le rat et le singe, publiée aujourd’hui dans Neuron. Les animaux modifiés pour ne pas posséder le gène TPH2, qui code pour une protéine nécessaire à la synthèse de la sérotonine dans le cerveau, ne montrent pas la préférence habituelle pour leur mère. Et activer ou faire taire les neurones sérotoninergiques dans le noyau du raphé des souris et des rats, une région du cerveau riche en ces cellules, stimule ou diminue ces comportements, respectivement.

La signalisation de la sérotonine est liée à la récompense sociale chez les animaux adultes, selon des recherches antérieures, et les médicaments qui stimulent son transport dans les neurones augmentent la sociabilité. Le nouveau travail est le premier à utiliser une approche génétique pour révéler comment une molécule contribue aux comportements sociaux chez les nourrissons animaux à travers les espèces, affirment les chercheurs. Yi Rao, chercheur à l’Institut national des sciences biologiques de Pékin, en Chine, qui a dirigé l’étude, et son équipe n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

“Il est très rare qu’un article passe des souris aux singes et inclue autant de détails nouveaux”, déclare Jeremy Veenstra-VanderWeele, professeur de neuropsychiatrie du développement à l’Université de Columbia, qui n’a pas participé à l’étude. Les résultats révèlent un circuit conservé au cours de l’évolution qui pousse les nourrissons à chercher du temps avec des stimuli qui leur rappellent leur mère, dit-il. “C’est vraiment incroyable à voir.”

Bien que certaines études impliquent la sérotonine dans des conditions telles que la dépression et l’autisme, les gens ne naissent généralement pas sans la capacité de produire de la sérotonine, dit Veenstra-VanderWeele. Pour cette raison, dit-il, les résultats peuvent ne pas avoir de pertinence directe pour les humains.

Pourtant, les résultats peuvent aider les chercheurs à comprendre comment la molécule façonne le développement du cerveau et les liens sociaux précoces, et comment cela pourrait influencer le comportement social plus tard dans la vie, déclare Robert Froemke, professeur à l’Institut de neurosciences et au département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université de New York, qui n’était pas impliqué dans l’étude.

Rao et ses collègues n’ont pas cherché à étudier comment les nourrissons se lient à leur mère, écrivent-ils dans leur article. Il y a plus de 10 ans, ils étudiaient des souris adultes dépourvues du gène TPH2 et ont remarqué qu’en tant que nourrissons, ces animaux avaient des comportements inhabituels.

Dans le nouveau travail, l’équipe a découvert que les souris knock-out – ainsi que les rats knock-out TPH2 – ne montraient pas la préférence typique pour la literie de leur mère. Les singes macaques rhésus conçus pour ne pas avoir de TPH2 passaient également moins de temps à s’accrocher ou à interagir avec leur mère lorsqu’elle était éveillée ou sous sédation. Et les singes KO n’ont montré aucune préférence pour une image du visage de leur mère par rapport aux images d’autres mères singes.

L’équipe a découvert que la baisse pharmacologique des niveaux de sérotonine chez les ratons hétérozygotes et les bébés singes a fait perdre aux animaux leurs préférences comportementales pour leur mère. L’augmentation des niveaux de sérotonine chez les animaux knock-out, en revanche, a induit une préférence.

Lorsque des souris de type sauvage reniflent la literie de leur mère, elles montrent une poussée d’activité dans les neurones sérotoninergiques du noyau du raphé, a révélé l’imagerie calcique. Et les neurones de signalisation de l’ocytocine dans le noyau paraventriculaire sont également activés par l’odeur maternelle, d’autres analyses ont montré.

De plus, l’activation d’un circuit sérotoninergique – des neurones qui se projettent du noyau du raphé dorsal au noyau paraventriculaire – a induit des comportements de préférence maternelle chez des souris qui en manquaient auparavant, a démontré une expérience d’optogénétique.

Semblables aux animaux knock-out pour la sérotonine, les rats dépourvus du gène de l’ocytocine n’ont montré aucune préférence entre la literie de leur mère et celle d’une autre mère, ont découvert Rao et ses collègues. Et traiter l’un ou l’autre de ces animaux avec de l’ocytocine intranasale a induit une préférence maternelle.

Mais alors que l’augmentation pharmacologique des niveaux de sérotonine pouvait sauver ce comportement chez les animaux dépourvus de TPH2, cela n’a pas fonctionné pour les knock-out d’ocytocine. Ce résultat suggère que l’ocytocine agit en aval de la sérotonine, selon les chercheurs : L’administration d’ocytocine fournit un moyen de contourner le déficit en sérotonine.

La relation sérotonine-ocytocine qu’ils décrivent diffère légèrement de ce qui a été rapporté dans le passé. Une étude de 2013 sur la récompense sociale chez les animaux adultes, par exemple, a révélé que la sérotonine signalait en aval de l’ocytocine. Mais cela peut être dû au fait que les deux études ont examiné différentes zones du cerveau, explique Robert Malenka, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Université de Stanford en Californie, qui a dirigé les travaux de 2013.

“La conclusion commune de haut niveau est que la sérotonine et l’ocytocine interagissent de manière complexe pour influencer une variété de comportements sociaux”, dit-il.

Les travaux soulèvent un certain nombre de questions que les recherches futures pourront approfondir, déclare Froemke. « Comment le système sérotoninergique est-il réellement mis en place ? Comment réagit-il à l’odeur maternelle ? Et pour les petits animaux qui ne peuvent pas encore explorer le monde par eux-mêmes, « À quoi ça sert ? il ajoute. “C’est quelque chose de fascinant.”

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5e édition de la journée conférences de l’ARAPI

Le bulletin scientifique n° 49,  2022/1, est consacré aux résumés des interventions.

Vous pouvez également visionner les différentes vidéos ci-dessous, et aller à la fin de cette page afin de lire l’article paru dans la nouvelle république ou consulter les documents mis à votre disposition !

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L’épilepsie et les troubles du neuro-développement : quel est le lien ? (IMIND)

L’épilepsie peut avoir un impact considérable sur la vie quotidienne d’une personne en termes d’indépendance, de sécurité, de bien-être mental et d’inclusion sociale. C’est une population hétérogène et assez mal connue; par exemple, on manque de chiffres sur ceux qui sont en situation de handicap à cause de leur épilepsie et/ou de troubles ou déficiences associés. Cet article vise donc à donner un large aperçu des particularités de la vie avec l’épilepsie et à expliquer pourquoi nous en parlons dans le domaine des troubles du neuro-développement.

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Publié dans Autisme, Formation

Antoine, autiste, dans l’œil de la photographe Lucie Hodiesne Darras (ARTE)

Lucie Hodiesne Darras photographie depuis cinq ans le quotidien de son frère ainé autiste, Antoine, 34 ans. En parfaite symbiose avec lui, elle capte en noir et blanc et avec une grande sensibilité le large éventail d’émotions qui traversent l’existence de son frère, que l’autisme rend hypersensible. Son travail constitue un document exceptionnel sur l’autisme, ainsi qu’une approche poétique du handicap.

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Rencontres internationales de l’autisme By RIAU Avignon 2022

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Mineurs autistes transgenres : un collectif alerte ! (handicap.fr)

Les mineurs autistes transgenres souhaitant faire une “transition” sont de plus en plus nombreux. Un collectif met en garde contre les décisions hâtives et irréversibles et appelle à réserver ce qu’on appelle les “soins d’affirmation de genre” aux se

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VIDÉO. Santé : un nouveau réseau pour mieux intégrer les autistes à l’école et dans l’entreprise (France Info)

Le réseau des Villes Amicales pour l’Autisme a été créé à Limoges par une quinzaine de bénévoles. Il a pour objectif de faciliter l’intégration des personnes autistes et de développer des initiatives au niveau d’un territoire. Plusieurs communes de Haute-Vienne sont d’ores et déjà intéressées…

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Publié dans Autisme, Monde professionnel, Scolarité

Les dés graphomoteurs à assembler (Ideereka)

Entre le développement psychomoteur, l’acquisition des gestes graphiques et l’apprentissage des lettres, nos enfants doivent faire face à de nombreux challenges ! Peut-être même connaissez-vous un enfant dont les mouvements sont maladroits : son écriture est peu lisible, il ne prend pas plaisir à dessiner et il se fatigue rapidement. Ceci peut être dû à de nombreuses difficultés : mauvaise coordination regard-main, posture insuffisamment tonique, mauvaise tenue du stylo, etc. Alors, comment lui permettre de développer de bonnes compétences motrices tout en prenant plaisir à écrire et dessiner ? Le dé graphomoteur, téléchargeable gratuitement sur cette page, pourrait bien vous y aider.

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Les 3 meilleurs conseils pour enseigner le langage réceptif et expressif aux enfants avec des retards de langage (Different Roads to Learning)

Article original : Top 3 Tips for Teaching Receptive and Expressive Language to Kids with Speech Delays

Traduction :

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les enfants peuvent éprouver un retard dans le développement de la parole. Parfois, c’est à cause d’un trouble du développement neurologique, comme l’autisme ou une déficience intellectuelle. D’autres enfants peuvent avoir un problème de coordination oro-motrice ou d’audition. Quelle que soit la cause, il existe des stratégies simples qui peuvent aider les enfants à mieux communiquer. Attention, ces informations ne sont pas destinées à remplacer l’intervention d’un professionnel formé. Si vous avez des inquiétudes concernant le développement de la parole ou du langage de votre enfant, votre première étape devrait être de parler avec votre médecin du diagnostic et du traitement.

Langage réceptif vs expressif

Les compétences linguistiques peuvent être divisées en capacités réceptives et expressives.

En termes simples, le langage réceptif est la capacité de reconnaître et de comprendre les mots prononcés par les autres. Les capacités de langage réceptif peuvent être testées en donnant à un enfant une instruction simple telle que « lève-toi », « tape dans tes mains » ou « viens ici ». L’enfant n’a pas à répondre verbalement pour démontrer sa capacité de langage réceptif.

Le langage expressif est la capacité d’utiliser des mots, des gestes et l’écriture pour communiquer avec les autres. Cela peut également inclure l’utilisation d’un dispositif de communication supplétif. Le langage expressif peut être testé en demandant à un enfant : « Que veux-tu ? ou “Qu’est-ce que c’est?”. Il y a souvent un écart entre ce qu’un enfant peut comprendre de manière réceptive et ce qu’il peut exprimer. Pour les enfants atteints de troubles du spectre autistique, le répertoire du langage expressif peut souvent se développer plus lentement que le langage réceptif.

Les trois meilleurs conseils pour améliorer les compétences linguistiques

  • Commencez avec des instructions simples en une étape

Nous commençons presque toujours par enseigner le langage réceptif avant le langage expressif. Pourquoi donc? Il est généralement plus facile pour les enfants, en particulier ceux qui ont des retards d’élocution, de commencer par comprendre les vocalisations des autres. Produire des vocalisations (ou des gestes) nécessite beaucoup plus de coordination motrice. Heureusement, il est assez facile de commencer à enseigner le langage réceptif. En fait, votre enfant peut déjà comprendre certaines instructions de base ! Certains des premiers mots que la plupart des enfants comprennent sont des choses comme leur nom et des instructions simples comme « regarde » et « viens ici ». Vous pouvez ajouter à cette base linguistique croissante en enseignant des instructions simples telles que « donne-moi », « applaudis » ou « salue ».

  • Enseigner des mots pour ce qu’ils aiment

Une fois qu’un enfant peut suivre quelques instructions simples en une étape, vous pouvez commencer à lui apprendre à comprendre les noms des objets. Commencez par les objets qu’ils aiment parce que ce sont les plus faciles à apprendre. Rassemblez 3 de leurs objets préférés et placez-les sur une table. Dites ensuite : « Donnez-moi le ballon. S’il choisit le bon objet, faites-lui beaucoup d’éloges (high fives, chatouilles, etc.). S’ils font une erreur, donnez-leur une petite invite en pointant l’objet ou en le ramassant et en disant “c’est la balle !”, puis réessayez. Continuez à vous entraîner, mais faites en sorte que chaque séance d’entraînement soit courte pour les jeunes apprenants, seulement 5 à 10 minutes à la fois. Au fur et à mesure que le vocabulaire de l’enfant s’élargit, vous pouvez commencer à utiliser des images à la place d’objets physiques. Pourquoi donc? Les objets prennent beaucoup de place et il peut être difficile de rassembler toutes les choses que vous voulez qu’ils apprennent (par exemple, les lions et les arbres). Avoir des photos est également moins distrayant que d’avoir le vrai jouet ou l’aliment devant eux.

