Préparer des vacances dans un lieu inconnu (Deux minutes pour mieux vivre l’autisme)

Vous allez partir en vacances dans un nouvel endroit : à la montagne, à la mer, à la campagne… Découvrons ensemble comment préparer ces vacances avec votre enfant pour limiter les situations de stress et d’adaptation à la nouveauté.

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Mon parcours de personne autiste (Maison de l’Autisme)

En tant que personne autiste, plusieurs étapes clés sont à réaliser pour mener votre vie de la manière la plus autonome possible. Quelque soit votre situation, retrouvez ci-dessous des contenus et outils de guidance pour vous aider à y voir plus clair sur le déroulé de ces grandes étapes.

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Parcours de diagnostic (Maison de l’Autisme)

Vous vous posez des questions sur le développement de votre enfant ? En tant qu’adulte vous n’arrivez pas expliquer certaines de vos difficultés et pensez à des signes d’autisme mais ne savez pas vers qui vous tourner pour demander un diagnostic ?

Seul un médecin, appuyé par les bilans de différents professionnels médicaux et paramédicaux, est apte à poser un diagnostic de troubles du spectre d’autisme.

Cette page vous détaille le parcours à suivre selon l’âge de la personne concernée.

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Les problèmes de santé souvent associés à l’autisme (La Lettre d’Ulysse)

Troubles gastro-intestinaux, épilepsie, problèmes de santé mentale, maladies génétiques : l’autisme frappe rarement seul.

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Congé pour l’annonce du handicap ou d’une pathologie d’un enfant d’un salarié du secteur privé (Service-public.fr)

Avez- vous droit de prendre un congé spécifique en cas d’annonce d’un handicap, d’une pathologie chronique ou d’un cancer de votre enfant ? Quelles sont les conditions pour pouvoir bénéficier de ce congé ? Quelle est la durée du congé ? Nous vous présentons les informations à connaître sur le congé pour l’annonce du handicap ou d’une pathologie chronique d’un enfant.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Livres adaptés et accessibles traduits en pictogrammes (Lescalire)

Lescalire propose des livres adaptés et accessibles traduits en pictogrammes. Leur credo ? ” Lire à sa façon, mais comme tout le monde.”

Les livres de Lescalire présentent un concept original de narration par pictogrammes. Celle-ci favorise l’entrée dans la lecture et dans le langage pour tous, peu ou non lecteurs.

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Enquête sur la situation des adultes autistes et grands adolescents (Autisme France)

Autisme France souhaite recueillir des informations concernant les difficultés rencontrées par les adultes autistes ou les adolescents proches de l’âge adulte (à partir de 16 ans).  Ces informations et les témoignages sont anonymes.  

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7 Critères essentiels pour le choix d’un renforçateur en A.B.A. (Behavior Analysis Technology)

Pour être efficace, le choix du renforçateur est crucial. Voici sept critères à considérer :

  • Évaluation de préférence : Identifier ce qui motive réellement l’individu à travers une évaluation systématique.
  • Adapté au développement : Choisir des renforçateurs adaptés au niveau de développement de la personne.
  • Proximité avec le renforcement naturel : Plus le renforçateur est proche de ceux rencontrés dans la vie quotidienne, plus son estompage sera facile.
  • Adapté à l’âge réel : Assurer que le renforçateur soit approprié à l’âge actuel de l’individu.
  • Facilement maîtrisable : Le renforçateur doit être quelque chose que l’individu peut obtenir et nous le rendre facilement.
  • Ne pas être source de comportement défi : Éviter les renforçateurs qui peuvent engendrer des comportements non désirés.
  • S’assurer de l’efficacité : Observer et mesurer l’impact du renforçateur sur le comportement pour confirmer son efficacité grâce à l’analyse des données récoltées.

Pour plus d’informations

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Déconstruisons les idées reçues sur l’autisme – #8 : L’éducation maternelle (iMIND)

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« L’Éducation nationale est en défaut » : ces parents d’élèves de Rennes recrutent sur Leboncoin (Ouest-France)

Deux postes d’accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH) ne sont pas pourvus à l’école Jules-Isaac à Rennes, poussant à la déscolarisation d’enfants. Pour faire bouger les choses, les parents d’élèves ont passé une annonce d’emploi sur Leboncoin.

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Santé BD – Ressources pour les Professionnels

Je suis un professionnel

J’utilise SantéBD pour expliquer avec des images et des mots simples la consultation et les soins

« C’est un bonheur d’avoir des outils de communication adaptés à tous. »

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Publié dans Autisme

Nouveaux regards sur l’autisme (Journal du CNRS)

Autrefois considérés comme relevant d’une maladie rare et incurable, les troubles du spectre autistique sont l’objet d’un intense effort de recherche qui permet de mieux les comprendre, mieux les diagnostiquer et mieux les prendre en charge

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Guide des ressources proposées aux professionnels accompagnant des personnes avec TSA (CRA Pays de Loire)

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Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 09 Mars 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 09 Mars 2024, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Comment le regard social se développe-t-il chez l’enfant autiste ? (Université de Genève)

Une équipe de l’UNIGE montre comment les compétences sociales visuelles se développent de manière singulière chez les enfants avec autisme.

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Publié dans Autisme, Formation

Lutter contre la solitude à l’âge adulte en promouvant précocement le lien social chez votre enfant (CléPsy)

La solitude à l’âge adulte peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique des personnes. Pour lutter contre cette solitude, il faut promouvoir le lien social chez votre enfant dès le plus jeune âge. Cela lui donnera les outils pour construire des liens sociaux plus forts dans sa vie d’adulte. Pour la plupart des gens, la solitude n’est pas un choix : elle est essentiellement la conséquence des événements de la vie. Développer les compétences sociales, émotionnelles et cognitives de votre enfant aux phases précoces de sa vie lui donnera des outils qu’il pourra utiliser dans sa vie d’adulte pour ne pas se retrouver dans cette situation d’isolement. C’est ce que l’on appelle les compétences psycho-sociales.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

J’explore mon profil sensoriel (Hop’Toys)

Nous percevons le monde et notre propre corps par le biais de nos sens. Ainsi, notre profil sensoriel influence considérablement notre rapport au monde et à nous-même, car notre réalité change selon la façon dont nous percevons ! Pour approfondir cette compréhension, découvrez notre guide de 27 pages qui vous assiste dans l’exploration de votre profil sensoriel. Mieux vous connaître, mieux vous comprendre, vous permettra d’agir et d’être bien !

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’Autisme : Un Guide pour les Officiers et le Personnel de Police et de Gendarmerie (Autisme France)

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La recherche sur l’autisme prototypique est probablement une impasse (The Transmitter)

Article original : ‘Prototypical autism’ research is likely a dead end

Traduction :

Les efforts visant à définir des formes “franches” ou “classiques” de l’autisme reposent sur plusieurs hypothèses que la science n’a pas encore confirmées.

L’idée d’un autisme “classique” existe depuis de nombreuses années. Dans la quatrième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV), publiée en 1994, par exemple, les chercheurs et les cliniciens considéraient que le “trouble autistique” était le syndrome autistique classique, tandis que le “trouble envahissant du développement non spécifié” décrivait les personnes qui présentaient des traits autistiques mais ne répondaient pas à tous les critères du trouble autistique.

Dans le DSM-5, publié en 2013, le “trouble du spectre autistique” au sens large est devenu encore plus hétérogène et ne correspond pas, dans l’ensemble, à des facteurs génétiques ou à d’autres facteurs étiologiques. C’est peut-être pour cette raison que l’idée d’un autisme “classique”, “franc” ou “prototypique” a refait surface.

Selon un nouvel argument, le fait de commencer par des échantillons de participants à la recherche qui correspondent à la catégorie de l'”autisme prototypique” pourrait optimiser les chances de découvrir les facteurs étiologiques sous-jacents.

Les partisans de cette approche suggèrent que les chercheurs compartimentent les cas en fonction de l’âge, du sexe et des résultats, ainsi que d’autres descripteurs clés (par exemple, le degré de retard de langage ou la présence d’une déficience intellectuelle) – un cadre proposé en 2021 par Laurent Mottron, de l’Université de Montréal. Ensuite, les personnes autistes de chaque compartiment seraient incluses ou exclues en fonction de leur distance phénotypique par rapport aux cas prototypiques de ce compartiment, ainsi que de la taille de l’échantillon nécessaire pour l’étude en question.

Comment ces cas “prototypiques” seraient-ils identifiés ? Les partisans de l’approche suggèrent que l’intuition clinique des experts déterminerait la sélection, en combinaison avec des algorithmes d’apprentissage automatique et des scores quantitatifs dérivés d’outils d’évaluation diagnostique.

La typicité serait déterminée par le degré de similitude des cas avec la vision qu’ont les experts de l’autisme classique, par la rapidité avec laquelle ce jugement peut être porté et par l’exemplarité du cas d’enseignement qu’ils constitueraient. Mais cette proposition repose, selon nous, sur plusieurs hypothèses discutables.

La première préoccupation concerne l’idée que les experts s’accordent sur les cas prototypiques. Un petit nombre d’études sur l’accord inter-évaluateurs concernant les diagnostics de jeunes enfants autistes montrent de bons résultats, mais nous n’avons trouvé aucune étude de fiabilité utilisant la prototypicité comme critère. Si des experts indépendants ne parviennent pas à un accord satisfaisant sur les cas prototypiques, il semblerait que cela invalide toutes les études ultérieures portant sur ces cas.

La deuxième hypothèse est que l’obtention d’un ensemble de cas plus homogènes maximisera la possibilité de découvrir des points communs étiologiques. Bien que cela soit potentiellement vrai, ni les études neuroanatomiques ni les études génétiques n’ont jusqu’à présent permis d’établir des correspondances avec des cas graves ou similaires.

La troisième hypothèse est qu’il est peu probable que les troubles concomitants courants (par exemple, l’anxiété, les troubles du sommeil et la déficience intellectuelle) partagent des étiologies avec les caractéristiques prototypiques de l’autisme. Au contraire, elles ont probablement leurs propres causes, qui influencent la façon dont l’autisme se manifeste.

Mais une fois de plus, les données disponibles contredisent cette idée. Quelques syndromes génétiques définis présentent un phénotype qui répond aux critères de l’autisme, comme le syndrome de Phelan-McDermid.

La variante génétique sous-jacente de ces syndromes est clairement à l’origine de l’autisme et de la déficience intellectuelle, ainsi que d’autres caractéristiques distinctives de chaque syndrome. Il s’agit d’un phénomène de pléiotropie, c’est-à-dire qu’un seul gène affecte deux ou plusieurs caractéristiques.

Par ailleurs, il est difficile d’imaginer que l’autisme d’une personne ayant un QI de 30 partage l’étiologie de l’autisme d’une personne ayant un QI de 130. Même les jumeaux monozygotes ne sont pas nécessairement concordants pour l’autisme ; l’un peut être autiste et l’autre non, et les jumeaux concordants pour l’autisme peuvent encore différer dans leur comportement observé.

L’interaction entre les caractéristiques principales de l’autisme et les affections concomitantes influe également sur l’évolution de l’autisme au fil du temps (sur le plan comportemental et éventuellement biologique).

Il y a encore d’autres questions pratiques à prendre en compte dans l’utilisation de cas prototypiques : Qu’est-ce qui qualifie une personne d'”expert” ? Existe-t-il un moyen objectif de définir ces cliniciens ou ces chercheurs ? Qui déciderait ?

Une autre controverse concerne les compartiments de l’autisme. Les caractéristiques et les domaines de fonctionnement, tels que le niveau cognitif et le retard de langage, qui permettraient d’établir ces groupes ne sont pas nécessairement faciles à évaluer et sont plus dynamiques que statiques.

Le résultat global, par exemple, est difficile à prédire à partir du fonctionnement de la petite enfance, et il faudra peut-être attendre encore 5 à 10 ans pour s’en assurer. Selon une étude réalisée en 2023, 37 % des enfants ayant fait l’objet d’un diagnostic précoce perdent leur diagnostic d’autisme à l’âge scolaire, trois à cinq ans plus tard.

En outre, ces critères pourraient facilement se multiplier en un nombre impossible de compartiments (combinant, par exemple, deux niveaux de sexe, plus plusieurs niveaux de QI non verbal, de langage, d’âge, de gravité globale des traits, etc.) ). Chacun d’entre eux nécessiterait son propre cas prototypique au centre du compartiment.

À un niveau encore plus fondamental, l’argument en faveur de l’étude des cas prototypiques d’autisme suppose que l’autisme existe en tant que syndrome valide. Au cours des dix dernières années, malgré au moins six décennies d’augmentation de la littérature sur l’autisme en tant que syndrome, cette hypothèse continue d’être remise en question.

Un numéro spécial de 2014 de la revue Autism a été consacré à cette question, avec des prises de position intéressantes des deux côtés de l’argument. Alors que certains préconisent de démonter l’autisme et de ne pas présumer de la validité du syndrome autistique, d’autres – dont nous faisons partie – ont conclu que l’abandon du syndrome reviendrait à accroître encore plus largement l’hétérogénéité des conditions étudiées.

Un regard critique sur la précision des jugements diagnostiques rapides des cliniciens est également essentiel. Une enquête menée auprès de 151 cliniciens a révélé que 97 % d’entre eux se disaient familiers avec l’idée d’un “autisme franc” et qu’en moyenne, les personnes interrogées estimaient qu’environ 40 % des personnes autistes entraient dans cette catégorie et pouvaient être diagnostiquées en une dizaine de minutes. Ce travail, réalisé par Ashley de Marchena et Judith Miller, qui travaillaient alors à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, a réintroduit le concept d’autisme franc dans la littérature scientifique en 2017. Plusieurs études récentes ont montré que les impressions initiales d’autisme (dans les 5 à 10 premières minutes) ont tendance à être correctes, mais que les impressions initiales de non-autisme passent à côté d’un nombre important de personnes atteintes de cette maladie ; on peut supposer que ces dernières sont moins prototypiques. Par exemple, ces jugements ont manqué 37 pour cent des personnes autistes dans une étude de 2024 dont les auteurs comprenaient de Marchena et l’un d’entre nous (Fein).

Parmi les mesures existantes utilisées dans la recherche sur l’autisme, le Calibrated Severity Score (CSS) de l’Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) est peut-être celui qui se rapproche le plus de la prototypicité. Le CSS est un score de sévérité des traits de l’autisme qui tient compte de l’âge de la personne et de son niveau de fonctionnement linguistique. Bien que cette mesure soit conceptuellement distincte de la prototypicité, les personnes ayant un score CSS élevé pourraient bien être celles que les cliniciens jugent prototypiques.

Mais la combinaison de cas prototypiques dans les différents modules de l’ADOS pourrait aboutir à un ensemble de cas très hétérogènes. Par exemple, on peut trouver dans le même groupe un adulte très verbal ayant des interactions sociales maladroites et un enfant en bas âge non verbal présentant de graves retards de développement. Quelle est la probabilité que ces personnes partagent des étiologies, des physiopathologies, des résultats ou des traitements efficaces ?

Pour les réunir en un groupe homogène “prototypique”, il faut prendre en compte d’autres facteurs biologiques, développementaux et cooccurrents, qui sont susceptibles de ne pas répondre aux critères de définition de l’autisme prototypique.

Si la recherche sur les cas prototypiques est une impasse, quelles sont les alternatives ? Un examen exhaustif de ces suggestions dépasse le cadre de cet essai, mais plusieurs possibilités peuvent être mentionnées. Une approche fondée sur la génétique commencerait par l’identification d’un syndrome génétique et l’exploration de l’éventail des phénotypes. Une autre option consiste à étudier les enfants au cours des 18 à 24 premiers mois de leur vie, lorsque les caractéristiques de l’autisme peuvent se trouver dans une phase prodromique et que le traitement n’a pas encore commencé.

Une autre possibilité encore consiste à se mettre d’accord sur un ensemble de caractéristiques entre les sites de recherche afin de produire un large échantillon de cas bien décrits dans lequel on pourrait trouver des groupes de cas. Les chercheurs pourraient également se concentrer sur des caractéristiques moins sensibles aux facteurs environnementaux, comme les seuils de douleur apparemment élevés chez certaines personnes autistes.

Le concept de cas prototypiques est séduisant, en particulier pour les cliniciens expérimentés, dont la grande majorité pense pouvoir identifier de tels cas. Cette croyance peut cependant être un artefact de la cognition humaine, où une grande quantité d’informations variées peut produire des catégories phénotypiques fallacieuses qui ne correspondront pas aux variables biologiques.

La cognition humaine a tendance à réifier les concepts, c’est-à-dire à traiter quelque chose d’abstrait, comme une idée, comme réel ou concret. Peter Zachar, de l’université d’Auburn, a soutenu que cette tendance s’applique aux classifications psychiatriques et neurodéveloppementales. Ceux qui s’opposent à l’hypothèse selon laquelle l’autisme est un syndrome cohérent affirment que 60 ans de recherche nous ont conduits à réifier un syndrome qui n’existe pas en réalité. Cela nous semble peu probable.

Mais si l’on voulait poursuivre la prototypicité, nous pensons que l’étape suivante consisterait à évaluer le degré d’accord entre des cliniciens expérimentés de différents sites, qui n’ont pas été formés ensemble. En outre, cette approche devrait ensuite être utilisée dans une série d’efforts de recherche afin de déterminer si elle produit effectivement des résultats plus homogènes.

Nous avons fait valoir que l’application de l’approche de la prototypicité au domaine de l’étiologie repose sur plusieurs hypothèses injustifiées et qu’il est donc peu probable qu’elle fasse progresser la productivité de la recherche.

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Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) (Maison de l’Autisme)

L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est une aide financière destinée à compenser vos dépenses liées à la situation de handicap de votre enfant de moins de 20 ans. L’AEEH est versée aux parents. Elle peut être complétée, dans certains cas, par d’autres allocations.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Dossier MDPH (Maison de l’Autisme)

Suite à l’obtention d’un diagnostic de Troubles du Spectre de l’autisme par un professionnel de santé, vous pouvez faire évaluer vos besoins de compensation et d’adaptation en fonction de votre situation. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est l’organisme qui accueille, informe et accompagne toute personne concernée par de telles démarches. Nous vous expliquons son fonctionnement, et comment faire une première demande à la MDPH , dans cet article.

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Autisme & Alimentation : https://tousatable-tsa.org/

TouSAtable est un site d’information et d’accompagnement pour les parents d’enfants autistes, et plus largement, tous ceux dont les enfants présentent des signes de troubles alimentaires.

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La Psychomotricité : Apports dans l’accompagnement des adultes porteurs d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA)

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La CAA, Qu’est-ce que c’est ?

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Formation comportementale entre frères et sœurs (ASAT)

Apprendre à interagir et à interagir avec d’autres enfants fait partie des nombreux défis sociaux auxquels sont confrontés les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), certains trouvant difficile une interaction sociale même minime. L’inclusion des frères et sœurs dans le traitement peut être potentiellement efficace pour aider un enfant autiste à développer ces importantes compétences d’interaction.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Le pronoms au travail (Different Roads to Learning)

Article original :

Traduction :

Pourquoi les enfants ont-ils tant de mal à l’apprendre ? L’une des raisons probables est que l’utilisation des pronoms est déterminée par le contexte. Apprendre à les utiliser nécessite un suivi vigilant des différents locuteurs et auditeurs (vous, je, ils, il, elle, Ralph, etc.), ainsi que des différents événements. Il s’agit d’un processus complexe qui nécessite une attention particulière à qui est en possession de quoi, aux changements de possession, à qui a fait ou dit quoi, et qui a fait ou dit quoi à qui, etc. Si notre objectif est d’aider les enfants à utiliser les pronoms et à y répondre de manière appropriée, par où commencer ?

Les pronoms sont des mots qui remplacent les noms. Bien que l’on dise souvent que nous “traitons les pronoms”, cette affirmation n’a pas de sens. Les pronoms ne sont pas des objets, des événements ou des propriétés d’un objet ou d’un événement. Ce sont simplement des mots. Ils existent dans la langue et sont utilisés dans le cadre d’une pratique linguistique normative. Il n’y a pas de pronoms dans le monde et cela n’a donc aucun sens de dire que nous les “traitons”.

Lorsqu’il s’agit d’apprendre les pronoms, les enfants doivent apprendre les choses compliquées que nous faisons lorsque nous les utilisons, les circonstances dans lesquelles nous utilisons tel ou tel pronom et les “acrobaties linguistiques” nécessaires pour les utiliser couramment. Ainsi, par exemple, lorsqu’on dit à un enfant : “Va dire à maman que tu as besoin de ses clés”, il doit être capable de formuler la réponse : “Maman, je veux tes clés”.

L’enseignement des pronoms doit se faire lentement et nécessite une pratique considérable (répétition). Il faut mettre en place des rudiments avant de s’attaquer à des dispositifs et à des objectifs plus complexes.

Les premiers exercices sur les pronoms deviennent rapidement beaucoup plus complexes car des “transformations” sont nécessaires. Par exemple, un programme standard du type “Mon/votre programme” (l’enseignant dit : “Touchez mon nez ou touchez votre nez”) nécessite l’apprentissage d’une discrimination simple. Cependant, lorsqu’une question complémentaire telle que “À qui appartient ce nez ?” est posée, les choses deviennent très difficiles pour les enfants, car ils doivent modifier leur réponse de telle sorte que ce qui était simplement “mon” devienne “ton” et vice versa. L’enseignement de l’utilisation des pronoms nécessite l’exécution méticuleuse d’essais distincts. En outre, l’incitation par écho est contre-indiquée. Les enfants devront apprendre à répondre à une instruction du type “dites”. L’exercice ci-dessous, tiré de Lund et Schnee (2018), illustre précisément comment

Pronoms nominaux (4) : Changement de locuteur

(Cet exemple d’exercice fait suite à des exercices plus basiques sur les pronoms).

Objectif

Apprendre à l’enfant à utiliser les pronoms nominaux “Je” et “Tu”, associés à des noms propres.

Mise en place

Trois personnes ou plus sont nécessaires

Demandez à l’enfant de tenir un objet (par exemple une tasse) et à vous et à un assistant de tenir chacun un objet différent. Vous et l’assistant demandez à tour de rôle.

Procédure

Première étape : Vous et l’assistante posez à tour de rôle les questions suivantes : “Qui a le “X” (par exemple la tasse), “Qui a le “Y” (par exemple la balle), “Qui a le “Z” (par exemple la cuillère) ? Lorsque vous posez des questions concernant l’assistante, l’enfant la désigne par son nom. Lorsque vous êtes le spectateur et que l’assistant pose des questions, l’enfant vous appelle par votre nom et l’assistant par “vous”. Bien entendu, l’enfant se nomme toujours “je” et lorsque vous posez des questions, l’enfant se réfère à “vous” en disant “vous”.

Deuxième étape : Vous ou l’assistant demandez à l’enfant “Qu’est-ce que tu as”, “Qu’est-ce que j’ai”, “Qu’est-ce que (la personne/le nom propre a ?)”.

Incitez l’enfant à donner des réponses correctes en fonction de la personne qui possède chaque objet : “J’ai le X” ou “Tu as le Y”, “Le nom propre” (Sally) a le Z”. Cette étape est plus difficile que la première car elle nécessite la transformation du pronom. Veillez à changer ce que chacun d’entre vous tient afin que l’enfant ne mémorise pas les réponses.

Considérations

Cet exercice ne consiste pas seulement à répondre à des questions. Il implique une deixis personnelle ; la bonne réponse dépend de la personne qui pose la question. L’objectif principal est d’apprendre à l’enfant à dire “tu” lorsque le locuteur lui demande ce qu’il tient, à dire “je” lorsque le locuteur lui demande ce qu’il tient et à utiliser un nom propre lorsque l’enfant est interrogé sur ce qu’une autre personne tient (si cette personne n’est pas le locuteur). Cette discrimination demande beaucoup d’entraînement.

Si l’enfant éprouve des difficultés avec ces arrangements, segmentez l’enseignement en séquences “commutées” plus petites, comme décrit à l’étape 3 de l’Attribution de pronoms à des images de personnes 1.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Un point éclairage sur la fonction exécutive dans la salle de classe de la petite enfance (Different Roads to Learning)

Article original : A Spotlight On Executive Function in the Early Childhood Classroom

Traduction :

Lorsqu’on demande aux enseignants de maternelle quelles sont les compétences qu’ils souhaiteraient voir acquérir par leurs élèves en début d’année, leurs réponses peuvent être surprenantes ! Les parents et les personnes qui s’occupent des enfants se préoccupent souvent de s’assurer que leurs enfants savent dire leur alphabet, compter jusqu’à 10 et connaître leurs couleurs. Certains pensent que leurs enfants devraient savoir lire dès leur entrée à l’école maternelle. Cependant, les enseignants de maternelle ont souvent d’autres priorités et recherchent plutôt des compétences telles que :

  • Capacité à écouter et à suivre les instructions
  • suivre les routines de la classe
  • contrôler ses impulsions
  • Résoudre un conflit ou un problème calmement avec un autre enfant

Les enseignants de maternelle accordent une grande importance à ces compétences, car elles sont essentielles à la préparation à l’école et ouvrent la voie à la réussite scolaire et sociale des enfants. En outre, les enfants qui accusent un retard dans ces compétences peuvent nécessiter une attention disproportionnée de la part des enseignants, faire dérailler les activités et les routines de la classe et interférer avec l’apprentissage des autres enfants.

Ces compétences de préparation à l’école sont sous-tendues par un ensemble de capacités de réflexion d’ordre supérieur, collectivement appelées fonctions exécutives (FE). Les FE sont les fonctions de contrôle cognitif qui nous aident à inhiber nos impulsions initiales et à réfléchir avant d’agir.

Bien que la plupart des enseignants reconnaissent l’importance des fonctions exécutives, celles-ci ne sont pas explicitement enseignées dans la plupart des structures d’éducation préscolaire (ni à aucun moment de l’expérience éducative des enfants).

Quelles sont les compétences qui font partie du fonctionnement exécutif ?

Trois compétences clés sont généralement reconnues comme étant au cœur du fonctionnement exécutif :

  1. La mémoire de travail : le fait de garder des informations à l’esprit pour les manipuler, les travailler ou agir ultérieurement.
  2. Le contrôle inhibiteur : la capacité à réguler son attention, son comportement, sa pensée et ses émotions, en particulier en réponse à des distractions ou à des tentations.
  3. la Flexibilité cognitive : capacité à modifier sa façon de penser, par exemple en changeant d’approche pour résoudre un problème si l’approche précédente ne fonctionne pas ou en reconnaissant et en répondant lorsque les exigences de la tâche ont changé.

Sept autres compétences sont également considérées comme relevant de la FE, qui s’appuient souvent sur les trois compétences fondamentales de la FE :

  1. Initiation : la capacité de commencer une tâche ou une activité ou de générer des idées de manière indépendante afin de répondre à des questions, de résoudre des problèmes ou de répondre à des exigences environnementales.
  2. Fluidité : la fluidité avec laquelle une personne peut accéder à des connaissances ou à des compétences pertinentes et les utiliser.
  3. Planification : la capacité d’identifier et d’ordonner les différentes étapes nécessaires pour atteindre un objectif spécifique.
  4. Organisation : la capacité à établir des priorités et à prendre des décisions concernant les tâches à entreprendre et les ressources nécessaires pour mener à bien ces tâches.
  5. Résolution de problèmes : exécuter les étapes pour atteindre un objectif souhaité, tout en surveillant les progrès et en procédant aux ajustements nécessaires.
  6. Conscience du temps : partie de la compétence plus large de gestion du temps, qui comprend la capacité à anticiper la durée des tâches, à être conscient des contraintes de temps, à suivre ses progrès et à ajuster son comportement afin d’achever les tâches efficacement.
  7. Régulation des émotions : compétences permettant d’identifier ses propres états émotionnels et de réagir de manière appropriée aux expériences émotionnelles.

Pourquoi les compétences en matière de fonctions exécutives sont-elles importantes ?

Les compétences en matière de fonctions exécutives permettent de prédire toute une série de résultats à court et à long terme !

  • Elles sont un meilleur indicateur de la préparation à l’école que le QI.
  • Elles sont également associées à de meilleurs résultats en lecture et en mathématiques tout au long de la scolarité des enfants.
  • Lorsqu’elles sont testées au cours de la petite enfance, les aptitudes psychologiques prédisent les résultats obtenus plus tard au cours de l’enfance et de l’adolescence, notamment en matière de santé psychologique et physique.
  • Étant donné que les aptitudes en matière d’éducation physique sont si prédictives des résultats ultérieurs, elles sont de plus en plus reconnues comme un domaine d’intervention d’une importance cruciale.

“La formation à l’EF précoce est … un excellent candidat pour égaliser les chances et réduire l’écart de réussite entre les enfants les plus et les moins favorisés”. Diamond et Lee (2011, p. 6)

Les fonctions exécutives peuvent-elles s’améliorer ?