  • Enseigner les compétences de demande

Une fois qu’un enfant est capable de comprendre de manière fiable au moins 5 à 10 mots de manière réceptive, vous pouvez commencer à lui enseigner certaines compétences linguistiques expressives. La meilleure façon de commencer est de leur apprendre à demander ce qu’ils veulent ! C’est un facteur de motivation intégré pour parler. Tenez certains objets désirés comme des jouets et de la nourriture légèrement hors de portée. Invitez l’enfant à nommer l’objet avec une approximation du mot. Par exemple, “ba” pour balle ou “ma” pour mangue. Continuez à pratiquer et à affiner le mot pour qu’il devienne de plus en plus clair au fil du temps. Une fois que l’enfant est capable de demander de manière fiable ce qu’il veut, vous pouvez commencer à lui demander d’étiqueter des objets ou des images en le tenant devant lui et en disant “Qu’est-ce que c’est ?”. Fournissez des invites au besoin et n’oubliez pas de féliciter généreusement. Apprendre doit être amusant !

Enfin, essayez d’être patient ! Tous les enfants apprennent à un rythme différent et peuvent avoir besoin d’aide et de pratique pour commencer à parler davantage. Assurez-vous d’impliquer le médecin de votre enfant dans la conversation et demandez l’aide d’un professionnel au besoin.

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Un programme sportif pour inclure les enfants autistes (Sciences ouest)

La pratique d’un sport collectif peut permettre d’améliorer l’insertion sociale des enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

« En France, il y a un vrai retard en termes de connaissance et d’inclusion des personnes autistes dans la société », constate Olivia Collet, doctorante en psychologie du sport à l’Université Rennes 2, rattachée aux laboratoires Vips21 et LP3C2. Elle travaille depuis trois ans à la création d’un programme de jeux sportifs en situation d’inclusion pour les 6-11 ans, aux côtés de l’ONG Play International.

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Publié dans Autisme, Sport

Outils Exercice de Doigts Psychomotricité Fine (par V. Couillaud)

Page regroupant un certain nombre de ressources d’exercices à télécharger.

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Publié dans Autisme

Le Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées (PCPE) (Enfant-different.org)

Le PCPE peut vous accompagner si votre enfant attend une place dans un établissement ou si vous n’avez aucune solution pour votre enfant (soins, rééducations, scolarisation,..).

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Les changements alimentaires atténuent les traits d’une maladie rare liée à l’autisme (Spectrum News)

Article original : Dietary changes ease traits in rare autism-linked condition

Traduction :

Pour une maladie génétique rare liée à l’autisme appelée déficience en BCKDK, un traitement précoce impliquant un changement de régime alimentaire et des suppléments nutritionnels pourrait empêcher le développement de traits difficiles, selon une nouvelle étude. Les résultats, publiés plus tôt ce mois-ci dans Brain, suggèrent également que les cliniciens pourraient facilement dépister la maladie chez les nourrissons à la naissance.

Le déficit en BCKDK, découvert pour la première fois en 2012, est causé par une mutation du gène qui code pour une enzyme appelée cétoacide déshydrogénase kinase à chaîne ramifiée. Cette enzyme signale normalement au corps de ralentir le métabolisme des acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA), des molécules que le corps ne peut pas produire mais qui sont essentielles à la construction des protéines. Chez les personnes présentant des mutations du gène BCKDK, le métabolisme des BCAA se poursuit sans contrôle, entraînant une carence.

La nouvelle étude combine les données de 21 enfants atteints d’un déficit en BCKDK en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ont été traités pour de faibles niveaux de BCAA entre l’âge de 8 mois et 16 ans. La plupart des enfants ont montré une amélioration de certains traits, notamment le périmètre crânien et la motricité. Trois enfants qui ont été traités avant l’âge de 2 ans n’avaient pas reçu de diagnostic d’autisme au moment où l’étude s’est terminée ; l’un de ces enfants, traité à 8 mois, n’a montré aucun problème de développement lorsqu’il a été testé à l’âge de 3 ans.

“Cela a une voie possible pour prévenir cette maladie par un diagnostic et une intervention plus précoces”, déclare Joseph Gleeson, professeur de neurosciences à l’Université de Californie à San Diego, qui n’a pas participé à cette étude mais faisait partie de l’équipe de 2012 qui a découvert le BCKDK. carence et inversé ses traits chez les souris modèles en utilisant des BCAA supplémentaires.

“Il y avait toujours cette possibilité [d’inverser les traits chez les gens] sur la base du travail auquel nous avons contribué il y a 10 ans”, déclare Gleeson. “Mais je pense que ce nouveau document l’amène vraiment au niveau supérieur.”

Pour retrouver davantage de personnes atteintes de la maladie, la chercheuse principale Ángeles García-Cazorla, neurologue pédiatrique à l’hôpital Sant Joan de Déu de Barcelone, en Espagne, et ses collègues ont travaillé avec un groupe norvégien pour créer un réseau international de médecins suivant les enfants du BCKDK. . La recherche a révélé 21 enfants porteurs de mutations du gène BCKDK, dont ceux signalés pour la première fois en 2012, issus de 13 familles de pays aussi éloignés que la Turquie et le Brésil.

Bien que les médecins des enfants n’aient pas tous utilisé les mêmes tests de diagnostic, l’équipe de García-Cazorla a retracé certains points communs au sein de la cohorte. Les 17 enfants âgés de plus de 2 ans avaient tous des difficultés de langage et presque tous avaient des troubles de la motricité. Notamment, 12 d’entre eux avaient un diagnostic d’autisme et 3 autres avaient des traits autistiques.

De plus, tous les enfants avaient une tête de taille moyenne à la naissance, mais au moment du diagnostic, la plupart avaient une circonférence crânienne inhabituellement petite, connue sous le nom de microcéphalie. On ne sait pas pourquoi l’utérus les protégerait du développement de la microcéphalie, dit García-Cazorla, mais “cela indique également une sorte de réversibilité, une amélioration des symptômes si vous commencez le traitement le plus tôt possible”.

Tous les enfants suivaient un régime riche en protéines et tous sauf deux prenaient des suppléments de BCAA. La plupart des enfants traités ont montré une augmentation du périmètre crânien et des améliorations de la fonction motrice. Mais il y avait une différence frappante dans la façon dont les enfants ont répondu, en fonction de la précocité avec laquelle ils ont été traités : “Ces enfants qui commencent le traitement plus jeunes, quand ils avaient moins de 2 ans, évoluent beaucoup mieux que les autres”, explique García-Cazorla.

En revanche, les améliorations chez les enfants qui ont été traités plus tard dans la vie étaient “modestes”, dit García-Cazorla. “Il y a vraiment une fenêtre de traitement où vous pouvez inverser ou améliorer beaucoup la maladie.”

Six des sept enfants avec des analyses de dépistage néonatales disponibles ont montré des niveaux anormalement bas d’acides aminés lors d’un test de piqûre au talon à la naissance, suggérant que la condition peut être dépistée chez les nourrissons, ce qui permettrait aux cliniciens de commencer le traitement le plus tôt possible. En Espagne, chaque région autonome décide des conditions à inclure dans son panel de dépistage néonatal. Et lorsque García-Cazorla a communiqué ses résultats au centre chargé du dépistage des nouveau-nés en Catalogne, celui-ci a ajouté le déficit en BCKDK à ses tests.

“Je suis heureux d’entendre cela”, déclare Gaia Novarino, professeur de neurosciences à l’Institut des sciences et technologies de Klosterneuburg, en Autriche, qui faisait partie de l’équipe de 2012 qui a découvert le déficit en BCKDK.

Aux États-Unis, l’ajout de maladies au dépistage néonatal peut être un processus lourd et lent. Mais de nombreux nouveau-nés font déjà vérifier leur taux d’acides aminés pour une autre maladie rare, la maladie urinaire du sirop d’érable, note Novarino. “Donc, il devrait être évident d’aller de l’avant.”

Peu importe la rareté du déficit en BCKDK, étant donné qu’il semble y avoir au moins une voie claire vers le traitement, il est crucial de le dépister, déclare García-Cazorla. “Nous ne pouvons pas manquer des troubles traitables.”

Citer cet article : https://doi.org/10.53053/QQQZ6804

Publié dans Autisme, Formation

À faire et à ne pas faire avec les fidgets (Different Roads to Learning)

Article original : Do’s and Don’ts of Fidgets

Traduction :

Les fidgets, comme les balles à presser et les porte-clés, sont des outils d’autorégulation qui favorisent le mouvement et la saisie tactile. Ils peuvent être parfaits pour les enfants qui ont des problèmes d’attention, de concentration et de traitement sensoriel.

Mais au cours de mes nombreuses années en tant qu’enseignant et parent, je les ai souvent vus mal utilisés. Quand je vois un enfant lancer une balle à presser à travers la pièce ou être obsédé par la création de formes avec Silly Putty, je sais que quelque chose ne va pas.

Le problème est que nous donnons souvent des agitations aux enfants sans aucune direction, pensant qu’ils sauront par magie comment les utiliser. Ensuite, quand ils jouent avec eux, plutôt que de les utiliser comme un outil, nous nous mettons en colère.

C’est pourquoi il est important d’apprendre aux enfants à utiliser les fidgets. Voici ce que je propose.

Comment utiliser les fidgets

Tout d’abord, expliquez à votre enfant qu’un remue-ménage est une stratégie de sa «boîte à outils» pour l’aider à mieux se concentrer sur une tâche. Lorsqu’ils sont utilisés correctement dans la bonne situation, les agitations peuvent l’aider à mieux écouter, à maintenir son attention sur son travail et même à calmer ou ralentir son corps et son esprit.

Fondamentalement, un fidget est un outil pour l’aider à se concentrer, pas un jouet.

Deuxièmement, travaillez avec votre enfant pour identifier les moments précis où il pourrait avoir besoin de bouger. Par exemple, elle pourrait en avoir besoin lorsqu’elle fait ses devoirs ou qu’elle a besoin de rester assise dans une salle de cinéma.

Troisièmement, établissez des règles claires sur la façon d’utiliser les fidgets dans votre maison et communiquez-les à votre enfant. Si vous ne savez pas par où commencer, voici mes “non négociables”:

  • Règle n°1 : Soyez attentif. Avant de prendre un fidget, demandez-vous si vous en avez besoin. Si vous ne savez pas, passez en revue la règle n°2.
  • Règle #2 : Vous ne pouvez utiliser un fidget que pour aider à la concentration et à l’attention ou pour vous calmer. Sinon, il sera emporté.
  • Règle n°3 : N’utilisez pas un fidget s’il distrait les autres ou interfère avec le travail des autres. Si le remue-ménage distrait les autres ou interfère avec leur travail, utilisez un mouvement ou une stratégie différente.
  • Règle #4 : Chaque fois que vous en avez fini avec un fidget, remettez-le à sa place. (Dans notre maison, nous gardons les fidgets dans un panier désigné.)

Si vous voulez essayer un fidget avec votre enfant, vous avez le choix entre de nombreuses options. Expérimentez pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour votre enfant. Mais je vous recommande de ne pas avoir un fidget qui a un joli visage ou qui ressemble à un jouet. Votre enfant doit se rappeler que les agitations sont des outils.

Lorsque vous êtes prêt, vous pouvez configurer un panier de fidget (ou un autre endroit), imprimer les règles et les mettre dans un endroit où votre enfant peut facilement les voir et les revoir.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Montrez-moi quelque chose de nouveau ! Comment introduire de nouveaux renforçateurs (Different Roads to Learning)

Article original : Show Me Something New! How to Introduce New Reinforcers

Traduction :

La résistance au changement et la préférence pour la similitude sont des caractéristiques fondamentales de l’autisme. Il peut être naturel d’éviter de nouvelles choses, surtout si le changement est accablant. Bien que cela puisse être plus confortable pour l’individu à court terme, il y a des conséquences à long terme, notamment la difficulté à contacter de nouveaux renforçateurs et un accès réduit aux opportunités d’apprentissage. Au fil du temps, l’individu peut perdre des expériences potentiellement agréables et passionnantes, voire s’ennuyer et être démotivé par les choses qu’il appréciait auparavant.

Comment pouvons-nous aider avec cette situation ?

Nous pouvons commencer par examiner la fréquence à laquelle de nouvelles expériences sont proposées à l’individu. S’ils sont assez résistants aux nouveautés et l’ont démontré dans le passé, leurs proches, leur personnel et leurs enseignants ont peut-être pris du recul et ont commencé à éviter même d’offrir de nouvelles expériences, jouets, activités, nourriture, personnes ou paramètres. Bien que nous ne voudrions pas délibérément contrarier quelqu’un, nous pouvons nous efforcer de créer des opportunités d’exposition à de nouvelles choses d’une manière douce et encourageante.

Planifiez de nouvelles choses

Pour certains, l’exposition à de nouvelles choses peut être rendue plus tolérable en leur faisant savoir à l’avance ce qui va se passer et en expliquant quelles seront les attentes. Par exemple, « Demain, nous allons mettre un nouveau film quand tu auras fini tes devoirs. Vous pouvez le regarder si vous le souhaitez, ou vous pouvez jouer avec vos jouets. Cela ne dépend que de vous !” Ou, une image d’un nouveau film peut être ajoutée au programme d’activités de la personne et le même message revu avec elle en utilisant moins de mots.