Oui ! Tous les jeunes enfants (qu’ils se développent normalement ou qu’ils aient des difficultés) peuvent tirer un grand profit de l’enseignement des fonctions exécutives ! La pratique fréquente de ces compétences et l’augmentation graduelle de la difficulté profitent le plus aux enfants en termes de généralisation et d’augmentation des gains. Les praticiens et les parents devraient envisager :

  • Fournir un enseignement ciblé sur les compétences de l’EF.
  • Combiner l’enseignement ciblé et explicite des compétences en EF avec d’autres activités permettant aux enfants d’appliquer et de mettre en pratique ces compétences.
  • Intégrer les compétences ciblées en matière d’éducation à la santé dans les routines quotidiennes.
  • Fournir de multiples occasions chaque jour, en particulier pour les enfants handicapés, de tester et de mettre en pratique les compétences en matière d’éducation à la santé.

“La plupart des experts considèrent que le développement des compétences d’autorégulation, dont les fonctions exécutives sont le joyau de la couronne, est l’objectif le plus important d’une éducation préscolaire de qualité – pour aider les enfants à concentrer leur attention, à s’exprimer sur le plan émotionnel, à ne pas être impulsifs et à s’engager dans des interactions utiles et significatives avec les personnes qui s’occupent d’eux et avec les autres enfants.” Blair (2017, p.4)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Scolarité

Ecole : AESH, le temps du midi sera financé par l’Etat ! (handicap.fr)

L’accompagnement des élèves handicapés par un AESH lors des repas du midi sera pris en charge par l’Etat, annonce Gabriel Attal lors de son discours de politique générale le 30 janvier 2024. Il va ainsi dans le sens du Sénat, qui avait voté une PPL.

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Publié dans Autisme, Scolarité

ATYPIE-FRIENDLY : Programme national pour rendre l’enseignement supérieur inclusif pour les personnes avec trouble du neuro-développement

Réussir l’université inclusive, c’est l’ambition majeure d’Atypie-Friendly, qui élargit le travail et les ambitions d’Aspie-Friendly. Alors qu’Aspie-Friendly franchit une nouvelle étape, en s’élargissant aux autres Troubles du Neuro-Développement (TND), nous avons choisi de changer de nom, tout en gardant intactes les motivations de notre engagement : réussir l’université inclusive.

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Publié dans Autisme, Scolarité

C’est mouillé/sec, chaud/froid, propre/sale, plié/en tas et froissé/repassé (AutismEnjeux)

Ces notions sont souvent confondues par les enfants avec handicap. Ce vocabulaire fait pourtant partie de la vie quotidienne et est important à connaître car est utilisé fréquemment.

Le seul moyen de le travailler efficacement est de le travailler en milieu naturel, le travailler sur image de prime abord n’a aucun sens !!

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Comprendre le ET, puis de ET vs OU (AutismEnjeux)

Voici un support pour travailler le « ET » de coordination : a ET b.

Ces fiches sont calibrées pour être utilisées dans une boîte à compter de chez Nathan.

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Publié dans Autisme

Motiver les changements chez son enfant (à partir de l’âge de 3 ans) : le Tableau à économie de jetons (CléPsy)

Le tableau à point, aussi appelé tableau d’économie de jetons, est un outil très important pour aider votre enfant à gagner en autonomie. L’objectif est de renforcer les comportements que l’on souhaite et faire diminuer autant que possible les comportements ‘problèmes’. Il peut être utile d’avoir quelques outils pour essayer de valoriser votre enfant, de favoriser son autonomie et de le voir plus heureux.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Harcèlement des élèves avec un TSA : comment réagir ? (Etre Prof)

43,6% des jeunes présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) sont victimes de harcèlement scolaire, contre 10,2% dans la population générale des élèves. Un ou une élève autiste a quatre fois plus de risques de subir un harcèlement pendant sa scolarité (source). Les conséquences du harcèlement sur la scolarité sont multiples : sommeil altéré, anxiété, irritabilité, culpabilité, perte de confiance en soi, démotivation, refus scolaire, etc. 

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Publié dans Autisme

Quand les enfants autistes vont à l’école (Le Figaro)

Sophie de Tarlé, rédactrice en chef du Figaro Étudiant, reçoit Julie Tuil, orthophoniste spécialiste de la méthode ABA, Eva Battaglia, mère d’Esther, enfant autiste de 4 ans et Alexandre Ouimet Stors, père de James, enfant autiste de 7 ans.

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Publié dans Autisme

Percujam, le groupe de musique qui a conquis Julien Doré et fait changer le regard sur l’autisme (Huffington Post)

Composé d’adultes autistes et de leurs éducateurs, le groupe Percujam partage un message d’espoir et de tolérance, le tout en musique. Julien Doré est l’invité de leur prochain album

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Publié dans Autisme

Les tampons de monnaie en euros : pièces et billets (AutismEnjeux)

Il y a sur ce site un article consacré entièrement au travail de la monnaie en euros, vous pouvez vous y rendre par ici.

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Publié dans Autisme, Scolarité

La sensorialité. Qu’est-ce que c’est ? (C.R.A. Centre)

Les causes principales de l’apparition des troubles du comportement dans le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) sont

  • le trouble de la communication
  • le trouble du traitement des informations sensorielles
  • les douleurs somatiques

Afin de comprendre et d’accompagner au mieux la personne avec Autisme, il est donc nécessaire de bien prendre en compte les troubles sensoriels éventuels qui peuvent perturber significativement le développement et les comportements au quotidien.

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Publié dans Autisme

Une formation sur les troubles du neurodéveloppement pour les internes (UNESS)

Tous les étudiantes et étudiants en 3e cycle de médecine, quelle que soit leur spécialité, peuvent suivre, à leur rythme, une formation aux troubles du neurodéveloppement (TND).

La formation aux troubles du neurodéveloppement (TND) destinée aux internes a été présentée officiellement lundi 11 décembre 2023

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Publié dans Autisme, Formation

Bilan de l’année : Le meilleur de “Spectrum” en 2023 (par J. Vinçot)

Voici cinq articles à lire absolument, tirés de la couverture par “Spectrum” de la recherche sur l’autisme au cours des 12 derniers mois.

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Publié dans Autisme, Formation

Comment puis-je diagnostiquer un patient potentiellement autiste ? (Maison de l’Autisme)

La démarche de diagnostic est initiée lorsqu’un repérage a été effectué par des professionnels de « première ligne » (médecins de ville, de Protection Maternelle et Infantile (PMI), professionnels de la petite enfance, école…) à partir d’une alerte, le plus souvent donnée par l’entourage (enfants et personnes dépendantes) ou la personne elle-même (adultes autonomes).

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Ecole inclusive : le Conseil constitutionnel censure une réforme introduite par l’éducation nationale dans le projet de loi de finances (Le Monde)

Le gouvernement avait traduit les engagements pris par le président de la République, Emmanuel Macron, dans un article réformant les modalités de prise en charge et d’accompagnement des enfants en situation de handicap à l’école.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Droits et aides financières pour les aidants (Ma Boussole Aidants)

Adaptation du logement, aides à domicile, centres adaptés, placement en établissement ou résidences… Les solutions et prestations qui participent à la vie quotidienne d’une personne dépendante ont un coût. Dans une majorité de cas, ce sont aux aidants de trouver comment les financer, voire même d’y participer.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Appui au déploiement de l’habitat inclusif (CNSA)

Différentes mesures sont engagées pour encourager le développement d’habitats inclusifs : un soutien financier, l’organisation des conférences des financeurs de l’habitat inclusif, mais aussi des outils tels qu’un guide d’aide au montage de projet ou des temps d’échanges de bonnes pratiques entre acteurs concernés, promus ou identifiés par l’Observatoire national de l’habitat inclusif.

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Publié dans Autisme, Habitat

L’IA détecte l’autisme à partir de photos de la rétine ? (handicap.fr)

Détecter l’autisme à partir de photographies de la rétine ? C’est l’ambition de chercheurs coréens qui ont mis au point un algorithme d’intelligence artificielle permettant de distinguer les enfants neuro-atypiques avec 100 % de bonnes réponses.

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Publié dans Autisme

Pôles d’appui à la scolarité : la réforme censurée ! (handicap.fr)

La création de Pôles d’appui à la scolarité (PAS), qui donnait plus de pouvoirs à l’Education nationale pour définir les modalités d’accompagnement des enfants handicapés à l’école, est censurée par le Conseil constitutionnel.

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Publié dans Autisme, Scolarité

AAH : recevez une aide de 600 euros pour du très haut débit (handicap.fr)

Bénéficiaire de l’AAH, vous n’êtes pas raccordé à la fibre ou à l’ADSL ? Vous êtes désormais éligible à une aide d’Etat, jusqu’à 600 euros, pour acquérir un équipement alternatif (satellite, 4G fixe ou boucle locale radio).

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Parcoursup 2024 : toutes les formations accessibles ! (handicap.fr)

Etudiants handicapés, les études supérieures vous font de l’œil ? Pour connaître les conditions d’accueil et aménagements proposés dans chaque formation, RDV sur le moteur de recherche de Parcoursup 2024. La phase d’inscription début le 17 janvier.

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Publié dans Autisme

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 10 Février 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 10 Février 2024, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Adhésion 2024

En ce début d’année, voici qu’arrive la période des bilans, projets et de lancer les adhésions à l’association.

L’année 2023 a été riche en actions. On peut citer par exemple :
Pour l’année 2024, les projets et actions envisagées sont, pour l’instant :

et certainement encore bien d’autres projets en fonction des opportunités et de vos besoins.

Pour continuer à vous soutenir grâce aux actions et activités de l’association, vous pouvez adhérer et/ou faire un don :

  • en utilisant le formulaire ci-dessous,
  • ou en envoyant votre chèque à l’adresse de l’association (A.B.A. – Ille-et-Vilaine, 81 Bd Albert 1er, 35200, Rennes), accompagné de la plaquette de l’association complétée avec vos coordonnées.

Le montant de la cotisation 2024 est inchangée depuis de nombreuses années et est de 20 €.

Le système d’adhésion utilise le module web HelloAsso. Juste avant le règlement de votre adhésion, il vous sera proposé de « contribuer au fonctionnement de HelloAsso ». Vous pouvez tout à fait indiquer que vous ne voulez pas contribuer à HelloAsso, cela n’aura aucune incidence sur votre adhésion. Cette contribution à HelloAsso est totalement indépendante de l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine et n’est en aucun cas perçue par A.B.A. – Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme

Bonne année 2024 !

L’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2024.

Qu’elle vous apporte beaucoup de joie, de bonheur, de réussite et surtout, en cette période incertaine, qu’elle vous garde en bonne santé.

Nous profitons de ces vœux pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes qui nous ont manifesté leur soutien tout au long de l’année 2023.

Si vous aussi, vous désirez soutenir les personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme, via nos actions et nos projets, vous pouvez faire un don à l’association (don déductible de vos impôts sur le revenu à hauteur de 66% de votre don et dans la limite de 20% de votre revenu imposable) :

Publié dans Autisme

Ecole inclusive : le Conseil constitutionnel censure une réforme introduite par l’éducation nationale dans le projet de loi de finances (Le Monde)

Le gouvernement avait traduit les engagements pris par le président de la République, Emmanuel Macron, dans un article réformant les modalités de prise en charge et d’accompagnement des enfants en situation de handicap à l’école.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Boîte à outils – Pictogrammes

Répertoire des principales banques de pictogrammes (sans oublier, celle se trouvant dans l’onglet “Ludothèque” du site web de l’association)

Publié dans Accompagnements, Autisme

L’engagement d’une maman pour l’inclusion (Hop’Toys)

Hop’Toys a toujours été un fervent défenseur de l’inclusivité. Étant basé à Montpellier, il est tout naturel pour nous de démontrer notre engagement en soutenant des projets locaux. Soutenir l’inclusion fait partie de notre ADN et, pour atteindre cet objectif, nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires locaux déterminés. Parmi eux, l’association L’invisible visible. Fondée par une mère aimante et déterminée, Cathy Cassisa, dont le fils Ilyes, 8 ans, est TSA. Cette association s’est donnée pour mission de rendre les structures et les services accessibles à tous.

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Publié dans Autisme

Stagiaire à la médiathèque, Jeanne Rouxel, autiste, fait l’unanimité auprès des enfants (Ouest-France)

L’inclusivité est une des batailles de Janik Mallier, qui gère la médiathèque de Dourdain (Ille-et-Vilaine). C’est pour cela qu’elle a choisi d’engager une stagiaire pas comme les autres, en la personne de Jeanne Rouxel.

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Publié dans Autisme

Soirée de Gala MUSICHALL’INO Rennes, du Club Hervé Spectacles, en soutien à l’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine

Merci au Club Hervé Spectacles Rennes pour cette belle soirée et son soutien à nos actions.

Publié dans Autisme, Communication, Soutien

4 conseils pour développer une estimation de soi saine chez votre enfant autiste (Different Roads to Learning)

Article original : 4 Tips for Developing Healthy Self Esteem in Your Child with Autism

Traduction :

Un enfant autiste en bonne santé a souvent plus de mal à développer l’estime de soi que ses pairs typiques. Ils ont du mal à trouver leur valeur et leur identité et peuvent avoir du mal à comprendre leur propre valeur interne, surtout quand ils ne comprennent pas toujours leurs propres émotions.

Voici quelques conseils pour aider votre enfant dans ce voyage à l’estime de soi.

Trouvez leur passion

Aidez votre enfant à trouver quelque chose qui retient son intérêt et qui a le soutien de toute la famille. Cela peut être d’une grande aide quand ils se sentent ennuyés à propos de quelque chose où ils ne sont pas bons ou ont échoué et vous pouvez déplacer leur concentration vers quelque chose où ils sont compétents.

Il devrait les aider à identifier les choses sur eux-mêmes pour être fiers et les choses qu’ils peuvent partager avec d’autres membres de leur famille et de leurs pairs pour entamer des conversations et développer un sentiment d’importance dans leur espace social. Qu’il s’agisse d’un amour de l’espace et des échecs ou d’une affinité pour les dinosaures et des faits sur les anciens présidents, laissez-les trouver leur créneau et briller.

Rappelez-les que les mauvais jours se sont fait à tout le monde

Avoir une mauvaise journée ne signifie pas que vous êtes une mauvaise personne. Il est important de rappeler à votre enfant que même s’il aura des jours où il se débat, ces jours ne font que 24 heures et le lendemain est une chance de recommencer.

Cela les aidera également à apprendre le pardon des mauvais jours des autres – quand maman hurle apparemment sans raison et que grand-père est grincheux au dîner – ces gens méritent aussi leurs mauvaises journées et cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas aussi précieux pour une personne à cause de cela.

Découvrez les différences entre les autres et les célébrez

Parlez de la façon dont certaines des meilleures personnes de leur vie sont différentes et comment ces différences aident à faire d’elles qui elles sont. Célébrez les petites bizarreries de chaque personne dans votre famille et concentrez-vous sur la façon dont être quelque chose d’être quelque chose d’orgueil à être fier.