Certaines familles peuvent choisir d’établir une journée « essayer de nouvelles choses » chaque semaine. Toute la famille peut s’y mettre, pour l’encourager et le modeler. Par exemple, maman, papa et enfant peuvent chacun choisir un nouvel aliment à essayer chaque samedi. Ou bien, chaque membre de la famille peut décider de quelque chose de nouveau qu’il souhaite apprendre avant qu’une étape importante ne se produise. Par exemple, chaque membre de la famille pourrait planifier de se renseigner sur un nouvel animal ou dinosaure avant les vacances à venir.

Renforts des pairs

L’exposition à de nouvelles choses peut également être facilitée en associant le nouvel élément ou l’activité avec quelque chose (ou quelqu’un) qui renforce déjà. Une tante ou un oncle préféré qui apporte et joue avec un nouveau jouet avec beaucoup d’enthousiasme peut attirer l’attention d’un enfant et sa volonté de s’engager plus rapidement que si le jouet était simplement remis à l’enfant ou laissé à découvrir. De même, un enfant plus âgé pourrait être plus disposé à essayer un nouvel intérêt comme pratiquer un sport ou apprendre un métier si quelque chose d’autre qui est agréable se produit également, comme une collation préférée, de la musique ou un ami avec qui faire la nouvelle activité.

De la même manière, de nouvelles activités peuvent être combinées avec d’anciens favoris. Pour certains enfants très attachés à des personnages particuliers, il peut être utile d’introduire leurs personnages bien-aimés dans de nouvelles activités. Par exemple, un enfant qui aime Elmo de Sesame Street est plus susceptible d’être intéressé par une nouvelle activité comme le coloriage si les livres de coloriage incluent des images d’Elmo. Nous pouvons également faire preuve de créativité en mélangeant les intérêts de différents endroits. Une personne qui aime vraiment les trains pourrait commencer à s’intéresser à la géographie en se renseignant sur les itinéraires des trains à travers différents États. La conversation peut progressivement être guidée des trains vers les lieux où circulent les trains, jusqu’à des faits éventuellement intéressants sur ces lieux.

Être patient

L’exposition à de nouveaux éléments et activités n’a pas besoin d’inclure d’exigences pour s’engager avec les nouveaux éléments et activités. Cela peut prendre plusieurs expositions avant qu’un individu soit même disposé à regarder ou à commencer à s’engager avec quelque chose de nouveau. Ce n’est pas grave et il est préférable de laisser l’intérêt et la volonté se manifester naturellement, même lentement. Essayer de forcer l’engagement ne fera probablement que rendre la nouvelle activité ou l’élément aversif et quelque chose à éviter, ce qui n’est certainement pas ce que nous voulons faire. La patience est la clé, ainsi que la volonté de continuer à accroître l’exposition à de nouveaux articles et activités. Toutes les nouveautés ne finiront pas par être préférées ou même appréciées, mais avec le temps, certaines deviendront probablement préférées. Plus important encore, la nouveauté et le changement deviendront plus tolérables, ouvrant la personne à des mondes de possibilités.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Sport et autisme : oui c’est possible ! Une nouvelle série de capsules (CRAIF)

Le CRA Normandie Seine Eure et le Comité Départemental Olympique et Sportif 76 présentent une série de vidéos de guidance pour la mise en place de séances de sport adaptées aux personnes autistes

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Publié dans Autisme, Sport

Découverte du Makaton (Ideereka)

Découvrez le Makaton, un programme de communication multimodal qui s’appuie sur les signes les pictogrammes et la parole . Des millions d’enfants et adultes l’utilisent !

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Thomas Bourgeron: « La composante génétique joue un rôle majeur dans l’autisme » (Le Figaro)

En identifiant au début des années 2000 les premiers gènes associés au syndrome d’Asperger, une forme d’autisme sans déficience intellectuelle, le Pr Thomas Bourgeron a enclenché un changement de regard sur l’ensemble des troubles du spectre autistique. Cela a ouvert la voie à une amélioration du diagnostic et de l’accompagnement des patients, dont le nombre est estimé à 700.000 personnes. Il publie Des gènes, des synapses, des autismes aux éditions Odile Jacob.

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Publié dans Autisme

Ecoles d’ingénieurs : un kit pour les étudiants handicapés (handicap.fr)

La Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs publie en février 2023 un kit pour “accompagner ses établissements dans l’accueil des élèves en situation de handicap”. De solutions concrètes dans un secteur peu convoité !

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Publié dans Autisme, Scolarité

Repérer les comportements atypiques de mon bébé avant 6 mois (Deux minutes pour mieux vivre l’autisme)

De nombreux signes précoces de l’autisme peuvent être observés dès les premiers mois de vie d’un enfant par les parents, les médecins et les professionnels de la petite enfance. Les signes d’alerte pouvant évoquer des difficultés de développement sont nombreux et varient au fil des âges.
Pris isolément, chacun de ces signes n’est pas caractéristique de l’autisme, mais il doit systématiquement être pris au sérieux et accompagné.

Cette vidéo aide à repérer les différents comportements atypiques, à réaliser les gestes et actions appropriées et indique quelques professionnels auxquels il ne faut pas hésiter à demander de l’aide ou des conseils.

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Nouveau référentiel d’accès à la PCH (Info Droit Handicap)

Publié dans Autisme, Droits & Législation

La génération sacrifiée des adultes autistes (Le Figaro)

Après des années de mauvais diagnostics et de prises en charge inadaptées, un programme de repérage de ces patients longtemps oubliés par le système de soins est lancé dans trois régions.

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Publié dans Autisme

Initiation à la mise en place de supports visuels pour des adultes autistes et/ou avec handicaps intellectuels modérés à sévères (CRA-LR)

Un guide pratique destinés aux aidants professionnels et familiaux afin d’accompagner la mise en place des aides visuelles dans la vie quotidienne.

L’accès à la communication, son développement ou son maintien et l’amélioration de l’autonomie dans la vie quotidienne sont des objectifs cités par les Recommandations de Bonnes Pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Anesm publiés en 2017 concernant les adultes autistes, notamment par l’utilisation des supports visuels adaptés au profil de chacun.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Enseigner la Demande à une Personne Autiste : 5 erreurs (Ideereka)

Les difficultés dans les interactions sociales font partie des plus grandes embûches rencontrées par les personnes autistes. Comprendre l’implicite, réaliser un échange bidirectionnel, développer un langage fonctionnel, sans écholalies, ou encore demander de l’aide… Tout ceci peut être complexe. Bien sûr, l’autisme, qui est un trouble neurodéveloppemental, ne se présente pas sous la même forme pour chaque personne, enfant ou adulte. C’est pourquoi, nous ne le répéterons jamais assez, l’individualisation de la prise en charge est essentielle. Mais, malgré tout, des bonnes pratiques générales peuvent ressortir, notamment lorsqu’on souhaite enseigner la demande à une personne autiste. Ces bonnes pratiques permettent d’éviter certaines erreurs courantes. Lesquelles ? Nous vous en présentons 5 !

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Handicapés verbaux: un plaidoyer pour leur donner de la voix (handicap.fr)

Gestes, symboles, pictogrammes… Numérique ou non, la communication alternative et améliorée rend la parole aux personnes non-verbales. Un collectif d’associations souhaite un meilleur déploiement en France, via un plan d’action national d’ici 2025.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Non verbal, vraiment ? Ou non oralisant ? Définition claire et exemples (Ideereka)

Nous entendons souvent dire, à propos de certaines personnes, qu’elles sont « non-verbales ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles n’utilisent pas la parole pour communiquer. En d’autres termes, elles n’oralisent pas de mots. Mais c’est mal nommer ce que fait la personne et lui coller une étiquette mal choisie… et réductrice ! Or, saviez-vous que les mots que nous utilisons pour décrire les personnes ont des conséquences durables ?

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Soutenir les aidants en levant les freins au développement de solutions de répit (IGAS)

Dans le cadre de la stratégie gouvernementale “Agir pour les aidants 2020-2022”, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été saisie d’une mission portant sur l’évolution du cadre juridique et financier de l’offre de répit pour les aidants de personnes âgées, de personnes en situation de handicap et de personnes malades.

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Publié dans Autisme, Soutien

Le planning d’activités, simple, clair, et adaptable (Ideereka)

En tant que professionnel de santé ou d’éducation, vous avez des difficultés à créer un planning d’activités qui soit simple, clair et explicite ? Essentiel pour communiquer avec son patient ou son élève, il est en effet essentiel que ce calendrier soit le plus compréhensible possible par tout le monde… Le risque, sinon, est que le message ne passe pas.

Mais, est-ce seulement possible de construire un tel outil de planification ?

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Publié dans Autisme, Communication

Handicap invisible : un support pour votre CMI ! (Hop’Toys)

Le handicap invisible est souvent mal compris alors qu’il touche bien davantage de personnes : 80 % des personnes en situation de handicap ont un handicap invisible. L’invisibilité ne veut pas dire imaginaire : ces handicaps ont un réel impact dans la vie quotidienne et demandent, au même titre que les handicaps visibles, des aménagements.

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Publié dans Autisme

Quand la PCH s’ouvre au TND

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Utilisation d’un tableau de langage assisté (TLA) : Lire un livre (S.O.S. Ortho)

Publié dans Autisme, Communication

Etre parent d’un ado autiste (Podcast – Tous pareils ou presque !)

Etre parent d’un ado autiste ressemble à un numéro d’équilibriste.

Après le diagnostic de leur enfant, les parents se mobilisent, cherchent des solutions, soulèvent des montagnes et ont la satisfaction de voir que leur enfant avance, à son rythme et à sa façon.

L’adolescence vient rebattre totalement les cartes de cet équilibre fragile qui avait parfois été trouvé. Il faut composer avec à la fois les changements liés à cette période et les particularités de l’autisme qui ne disparaissent pas avec l’âge…Dans cet épisode, on entendra 3 jeunes ados autistes, une maman (de deux jumeaux TSA), et deux professionnelles de l’accompagnement.Ecouter le podcast

Publié dans Autisme, Soutien

Comment favoriser la communication avec mon élève porteur d’un T.S.A.

Publié dans Autisme, Communication, Scolarité

La métacognition : Bases théoriques et indications pratiques pour l’enseignement et la formation (Ministère de l’Education Nationale)

Publié dans Autisme, Scolarité

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 04 Mars 2023

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque mensuel à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., aura lieu le samedi 04 Mars 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Exceptionnellement, il ne nous sera pas possible de vous proposer un accueil pour vos enfants.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Faut-il ajouter la déficience motrice aux critères diagnostiques de l’autisme ? (Spectrum News)

Article original : Should motor impairment be added to the diagnostic criteria for autism?

Traduction :

La reconnaissance que les retards de motricité et les difficultés de mouvement sont courants chez les personnes autistes a suscité un débat parmi les chercheurs. Si les problèmes moteurs sont omniprésents, persistent dans le temps et empiètent potentiellement sur le développement dans d’autres domaines, selon certains, cela en fait une caractéristique clé de l’autisme qui devrait être intégrée dans les directives de diagnostic de la condition dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Au minimum, ce changement pourrait accroître la sensibilisation aux problèmes moteurs chez les personnes autistes et aider à faire diagnostiquer ces problèmes plus tôt. Les interventions visant à favoriser le développement moteur pourraient également commencer plus tôt, dans l’espoir d’éviter tout retard supplémentaire ou tout effet négatif en cascade sur d’autres compétences.

Les dissidents soutiennent que l’ajout d’une déficience motrice à la définition de l’autisme ne ferait que brouiller le sens de l’autisme sans clarifier la source des problèmes moteurs – et s’ils sont une cause ou une conséquence de la condition. Bien que personne ne s’oppose à ce que les personnes autistes obtiennent l’aide dont elles ont besoin, quand elles en ont besoin, tout le monde ne pense pas que la solution consiste à fournir plus tôt les interventions existantes pour « corriger » les déficits moteurs.

Un appel qui fait écho à travers le spectre des opinions ici est pour plus et de meilleures interventions sur l’autisme qui favorisent le développement dans tous les domaines et qui intègrent des opportunités de mouvement, de participation et d’apprentissage pour améliorer la fonction et le bien-être en général.

Citer cet article : https://doi.org/10.53053/CAYE7056

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Association entre les troubles du spectre de l’autisme et les maladies cardiométaboliques – Une revue systématique et une méta-analyse (JAMA Pediatr.)

Article original : Association Between Autism Spectrum Disorders and Cardiometabolic DiseasesA Systematic Review and Meta-analysis, Chathurika S. Dhanasekara; Dominic Ancona; Leticia Cortes; et al, JAMA Pediatr. Published online January 30, 2023. doi:10.1001/jamapediatrics.2022.5629

Traduction :

Importance Bien que le risque accru d’obésité chez les personnes autistes ait été bien établi, les preuves de l’association entre l’autisme, les troubles cardiométaboliques et l’obésité restent peu concluantes.

Objectif Examiner l’association entre les troubles du spectre autistique et les maladies cardiométaboliques dans une revue systématique et une méta-analyse.

Sources de données Les bases de données PubMed, Scopus, Web of Science, ProQuest, Embase et Ovid ont été consultées depuis leur création jusqu’au 31 juillet 2022, sans restriction de date de publication ou de langue.

Sélection des études Les données observationnelles ou de base des études interventionnelles faisant état de la prévalence des facteurs de risque cardiométabolique (c’est-à-dire le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie, la maladie macrovasculaire athéroscléreuse) chez les enfants et/ou les adultes autistes et appariés avec des participants non autistes ont été incluses.

Extraction et synthèse des données La sélection, l’extraction des données et l’évaluation de la qualité ont été réalisées indépendamment par au moins 2 chercheurs. Des méta-analyses à effets aléatoires DerSimonian-Laird ont été réalisées à l’aide du méta-paquet de R.

Principaux critères de jugement et mesures Les risques relatifs (RR) de diabète, d’hypertension, de dyslipidémie et de maladie macrovasculaire athéroscléreuse chez les personnes autistes étaient les principaux critères de jugement. Les critères de jugement secondaires comprenaient le RR du diabète de type 1 et de type 2, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et des maladies vasculaires périphériques.

Résultats Un total de 34 études ont été évaluées et ont inclus 276173 participants avec autisme et 7733306 participants sans autisme (âge moyen [intervalle], 31,2 [3,8-72,8] ans ; proportion [intervalle] regroupée de femmes, 47 % [0 -66%]). L’autisme était associé à des risques plus élevés de développer un diabète global (RR, 1,57 ; IC à 95 %, 1,23-2,01 ; 20 études), un diabète de type 1 (RR, 1,64 ; IC à 95 %, 1,06-2,54 ; 6 études) et un diabète de type 2 diabète (RR, 2,47 ; IC à 95 %, 1,30-4,70 ; 3 études). L’autisme était également associé à des risques accrus de dyslipidémie (RR, 1,69 ; IC à 95 %, 1,20-2,40 ; 7 études) et de maladie cardiaque (RR, 1,46 ; IC à 95 %, 1,42-1,50 ; 3 études). Pourtant, il n’y avait pas d’augmentation significative du risque d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral associé à l’autisme (RR, 1,22 ; IC à 95 %, 0,98-1,52 ; 12 études ; et RR, 1,19 ; IC à 95 %, 0,63-2,24 ; 4 études, respectivement). Des analyses de méta-régression ont révélé que les enfants autistes présentaient un risque associé plus élevé de développer un diabète et une hypertension par rapport aux adultes. L’hétérogénéité élevée entre les études était une préoccupation pour plusieurs méta-analyses.

Conclusions et pertinence Les résultats suggèrent que le risque accru associé de maladies cardiométaboliques devrait inciter les cliniciens à surveiller avec vigilance les personnes autistes pour détecter les contributeurs potentiels, les signes de maladies cardiométaboliques et leurs complications.

Publié dans Accompagnements, Autisme

De la psychiatrie au diagnostic d’autisme (AspieConseil)

Publié dans Autisme

La thérapie ACT vue de l’intérieur

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Handicap : Quels sont les pouvoirs des CDAPH ? (par J. Vinçot)

Comment des techniciens CNSA ou MDPH annulent les pouvoirs des CDAPH (commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées).

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Une étude «époustouflante» bouleverse les idées reçues sur l’ocytocine (Spectrum News)

Article original : ‘Mind-blowing’ study upends conventional wisdom on oxytocin

Traduction :

Selon une étude publiée aujourd’hui dans Neuron, les campagnols des prairies conçus pour transporter des récepteurs défectueux pour l’ocytocine forment toujours des liens de paires et nourrissent leurs petits. Les résultats – l’aboutissement de 13 années d’enquête – remettent en question le rôle critique longtemps présumé de l’hormone dans la promotion du comportement social, selon les chercheurs.

“Nous devons repenser la centralité de la signalisation de l’ocytocine”, déclare le co-chercheur principal Nirao Shah, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Université de Stanford en Californie.

L’ocytocine (et la vasopressine neuropeptide apparentée) a pris de l’importance dans les années 1990 et au début des années 2000 grâce à la recherche sur les campagnols des prairies – des rongeurs qui forment des liens sociaux solides avec leurs partenaires et leurs chiots. Comparés aux campagnols des prairies et des montagnes plus promiscueux, les campagnols monogames des prairies et des pins ont une densité plus élevée de liaison à l’ocytocine dans des régions cérébrales spécifiques, y compris le noyau accumbens. Stimuler l’expression des récepteurs augmente les comportements de liaison par paires chez les campagnols des prairies, tandis que le bloquer limite ces comportements, selon des études antérieures.

Les résultats ont jeté les bases d’essais cliniques sur l’ocytocine pour stimuler le fonctionnement social des personnes autistes, qui ont été équivoques. La nouvelle étude pourrait expliquer pourquoi, disent Shah et ses collègues. Lorsqu’ils ont conçu trois lignées de campagnols des prairies pour qu’ils portent des mutations dans le gène du récepteur de l’ocytocine, aucun des animaux n’a montré de changement dans ses liens de couple ou ses comportements parentaux, ce qui suggère que des voies autres que la signalisation de l’ocytocine servent à renforcer les liens sociaux.

“C’est un peu époustouflant, d’une certaine manière”, déclare Larry Young, directeur du Center for Translational Social Neuroscience de l’Université Emory à Atlanta, en Géorgie, qui a été le pionnier de certaines des premières études sur l’ocytocine chez les campagnols, mais n’a pas été impliqué dans le nouveau travail.

Les nouvelles découvertes n’invalident pas les travaux antérieurs montrant que l’ocytocine est essentielle pour la liaison par paires, ou son potentiel pour le traitement de l’autisme, dit-il, mais elles suggèrent que les animaux nés sans la capacité de signalisation de l’ocytocine compensent par d’autres mécanismes.

Les graines de la nouvelle étude ont été plantées “il y a longtemps”, dit Shah – à l’époque où il était assistant d’enseignement diplômé au milieu des années 1990.

Les professeurs qui dirigeaient ce cours de premier cycle ont exprimé leur scepticisme quant au fait qu’un seul neuropeptide tel que l’ocytocine puisse exercer un tel contrôle sur quelque chose d’aussi complexe que le comportement social des mammifères, et ils ont souligné l’importance d’utiliser des approches complémentaires pour tester l’hypothèse, dit Shah – des idées qui ont finalement façonné le centre de son propre laboratoire. Il a commencé à développer des outils pour étudier comment les changements génétiques affectent les comportements sociaux des campagnols des prairies. Après l’avènement de l’édition de gènes CRISPR en 2012, lui et ses collègues ont adapté l’outil pour une utilisation chez les campagnols des prairies et ont inséré trois mutations différentes individuellement dans le gène du récepteur de l’ocytocine des animaux pour perturber sa fonction.

Les campagnols édités n’avaient aucune liaison perceptible à l’ocytocine dans tout le cerveau, ont révélé des analyses post-mortem du tissu cérébral des animaux. Pourtant, les campagnols passaient encore des quantités typiques de temps à se blottir avec leurs partenaires et agissaient de manière agressive envers les autres membres du sexe opposé – deux mesures de leur lien de couple.

Les souris dépourvues de récepteurs à l’ocytocine ne récupèrent pas et ne ramènent pas les chiots errants dans leur nid, a montré une étude antérieure. Mais les campagnols des prairies édités par Shah ont gardé leurs petits proches et les ont soignés tout autant que les animaux de type sauvage. Cependant, certaines des femelles avaient du mal à allaiter leurs petits, ce qui suggère que la signalisation par l’ocytocine est importante pour ce comportement particulier.

Mais pour les autres fonctions sociales supposées reposer sur la signalisation de l’ocytocine, les résultats suggèrent que “ce n’est pas ça”, dit Shah.

Une mise en garde est que les trois lignées de mutants, bien que similaires aux animaux de type sauvage dans leurs comportements de liaison par paires, présentent certaines différences individuelles, explique Linmarie Sikich, professeure agrégée consultante en psychiatrie et sciences du comportement à l’Université Duke de Durham, en Caroline du Nord, qui n’a pas participé à l’étude. Cela suggère que les mutations modifiées peuvent ne pas bloquer complètement la signalisation de l’ocytocine, dit-elle, ou qu’elles conduisent à d’autres différences entre les groupes.

Mais le manque de liaison à l’ocytocine dans le cerveau des animaux suggère que les mutations entraînent une perte de fonction, dit Shah. Lui et ses collègues émettent l’hypothèse que les différences peuvent provenir de la variation naturelle qui existe dans ces comportements complexes, en raison du fait que les campagnols sont élevés à partir d’animaux sauvages. “Ainsi, même s’ils hébergent tous des récepteurs mutants de l’ocytocine, d’autres composants génétiques modifient subtilement leurs comportements” et pourraient contribuer à ces différences, dit-il.

La plupart des recherches antérieures sur le rôle de l’ocytocine dans le lien social chez les campagnols des prairies ont impliqué des médicaments ou des manipulations moléculaires qui activent ou bloquent le récepteur de l’ocytocine chez les animaux adultes, mais ces approches ne peuvent pas modéliser comment les mutations héréditaires ou de novo du récepteur affectent le développement du cerveau.

Les nouvelles découvertes soulignent l’importance de comprendre comment les changements génétiques affectent le cerveau dès ses premiers instants, déclare le co-chercheur principal Devanand Manoli, professeur adjoint de psychiatrie à l’Université de Californie à San Francisco. Et les campagnols des prairies CRISPR permettent aux chercheurs de se demander : « Que se passe-t-il dans le contexte de différentes populations cliniques ? » il dit.

Pour l’instant, les implications pour les essais cliniques de l’ocytocine ne sont pas claires.

Les nouveaux résultats suggèrent que les récepteurs de l’ocytocine ne sont pas la cible idéale pour manipuler les comportements sociaux en général, dit Manoli. Mais parce qu'”il n’y a aucune preuve que les personnes autistes naissent sans récepteurs d’ocytocine”, Young n’est pas d’accord et dit que des études antérieures sur des animaux adultes nés avec des récepteurs d’ocytocine intacts ont montré “que la signalisation des récepteurs d’ocytocine est essentielle pour l’apprentissage social et la formation de couples”.

Les jeunes assimilent des récepteurs à l’ocytocine dès la naissance à un orchestre qui a toujours pratiqué avec un chef d’orchestre : sans lui, ils peuvent avoir du mal à jouer ensemble. Un groupe de rue, en revanche, qui n’a jamais appris à compter sur un chef d’orchestre, peut bien s’en passer – comme les campagnols des prairies édités par CRISPR, il trouve un moyen de compenser.

Manoli et Shah prévoient de continuer à étudier les campagnols artificiels pour explorer ce que pourrait être cette compensation. Mais ils ne sont pas convaincus que l’orchestre ait besoin d’un chef d’orchestre.

Au début, dit Shah, « il n’y avait pas de conducteurs. Les gens lisent simplement les partitions et les jouent. Quoi qu’il en soit, dit-il, “il se peut qu’il y ait plusieurs acteurs, et l’ocytocine en fait partie”.

Citer cet article : https://doi.org/10.53053/LECE6116

Publié dans Autisme, Formation

Compétence culturelle dans la pratique de l’ABA (Different Roads to Learning)

Article original : Cultural Competency in ABA Practice

Traduction :

Le Behavior Analyst Certification Board (BACB) sur son site Web répertorie les analystes du comportement accrédités de 99 pays répartis sur 6 continents. Les analystes du comportement et les utilisateurs d’analyse du comportement établissent désormais des empreintes à travers le monde. Chacun de ces pays possède son propre ensemble de pratiques et de normes culturelles. Leon Megginson, auteur de Small Business Management, a déclaré : « Ce n’est pas le plus fort ou le plus intelligent qui survit, mais celui qui s’adapte le mieux au changement ». Compte tenu des taux élevés de migration mondiale et de la diffusion internationale souhaitée par notre domaine, les praticiens se retrouvent au service d’une population de plus en plus diversifiée. Un article récent dans Behavior Analysis in Practice par Andrea Dennison et ses collègues met en évidence les variations dans les normes culturelles, les compétences linguistiques des soignants et des praticiens qu’un psychologue ABA culturellement compétent doit prendre en compte lors de la conception d’un programme à domicile.

Quels sont les obstacles ?