Parlez des traits de personnalité uniques des gens et comparez-les aux leurs. Demandez à chaque membre de la famille de décrire ses questions préférées sur les autres. Écrivez-les et revoyez-les lorsque votre enfant a une mauvaise journée ou se sente mal. La différence ne signifie pas moins.

Modèle d’estime de soi sain

Si votre enfant vous entend constamment sur vous-même, il pensera que c’est un comportement normal et fera de même. Vous voulez montrer à votre enfant qu’il est important de fixer des objectifs et de travailler pour eux, l’échec fait partie de la vie et ne change pas qui vous êtes en tant que personne.

Exprimez votre déception d’une manière saine en la verbalisant, mais en vous concentrant aussi sur la façon dont vous allez essayer quelque chose de différent la prochaine fois ou changer vos objectifs en quelque chose d’autre que vous voulez accomplir. Faites preuve de fierté pour essayer et l’important n’est pas d’abandonner.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Au cœur du Papotin [France 2] : en immersion dans une rédaction inclassable (Faire Face)

Comment se fabriquent Les Rencontres du Papotin ? Prolongement du magazine né en 1990, ce rendez-vous audiovisuel mensuel diffusé depuis septembre 2022 a mis en lumière le travail de ces journalistes porteurs de troubles du spectre autistique. Au cœur du Papotin, documentaire produit par les réalisateurs Éric Toledano et Olivier Nakache, diffusé le 28 décembre sur France 2, nous plonge dans les coulisses de cette rédaction atypique. Une autre manière de mener des interviews, sans filtre et revigorante.

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Publié dans Autisme

La théorie de l’esprit chez les enfants : développement, implications éducatives et contexte social (Le21duLaPsyDÉ)

Comme chaque année à Noël, vous vous réunissez avec votre famille chez votre sœur, Sophia. Votre tante, Suzanne, est persuadée d’avoir trouvé le cadeau parfait pour Sophia, une montre connectée, et se fait une joie de lui offrir. En effet, Sophia commence tout juste la course à pied, une montre connectée serait parfaite pour lui permettre de suivre ses progrès. Juste avant d’ouvrir les cadeaux, vous discutez avec Suzanne et Sophia dans la cuisine, et Sophia vous dit : « J’ai encore vu ce matin quelqu’un avec une montre connectée. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde en porte soudainement, c’est laid et je ne vois franchement pas l’intérêt!». Suzanne quitte alors la pièce sans un mot.

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Publié dans Autisme, Formation

Autisme, dys, TND: tous les étudiants médecins sensibilisés ? (handicap.fr)

Doter chaque futur médecin de connaissances spécifiques sur les troubles du neurodéveloppement, c’est l’enjeu de la nouvelle formation en ligne destinée aux internes lancée par le gouvernement. 3 mots d’ordre : repérer, adapter, guider.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’Activité-Physique, la Cognition et le Cerveau des Adolescents (Sport-Sourire-Santé)

Une participation régulière, ou chronique à l’ Activité-Physique, est une activité physique planifiée, structurée et répétitive, qui permet d’améliorer et soutenir l’état de « forme physique ».

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Publié dans Autisme, Sport

Outils Communication : la CAA, guide de mise en place et planches de communication (par V. Couillaud)

La CAA –Communication Alternative Améliorée (ou Augmentée)-, propose des méthodes et outils pour compenser ou suppléer la communication orale d’une personne présentant des troubles de la parole, du langage, de la compréhension écrite et orale.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Guide pour faire le bon choix d’activité sportive – Projet SACREE

Ce guide, annexé au projet Sacree, vise à fournir un outil simple aux personnes autistes mais aussi aux parents, entraîneurs, frères et sœurs pour sélectionner l’activité qui convient le mieux. Parce qu’il n’existe pas de recette universelle pour trouver l’activité sportive qui vous plaira, voici quelques conseils sur les critères à prendre en compte. Document disponible en anglais et français.

Télécharger le guide

Publié dans Autisme, Sport

TSA et capacités sociales : une compétence qui se travaille ! (handicap.fr)

Evaluer les capacités sociales d’une personne autiste d’un simple regard ? Défi relevé par des chercheuses françaises. Grâce à l’eye tracking, elles ont établi un lien entre plasticité cérébrale et meilleures capacités sociales d’enfants avec TSA.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Webinaire Comportements Défis “Comprendre, prévenir et agir”, 24/01/2024 (GNCRA)

Dans le cadre de la formation des Proches Aidants, le GNCRA et l’ensemble de son réseau propose un webinaire sur les comportements défis pouvant se manifester chez les personnes TSA avec ou sans déficience intellectuelle.

La présence de comportements défis, pouvant être tournés vers autrui, vers soi-même, ou vers les biens matériels, engendre souvent un sentiment d’impuissance et de non compréhension chez les proches aidants et professionnels.

Durant une heure, trois professionnelles de CRA présenteront la définition du comportement défi, l’analyse dite fonctionnelle, permettant de mieux saisir notamment les antécédents du comportement, et les outils pouvant être proposés pour éviter l’apparition de ce comportement.

Ce webinaire est à destination des proches aidants et des personnes autistes, et est ouvert aux professionnels souhaitant se sensibiliser aux comportements défis.

S’inscrire au webinaire

Publié dans Autisme, Formation

Appréhender les additions et soustractions

Souvent, des parents ou intervenants me demandent comment travailler les problèmes de mathématiques avec un enfant avec handicap. Voici quelques pistes …

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Publié dans Autisme, Scolarité

Autisme : Effets des interventions nutritionnelles (par J. Vinçot)

Bilan des interventions nutritionnelles (régime sans gluten ni caséine, régime cétogène, vitamines, minéraux, probiotiques …) chez les enfants et adolescents autistes.

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Publié dans Autisme

Carte des Groupes d’Entraide Mutuelle Autisme/TSA/TND en France

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Publié dans Autisme, G.E.M.

Dossier MDPH (Maison de l’Autisme)

Suite à l’obtention d’un diagnostic de Troubles du Spectre de l’autisme par un professionnel de santé, vous pouvez faire évaluer vos besoins de compensation et d’adaptation en fonction de votre situation. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est l’organisme qui accueille, informe et accompagne toute personne concernée par de telles démarches. Nous vous expliquons son fonctionnement, et comment faire une première demande à la MDPH , dans cet article.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Congé pour l’annonce du handicap ou d’une pathologie d’un enfant d’un salarié du secteur privé (Service-Public.fr)

Avez- vous droit de prendre un congé spécifique en cas d’annonce d’un handicap, d’une pathologie chronique ou d’un cancer de votre enfant ? Quelles sont les conditions pour pouvoir bénéficier de ce congé ? Quelle est la durée du congé ? Nous vous présentons les informations à connaître sur le congé pour l’annonce du handicap ou d’une pathologie chronique d’un enfant.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Percujam : la musique, une note d’espoir pour l’autisme (France Inter)

Sept adultes autistes, six éducateurs, et un groupe de musique qui met le feu sur scène. Reportage sur Percujam, un projet unique qui permet aux adultes autistes de dépasser leur handicap.

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Publié dans Autisme

Préparer une sortie dans un lieu bruyant (2 Minutes pour Mieux Vivre l’Autisme)

C’est encore difficile pour Emy de rester longtemps au parc ou de participer à une fête ; elle ne supporte pas les endroits où il y a du bruit, et veut vite partir. Découvrons ensemble ce qui peut aider les enfants autistes à mieux supporter les sorties dans les lieux bruyants.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Stratégie Autisme 2023 – 2027 – Analyse (Autisme France)

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Handidonnées – région Bretagne, panorama des données sur le handicap

Ce site met à disposition un ensemble d’indicateurs constituant un socle de connaissances sur les publics en situation de handicap et sur l’offre d’accompagnement proposée en Bretagne. Ces indicateurs sont proposés sous forme de tableaux, de graphiques ou de cartes. Ils sont régulièrement mis à jour en fonction de l’accessibilité aux données.

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Publié dans Autisme

Autisme, TND : repérage systématique dans le carnet de santé (handicap.fr)

D’ici fin 2024, tous les carnets de santé des enfants intègreront un questionnaire de 20 pages pour permettre aux médecins de détecter des troubles éventuels du neurodéveloppement. Objectif : un repérage et un accompagnement précoces à grande échelle

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Autisme : comment se former gratuitement ? (AspieConseil)

Les formations coûtent cher, en tant que formateur je peux expliquer pourquoi, parce qu’il faut prendre du temps à créer des supports, à réunir des informations, à compiler des données. Ecrire un powerpoint, proposer des participations et rendre le discours fluide et agréable est long et ne se substitue pas à ce que je vais vous proposer

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Publié dans Autisme, Formation

100 IME au sein des écoles d’ici 2027 : confirmé ! (handicap.fr)

La ministre Aurore Bergé, parlant d’une “petite révolution”, réaffirme l’ouverture de 100 instituts médico-éducatifs au sein des écoles ordinaires d’ici 2027. Une mission doit définir le cahier des charges début 2024.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Scolarité

Une technologie d’IA pionnière diagnostique l’autisme chez les enfants de moins de deux ans avec une précision de 98,5 % (Issues.fr)

Un système d’IA révolutionnaire diagnostique désormais l’autisme chez les enfants de moins de deux ans avec 98,5 % précision en utilisant l’IRM cérébrale, ouvrant la voie à un traitement et à une gestion plus précoces et plus efficaces de l’autisme.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Numérique

Points clés de la Stratégie TND en infographie (Hop’Toys)

Le gouvernement a publié la semaine dernière la « Stratégie Nationale 2023-2027 pour les Troubles du NeuroDéveloppement (TND): autisme, Dys, TDAH, TDI . Cette initiative donne suite à la Stratégie Autisme et TND mise en place de 2018 à 2022. Comme nous savons que le temps est précieux, nous avons préparé une synthèse personnalisée avec points clés de la stratégie. Choisissez votre infographie selon le type de trouble et selon votre situation parent, adolescent ou adulte concerné.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Quels sont les métiers adaptés aux personnes autistes ? (atypicoo)

Le grand public ne fait pas souvent rimer autisme avec travail. Pourtant, bien que les relations des autistes à l’emploi soient souvent compliquées, il ne s’agit pas d’une fatalité. Beaucoup de personnes présentant un trouble du spectre autistique (TSA) travaillent, et elles s’épanouissent dans leur domaine. Comment alors s’assurer d’avoir un emploi qui nous convienne, et faire usage de ses compétences ? On essaie de déterminer les facteurs qui peuvent permettre de trouver (ou retrouver) le chemin de l’emploi.

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Publié dans Autisme, Monde professionnel

Ecole : un rapport pointe les limites du tout inclusif ? (handicap.fr)

Plutôt que l’école 100 % inclusive, place à la “scolarisation adaptée” ? C’est en tout cas ce que préconisent deux députés, rapporteurs d’une mission d’information sur l’instruction des enfants handicapés. Ils font 35 recommandations.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Café/Rencontres/Galette de l’amitié, le samedi 06 Janvier

Comme tous les mois, notre Café/Rencontre/Ludothèque sera ouvert le samedi 06 Janvier 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

De plus, pour commencer agréablement cette nouvelle année, nous nous retrouverons autour d’une galette de l’amitié accompagnée d’un verre de cidre pour ceux qui le souhaitent.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, de la ludothèque et emprunter du matériel.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Le modèle ABA-ACT (ACT Now ABA)

Article original : The ABA-ACT Model

Traduction :

L’intérêt pour la formation à l’acceptation et à l’engagement (ACTr) dans le domaine de l’analyse du comportement appliqué (ABA) augmente régulièrement depuis plusieurs années. Cela n’est pas surprenant – l’objectif de Skinner depuis le début était que la science du comportement développe des technologies pour aborder tous les comportements. C’était une vision large pour laquelle la première étape était l’établissement de stratégies qui traitent du comportement en réponse aux influences directes de l’environnement.

Un objectif à long terme sur lequel Skinner a écrit était le développement ultérieur d’approches pour aider les gens à gérer leur comportement plus subtil – leur pensée et leurs réactions à l’émotion, aux souvenirs et aux sensations corporelles. L’objectif n’était pas de changer ces événements privés, mais d’y remédier afin que les gens puissent se comporter plus efficacement dans leur vie.

Certaines des choses qui influencent ces événements privés peuvent parfois être tout aussi subtiles. Toi et moi pensons ou ressentons des choses. Plus tard, nous pensons à ce que nous avions pensé et ressenti. Les choses dont nous nous souvenons d’une réflexion plus tôt ne sont pas des actions dans le présent. Ces événements antérieurs font maintenant partie de l’environnement. Ce sont les produits de nos réponses précédentes au monde, et en tant que produits, ce sont des stimuli avec lesquels nous nous engageons dans le présent. Ces produits de comportement antérieur (règles et mémoires, par exemple) peuvent avoir des effets indirects sur le comportement actuel qui pourrait être important à traiter.

Le comportement subtil et les influences indirectes des règles, des émotions, des souvenirs et des sensations corporelles sur des comportements socialement importants qui peuvent plus facilement être observés et mesurés sont les éléments de l’ACTr. ACTr cible le comportement socialement pertinent en sapant les comportements interféreurs subtils. L’objectif est de se décoiser le comportement afin qu’il puisse être façonné plus facilement par les aspects d’action directe de l’environnement.

Les analystes du comportement qui travaillent en tant que psychothérapeutes ont développé une thérapie d’acceptation et d’engagement, qui semble bien adaptée pour aider les gens dans les contextes de psychothérapie. Il a été long à venir, mais les analystes du comportement travaillant dans des contextes appliqués ont travaillé pour développer des itérations de l’ACT qui sont adaptées à une utilisation dans des contextes ABA.

En bref, il y a deux flux d’urgence importants. L’un influence directement le comportement ; les effets de l’autre sont indirects.

Les analystes du comportement évaluent les effets de l’environnement sur le comportement, donc nous examinons les facteurs environnementaux qui viennent avant et après un comportement socialement pertinent. Ce cadre de Antecedent – Comportement – Conséquence est un moyen puissant d’évaluer la contribution relative des choses avant et après le comportement. Le diagramme ci-dessus montre deux types différents d’influences environnementales.

Les analystes comportementaux classent également le comportement en catégories influencées par différents aspects de l’environnement. ACTr décompose le comportement en deux parties: ce qui est observable et mesurable, et ce qui est plus subtil ou caché. Ces comportements subtils laissent derrière eux les produits décrits ci-dessus, mais comme des comportements, ils peuvent être taxonomisés en six groupes. Lorsqu’elles réussissent, ces catégories de comportement privé comprennent:

Le modèle ABA-ACT de l’ACTr peut être utilisé pour concevoir des activités de prévention qui soutiennent des modes de vie sains et une santé comportementale. Il peut également être utilisé pour développer des interventions visant à faciliter l’efficacité d’autres efforts d’ABA pour réduire les comportements d’interférence. Les très jeunes enfants qui ont commencé à interagir verbalement avec le monde, les adolescents, les adultes, les parents et le personnel professionnel peuvent tous bénéficier de ACTr.