Le Code de conformité professionnelle et éthique pour les analystes du comportement du Conseil de certification des analystes du comportement exige que les analystes du comportement tiennent compte du rôle de la culture dans la prestation de services (code BACB 1.05c), impliquent les personnes et les familles dans le processus (code BACB 4.02) et individualisent le plan d’accompagnement pour répondre aux besoins de la personne (code BACB 4.03). Pourtant, la liste des tâches de la quatrième édition du BACB et la prochaine liste des tâches de la cinquième édition qui définissent le champ de pratique d’un analyste du comportement accrédité ne font pas beaucoup mention de la culture – ce qui signifie que les programmes de formation n’incluent généralement pas la compétence culturelle. Dennison et ses collègues (2019) ont identifié plusieurs obstacles à l’accompagnement ABA pour les familles culturellement et linguistiquement diverses et ont mis en évidence des moyens de les surmonter.

Avons-nous des stéréotypes ?

Sous l’influence des médias ou des personnes qui nous entourent, nous avons tendance à catégoriser les gens en groupes sociaux et à créer une conception simplifiée du groupe basée sur certaines hypothèses – nous créons des stéréotypes et avons des préjugés. Les préjugés implicites d’un praticien envers certains sous-groupes culturels peuvent entraîner un préjugé subtil, mais observable envers la personne, et avoir un impact négatif sur les résultats de l’accompagnement. Dennison et al (2019) suggèrent que “l’auto-réflexion et l’introspection d’un praticien concernant les attitudes et pratiques culturelles envers les personnes” peuvent être une première étape pour éliminer ces préjugés.

Sommes-nous conscients des normes culturelles ?

Les praticiens se retrouvent souvent dans une variété de contextes et de situations avec des contingences variables. Chaque culture s’accompagne de son propre ensemble de comportements, de croyances et de normes appris. Dennison et ses collègues ajoutent que certaines cultures pourraient préférer une discussion chaleureuse et informelle avec un psychologue ABA avant une réunion formelle pour discuter des objectifs. Une violation de cela pourrait sembler rebutante pour les personnes, et inversement, une telle attente d’une discussion informelle pourrait surprendre l’analyste. Dans certaines cultures, même une simple poignée de main pour saluer peut être offensante. Ils recommandent que les praticiens surveillent les personnes accompagnées pour identifier des signes d’inconfort ou de mécontentement au cours de la séance afin d’identifier si une norme culturelle n’a pas été respectée.

Que faire lorsqu’un praticien ne parle pas la langue maternelle du client ?

Une incompatibilité linguistique entre la langue du praticien et la langue parlée à la maison peut entraîner une perte d’informations. Une personne peut ne pas être en mesure d’exprimer complètement ses priorités en termes de soutien dont il a besoin. Dennison exhorte les praticiens à faire tout leur possible pour inviter un praticien ou un interprète bilingue, en personne ou en ligne, aux futures réunions de famille. Fournir à la famille un accès aux manuels ABA écrits dans leur langue maternelle pourrait être un bon moyen d’introduire la terminologie ABA et de conduire à une meilleure acceptabilité des accompagnements. Les auteurs mettent en garde contre l’utilisation de mots vaguement traduits; les outils en ligne peuvent ne pas être idéaux pour les activités qui nécessitent des définitions précises.

Analyse culturelle

“Une analyse culturelle implique une analyse individuelle des facteurs culturels affectant l’environnement d’un individu et la contingence qui en résulte”, ajoutent les auteurs. Une réévaluation des priorités dans les objectifs pourrait être justifiée, et une analyse culturelle pourrait indiquer quels comportements sont identifiés comme les principales cibles d’intervention. Dennison se réfère à l’importance de l’étiquette sociale et à la valeur accordée à l’évitement des conflits dans les cultures latines à titre d’exemple. La mesure de la validité sociale pourrait donner à l’analyste des informations sur la question de savoir si la famille considère le changement de comportement comme significatif.

L’empathie grandit à mesure que nous apprenons

Essayez de ne pas stigmatiser les familles immigrantes comme étant « indifférentes » parce qu’elles n’ont pas demandé d’accompagnement plus tôt. Plusieurs facteurs de stress socioéconomiques tels que le manque de logement et la disponibilité des transports jouent probablement un rôle dans leur décision. Les auteurs exhortent les praticiens à faire preuve d’empathie envers ces familles et ajoutent que des tentatives d’empathie peuvent être faites même si le praticien et la famille ne partagent pas une langue commune à la maison.

Enfin, le manque de diversité dans la recherche avec l’omission de détails démographiques tels que la langue et l’origine ethnique des participants aux publications scientifiques ne tient pas compte de la valeur critique de ces informations. Cela appelle une évolution sur le terrain vers un recrutement intentionnellement inclusif des sujets et la communication de ces informations.

Un analyste du comportement culturellement compétent n’est pas quelqu’un qui sait tout ce qu’il y a à savoir sur chaque culture. Ce serait impossible. C’est quelqu’un qui peut reconnaître que des modèles de différences culturelles peuvent être présents, et qui est alors capable de voir une situation d’un point de vue culturel différent du sien. Maintenir une curiosité à l’égard de la culture de chaque client et avoir un dialogue ouvert avec eux sur leurs origines, leur origine ethnique et leur système de croyances peut entraîner un résultat positif pour le client et l’analyste.

“Si nous voulons vivre avec nos différences les plus profondes, nous devons apprendre les uns des autres.” – Deborah J.Levine

Référence

Dennison, A., Lund, E., Brodhead, M., Mejia, L., Armenta, A. et Leal, J. (2019). Delivering Home-Supported Applied Behavior Analysis Therapies to Culturally and Linguistically Diverse Families. Behavior Analysis in Practice, OnlineFirst, 1-12

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Créer des routines quotidiennes pour diminuer les temps de pause et améliorer la productivité (Différent Roads to Learning)

Article original : Creating Daily Routines to Eliminate Downtime and Increase Productivity

Traduction :

Imaginez dire à vos élèves de s’asseoir à la table pour les maths. Vous obtenez finalement 4 élèves assis, mais ensuite vous tournez le dos pendant deux secondes pour saisir le matériel de votre leçon, et entre-temps, deux enfants surgissent et retournent à leurs activités préférées.

Des scénarios comme ceux-ci me donnent envie de m’arracher les cheveux. Je déteste les temps morts. Mes élèves ont du mal avec ça, ce qui rend ma vie d’enseignante tellement plus difficile.

Donc, une façon que j’ai trouvée pour éliminer autant de temps d’arrêt que possible (en plus de remplir ma journée d’activités) est de créer des routines dans chaque partie de ma journée. De cette façon, les élèves savent ce qui est attendu et peuvent démarrer indépendamment une activité même lorsque je dois courir et récupérer du matériel, faire face à un comportement difficile, etc. Cela rend mes élèves (et moi) plus productifs ! Dans l’article d’aujourd’hui, je souhaite partager quelques conseils et activités utiles que j’ai trouvés pour réduire les temps d’arrêt en classe.

Horaires visuels

Une façon utile de le faire est de publier un calendrier visuel de votre routine. Au début, vous devrez enseigner cela à vos élèves de manière très cohérente. Au fil du temps, ils entreront dans le vif du sujet et ils seront prêts à commencer sans vous ! Pour mon groupe du matin, à la fin de l’année, j’ai chargé chaque enfant d’une activité différente (leurs noms étaient écrits sur une pince à linge et accrochés à l’activité) ce qui m’a donné le temps de faire les présences, de compter le déjeuner, de vérifier sacs à dos, etc. tout en surveillant le groupe au besoin.

Classeurs

Les classeurs peuvent être un autre moyen utile de créer des routines. Les élèves peuvent saisir leurs classeurs et commencer à travailler sur les activités dans l’ordre. Si vous avez besoin que les élèves s’arrêtent et fassent une pause entre les activités pour plus d’instructions, utilisez des séparateurs pour diviser le classeur en sections avec un visuel « arrêter et attendre ». (Consultez cet article pour plus d’informations sur mes classeurs de travail du matin ou cet article pour 8 façons d’utiliser les classeurs dans votre classe).

Je trouve souvent que c’est le début de la leçon qui est le plus difficile… comme je l’ai déjà dit, les enseignants ont besoin de temps pour s’installer, rassembler le matériel, allumer le tableau intelligent, etc. En général, les enseignants ont souvent un “faire maintenant” ou une activité « d’échauffement » où leurs élèves font une activité de révision, un problème de pratique ou une activité d’introduction pour la leçon qui suivra. Je trouve cela extrêmement utile dans ma classe également. Voici quelques activités que j’ai utilisées pour combler le temps d’arrêt au début d’une leçon.

Correction de phrases

Pour commencer mon groupe avancé du matin, j’ai demandé à mes élèves de commencer par une feuille de travail quotidienne de correction des phrases. Nous passerions en revue en groupe, puis passerions à d’autres activités d’alphabétisation (cliquez ici pour voir un article de blog détaillant ce que nous avons fait dans ce groupe).

Fluidité temporelle

J’ai utilisé quelques versions différentes des horaires de fluidité dans ma classe et elles peuvent être extrêmement utiles comme activité de « réchauffement » pour commencer. (Ma petite boîte à savon sur la fluidité… la fluidité est vitesse + précision. Nos élèves peuvent parfois acquérir des compétences, mais ils sont trop lents avec cette compétence pour la rendre réellement fonctionnelle. Les activités de fluidité aident les élèves à pratiquer une compétence et à augmenter leur vitesse.) Avec mon débutant étudiants, nous utilisons ces timings de fluidité où les étudiants étiquettent autant d’images/chiffres/lettres/etc. à voix haute en une minute. Avec mes étudiants avancés, nous avons fait des chronométrages de fluidité écrits. Nous avions également des enfants qui en étaient responsables (les cartes jaunes étaient les initiales des étudiants qui étaient en charge). Ceux-ci ont aidé mes enfants à augmenter leur capacité à générer des idées lorsqu’on leur a donné un sujet, une vitesse d’écriture et à faire de l’écriture une activité amusante. Et bien sûr, l’ajout de quelques indications visuelles pour l’activité a accru l’indépendance des élèves !

Enregistrement/départ

J’ai aidé une enseignante à créer cet enregistrement pour les élèves qui venaient dans sa salle lorsqu’ils avaient besoin d’une pause dans leur classe d’éducation générale. Pour les aider à ne pas perturber ses autres groupes et à se rendre à leur pause aussi rapidement/de manière indépendante que possible, elle a eu l’idée de les faire s’enregistrer, de sélectionner leur activité de pause, de régler une minuterie et de vérifier quand ils avaient terminé. J’ai également vu d’excellents groupes de compétences sociales commencer et se terminer par une feuille de travail d’enregistrement et de départ. Voici un exemple de do2learn qui les fournit GRATUITEMENT.

Feuilles de travail préparées

J’aime ces feuilles de travail pour pratiquer les lettres/chiffres car elles impliquent une écriture minimale, mais plus de coloriage, de traçage et d’encerclement. La plupart de mes enfants pourraient les compléter avec une aide minimale, et avec autant de feuilles de travail, nous pourrions les utiliser tout au long de l’année pour commencer un groupe.

Chemises de classement, puzzles ou livres adaptés

Ayez un bac de ceux-ci prêt à être placé à la place de chaque élève ou demandez-leur de faire un choix dans le bac comme activité de début avant de commencer votre leçon. J’adore utiliser mes livres “Tout sur moi” que chaque élève doit pratiquer en ciblant des informations personnelles.

Publié dans Autisme, Scolarité

Soutenir votre enfant avec des minuteries visuelles (Different Roads to Learning)

Article original : Supporting Your Child with Visual Timers

Traduction :

Le temps est un concept difficile à saisir pour les enfants. C’est encore plus difficile pour les penseurs concrets, comme le sont de nombreux enfants neurodivers. Les enfants autistes ont tendance à mieux comprendre les concepts concrets que les concepts abstraits, comme le temps. Des minuteries visuelles et d’autres supports peuvent aider à combler l’écart, en donnant aux enfants une meilleure compréhension du temps.

Qu’est-ce qu’une minuterie visuelle ?

Les minuteries visuelles vous permettent d’observer le passage du temps grâce à des repères visuels. Il existe différents types de minuteries visuelles. Le type que vous choisirez dépendra d’un certain nombre de facteurs, tels que les préférences de votre enfant et l’utilisation que vous comptez faire de la minuterie.

Voici quelques options

La minuterie montre le passage du temps avec un disque coloré qui s’estompe au fil du temps. Avec cette minuterie, votre enfant peut facilement observer la couleur se rapprocher au fil du temps.

Les minuteries sont idéales pour les activités plus longues, car vous pouvez les régler jusqu’à une heure.

Les sabliers sont une autre excellente option pour démontrer le passage du temps. Chaque sablier a une durée différente. Ils peuvent être de durées de 1 minute, 2 minutes, 5 minutes et 10 minutes. Il suffit de le retourner et de regarder le sable couler. Lorsque les minutes seront écoulées, le sable sera entièrement au fond.

Le Time Tracker est une minuterie visuelle unique et personnalisable. Les sections verte, jaune et rouge s’allument pour servir d’avertissements pour le temps restant pour une activité. Vous pouvez programmer l’heure à laquelle chaque section s’allume, ce qui la rend personnalisable selon vos besoins.

Comment les minuteries visuelles peuvent-elles être utilisées à la maison ?

Les minuteries visuelles sont idéales pour faciliter les transitions, qu’elles soient grandes ou petites.

Voici quelques idées pour utiliser des minuteries visuelles avec votre enfant à la maison :

  • Pour afficher le temps restant dans une activité. S’éloigner d’une activité préférée comme le temps passé devant un écran ou jouer à l’extérieur peut causer de la détresse chez de nombreux enfants. Une minuterie visuelle peut faciliter ces transitions en fournissant un repère visuel avant la fin de l’activité.
  • Pour aider votre enfant à attendre une activité à venir. Attendre n’est pas facile. Pour les enfants ayant une compréhension limitée du temps, se faire dire d’attendre peut avoir le même effet que de se faire dire « non ». Pour aider votre enfant à comprendre ce que « attendre » signifie, réglez votre minuterie visuelle pour lui permettre d’observer le temps qu’il doit attendre.
  • Pour les routines du matin et du coucher. Une minuterie avec un tableau effaçable à sec peut être bénéfique pour aider votre enfant à travailler le matin, l’heure du coucher ou toute autre routine. Réglez la minuterie pour chaque tâche et cochez-les au fur et à mesure de la routine.
  • Pour apprendre à votre enfant combien de temps s’engager dans une activité. Si votre enfant a tendance à se précipiter dans les activités auxquelles il devrait consacrer plus de temps, réglez une minuterie visuelle pour l’aider à identifier le temps qu’il doit consacrer à cette activité. Se brosser les dents, par exemple, est une tâche quotidienne que beaucoup d’enfants ont tendance à accomplir rapidement. Une minuterie visuelle est un excellent moyen de les aider à savoir combien de temps passer à se brosser les dents.

Passez en revue la minuterie visuelle avec votre enfant et définissez les attentes avant de l’utiliser. Cela aidera les choses à fonctionner plus facilement lorsque vous commencerez à l’utiliser. Ne vous inquiétez pas s’il ne comprend pas tout de suite. Cela peut prendre du temps à votre enfant pour comprendre comment le visuel se rapporte à l’activité. Avec constance, votre enfant devrait être en mesure de mieux comprendre la notion de temps.

Publié dans Accompagnements, Autisme

Autisme et sport (II): Les interviews des différents acteurs (Aspie Conseil)

Partie 2 :

1) Interview de Laetitia Aurousseau, professeur d’activités physiques adaptées et spécialiste ABA
2) Interview d’une personne autiste qui pratique du sport adapté (Aurélie) :
3) Interview de odile de Visme parent d’un enfant autiste et présidente d’une association (Toupi.fr) :
4) Témoignage de Perrine : Maman d’un enfant autiste

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Publié dans Autisme, Sport

Jeux vidéo, technologies et le spectre de l’autisme – Une liste d’applications pour les TSA (RDS – Jeux Vidéos)

Qu’est-ce que l’autisme? Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une terminologie diagnostique du DSM-5 qui fait référence à un trouble neurodéveloppemental; qui affecte les sphères du développement moteur, langagier, cognitif, social…

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Numérique

Autisme génétique : les origines (RTBF)

Publié dans Autisme, Formation

Des mini-cerveaux pour comprendre les troubles du développement (CNRS)

Dyslexie, autisme ou maladies rares… D’où viennent les troubles du neurodéveloppement qui touchent de plus en plus d’enfants ? Ce reportage diffusé avec LeMonde.fr nous emmène à la rencontre de médecins et de scientifiques qui étudient la formation du cerveau avant la naissance à l’aide d’une technologie révolutionnaire : les organoïdes, des répliques miniatures simplifiées de nos organes, cultivées en laboratoire. 

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Handicap et Instruction en famille : décision du Conseil d’Etat (par J. Vinçot)

L’instruction en famille d’un élève handicapé ne peut être refusé au motif que la scolarisation serait possible. L’Éducation nationale doit prendre en compte l’intérêt de l’enfant.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Parents d’enfants avec TSA : devenez un véritable guide pour votre enfant ! – Formations (A.B.A. – Institut)

Notre approche ABA-Play vous apprend à (re)construire une relation positive avec votre enfant. Il aura ainsi envie d’apprendre de vous.

Voir les vidéos des formations

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme, Formation

Efficacité, constance, faible absentéisme… tout ce que les autistes Asperger apportent à l’entreprise (The Conversation)

Les organisations, à travers leurs développements des ressources humaines, sont soumises à une double pression : d’une part, celle d’une responsabilisation sociale invitant notamment à l’inclusion de la neurodiversité (terme qui regroupe des handicaps invisibles comme la dyslexie, le syndrome de la Tourette, la maladie mentale ou encore neurologique), qui concerne 10 à 15 % de la population ; et d’autre part, celle plus traditionnelle de l’amélioration des performances de l’organisation, par une productivité accrue, des processus de travail efficaces et des contributions individuelles.

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Publié dans Autisme, Monde professionnel

Le parcours du combattant des parents d’enfants ayant un TSA – La famille et les institutions (INRS – Canada)

Pour les parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), la recherche de services spécialisés s’apparente souvent à une course à obstacles. Des premières inquiétudes concernant le développement de l’enfant en passant par la recherche d’information et de services spécialisés, le chemin peut être long et parsemé d’embûches. Comment traversent-ils ce processus ? Quel rôle les proches ont-ils à jouer ? Si les trajectoires varient d’une famille à l’autre, les relations mobilisées et le parcours de vie peuvent précipiter ou entraver la recherche d’aide. 

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Publié dans Autisme

Comportement des élèves – quelles fonctions ? (Maître Ulysse)

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme, Scolarité

Le Contrôle Instructionnel : une clé pour bien enseigner (Maître Ulysse)

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Évolution de la prestation de compensation du handicap : La CNSA publie un guide pour accompagner les MDPH (CNSA)

Le décret n° 2022-570 du 19 avril 2022 relatif à la prestation de compensation prévoit d’améliorer l’accès à la PCH pour les personnes ayant une altération de fonctions mentales, psychiques, cognitives ou un trouble neurodéveloppemental (TND) à partir du 1er janvier 2023. La CNSA publie un guide pour accompagner les équipes pluridisciplinaires des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans leur mise en œuvre de cette évolution.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

TSA – Accompagner vers l’autonomie quotidienne: exemple au repas (Ideereka)

Celia Baril abordera les questionnements propres aux enfants et adolescents avec TSA dont l’accès à l’ autonomie quotidienne et notamment personnelle est restreinte.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

L’autisme: Témoignage de Philippe Desmeules – 5 Les crises autistiques (Fondation Jean Allard)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Décryptons le nouveau décret PCH (Handéo)

Le 19 avril 2022, le décret N° 2022-570 est venu redessiner les contours de la “Prestation de Compensation du Handicap” (PCH) complétant et améliorant à cette occasion l’accès aux aides humaines et son périmètre pour les personnes en situation de handicap.
Celui-ci est entré en vigueur le 1er janvier 2023.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Autisme : la modification du microbiote pourrait réduire les symptômes (Doctisssimo)

Une nouvelle thérapie basée sur la modification du microbiote semblerait faire ses preuves chez les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme. Une piste de recherche prometteuse selon le chercheur Joël Doré, spécialiste en écologie microbienne intestinale et membre de la Fondation Fondamental.

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Publié dans Autisme

Outils pour accompagner un adulte avec TSA : pourquoi les utiliser et comment ? (Ideereka)

Il existe plusieurs outils pour accompagner un adulte avec TSA . Zoom sur les évaluations psychométriques et le programme psychoéducatif.

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Publié dans Autisme, Communication

L’accompagnement de la personne présentant un trouble du développement intellectuel (TDI) – Volet 1 (HAS)

Le trouble du développement intellectuel (TDI) est un trouble du neurodéveloppement (TND) apparaissant durant la petite enfance. Il est caractérisé par :

  • une limitation des fonctions intellectuelles (raisonnement, résolution de problèmes, planification, abstraction, jugement, etc.) ;
  • un déficit des comportements adaptatifs (déficit dans un ou plusieurs champs de la vie quotidienne comme la communication, la participation sociale, etc.).

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Observatoire du handicap de Bretagne – Handata

Handata est l’observatoire des données du handicap en Bretagne. Il rassemble les principaux indicateurs relatifs aux domaines de vie des personnes en situation de handicap : scolarisation, formation, emploi, habitat, vie sociale, loisirs… Handata permet la représentation des indicateurs sous forme de cartes, de tableaux et de synthèse. Il évolue en fonction des besoins des acteurs.

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Publié dans Autisme

Initiation à la mise en place de supports visuels pour des adultes autistes et/ou avec handicaps intellectuels modérés à sévères (CRA-LR)

Un guide pratique destinés aux aidants professionnels et familiaux afin d’accompagner la mise en place des aides visuelles dans la vie quotidienne.

L’accès à la communication, son développement ou son maintien et l’amélioration de l’autonomie dans la vie quotidienne sont des objectifs cités par les Recommandations de Bonnes Pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Anesm publiés en 2017 concernant les adultes autistes, notamment par l’utilisation des supports visuels adaptés au profil de chacun.

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Publié dans Autisme, Communication

Formations – Particularités sensorielles dans le Trouble du Spectre de l’Autisme (Canal U)

Les particularités sensorielles qui accompagnent le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) ont des répercussions importantes sur l’adaptation des personnes avec TSA, enfants et adultes, aux stimulations de l’environnement. D’où, l’intérêt d’en décrire les caractéristiques neuropsychologiques pour mieux comprendre leurs répercussions sur les fonctions cognitives, attentionnelles, mnésiques, socio-émotionnelles et envisager des approches de remédiation ajustées.

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WEBINAIRE – Aider un enfant autiste à communiquer à la maison et à l’extérieur (Ambition Handicap / Association Joker)

Publié dans Autisme, Communication

5 idées pour améliorer la scolarisation des personnes autistes (AspieConseil)

Publié dans Autisme, Scolarité

Capacité décisionnelle et consentement éclairé, expliqués (Spectrum News)

Article original : Decisional capacity and informed consent, explained

Traduction :

Certaines personnes autistes ayant des problèmes de communication ont besoin d’un soutien supplémentaire avant de pouvoir participer à la recherche. Pour donner un consentement éclairé, ils doivent se faire expliquer les risques et les avantages d’une étude d’une manière qu’ils peuvent comprendre.

La règle commune des États-Unis, qui réglemente la recherche sur des sujets humains, exige des «garanties supplémentaires» pour les participants «vulnérables à la coercition ou à une influence indue». Bien que cette description s’applique à certaines personnes autistes – en particulier celles qui ne parlent pas ou qui ont une déficience intellectuelle – la règle ne précise pas à quoi devraient ressembler les garanties. L’Office fédéral de la protection de la recherche humaine (OHRP) reconnaît que la réglementation “est muette sur les procédures de consentement spécifiques aux sujets dont la capacité de décision est altérée”.

Les personnes autistes peu verbales et intellectuellement handicapées sont sous-représentées dans la recherche, et même les projets destinés à mettre en évidence les expériences vécues des personnes autistes incluent rarement ceux qui ont des besoins de soutien élevés. Mais à condition que les comités d’examen institutionnels (IRB) comprennent des membres ou des consultants qui possèdent l’expertise requise, les comités sont libres de développer des processus de consentement éclairé “qui correspondent le mieux aux besoins des sujets [de recherche]”, selon l’OHRP. En travaillant avec les IRB, les enquêteurs peuvent créer des processus de consentement éclairé accessibles et inclure un éventail plus complet de participants autistes.

Ici, nous expliquons à quoi ces processus peuvent ressembler.

Le consentement éclairé n’est-il que de la paperasse ?

Le travail de base pour le consentement éclairé commence avant la signature de tout formulaire. Les publicités, le matériel de recrutement et les appels téléphoniques informatifs sont tous des outils que les enquêteurs peuvent utiliser pour transmettre des informations clés aux participants potentiels.

Même après que quelqu’un a exprimé son intérêt initial, il ne suffit pas de lui donner simplement une liste de faits sur l’étude, selon la règle commune. Les enquêteurs doivent également les aider à comprendre pourquoi ils pourraient ou non vouloir se joindre.

Un formulaire de consentement écrit peut aider à documenter ce processus et agir comme une ressource d’information, mais le consentement éclairé devrait vraiment être une conversation continue entre le chercheur et le participant – une conversation fondée sur le respect de l’autonomie du participant à « choisir ce qui doit ou ne doit pas lui arriver, » comme indiqué par le rapport Belmont de 1979.

Cela devrait inclure l’investigateur expliquant l’étude et son objectif ainsi que les risques et avantages potentiels. Ils doivent expliquer que le participant peut se retirer à tout moment et proposer de répondre à toutes les questions. Si l’étude propose un traitement expérimental, le participant doit être informé des alternatives existantes.