ACTr est une extension de l’ABA pour traiter un comportement socialement important qui ne répond pas à la gestion directe des interventions d’urgence. Parfois, nous sommes coincés, nous nous accrochons à nous comporter de manière à nous procurer uniquement des avantages marginaux. À l’heure où nous pouvons bénéficier de stratégies qui servent à saper les comportements d’ingérence privés. Le modèle ABA-ACT est un cadre à partir duquel soutenir un comportement socialement important, observable et mesurable

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Comment collaborer efficacement avec les enseignants (Different Roads to Learning)

Article original : How To Effectively Collaborate With Teachers

Traduction :

Si vous aidez un professionnel qui travaille avec des enfants, comme un psychologue pour enfants, un conseiller clinique, un analyste du comportement, un ergothérapeute ou un orthophoniste, vous pouvez vous retrouver à travailler avec l’enseignant de votre client. Apprendre à collaborer efficacement avec les enseignants est une compétence essentielle à avoir.

La collaboration entre les enseignants peut être une partie importante de votre travail si vous aidez un professionnel qui travaille avec les enfants.

Parfois, cette relation peut être une brève interaction, et d’autres, elles peuvent être des contacts fréquents, selon la situation.

Idéalement, vous êtes en mesure de construire une relation avec un enseignant avec lequel vous travaillez dans laquelle vous pouvez partager des idées, collaborer sur des interventions et vraiment vous sentir comme des membres de l’équipe. Après tout, l’objectif d’une collaboration efficace avec les enseignants et les professionnels extérieurs est d’ meilleurs résultats pour les élèves.

En tant qu’enseignante et analyste de comportement, j’ai été des deux côtés de cette relation. Alors que l’école commence cette chute, j’ai réfléchi à mes expériences au fil des ans et à penser aux leçons apprises. Je voulais le partager avec d’autres professionnels qui aident eux-mêmes à aller dans les écoles pour soutenir les clients cette année.

Voici quelques choses que je pense que tous les professionnels qui collaborent avec les équipes scolaires peuvent envisager d’entrer dans cette année scolaire, à partir de mon expérience personnelle.

L’objectif est de partager certaines idées qui peuvent aider à jeter les bases d’un travail collaboratif profondément efficace.

  1. Les enseignants ont VRAIMENT des travaux difficiles
  2. La communication est essentielle
  3. Les enseignants sont des professionnels
  4. Les écoles et les conseils scolaires ont des politiques et des procédures. Il n’y a aucun moyen de le faire.
  5. Un peu de gentillesse peut faire longtemps
  6. Une salle de classe est comme une maison d’enseignant
  7. Sortir de votre chemin pour aider peut faire toute la différence.  

Les enseignants ont VRAIMENT des emplois difficiles

Il n’est pas facile d’être responsable de la planification, de la mise en œuvre, de l’enseignement, de l’évaluation et de l’établissement de rapports sur l’apprentissage, le perfectionnement et l’ensemble des résultats scolaires des 20 à 40 ans ayant très peu de temps de planification rémunéré.

En outre, il y a peu de pauses. Pendant le temps d’enseignement, vous êtes en train de suivre. Le temps entre les leçons est généralement passé à aller aux toilettes, à manger un en-cas depuis que vous avez entraîné une équipe ou accueilli un club au déjeuner, et ranger dans la salle de classe avant le retour des enfants et vous passez à la leçon.

Les enseignants n’ont jamais assez de temps dans la journée pour faire ce qu’ils doivent faire. Sans parler du fait qu’ils ont souvent consacré beaucoup de temps non rémunéré au perfectionnement professionnel, en essayant de s’en tenir aux meilleures pratiques.

Les enseignants mettent un temps incroyable non rémunéré à leur travail pour voir leurs élèves réussir. Je le souligne parce que je me souviens de l’époque où un professionnel de l’aide montrait dans ma chambre et voulait ensuite discuter avec moi pendant mon temps de préparation que j’avais prévu d’utiliser pour préparer mon prochain cours.

Si vous travaillez dans des écoles en tant qu’OT, SLP, PT, BCBA, psychologue ou conseiller, considérez ce contexte harcelé lorsque vous programmez le temps de travailler avec les enseignants.

Faites-leur toujours savoir que vous venez et, si possible, coordonnez un temps qui leur convient. Vous pouvez même envisager de demander aux chefs d’établissement de couvrir la couverture de l’enseignant si vous devez vous réunir en dehors de la salle de classe pendant la période d’enseignement.

Vous apprendrez que la culture scolaire et le leadership scolaire ont beaucoup à voir avec la question de savoir si les enseignants sont libérés pour des réunions avec des professionnels extérieurs. Parfois, les équipes d’enseignants peuvent être couvertes les unes aux autres

Enfin, même une simple reconnaissance du travail qu’ils font, les efforts qu’ils déploient, et les remercier de vous avoir dans leur classe peut vraiment aider à établir des relations. Construire cette relation grâce à l’empathie de la position dans laquelle ils se trouvent peut constituer une base solide pour collaborer efficacement avec les enseignants.

La communication est la clé

En tant qu’enseignant, j’ai toujours apprécié lorsque les professionnels extérieurs étaient ouverts avec la communication, étant prêt et disposé à fournir des mises à jour, à répondre aux questions, à vérifier et à vérifier avec l’équipe de l’école. C’était vraiment comme si nous créions des partenariats solides.

Essayez de commencer en leur donnant le bénéfice du doute qu’ils veulent travailler avec vous et sont des partenaires capables et volontaires. Parfois, ce ne sera pas le cas et l’administrateur vous a demandé, en tant que professionnel extérieur, d’en venir, ce qui a donné lieu à un collègue moins que de vouloir faire preuve de quoi il faut. Toutefois, à commencer par le bénéfice du doute jusqu’à preuve du contraire, c’est un bon point de départ.

Il sert seulement à votre client mieux d’être ouvert et transparent avec l’équipe de l’école, de partager des choses qui ont fonctionné pour vous, offrant de l’aide et de la communication et des changements à votre fin.

Cependant, le ton de votre communication est également très important. Reconnaître les difficultés et les contraintes de l’environnement scolaire et obtenir leur contribution à un client donne un ton respectueux.

Un domaine clé à cet égard est l’observation. Si on vous demande d’aller observer un élève, discutez à l’avance avec le professeur de classe de la façon dont il devrait vous présenter et de ce qu’il préférerait de vous pendant l’observation. Par exemple, veulent-ils que vous interagissez avec les étudiants ou non ?

Certains voudront que vous vous asseyez tranquillement dans un endroit et que vous observiez. D’autres préféreront peut-être que vous vous mêlez à la salle de classe et interagissez avec les élèves lorsque vous observez votre client.

Discuter de ces détails avant l’observation permet d’éviter des situations gênantes ou frustrantes au cours de l’observation. Cela peut varier en fonction du niveau de la classe ou du fait qu’il s’agit d’une école secondaire ou d’une classe élémentaire.

En fin de compte, le simple fait de demander à l’enseignant de ses préférences est un excellent point de départ. Prendre le temps de communiquer peut être un excellent moyen de donner un ton positif et respectueux et de collaborer efficacement avec les enseignants.

Les enseignants sont des administrateurs

Que les enseignants aient ou non obtenu un diplôme au-delà de leur formation d’enseignant et de leur diplôme de premier cycle, les enseignants sont des professionnels et devraient être traités comme tels.

Ils sont des experts dans leur programme, leur évaluation et, surtout, leurs étudiants. Les enseignants travaillent incroyablement dur pour réussir pour leurs étudiants et (à mon avis) sont l’épine dorsale de notre société, ils devraient donc être traités avec un niveau de respect proportionnel.

Les enseignants participent à des communautés d’apprentissage professionnel (PLC) qui impliquent un développement professionnel autour de sujets spécifiques.

Cela peut signifier se pétiller dans les meilleures pratiques d’enseignement telles que trouvées dans la recherche sur l’éducation, résoudre les problèmes actuels dans l’éducation, utiliser la recherche éducative pour planifier la réussite des élèves ou l’amélioration de l’école, donner un retour d’information les uns aux autres sur les plans de cours, ou d’autres expériences d’apprentissage basées sur des sujets éducatifs pertinents.

Les automates sont des moyens pour les enseignants de rester à jour en matière de meilleures pratiques et d’améliorer leur pédagogie et leurs pratiques pédagogiques grâce à un travail d’équipe dans un cadre en petits groupes.

Les enseignants veulent voir leurs élèves bien faire, et sont toujours à la recherche de moyens d’améliorer l’apprentissage et le bien-être général des élèves à l’école. Le travail d’un enseignant n’est jamais terminé.

Il y a une réflexion et une réponse constantes à l’apprentissage des élèves qui poussent les enseignants à rechercher les moyens d’être un enseignant de plus en plus efficace. Les enseignants apprennent tout au long de leur vie et essaient d’inculquer la même chose à leurs élèves.

Pour collaborer efficacement avec les enseignants, venez avec un ton respectueux qui montre de l’admiration pour le travail qu’ils font, écoutez leurs idées, et intégrez-le réellement dans votre travail. Cela renforce une relation de collaboration réussie.

Les écoles et les conseils d’administration ont des politiques qui ne peuvent pas être évitées

Une partie du respect des règles en matière d’accès à l’école en tant que professionnel invité est l’adhésion aux règles de l’école (et de la salle de classe). Savoir quelles politiques vous concernent à l’avance est le mieux. Un premier appel à l’Administrateur ou au principal de l’Office peut aider à définir des attentes communes dès le départ.

Ma recommandation est de ne pas essayer de se réquisitionner des exceptions, mais plutôt être flexible et travailler autour de leurs politiques et procédures. Le fait d’être accommodant et de la ligne peut vous aider à collaborer efficacement avec les enseignants, ce qui montre le respect et ne fourre-t-il pas les plumes avant même de mettre les pieds dans l’école.

Parmi les politiques dont il faut tenir compte, on peut citer les suivantes:

  • Formulaires à signer à l’avance
  • Certains membres du personnel scolaire sont informés de votre visite
  • Ne pas porter de produits parfumés
  • Adhérer à fixer des horaires pour visiter l’école
  • S’inscrire à l’arrivée
  • Porter une étiquette «visiteur» et signer quand vous partez.
  • Protocoles liés à la pandémie de COVID.

En s’interrogeant d’emblée sur les politiques scolaires, il peut être utile de faire preuve de respect sans qu’il soit question.

Un peu de gentillesse peut aller à long terme

Il s’agit du point 1 sur le fait que le travail d’un enseignant est difficile. Après avoir passé un certain temps en classe, vous aurez une bonne idée de la façon dont vous pouvez aider et de ce que l’enseignant pourrait apprécier.

Pour collaborer efficacement avec les enseignants avec lesquels vous travaillez, je garantis que l’extension de certains actes simples de gentillesse peut vraiment aider.

S’efforcer d’aider un enseignant à faire du matériel pour une stratégie que vous avez suggérée, apporter un plaisir à une réunion, faire du bénévolat dans une salle de classe, être vraiment flexible pour s’adapter au calendrier de l’enseignant, ou aider à ranger la salle de classe à la fin de la journée sont autant de façons dont vous pouvez faire preuve de gentillesse envers un enseignant avec lequel vous travaillez.

Une salle de classe est beaucoup comme un foyer d’enseignant

La plupart des enseignants passent beaucoup de temps et d’efforts à concevoir intentionnellement leur environnement scolaire. Respecter cela en posant des questions sur les règles ou les procédures de classe à l’avance peut aider à commencer votre relation avec l’enseignant de la classe du bon pied.

Vous entrez dans l’espace personnel d’un enseignant qu’ils ont soigneusement préparé. Prenez leurs signaux, et faites preuve de respect en le traitant comme si vous alliez dans le salon de quelqu’un.

On ne veut jamais qu’il semble que vous entriez dans leur espace et que vous critiquiez leur maison. C’est particulièrement vrai car, lorsque des professionnels extérieurs observent, ce n’est pas votre rôle de critiquer leur enseignement, mais plutôt d’observer votre client dans le contexte de la salle de classe.

N’êtes pas en train de laisser des ordures dans la salle de classe comme des tasses à café vides, de se ranger sur votre chaise quand vous partez, ou d’aider avec d’autres tâches de classe.

Certaines classes d’éducation spéciale n’ont pas de politique de boisson chaude en raison du risque de déversement. Envisager de ne pas apporter de nourriture ou de boisson dans la salle de classe juste pour être sûr. La dernière chose que vous voulez, c’est être cette personne qui déborde quelque chose sur le travail des étudiants.

Pensez aux petites choses comme empiler votre chaise après une observation. Tout cela s’additionne.

Ne vous prenez pas trop au sérieux

Les écoles sont pleines d’enfants. Les enfants aiment s’amuser. Les enseignants (généralement parlant) sont également légers et habitués à s’amuser avec leurs élèves. Le fait d’être trop sérieux peut rendre plus difficile l’établissement de relations.

Cela dit, lisez la salle. Vous aurez un bon sens de la culture de classe et de la personnalité des enseignants en passant un certain temps dans une salle de classe. Si vous êtes invité, participez à ce que la classe fait et amusez-vous à participer et à interagir avec les élèves.

Après avoir passé un certain temps à l’école, vous aurez également une idée de sa culture. Participer à des activités, acheter des biscuits lors d’une vente de pâtisserie ou manger votre déjeuner dans la salle du personnel (si vous le souhaitez) sont autant de façons d’apprendre à connaître le personnel d’une manière décontractée.

La ligne de fond sur la manière de collaborer efficacement avec les enseignants

Il est courant que des professionnels extérieurs comme des psychologues, des BCBA, des OT, des PT, des SLP ou des conseillers soient invités dans une salle de classe pour collaborer avec une équipe scolaire.

Il y a quelques éléments de base à garder à l’esprit dans la culture scolaire et les pratiques collaboratives avant de participer à l’aide.

C’est un privilège d’être invité dans le domaine d’un enseignant, sa salle de classe. Tenir ces quelques conseils à l’esprit peut faire très loin dans la création de relations. Si vous commencez le bon pied, vous arriverez probablement là où vous allez plus vite : de meilleurs succès pour le client/l’apprenant, vous êtes tous les deux là pour servir.