Comment les enquêteurs peuvent-ils s’assurer que les participants comprennent les détails de l’étude ?

Alors que les enquêteurs expliquent les spécificités d’une étude, ils doivent également prêter attention au niveau de compréhension des participants, explique Paul Appelbaum, professeur de psychiatrie, de médecine et de droit à l’Université Columbia de New York.

Si quelqu’un ne semble pas comprendre, l’équipe de recherche peut faire appel à un clinicien extérieur, explique Benjamin Silverman, instructeur d’éthique médicale à la Harvard Medical School et président de l’IRB dans plusieurs hôpitaux de la région de Boston. Ce clinicien parlera au participant et déterminera sa « capacité décisionnelle ».

Dans les études qui présentent un risque plus élevé ou impliquent des groupes de personnes plus susceptibles de «manquer de capacité», tous les participants peuvent être tenus de subir un dépistage plus formel, explique Appelbaum. Ce n’est pas parce que les participants ont déjà un diagnostic impliquant un certain niveau de déficience cognitive, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils ne pourront pas consentir.

Cependant, le niveau requis de capacité de prise de décision augmente en tandem avec “le niveau de risque ou de fardeau” d’une étude, dit Silverman. Par exemple, un participant peut avoir une capacité décisionnelle suffisante pour consentir à un sondage en ligne, mais pas à une chirurgie expérimentale.

Comment les chercheurs peuvent-ils soutenir les participants potentiels qui ont du mal à comprendre ?

Si une personne autiste a des difficultés à comprendre les informations sur l’étude, elle peut avoir besoin d’un soutien supplémentaire. Les enquêteurs sont libres d’adapter les stratégies de communication nécessaires pour aider, et en effet, la règle commune exige que les informations « soient dans un langage compréhensible pour le sujet ».

Les personnes autistes peuvent particulièrement bénéficier d’options de communication asynchrones et textuelles comme le courrier électronique, qui permettent aux personnes qui traitent les informations plus lentement d’avoir le temps dont elles ont besoin pour réfléchir et répondre.

L’Autistic Self-Advocacy Network (ASAN) suggère d’utiliser des formats de communication spécifiques destinés à faciliter la compréhension, tels que le « langage clair », un style d’écriture facile à comprendre requis dans certains documents gouvernementaux, et le « lecture facile », un format conçu pour être plus accessible aux lecteurs ayant une déficience intellectuelle. Les chercheurs doivent également être prêts à prendre tout le temps nécessaire pour travailler avec des participants qui utilisent des systèmes de communication améliorés et alternatifs, déclare R. Larkin Taylor-Parker, directeur juridique à l’ASAN.

L’utilisation du modèle de prise de décision assistée (SDM) – développé à l’origine pour aider les personnes handicapées à conserver une autonomie juridique sur des responsabilités telles que les finances et les soins de santé – peut également aider les participants qui ont besoin d’aide à prendre des décisions concernant la recherche, selon un commentaire récent dans Nature Medicine que Silverman co-auteur. Les personnes utilisant la MJF s’appuient sur des réseaux formels ou informels de leurs propres communautés pour les aider à réfléchir à leurs décisions plutôt que de compter sur un représentant légal pour faire des choix à leur place.

Que se passe-t-il si quelqu’un est légalement incapable de donner un consentement éclairé ?

Les modèles de prise de décision de substitution – notamment les tutelles – restent courants pour les adultes autistes. Les personnes sous tutelle n’ont légalement aucune capacité à consentir à la recherche parce qu’un tribunal a transféré leur capacité à prendre des décisions concernant certains ou tous les domaines de leur vie à un tiers.

La loi sur la tutelle varie selon l’État. Certains États interdisent la recherche sur les personnes sous tutelle, tandis que d’autres l’autorisent dans des circonstances spécifiques, telles que la recherche destinée à la réhabilitation ou à la prévention d’un risque grave pour la santé. Les IRB restreignent également la capacité des tuteurs à consentir à la recherche au nom de leurs pupilles. Un IRB peut approuver une étude si elle implique un risque minimal, mais à mesure que le niveau de risque augmente, les avantages potentiels pour le service doivent également augmenter. Les institutions restreignent ou interdisent souvent complètement l’utilisation de la prise de décision par substitution pour inscrire des personnes à des recherches «qui présentent un risque supérieur au minimum sans avantage direct», explique Silverman.

Même lorsque la loi exige que les enquêteurs obtiennent d’abord le consentement d’un représentant légalement autorisé, les enquêteurs peuvent également prévoir d’obtenir «l’assentiment» des participants eux-mêmes, explique Appelbaum. L’assentiment – demander intentionnellement le oui ou le non d’un participant en plus de celui de son représentant légal – est déjà courant dans les recherches qui incluent des enfants.

De nombreuses personnes sous tutelle peuvent encore communiquer leurs désirs et leurs besoins, explique Taylor-Parker. Même si un participant manque d’autonomie juridique, disent-ils, les chercheurs doivent être prêts à utiliser tous les outils de communication à leur disposition pour s’assurer que l’individu comprend la recherche et veut en faire partie.

D’où viennent ces directives ? Pourquoi importent-ils ?

Les approches actuelles du consentement éclairé sont souvent fondées sur un « désir de protéger », explique Silverman. Par exemple, le rapport Belmont, qui a fourni le fondement éthique de la règle commune d’aujourd’hui, a été élaboré dans le contexte des transgressions de la recherche du XXe siècle ciblant les membres vulnérables de la société.

Mais la sous-représentation de groupes de personnes dans la recherche peut avoir des conséquences durables, selon Appelbaum. L’exclusion des femmes et des enfants, par exemple, a créé des «lacunes dans notre base de connaissances», dit-il – des trous que, des décennies plus tard, les scientifiques s’efforcent toujours de combler.

“Si vous excluez les personnes handicapées de la recherche”, déclare Silverman, “le résultat des produits médicaux approuvés ne leur sera d’aucune utilité”.

Citer cet article : https://doi.org/10.53053/ZZUI5905

Publié dans Autisme, Formation

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 11Février 2023

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque mensuel à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., aura lieu le samedi 11 Février 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Exceptionnellement, il ne nous sera pas possible de vous proposer un accueil pour vos enfants.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme

Faut-il ajouter la déficience motrice aux critères diagnostiques de l’autisme ? (Spectrum)

Article original : Should motor impairment be added to the diagnostic criteria for autism?

Traduction :

La reconnaissance que les retards de motricité et les difficultés de mouvement sont courants chez les personnes autistes a suscité un débat parmi les chercheurs. Si les problèmes moteurs sont omniprésents, persistent dans le temps et empiètent potentiellement sur le développement dans d’autres domaines, selon certains, cela en fait une caractéristique clé de l’autisme qui devrait être intégrée dans les directives de diagnostic de la condition dans le DSM des troubles mentaux. Au minimum, ce changement pourrait accroître la sensibilisation aux problèmes moteurs chez les personnes autistes et aider à faire diagnostiquer ces problèmes plus tôt. Les interventions visant à favoriser le développement moteur pourraient également commencer plus tôt, dans l’espoir d’éviter tout retard supplémentaire ou tout effet négatif en cascade sur d’autres compétences.

Les dissidents soutiennent que l’ajout d’une déficience motrice à la définition de l’autisme ne ferait que brouiller le sens de l’autisme sans clarifier la source des problèmes moteurs – et s’ils sont une cause ou une conséquence de la condition. Bien que personne ne s’oppose à ce que les personnes autistes obtiennent l’aide dont elles ont besoin, quand elles en ont besoin, tout le monde ne pense pas que la solution consiste à fournir plus tôt les interventions existantes pour « corriger » les déficits moteurs.

Un appel qui fait écho à travers le spectre des opinions ici est pour plus et de meilleures interventions sur l’autisme qui favorisent le développement dans tous les domaines et qui intègrent des opportunités de mouvement, de participation et d’apprentissage pour améliorer la fonction et le bien-être en général.

Publié dans Autisme, Formation

Gènes liés à l’immunité s’expriment différemment dans le cerveau des personnes autistes (Spectrum)

Article original : Immunity-linked genes expressed differently in brains of autistic people

Traduction :

Selon une nouvelle étude portant sur des milliers d’échantillons de cerveau post-mortem, les gènes impliqués dans le fonctionnement du système immunitaire ont des schémas d’expression atypiques dans le cerveau des personnes atteintes de certaines maladies neurologiques et psychiatriques, y compris l’autisme.

Sur les 1 275 gènes immunitaires étudiés, 765 – 60 % – ont montré une expression élevée ou réduite dans le cerveau d’adultes atteints de l’une des six conditions suivantes : autisme, schizophrénie, trouble bipolaire, dépression, maladie d’Alzheimer ou maladie de Parkinson. Les modèles d’expression variaient selon l’état, suggérant qu’il existe des “signatures” distinctes pour chacun, explique le chercheur principal Chunyu Liu, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Université médicale du nord de Syracuse, New York.

L’expression de gènes immunitaires pourrait potentiellement servir de marqueur de l’inflammation, dit Liu. Une telle activation immunitaire – en particulier in utero – a été associée à l’autisme, bien que les mécanismes soient loin d’être clairs.

“Mon impression est que le système immunitaire n’est pas vraiment un acteur très mineur dans les troubles cérébraux”, déclare Liu. “C’est un acteur majeur.”

Selon Christopher Coe, professeur émérite de biopsychologie à l’Université du Wisconsin-Madison, qui n’était pas impliqué dans l’oeuvre.

“Une étude du cerveau post-mortem est informative”, déclare Coe. “Mais pas définitive.”

Liu et son équipe ont analysé les niveaux d’expression de 1 275 gènes immunitaires dans 2 467 échantillons de cerveau post-mortem, dont 103 provenant de personnes autistes et 1 178 de témoins. Les données proviennent de deux bases de données transcriptomiques – ArrayExpress et Gene Expression Omnibus – et d’autres études publiées précédemment.

Les cerveaux des personnes autistes avaient, en moyenne, 275 gènes avec des niveaux d’expression différents de ceux des témoins ; les cerveaux des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer avaient 638 gènes exprimés de manière différentielle, suivis de ceux atteints de schizophrénie (220), de la maladie de Parkinson (97), de trouble bipolaire (58) et de dépression (27).

Les niveaux d’expression des hommes autistes variaient plus que ceux des femmes autistes, tandis que le cerveau des femmes souffrant de dépression présentait plus de variation que celui des hommes souffrant de dépression. Les quatre autres conditions n’ont montré aucune différence entre les sexes.

Le modèle d’expression lié à l’autisme ressemblait plus à ceux des affections neurologiques – Alzheimer et Parkinson – qu’aux autres affections psychiatriques. Les conditions neurologiques, par définition, doivent avoir une signature physique connue dans le cerveau, telle que la perte caractéristique de neurones dopaminergiques de Parkinson. Les chercheurs n’ont pas trouvé une telle signature pour l’autisme.

“Cette [similarité] fournit simplement une sorte de direction supplémentaire sur laquelle nous devrions nous pencher”, déclare Liu. “Peut-être qu’un jour nous comprendrons mieux la pathologie.”

Les résultats ont été publiés dans Molecular Psychiatry en novembre.

Deux gènes, CRH et TAC1, sont les plus souvent altérés parmi les affections : la CRH est régulée négativement dans toutes les affections sauf la maladie de Parkinson, et TAC1 est régulée négativement dans toutes les affections sauf la dépression. Les deux gènes affectent l’activation de la microglie, les cellules immunitaires du cerveau.

L’activation microgliale atypique peut “faire dérailler la neurogenèse et la synaptogenèse normales”, dit Coe, perturbant l’activité neuronale de la même manière dans toutes les conditions.

Les gènes impliqués dans la fonction des astrocytes et des synapses sont exprimés de la même manière chez les personnes atteintes d’autisme, de schizophrénie ou de trouble bipolaire, selon une étude de 2018 sur le tissu cérébral post-mortem. Mais les gènes microgliaux sont surexprimés dans l’autisme seul, selon cette étude.

Les personnes dont les gènes immunitaires sont plus intensément régulés positivement pourraient avoir une “condition neuro-inflammatoire”, explique Michael Benros, professeur et directeur de recherche sur la psychiatrie biologique et de précision à l’Université de Copenhague au Danemark, qui n’a pas participé aux travaux.

“Il pourrait être intéressant d’essayer d’identifier ces sous-groupes potentiels et bien sûr de leur fournir un traitement plus spécifique”, explique Benros.

La plupart des changements d’expression observés dans les échantillons de tissus cérébraux n’apparaissent pas dans les ensembles de données des modèles d’expression génique dans les échantillons de sang de personnes atteintes des mêmes conditions, selon l’étude. Cette découverte “quelque peu surprenante” indique l’importance d’étudier les tissus cérébraux, explique Cynthia Schumann, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Institut Davis MIND de l’Université de Californie, qui n’a pas participé à l’étude.