Publié dans Autisme, Scolarité

Le rôle de la culture et de la diversité dans les plans de traitement de l’ABA: création d’interventions culturellement sensibles et éthiques, partie 2 (Different Roads to Learning)

Article original : The Role of Culture and Diversity in ABA Treatment Plans: Creating Culturally Sensitive and Ethical Interventions Part 2

Traduction :

En tant que cliniciens, il est de notre responsabilité éthique de fournir un traitement efficace et culturellement sensible aux personnes atteintes d’autisme. Il est essentiel de s’attaquer à la diversité des plans de traitement pour nous permettre de répondre aux besoins uniques de chaque individu et de créer des interventions respectueuses, inclusives et utiles. La compétence culturelle joue un rôle crucial dans la compréhension de l’influence de la culture, de l’ethnicité, de la langue et d’autres aspects de la diversité sur le développement et le comportement d’un individu. En intégrant la diversité et en intégrant activement des considérations culturelles dans nos plans de traitement, nous pouvons améliorer l’efficacité et la validité sociale de nos interventions. Ce poste vise à fournir des stratégies pratiques à utiliser lors de la création de plans de traitement avec une approche culturellement sensible. Ce faisant, nous pouvons favoriser de meilleurs résultats et promouvoir l’équité, l’inclusion et le respect de toutes les personnes et de leurs familles.

Faire face à la diversité dans les plans de traitement

Lors de l’examen de l’importance sociale des interventions comportementales, la diversité et la culture doivent être discutées. Une compréhension globale de la culture de l’individu nous permet de prendre des décisions éthiques rationnelles pour le traitement. En prenant en compte le contexte culturel, nous pouvons développer des interventions pertinentes, significatives et promouvoir le bien-être global de l’individu.

Stratégies pour intégrer la diversité et la culture lors de la réalisation de vos objectifs de traitement

  1. Matériel culturellement pertinent: Incorporer des matériaux, des ressources et des activités qui reflètent la diversité du contexte culturel de l’individu. Par exemple, si l’enfant vient d’une famille bilingue ou multilingue, fournir des documents dans sa langue maternelle pour promouvoir l’engagement et la compréhension.
  2. Collaborer avec les familles : Faire participer la famille au processus de planification du traitement et solliciter sa contribution concernant ses valeurs culturelles, ses traditions et ses objectifs pour leur enfant. Respecter et intégrer leurs perspectives pour créer un plan de traitement collaboratif et culturellement adapté.
  3. Contextualisation culturelle des objectifs: Les objectifs de modification des comportements de mesure doivent être culturellement significatifs et pertinents. Par exemple, si l’enfant vient d’une culture où le soutien familial à l’éducation et à la réadaptation est très apprécié, envisagez d’intégrer des objectifs qui favorisent les interactions sociales et les liens avec les membres de la famille élargie.
  4. Compréhension des normes sociales : familiarisez-vous avec les normes sociales, les coutumes et les traditions de la culture de l’individu. Ces connaissances peuvent guider les décisions de traitement et veiller à ce que les interventions s’alignent sur les attentes et les valeurs culturelles de l’enfant et de sa famille.
  5. Stratégies de gestion culturellement réactives: Adapter les stratégies de changement de comportement pour tenir compte des différences culturelles. Par exemple, si l’enfant vient d’une culture qui valorise la prise de décisions en communauté, impliquer les membres de la famille élargie ou de la communauté dans le processus de traitement et la prise de décisions.
  6. Sensibilisation aux pratiques religieuses: Respecter les pratiques religieuses et y tenir compte dans le plan de traitement. Envisager de planifier les séances de thérapie afin d’éviter les conflits avec les obligations religieuses ou d’incorporer des rituels religieux dans la session, le cas échéant et souhaités par la famille. Vous pouvez même créer des objectifs sur la manière d’améliorer la participation à des environnements religieux qui sont importants pour la culture de l’enfant.
  7. Formation et perfectionnement professionnel : S’engager en permanence dans la formation aux compétences culturelles et le perfectionnement professionnel pour améliorer votre compréhension des différentes cultures et renforcer vos compétences en matière de traitement adapté à la culture. Restez informés des recherches actuelles et des meilleures pratiques dans le domaine des compétences culturelles. Plus important encore, si vous ne vous sentez pas compétent pour servir le client et répondre à vos préjugés culturels potentiels, il est essentiel de reconnaître vos propres difficultés et de fournir à la famille un autre clinicien qui peut mieux répondre à ses besoins, chaque fois que possible.

En s’attaquant activement à la diversité des plans de traitement, nous pouvons créer des interventions respectueuses, inclusives et efficaces pour les enfants autistes d’origines culturelles diverses. Il est essentiel d’aborder chaque enfant en tant qu’individu et d’adapter les plans de traitement à ses besoins particuliers, à ses valeurs culturelles et à ses expériences.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Communication Augmentative et Alternative (CAA) (ASAT)

Selon l’American Speech-Language Hearing Association (ASHA), la communication augmentée et alternative (CAA) est un terme générique qui englobe toutes les modalités de communication autres que la communication vocale-verbale (c’est-à-dire parler ; ASHA, sd-a). Comme son nom l’indique, la CAA peut être utilisée pour augmenter la communication vocale ou comme alternative à la parole vocale.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication, Formation

Dispositif SOLIDARITÉ autisme by ASPTT, un projet Sport et Autisme

Le deuxième projet que nous souhaitons vous présenter est le dispositif SOLIDARITÉ autisme by ASPTT mené par la structure coordinatrice du projet Sacree, l’ASPTT Fédération Omnisports (FSASPTT).

Depuis 2016, la FSASPTT déploie ce projet qui vise à permettre aux enfants autistes de 1 à 17 ans de faire du sport en inclusion avec des enfants neurotypiques avec l’accompagnement d’un éducateur Activités Physiques Adaptées (APA). Ces séances de sports sont mises en place dans certains des clubs ASPTT et les activités sportives sont variées : activités athlétiques et gymnastiques, sports de raquette, de ballon, d’opposition… 

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Publié dans Autisme, Sport

Enquête : Autisme et droits de l’Enfant (Autisme France)

La France a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant en 1990 ; elle s’est donc engagée à faire respecter ces droits, notamment l’article 23 qui reconnait des droits spécifiques aux enfants en situation de handicap, ainsi que l’article 28 qui énonce le droit à recevoir une éducation.

A l’approche de la journée internationale des droits de l’enfant, qui sera célébrée le 20 novembre, nous proposons une enquête relative à l’application de ces droits.

Allez sur le site de l’enquête

Publié dans Autisme

Déconjugalisation de l’AAH : les réponses à vos questions (handicap.gouv.fr)

La réforme de déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) est entrée en vigueur  le 1er octobre 2023 et le mode de calcul de la prestation change. Cela va se traduire par une hausse de la prestation pour près de 120 000 personnes concernées. Le point sur la déconjugalisation de l’AAH et les réponses à vos questions.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Plateforme de formation du GNCRA et du réseau des CRA (GNCRA)

Le GNCRA, en collaboration avec le réseau des CRA, propose cette plateforme e-learning afin de mettre en avant l’offre de sensibilisation et de formation de qualité dans le champ de l’autisme.

Aller sur le site.

Publié dans Autisme, Formation

Les comportements problèmes (EDI Formation)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Autisme et troubles du neurodéveloppement : bientôt une grille de repérage dans le carnet de santé (Le Figaro)

Carnet de santé, diagnostic précoce, recherche, scolarisation… Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, fait le point sur les annonces attendues

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Publié dans Autisme, Formation

Troubles du neuro-développement : la nouvelle stratégie que devrait annoncer Emmanuel Macron ce mardi (TF1 Info)

Ce mardi, lors d’une visite à la nouvelle Maison de l’Autisme à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le président de la République annoncera une nouvelle stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement (TND), dont l’autisme.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Pourquoi et comment se préoccuper de l’éducation à la sexualité dans le handicap ? (Ideereka)

Doit-on éviter de parler de sexualité aux personnes en situation de handicap ? Non ! Découvrez pourquoi l’éducation à la sexualité est primordiale.

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Publié dans Autisme, Formation

AESH – Quelques avancées, mais aussi des attentes… et des inquiétudes (SGEN – CFDT)

Nous avons demandé à être reçus pour traiter de questions spécifiques aux AESH. La responsable du dialogue social ainsi que deux pilotes du service préfigurateur des AESH au rectorat nous ont reçu. Quelques infos.

Mme Dutertre, responsable du dialogue social, Dominique Pauvert et son adjoint Marc Godfroid, en charge du service préfigurateur des AESH au rectorat  ont reçu mardi 17 octobre pour le Sgen-CFDT Bretagne Patricia Tanguy, membre de la CE (commission exécutive) chargée du suivi des AESH et Véronique Baslé, secrétaire adjointe. Mme Gontard en charge de l’école inclusive était excusée.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Stratégie TND 2023-2027 enfin dévoilée : toutes les mesures ! (handicap.fr)

Repérage de tous les enfants, 6e centre d’excellence, doublement des unités scolaires… Emmanuel Macron dévoile, le 14 novembre 2023, la nouvelle stratégie autisme, rebaptisée TND (troubles du neurodéveloppement). Quelles mesures pour 2023-2027 ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Nouvelle stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement : autisme, Dys, TDAH, TDI (handicap.gouv.fr)

81 mesures conçues collectivement

Lors du Comité interministériel du handicap (CIH) du 6 octobre 2022, la Première ministre a annoncé la poursuite de la politique menée depuis 2018 en faveur des personnes concernées par l’autisme, les troubles Dys, le TDAH et le TDI ainsi que de leur famille.
La concertation sur laquelle repose la nouvelle stratégie 2023-2027 a
été menée par la délégation interministérielle avec l’ensemble des
parties prenantes et en articulation avec les travaux préparatoires de la Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023. 

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Plan autisme, enfin l’inclusion ? (France Inter)

Emmanuel Macron annonçait cet après-midi une nouvelle stratégie gouvernementale d’accompagnement des TDN, « Troubles du neurodéveloppement ». Ce plan vise à allouer plus de moyens au dépistage et à l’accompagnement des autismes, troubles de l’attention ou encore « dys » (dyslexie, dysgraphie…).

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Troubles du spectre de l’autisme : guide de sécurité Internet (WizCase)

Les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) diagnostiqué perçoivent le monde différemment par rapport aux personnes non autistes. Par conséquent, les personnes atteintes de TSA
peuvent utiliser Internet différemment et peuvent donc être confrontées à des risques différents en ligne
par rapport aux autres. Par exemple, les enfants au Royaume-Uni ont 12 % plus de chances d’être victimes d’intimidation en ligne s’ils ont un besoin éducatif particulier comme l’autisme.

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Publié dans Autisme, Numérique

Les CDAPH à la marge : la proposition de loi qui inquiète ! (handicap.fr)

Une proposition de loi menace-t-elle le rôle des CDAPH ? Elle prévoit d’attribuer des droits aux personnes handicapées sans passer par cette commission et de ne la solliciter qu’en cas de contestation. Des associations demandent le retrait du texte.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Ecriture inclusive et handicap : pourquoi ça dérange ? (handicap.fr)

Après avoir été adoptée au Sénat, une proposition de loi contre l’écriture inclusive arrive à l’Assemblée nationale. Opposées à cette modification de la langue, des assos de personnes handicapées alertent les députés pour bannir cette graphie.

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Publié dans Autisme

Autisme: une nouvelle approche des perceptions visuelles et rapports sociaux

Publié dans Autisme, Formation

Emploi ordinaire : booster l’autonomie des salariés autistes (handicap.fr)

Dans une usine de cosmétiques de luxe, des jeunes autistes avec déficience intellectuelle se mêlent aux autres salariés, épaulés par une équipe médicosociale. Cet emploi en milieu ordinaire, aménagé, a pour
ambition de favoriser leur autonomie.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Tout savoir sur la surcharge sensorielle dans les TND ! (Ideereka)

Qu’est-ce que la surcharge sensorielle ? Pourquoi est-elle si fréquente dans les TND (troubles neurodéveloppementaux) ? Ideereka vous dit tout !

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Handicap : Les auxiliaires d’éducation (AESH) menacés par la Loi de Finances 2024 (Enconomie Matin)

Les ajustements proposés dans le Projet de Loi de Finances 2024 pourraient porter un coup dur aux aides précieuses apportées aux enfants en situation de handicap. Le recours aux Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap (AESH) pourrait devenir de plus en plus difficile. Le risque ? Une érosion supplémentaire de l’égalité des chances, déjà bien fragile, pour ne pas dire utopique : une fois adultes, 19 % des handicapés sont au chômage, et tributaires des aides sociales.

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Publié dans Autisme, Scolarité

AUTISPOC : Socle commun de connaissance sur les Troubles du Spectre de l’Autisme (FUN)

À la fin de ce cours, vous saurez :

  • Connaître et comprendre la définition de l’Autisme et ses changements au cours du temps en France
  • Comprendre les hypothèses actuelles sur l’origine de l’Autisme et les pistes de recherche
  • Repérer et savoir décrire les grandes caractéristiques cliniques du fonctionnement et du handicap des personnes avec Autisme (focus chez l’enfant)
  • Orienter les enfants concernées vers un diagnostic en lien avec les nouveaux dispositifs existants en France
  • Mobiliser vos connaissances sur les grands principes de la prise en charge et de l’accompagnement des enfants avec autisme

Vous inscrire au cours

Publié dans Autisme, Formation

Apprentissage des émotions et des expressions faciales (CRA-LR)

Nos visages et nos mouvement racontent des histoires. Les sourcils froncés, les mâchoires serrées, la bouche baissée, des yeux écarquillés…Les signaux faciaux nous permettent de décoder instantanément ce que ressentent les autres et donnent des indications sur l’engagement dans les conversations. Des allusions les plus subtiles aux émissions pleines d’émotion, les expressions parlent en complément des mots et parfois là où les mots échouent.

Parce que les personnes autistes ont des difficultés à produire et comprendre les expressions faciales, le Centre de Ressources Autisme Languedoc-Roussilon a constitué une liste très complète de ressources en ligne et de supports pédagogiques

Publié dans Accompagnements, Autisme

Webinaire gratuit – DUNN 2 : le profil sensoriel pour évaluer et élaborer un projet d’intervention sur les particularités sensorielles et perceptives (appea)

Le Profil Sensoriel de DUNN 2 (Editions Pearson-ECPA) est un outil standardisé. Il se compose d’un ensemble de questionnaires mesurant les effets du traitement sensoriel sur la participation de l’enfant dans ses différents milieux sociaux. Applicable aux enfants de 7 mois à 15 ans, il fait partie des tests de repérage recommandés par la HAS dans les recommandations de bonne pratique de 2020. Il occupe une place essentielle dans l’évaluation et l’accompagnement des particularités sensorielles des usagers.

Ce webinaire a pour objectif de vous présenter le Profil Sensoriel 2. Nous aborderons les fondements théoriques de cet outil, son matériel, ses modalités d’administration et de cotation. La présentation de l’outil sera illustrée par une étude de cas.

Un temps sera réservé pour répondre aux questions qui seront posées par les participant(e)s via la Chat/Discussion.

Vous inscrire

Publié dans Accompagnements, Autisme

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 09 Décembre 2023

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 09 Décembre 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

L’insistance sur la similitude, avec Mirko Uljarević (par J. Vinçot)

Les comportements restreints et répétitifs , une des caractéristiques de l’autisme, peuvent se manifester de différentes façons. Une étude a cherché à les distinguer.

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Publié dans Autisme, Formation

Soirée de gala, le 10 Novembre, organisée par Le Club Hervé Spectacles, au profit d’A.B.A. – Ille-et-Vilaine

Le 10 Novembre 2023, le Club Hervé Spectacles organise sa soirée de gala “MusicHall’ino”, à la salle EMC2 de Saint Grégoire

Le Club Hervé Spectacles a été crée en 2009 par le Club Hervé, afin de faire face au formidable développement de ses activités en faveur de l’art et des artistes. Le Club Hervé Spectacles existe à Lyon, Paris, Marseille, Nantes et Rennes.

Ses objectifs sont de :

  • Aider l’art et les artistes
  • Agir en faveur d’œuvres humanitaires
  • Favoriser l’accès aux spectacles vivants à tous les publics,
  • Créer une passerelle entre l’univers artistique et le monde l’entreprise.

En 2023, le Club Hervé Spectacles Bretagne soutient les associations “Habitat et Humanisme”, “Cap Ouest”, “Les Blouses Roses” et “A.B.A. – Ille-et-Vilaine”.

Venez nombreux.

Réservation en ligne via ce lien.

Plaquette et teaser de l’évènement :

Publié dans Autisme

Aria : enrichir l’accompagnement des personnes autistes (handicap.fr)

Accompagner, repérer et insérer les personnes autistes, c’est l’ambition du programme Aria. Accessible dès le 11 octobre 2023 en autoformation, il permet aux conseillers à l’emploi de booster leurs connaissances sur l’accompagnement de ce public.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Les comportements défis (10ème RDV des associations AnDDI-Rares)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

Echolalie et autisme : répétitions significatives (Upbility)

 L’écholalie, souvent considérée comme une simple répétition de sons ou de mots, est profondément liée au développement et à la communication de nombreux enfants autistes. Cette forme de langage, parfois considérée comme une imitation dénuée de sens, a une signification profonde. Une recherche et une compréhension plus approfondies de l’écholalie peuvent aider les soignants, les enseignants et les pairs à établir des liens plus étroits avec les personnes autistes.

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Publié dans Autisme, Formation

L’outil incontournable pour identifier le burn-out parental chez les parents d’enfants en situation de handicap (Ideereka)

Un outil sur-mesure pour détecter l’épuisement Cet outil innovant permet une évaluation complète et spécifique du risque de burn-out chez les parents d’enfants en situation de handicap. Son fonctionnement est simple : un questionnaire détaillé rempli lors d’un entretien avec un professionnel.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Hajer Atti, penser une ville inclusive avec la neuroarchitecture (Science pour Tous)

Les personnes autistes sont des publics particulièrement impactés par l’environnement architectural et urbain. Dès lors, si ces particularités ne sont pas intégrées lors de la conception du bâtiment, l’environnement peut devenir source de stress, de douleur et d’anxiété pour ces personnes. Un aspect qu’Hajer Atti, architecte et doctorante à l’Institut des sciences cognitives, tente de mieux intégrer dans la conception de bâtiments en s’appuyant sur un nouveau courant, la neuroarchitecture.

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Publié dans Autisme, Habitat

Replay disponible : 4e colloque anniversaire du GIS Autisme et TND : la recherche scientifique pour répondre aux besoins des personnes tout au long de la vie (GIS Autisme & TND)

Cette journée, à destination d’un large public de chercheurs, cliniciens, personnes concernées et familles, a pour objectif de dresser un bilan des actions scientifiques réalisées durant la 4e année du GIS et d’en aborder les perspectives internationales.

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Publié dans Autisme

Le rôle de la culture et de la diversité dans les plans d’interventions en ABA : Créer des interventions sensibles à la culture et éthiques Partie 1 (Different Roads to Learning)

Article original : The Role of Culture and Diversity in ABA Treatment Plans: Creating Culturally Sensitive and Ethical Interventions Part 1

Traduction :

En tant qu’analyste comportementale noire, j’ai personnellement été témoin de l’impact profond de la culture et de la diversité sur l’efficacité de l’accompagnement des enfants autistes. Il est crucial pour nous, en tant que professionnels, de reconnaître le rôle de la culture et d’être conscients de nos propres préjugés lorsque nous créons des programmes de changement de comportement. Nous explorerons l’importance de la sensibilité culturelle dans la création de plans d’accompagnement et discuterons de la manière dont le fait d’être attentif à la diversité peut conduire à des interventions plus éthiques et plus efficaces. Que vous soyez parent, clinicien ou enseignant, il est essentiel de comprendre l’influence de la culture pour apporter le meilleur soutien aux enfants autistes.

L’impact de la culture sur laccompagnement ABA

La culture joue un rôle important dans la formation des croyances, des valeurs et des comportements d’un individu. Elle influence la façon dont nous communiquons, percevons le monde et réagissons aux interventions. Il est essentiel de reconnaître et de respecter les antécédents culturels des enfants autistes pour adapter des plans de traitement qui soient à la fois efficaces et éthiques.

Les préjugés culturels et les programmes de changement de comportement

En tant que professionnels, il est essentiel que nous examinions nos propres préjugés culturels. Nos préjugés peuvent involontairement influencer les objectifs que nous fixons et les stratégies que nous employons dans les programmes de changement de comportement. En étant conscients de nos préjugés, nous pouvons nous assurer que les plans de traitement sont sensibles à la culture et respectent les besoins et les valeurs uniques de chaque individu.

Par exemple, un soignant travaillant avec un enfant issu d’une culture collectiviste peut se fixer comme objectif d’accroître les capacités de l’enfant à prendre des décisions de manière indépendante au cours d’activités ludiques. Cependant, dans le contexte culturel de l’enfant, l’interdépendance et la collaboration sont hautement valorisées, et la prise de décision est souvent un processus partagé entre les membres de la famille. En négligeant cet aspect culturel, le clinicien risque de ne pas tenir compte de l’importance de la prise de décision coopérative, ce qui pourrait limiter la pertinence culturelle et l’efficacité de l’objectif de l’accompagnement.

Sensibilité culturelle et considérations éthiques

Pour être considérées comme éthiques, les interventions visant à modifier le comportement doivent répondre aux besoins de sensibilité culturelle du client. La sensibilité culturelle exige que nous soyons attentifs et respectueux de la culture de l’individu, que nous examinions comment les contingences culturelles peuvent soutenir ses comportements et que nous alignions les recommandations de l’accompagnement sur les valeurs de sa culture. Il est essentiel de favoriser un environnement inclusif et sensible à la culture pour promouvoir des résultats positifs.

Prenons l’exemple d’un thérapeute qui travaille avec un enfant issu d’un milieu culturel diversifié et qui présente des comportements difficiles à l’heure des repas. Le BCBA reconnaît que les pratiques culturelles de la famille incluent les repas en commun, le fait de manger avec les mains et la préparation d’aliments traditionnels. Dans ce cas, une intervention conforme à l’éthique consisterait à comprendre et à respecter les pratiques culturelles de la famille tout en s’attaquant au comportement difficile. Au lieu d’imposer à l’enfant de manger de manière autonome, de le forcer à manger avec des ustensiles ou de se conformer à d’autres normes occidentales en matière de repas, le thérapeute collabore avec la famille pour élaborer des stratégies qui favorisent des expériences positives à l’heure des repas tout en honorant leurs traditions culturelles. Cette approche garantit que l’intervention visant à modifier le comportement est culturellement sensible et respectueuse, favorisant le bien-être du client tout en préservant l’intégrité de son milieu culturel.

Promouvoir la diversité sur le terrain

Comme le soulignent Dubay, Watson et Zhang (2018), “le manque de diversité raciale, ethnique et linguistique chez les prestataires de services est un problème auquel sont confrontés de nombreux domaines cliniques.” Il est essentiel d’accroître la diversité dans le domaine pour garantir un accompagnement efficace et culturellement compétent aux personnes d’origines diverses. En promouvant la diversité, nous pouvons améliorer notre compréhension des différentes cultures et fournir des interventions plus inclusives et mieux adaptées.

L’importance de la culture dans la réalisation d’objectifs socialement significatifs

Reconnaître l’influence de la culture dans l’analyse du comportement nous permet de concevoir des interventions pertinentes, respectueuses et conformes aux valeurs de l’individu et de sa communauté. Cela conduit à des interventions plus significatives, qui favorisent l’indépendance et améliorent la qualité de vie des personnes atteintes d’autisme. En outre, cela permet à nos clients d’accéder à un renforcement naturel dans leur propre environnement, ce qui est essentiel pour la généralisation et le maintien des compétences.

L’intégration de la sensibilité culturelle dans les plans d’accompagnement est cruciale pour créer des interventions efficaces et éthiques pour les enfants autistes. Reconnaître l’influence de la culture, s’attaquer à nos propres préjugés et promouvoir la diversité dans le domaine sont des étapes clés pour fournir un soutien inclusif et significatif. En adoptant la sensibilité culturelle, nous pouvons développer des interventions qui respectent et valorisent les antécédents culturels uniques des individus, ce qui permet d’obtenir de meilleurs résultats et d’améliorer le bien-être général des enfants atteints d’autisme.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Adultes autistes : le 1er habitat inclusif du Grand Est ? (handicap.fr)

Le 1er habitat inclusif pour adultes autistes du Grand Est ouvre à Strasbourg ! 7 locataires ont aménagé dans un habitat partagé qui favorise l’autonomie et le lien social. Une urgence pour pallier le manque criant de solutions pour ce public ?

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Publié dans Autisme, Habitat

Soins de compassion dans la thérapie ABA pour l’autisme (Different Roads to Learning)

Article original : Compassionate Care In ABA Therapy For Autism

Traduction :

La thérapie par l’analyse appliquée du comportement, plus connue sous le nom de thérapie ABA, est devenue la principale thérapie pour les enfants atteints d’autisme. Les analystes du comportement certifiés (Board Certified Behavior Analysts, BCBA) travaillent principalement avec des enfants autistes et leurs familles. Alors que le domaine continue de se développer, il est important d’identifier les variables potentielles qui amèneront une famille à choisir la thérapie comportementale (en l’occurrence la thérapie ABA) pour son enfant autiste.

La thérapie proposée par les BCBA et les RBTS (Registered Behavior Technicians), lorsqu’elle est efficace, crée une véritable relation entre le thérapeute et l’enfant. Pour mieux comprendre les besoins individuels de chaque enfant, il est important de reconnaître la perspective unique de l’enfant. La grande majorité des BCBA sont formés dans des programmes éducatifs qui se concentrent principalement sur l’enseignement de compétences techniques et conceptuelles. Cependant, pour pouvoir travailler avec succès avec les familles d’enfants autistes, nous avons besoin de compétences qui vont au-delà des scénarios conceptuels.

Les compétences interpersonnelles sont essentielles pour fournir à nos familles les meilleurs soins possibles. Parmi ces compétences, la compassion est la pierre angulaire de l’établissement d’une relation avec l’enfant autiste. Ce type de soins joue également un rôle important en aidant les familles à se libérer de toute inquiétude potentielle. La compassion est essentielle au succès de la thérapie ABA, car elle permet d’instaurer la confiance entre le thérapeute comportemental et l’enfant. Cela contribue à renforcer l’engagement et les résultats pour chaque enfant. En faisant preuve de compassion, l’enfant est prêt à suivre les scénarios basés sur des concepts comme s’il s’agissait d’activités quotidiennes normales, ce qui aboutit finalement à une progression réussie du développement de compétences positives.

En termes simples, la compassion signifie que l’on est capable de se mettre à la place de ceux avec qui l’on travaille en réagissant avec sympathie, empathie et compassion. En appliquant les techniques de compassion, un thérapeute ABA peut identifier le point de vue d’une famille et utiliser avec tact ses propres expériences personnelles pour fournir une réponse appropriée à l’enfant et à ses parents. Nous comprenons que recevoir un diagnostic d’autisme pour votre enfant peut être accablant. Après avoir reçu le diagnostic, les parents ont autant à apprendre sur l’autisme que l’enfant. En leur prodiguant des soins empreints de compassion, nous sommes en mesure d’atténuer le stress que ces nouvelles situations peuvent engendrer.

Il est important de comprendre que le fait d’être diagnostiqué autiste ne fait pas de votre enfant quelqu’un de moins que les autres. Au contraire, un enfant atteint d’autisme peut être très intelligent et extrêmement curieux. Le thérapeute ABA d’Action Behavior Centers comprend qu’offrir des soins compatissants, c’est comprendre que votre enfant peut avoir besoin d’un peu plus de soutien et d’attention. Ce soutien supplémentaire ne signifie pas que votre enfant manque de capacités. Nous croyons qu’il faut aider votre enfant à atteindre son plein potentiel en croyant en lui et en l’aidant à franchir de nouvelles étapes.

Cet article de blog sur les soins de compassion s’appuie sur les informations recueillies dans le cadre de deux études clés, “The Training Experiences of Behavior Analysts” (Les expériences de formation des analystes du comportement) : Compassionate Care and Therapeutic Relationships with Caregivers” par Linda A. LeBlanc, Bridget A. Taylor & Nancy V. Marchese et “Compassionate Care in Behavior Analytic Treatment : Can Outcomes be Enhanced by Attending to Relationships with Caregivers” par Bridget A. Taylor, Linda A. LeBlanc & Melissa R. Nosik. Pour approfondir le sujet des soins de compassion, nous vous encourageons à lire ces études.

Publié dans Accompagnements, Autisme

5 conseils pour faire passer votre enfant à un horaire de sommeil scolaire (Different Roads to Learning)

Article original : 5 Tips for Shifting Your Child to a School Sleep Schedule

Traduction :

Aider votre enfant à passer à un horaire de sommeil à l’école peut être une expérience enrichissante et valorisante pour les parents d’enfants sur le spectre autistique. Bien qu’il puisse sembler difficile au départ de s’adapter à la routine structurée de l’année scolaire, surtout après les mois d’été plus détendus, il existe des stratégies efficaces qui peuvent faciliter ce processus. En mettant en œuvre ces cinq conseils, les parents peuvent s’assurer que leur enfant est plein d’énergie, rafraîchi et parfaitement préparé à aborder chaque journée d’école avec enthousiasme.