“Si vous voulez en savoir plus sur le cerveau, vous devez regarder le cerveau lui-même”, déclare Schumann.

Liu et son équipe créent des modèles cellulaires pour mieux comprendre si l’inflammation fait partie des facteurs qui contribuent au développement d’affections cérébrales.

Publié dans Autisme, Formation

Les adultes autistes et les adultes présentant des traits autistiques subcliniques diffèrent des adultes non autistes dans l’inférence socio-pragmatique et le discours narratif (National Autistic Society, 2022)

Article original : Autistic adults and adults with sub-clinical autistic traits differ from non-autistic adults in social-pragmatic inferencing and narrative discourse

Résumé :

Étant donné que les recherches antérieures se sont principalement concentrées sur les enfants, on en sait moins sur la façon dont les adultes autistes et les adultes présentant des traits autistiques subcliniques interprètent des situations sociales complexes de manière pragmatique et le type de discours narratif qu’ils produisent. 32 jeunes adultes autistes, 18 jeunes adultes présentant des traits autistiques subcliniques et 34 jeunes adultes non autistes ont participé à cette étude. On leur a montré des vidéos d’interactions sociales qui nécessitaient un traitement pragmatique complexe et on leur a demandé de raconter librement ce qu’ils pensaient se passer dans chaque vidéo. Leurs récits ont été codés pour des aspects du discours social-pragmatique et narratif. Les résultats indiquent que les groupes autistes et sous-cliniques différaient du groupe de comparaison dans ce qu’ils ont déduit comme contenu vidéo pertinent. Les récits du groupe autiste différaient également du groupe de comparaison en termes de sens, de concentration et d’accent mis sur les détails. De plus, le groupe de comparaison a produit des récits plus holistiques tandis que les groupes autistes et subcliniques ont produit des récits plus atomistiques. Les résultats de corrélation ont indiqué que le raisonnement perceptif a des associations plus fortes avec l’inférence pragmatique dans les groupes autistes et subcliniques que dans le groupe de comparaison. Cette étude suggère que les adultes autistes et les adultes présentant des traits autistiques subcliniques diffèrent des adultes non autistes par ce qu’ils perçoivent comme pertinent dans leur monde social.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Comment aborder les problèmes d’interaction sociale des personnes autistes ? (FQA)

Les difficultés graves dans le domaine de l’interaction sociale constituent un problème central dans l’autisme et dans les autres formes de troubles envahissants du développement (TED).

Afin d’aborder au mieux ces problèmes d’interaction sociale, il est nécessaire de bien cerner leur nature. Ils n’ont rien à voir avec une timidité extrême, ni ne sont le résultat d’un retrait social volontaire.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

A.B.A. – Ille-et-Vilaine devient association partenaire Autisme France

Dans la continuité et le développement de ses activités, l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine a rejoint le réseau des associations partenaires d’Autisme France.

Cette adhésion au réseau permettra de faire remonter les difficultés des personnes et familles concernées par les TSA, et nous permettra d’être un relai d’information sur les politiques nationales, sur les actions réalisées dans d’autres départements, … auprès des personnes et familles adhérentes de l’association.

Publié dans Autisme

Promouvoir des visites dentaires réussies avec des enfants autistes (Different Roads to Learning)

Article original : Promoting Successful Dental Visits with Children with Autism

Traduction :

Les enfants autistes adoptent souvent un comportement problématique lorsqu’on leur demande de participer à des activités auxquelles ils sont rarement exposés (par exemple, examens médicaux/dentaires, coupes de cheveux, etc.). Dans de nombreux cas, le comportement problématique sert de moyen pour éviter une situation désagréable ou pour communiquer un besoin.

Pourquoi les visites dentaires sont-elles problématiques ?

Une exposition peu fréquente, combinée aux craintes associées aux dentistes, aux problèmes sensoriels liés aux instruments dentaires et aux changements d’horaires (aller chez le dentiste alors que vous devriez être à l’école) empêche certains enfants autistes d’acquérir les compétences et les comportements appropriés nécessaires pour réussir un examen dentaire.

En raison de ces défis, les parents et les enseignants ont tendance à éviter les examens dentaires, alors qu’en réalité, ils doivent faire le contraire. Créer de nombreuses occasions de pratiquer. Développez des compétences. Adoptez un comportement approprié. Prendre contact avec un renforçateur. Faites-le dans les meilleures circonstances (par exemple, en l’absence de mal de dents ou de problème dentaire douloureux).

Se préparer pour réussir

  • Préparez le dentiste/hygiéniste/réceptionniste à l’avance. Parlez-en au dentiste avant votre rendez-vous. Expliquez les préférences et les aversions de votre enfant (par exemple, une personne parle à la fois, des bruits, etc.)
  • Visitez le cabinet dentaire sans avoir un examen réel. Faire un tour. Renforcez les compétences et les comportements appropriés (par exemple, étiqueter les objets dans l’environnement, marcher gentiment, etc.). Partez sur une bonne note. Envisagez de répéter cette opération sur plusieurs visites.
  • Introduisez des images (par exemple, le cabinet du dentiste, la salle d’attente, la salle d’examen, etc.) lors de séances d’enseignement structurées
  • Utilisez des horaires visuels pour indiquer quand le rendez-vous sera
  • Envisagez d’utiliser des histoires sociales, des modèles de pairs ou des procédures de modélisation vidéo lors des sessions d’apprentissage régulières

Dans certains cas, les stratégies ci-dessus peuvent ne pas être efficaces, ou le taux d’acquisition de votre enfant peut être plus lent que la période dont vous disposez. Dans ces cas, vous devrez peut-être créer de nombreuses opportunités d’instruction directe. Pratiquez un examen dentaire plusieurs fois par jour avec les instruments dentaires réels.

Nécessité de certaines compétences préalables (la maîtrise de ces compétences peut créer l’occasion de plus de succès lors d’un examen dentaire)

  • S’assoir sur une chaise (s’allonger également / tolérer la position inclinée)
  • Imiter les mouvements d’un adulte (p. ex., ouvrir la bouche)
  • Suivre des instructions simples (par exemple, “dire ah”, “ouvrir grand”, etc.)
  • Tolérer le brossage des dents. Utiliser de nombreux types de brosses à dents et de dentifrices différents lors des séances d’enseignement à domicile. La programmation de la généralisation à travers les matériaux peut aider votre enfant à accepter ce que le dentiste propose.

Stratégies d’attente

  • Planifiez stratégiquement le rendez-vous à des moments moins fréquentés. Demandez au secrétariat si le premier rendez-vous de la journée est moins long qu’à la fin de la journée.
  • Utiliser une minuterie
  • Apportez des choses à faire (mais évitez une situation où mettre fin à une activité préférée ou abandonner un objet préféré peut entraîner un comportement problématique)
  • Attendez dans la voiture, promenez-vous dans le pâté de maisons et demandez à la réceptionniste d’appeler ou d’envoyer un SMS lorsque le dentiste sera prêt

Stratégies pendant le rendez-vous

  • Commencez avec des compétences maîtrisées. Demandez au dentiste de faire quelques essais de d’examens généraux. Cela donne de l’élan et donne également à l’enfant l’occasion d’accéder au renforcement des réponses correctes
  • Associez l’examen à un renforcement (par exemple, votre musique préférée, la télévision, etc.)
  • Donner des pauses hors de la chaise
  • Terminer sur une note positive. Même si l’ensemble de l’examen n’est pas terminé, si l’enfant a toléré de nombreuses étapes pendant de plus longues périodes, mettez fin à l’examen et planifiez un suivi.

Grâce à un enseignement systématique et à une exposition progressive, les enfants autistes peuvent acquérir les compétences et les comportements nécessaires pour réussir un examen dentaire. Le taux d’acquisition de ces compétences et comportements varie d’un enfant à l’autre. Dans certains cas, la maîtrise peut prendre des semaines voire des mois. En attendant, n’oubliez pas de célébrer chaque étape réussie en cours de route !

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

L’importance des comportements de remplacement (Different Roads to Learning)

Article original : The Importance of Replacement Behaviors

Traduction :

J’ai écrit plusieurs articles sur l’importance du renforcement, mais maintenant je veux porter mon attention sur un autre concept important : les comportements de remplacement. Il peut être très facile de prendre l’habitude de dire aux enfants ce qu’il ne faut PAS faire. « Touche pas à ça ! Ne vous curez pas le nez ! Ne cours pas !” Cependant, si nous pouvons inverser la tendance et dire aux enfants quoi faire, nous constatons souvent des taux de conformité plus élevés.

Voici quelques exemples de comportements de remplacement que vous pouvez enseigner :

  • Un élève refuse de parler lorsqu’il ne comprend pas une question. Vous pouvez apprendre à l’élève ce qu’il doit dire, par exemple « Je ne comprends pas » ou « Puis-je obtenir de l’aide ? » Enseignez par modélisation et jeu de rôle dans des contextes individuels, puis généralisez-le à la salle de classe ou à d’autres environnements dans lesquels la compétence est nécessaire.
  • Lorsque vous commencez une leçon de mathématiques, un élève tente fréquemment de sortir en courant de la salle. Introduisez un signal ou un symbole (tel que brandir un panneau d’arrêt) pour demander une pause. Au départ, vous pourriez donner la pause chaque fois que l’élève utilise le signe correctement, puis commencer à exiger de plus en plus de travail mathématique avant qu’une pause ne soit reçue. Cela permet des pauses appropriées et sûres sans perturber le reste de la classe.
  • Lorsque votre enfant a fini de dîner, il pousse son assiette au milieu de la table. Apprenez à votre enfant à mettre plutôt des objets dans l’évier. Vous pouvez commencer par placer simplement la fourchette dans l’évier, puis ajouter de plus en plus d’articles jusqu’à ce qu’ils nettoient la table de manière indépendante. Un autre comportement de remplacement peut être d’utiliser un symbole ou un signal comme dans l’exemple précédent pour demander de quitter la table, ou d’apprendre à l’apprenant à dire « Puis-je y aller ? »

Faire simple

Les comportements de remplacement doivent être simples à mettre en œuvre, doivent être enseignés individuellement avec de multiples occasions de pratiquer et être renforcés, et doivent, si possible, être fonctionnellement équivalents au comportement indésirable. (Par exemple, si un enfant s’engage dans un comportement pour s’échapper, le comportement de remplacement devrait enseigner une manière plus appropriée de s’échapper.)

Parfois, le simple fait d’instruire l’apprenant sur un comportement de remplacement apporte un énorme changement, mais souvent vous devez combiner l’enseignement d’un comportement de remplacement avec d’autres stratégies (comme le renforcement différentiel). Ce que je sais, c’est que l’identification et l’enseignement d’un comportement de remplacement est une partie nécessaire de presque toute intervention et ne doit pas être négligée.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

En savoir plus sur les “contrats” (Different Roads to Learning)

Article original : Learn More About Let’s Make a Contract

Traduction :

Dans ce podcast, les Drs. Jill Dardig et William L. Heward discutent de leur nouveau livre, Let’s Make a Contract. Les contrats sont particulièrement utiles pour les enfants autistes, qui bénéficient de la compréhension d’attentes claires et de la réception de commentaires positifs et de récompenses.

Dans leur entretien, ils discutent des éléments clés d’un contrat de comportement :

  • Qu’est-ce qu’un contrat de comportement ?
  • Combien de temps doit durer un contrat de comportement ?
  • Erreurs courantes commises avec les contrats de comportement et comment éviter la négativité lorsque des erreurs sont commises ?
  • Comment les contrats peuvent profiter aux enfants, aux parents, aux familles, aux milieux scolaires et aux objectifs personnels ?

Pour plus d’informations, cliquez sur ce lien

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Bonne année 2023 !

L’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023.

Qu’elle vous apporte beaucoup de joie, de bonheur, de réussite et surtout, en cette période incertaine, qu’elle vous garde en bonne santé.

Nous profitons de ces vœux pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes qui nous ont manifesté leur soutien tout au long de l’année 2022.

Si vous aussi, vous désirez soutenir les personnes concernées les troubles du spectre de l’autisme, via nos actions et nos projets, vous pouvez faire un don à l’association (don déductible de vos impôts sur le revenu à hauteur de 66% de votre don et dans la limite de 20% de votre revenu imposable) :

Publié dans Autisme, Soutien

Systèmes de langage robustes francophones à base de pictogrammes (CAApables.fr)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Quelles sont les meilleures aides visuelles pour améliorer l’autonomie ? Voici 5 exemples ! (Ideereka)

Dans cet article, nous ne parlerons ni de lunettes, ni de lentilles de vue ! Car, si ces outils médicaux permettent de mieux voir, ils n’offrent pas une meilleure compréhension de l’environnement. Heureusement, pour mieux appréhender les notions de temps et d’espace, s’appuyer sur une structuration visuelle est tout à fait possible !

Lire la suite de l’article

Publié dans Accompagnements, Autisme

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