1) Créer un horaire de sommeil cohérent

Un horaire de sommeil cohérent dans la routine d’un enfant est crucial pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une routine prévisible peut avoir des effets positifs en réduisant l’anxiété et en procurant un sentiment de stabilité réconfortant. Deuxièmement, un manque de sommeil peut exacerber les troubles du comportement et les difficultés d’attention et de concentration. Il est recommandé aux enfants de dormir entre 8 et 12 heures par nuit. Un horaire de sommeil régulier augmente la probabilité que les enfants soient bien reposés, ce qui peut avoir un impact positif sur leur humeur générale, leur comportement et leurs capacités cognitives.

2) Établir une routine pour l’heure du coucher

Il est essentiel pour les enfants d’établir une routine cohérente à l’heure du coucher. Le fait de suivre une séquence prévisible d’activités chaque soir peut aider votre enfant à se calmer et à se préparer au sommeil. Commencez par choisir des activités apaisantes, comme la lecture d’un livre ou un bain chaud, pour indiquer à votre enfant qu’il est temps de se détendre.

3) Ajustez graduellement l’heure du coucher et du lever

Il est important d’adapter progressivement l’horaire de sommeil de votre enfant à celui de l’école. Changer brusquement l’heure du coucher et du réveil peut causer du stress et de la résistance. Au lieu de cela, procédez à des ajustements mineurs de son emploi du temps chaque jour, en rapprochant lentement son heure de coucher et de lever de son emploi du temps scolaire. Cela permettra à son corps de s’adapter et rendra la transition plus douce.

4) Créer un environnement de sommeil apaisant

Il est essentiel de créer un environnement de sommeil apaisant pour les enfants afin de favoriser la relaxation et un sommeil réparateur. Commencez par vous assurer que la chambre est exempte de distractions, telles que des bruits forts ou des lumières vives. Utilisez des rideaux occultants ou une machine à bruit blanc pour bloquer les stimuli perturbateurs. En outre, offrez à votre enfant un lit confortable et douillet, avec des couvertures et des oreillers doux. L’intégration d’éléments apaisants tels qu’une veilleuse ou une couverture lestée (si elle est adaptée à son âge) peut également contribuer à créer une atmosphère sereine.

Publié dans Autisme, Scolarité

À la recherche de la biologie derrière le biais sexuel de l’autisme(Spectrum News)

Article original : Searching for the biology behind autism’s sex bias

Traduction :

L’autisme est associé à un stéréotype : timide, maladroit, obsédé par la technologie, résolument masculin. C’est une image qui efface les nombreuses filles et femmes autistes, mais qui reflète aussi la réalité : beaucoup plus de garçons que de filles sont diagnostiqués. Plusieurs études estiment que le rapport entre les sexes est d’environ 3 pour 1. Parmi les troubles psychiatriques, seuls les troubles de l’alimentation présentent une répartition plus asymétrique.

Bien que les chercheurs puissent débattre de la question de savoir si les critères de diagnostic de l’autisme caractérisent correctement les filles autistes, ils s’accordent à dire que l’autisme affecte différemment les garçons et les filles. Ce fossé manifeste reste en grande partie inexpliqué.

Un indice majeur est apparu au cours de la dernière décennie : Les filles et les femmes autistes sont porteuses de plus de variantes rares, non héritées – ou de novo – dans les gènes liés à l’autisme que les garçons et les hommes autistes, selon des études répétées ; il en va de même pour les variantes communes liées à l’autisme, selon une étude en attente d’examen par les pairs. Les scientifiques avancent la théorie que les femmes sont “protégées” des effets combinés des gènes liés à l’autisme, de sorte qu’il leur faut un plus grand nombre d’événements génétiques aléatoires pour manifester des traits autistiques.

Mais aussi fiable que soit cette observation de l'”effet protecteur des femmes”, elle laisse subsister une question majeure : Pourquoi les femmes seraient-elles protégées ? De nombreux chercheurs sur l’autisme pensent que la réponse se trouve dans les différences biologiques fondamentales entre les hommes et les femmes – leur composition chromosomique et leurs niveaux d’hormones. En comparant les gènes et les modèles d’expression génétique des hommes et des femmes, autistes ou non, certains scientifiques s’efforcent de découvrir les mécanismes à l’origine de cet effet.

“Étant donné la constance du biais sexuel et de la prévalence de l’autisme, si nous pouvions comprendre les mécanismes responsables de la prédominance masculine des diagnostics d’autisme, nous comprendrions alors quelque chose de vraiment fondamental sur la biologie de l’autisme elle-même”, explique Donna Werling, professeur adjoint de génétique à l’université du Wisconsin-Madison.

Même si les scientifiques réussissent à démêler les racines biologiques et sociales du sexisme de l’autisme, il pourrait s’avérer impossible de le faire, avertissent Werling et d’autres chercheurs. Le diagnostic, qui est en fin de compte un phénomène social, dépend non seulement de la biologie du sexe et de l’autisme, mais aussi des facteurs environnementaux riches et désordonnés qui conduisent à l’expression du sexe et de l’autisme dans un monde social. En outre, les études biologiques sur le rapport de masculinité dans l’autisme ne prennent généralement pas en compte les personnes transgenres ou intersexuées, bien que la communauté des autistes soit extrêmement diversifiée sur le plan du genre. (Pour cette raison, les mots “hommes” et “femmes” sont utilisés dans cet article pour désigner exclusivement les hommes cis et les femmes cis).

“Il s’agit d’un problème très contrariant et de haute dimension, et il est difficile de savoir où l’on va arriver”, déclare John Constantino, professeur de psychiatrie et de pédiatrie à l’université de Washington à St Louis, dans le Missouri. “Mais c’est très important.

À première vue, l’explication la plus simple de l’effet protecteur féminin semble être la constitution chromosomique. Les chromosomes sont en effet à l’origine de toutes les autres différences entre les sexes, notamment en ce qui concerne les hormones, les organes génitaux, la pilosité et même le taux d’hémoglobine. Avec deux copies du chromosome X, les femmes peuvent compenser si elles sont porteuses d’une copie défectueuse d’un gène, alors que les hommes, qui n’ont qu’un X, ne le peuvent pas ; le minuscule chromosome Y ne leur fournit aucune solution de rechange.

Cette différence explique le biais sexuel dans le syndrome de l’X fragile, une maladie rare liée à l’autisme qui est à la fois plus fréquente et plus grave chez les hommes et qui est causée par des mutations dans le gène FMR1, sur le chromosome X. Ces mutations rendent le chromosome X plus fragile et plus vulnérable à la maladie. Ces mutations donnent au chromosome X un aspect “fragile” au microscope, d’où le nom de la maladie. Le syndrome de Rett, qui coïncide souvent avec l’autisme, résulte lui aussi de mutations dans un gène du chromosome X, MECP2. Comme il faut au moins une copie fonctionnelle de MECP2 pour survivre, le syndrome de Rett se manifeste presque exclusivement chez les filles.

On pense que la plupart des cas d’autisme résultent d’une accumulation d’erreurs génétiques dans plusieurs gènes. Mais même dans ces cas, le chromosome X pourrait avoir le mérite de protéger les femmes des effets des mutations : Par exemple, si un gène particulier du chromosome X rend l’autisme moins probable et que les femmes en ont deux copies alors que les hommes n’en ont qu’une, il faudrait davantage de mutations pour que l’autisme se manifeste chez les femmes, ce qui est précisément ce que les scientifiques observent.

Constantino et ses collègues ont cherché un tel gène du chromosome X dans une étude de 2015, mais n’ont rien trouvé. Depuis lors, les chromosomes sexuels ont reçu trop peu d’attention, explique Tychele Turner, professeur adjoint de génétique à l’université Washington de Saint-Louis (Missouri).

Louis, Missouri. “Les gens diront qu’ils ne contribuent pas”, dit Turner. “Mais c’est le cas. En 2019, Tychele Turner et ses collègues ont découvert sept gènes ayant un lien statistiquement significatif avec l’autisme et d’autres troubles neurodéveloppementaux uniquement chez les filles et les femmes ; cinq d’entre eux sont situés sur le chromosome X.

Ces gènes ne sont pas nécessairement responsables de l’effet protecteur de la femelle. Par exemple, les mutations dans DDX3X, un gène qui régule l’ARN et qui a montré l’effet le plus extrême sur le sexe dans l’étude, sont, comme celles dans MECP2, considérées comme fatales pour les embryons mâles.

Mais, selon elle, ces gènes contribuent à démontrer que le chromosome X joue un rôle important dans le sex-ratio de l’autisme.

“Si l’on examine ces gènes et ce qu’ils font, on constate qu’ils régulent souvent d’autres gènes”, explique Mme Turner. Une seule mutation sur le chromosome X pourrait donc avoir des effets suffisamment larges pour contribuer de manière significative à un handicap complexe tel que l’autisme.

Ce qui se trouve en aval des gènes du chromosome X – les modèles d’expression génétique – pourrait également contribuer à expliquer l’effet protecteur de la femme.

“On pourrait imaginer un scénario dans lequel un gène serait plus abondant dans un sexe que dans l’autre”, explique Jessica Tollkuhn, professeur adjoint au Cold Spring Harbor Laboratory à New York. “Et si vous avez une mutation dans ce gène, peut-être que tout va bien, parce que vous avez plus de ce transcrit au départ”. Si, par exemple, les femmes produisent naturellement des niveaux plus élevés d’une protéine liée à l’autisme que les hommes, elles peuvent ne pas ressentir d’effets indésirables si le gène qui code pour cette protéine subit une mutation qui le rend moins efficace.

Werling a cherché des signes de cette tendance en comparant l’expression des gènes liés à l’autisme dans le tissu cortical (la surface ridée du cerveau) d’hommes et de femmes autistes. Elle n’a pas trouvé de différences dans les gènes liés à l’autisme eux-mêmes, mais certains d’entre eux régulent d’autres gènes. Et parmi ces autres gènes, ceux qui étaient régulés à la hausse dans le cerveau des hommes par rapport à celui des femmes l’étaient également dans le cerveau des autistes par rapport à celui des non-autistes, a constaté la chercheuse. Le cerveau des hommes était comme une rivière gonflée par la fonte des neiges : Son niveau élevé ne provoque pas plus de précipitations, mais il signifie qu’une pluie, même modeste, est plus susceptible de provoquer une inondation.

Les différences sont minimes. “Les différences d’expression génétique entre les sexes que nous observons ont tendance à être vraiment subtiles, des changements de faible amplitude qui indiquent des changements légers mais cohérents dans la manière dont certains processus fonctionnent dans le cerveau masculin et féminin”, explique Werling.

Pour Stephan Sanders, professeur de psychiatrie à l’université de Californie à San Francisco, qui n’a pas participé à l’étude de Werling, ces différences, aussi minimes soient-elles, peuvent contribuer au sex-ratio de l’autisme. “Il est concevable qu’un petit changement dans l’ARN – comme un changement de 3 % entre les sexes – puisse suffire à modifier la distribution, entraînant un biais dramatique en fonction du sexe”, explique-t-il.

Si c’est le cas, ces petites différences transcriptionnelles pourraient également indiquer comment ce biais dramatique se produit en fin de compte. De nombreux gènes régulés à la hausse chez les hommes et les autistes sont associés aux astrocytes et à la microglie, deux types de cellules gliales qui aident à soutenir les neurones. La microglie, en particulier, joue le rôle de cellule immunitaire du cerveau. Les résultats obtenus par Werling s’inscrivent donc dans le cadre d’un ensemble croissant de preuves établissant un lien entre l’autisme et le système immunitaire. Mais la raison pour laquelle ces gènes sont régulés à la hausse chez les hommes n’est pas encore claire. Les hommes pourraient simplement avoir plus de cellules gliales, dit-elle, ou leurs cellules individuelles pourraient exprimer plus de protéines liées à la glie.

Au fur et à mesure que de nouvelles données sur le transcriptome cérébral sont devenues disponibles – un processus lent car ces données doivent provenir de cerveaux donnés – Werling et d’autres chercheurs ont réexaminé les différences entre l’expression des gènes corticaux masculins et féminins. Ce qu’ils ont trouvé jusqu’à présent, dit Werling, valide ses conclusions initiales.

Mais une autre équipe a trouvé 12 gènes fortement liés à l’autisme qui sont exprimés de manière différente dans les cerveaux fœtaux masculins et féminins. Selon Mme Werling, la divergence avec ses propres résultats s’explique par une différence majeure entre les deux études : Alors que la sienne s’est concentrée uniquement sur le cortex, siège de compétences complexes telles que la résolution de problèmes et le comportement social, l’autre s’est intéressée à l’ensemble du cerveau. Les différences supplémentaires dans l’expression des gènes liés à l’autisme ne proviennent probablement pas du cortex, mais du tissu sous-cortical, explique-t-elle.

Il s’avère que les régions sous-corticales du cerveau, qui sont responsables de fonctions plus fondamentales, telles que le mouvement et la détection des menaces, présentent des différences spectaculaires entre les sexes. “Les régions sous-corticales riches en récepteurs hormonaux semblent être le lieu de vie du sexe dans le cerveau”, explique Mme Tollkuhn. On pense que les hormones sont à l’origine de la plupart des différences entre les cerveaux masculins et féminins, et qu’elles pourraient donc contribuer à protéger les cerveaux féminins des effets des mutations liées à l’autisme.

Pendant la gestation, les enfants de sexe masculin commencent à sécréter de la testostérone, qui est ensuite convertie en œstrogènes et se lie aux récepteurs d’œstrogènes dans le cerveau. Dans des travaux non publiés, Tollkuhn et ses collègues ont pu suivre la manière dont les œstrogènes provoquent des changements dans l’expression des gènes dans le cerveau de la souris. Dans les cellules sous-corticales qui contenaient la protéine du récepteur des œstrogènes, l’expression des gènes variait de manière significative entre les hommes et les femmes.

“Nous ne savons pas encore où s’expriment ces récepteurs hormonaux dans le cerveau [humain]”, explique Mme Tollkuhn, mais ses résultats font des régions sous-corticales un horizon prometteur pour la poursuite des recherches.

Jusqu’à présent, les régions sous-corticales ont reçu beaucoup moins d’attention que le cortex en ce qui concerne l’autisme, car elles ne sont pas responsables des processus cognitifs supérieurs. Mais les régions sous-corticales sont étroitement liées au cortex, explique Sanders, et il n’y a donc aucune raison pour que ces régions ne jouent pas un rôle majeur. Par exemple, l’hypothalamus et l’hypophyse – tous deux sous-corticaux – contrôlent les réponses au stress, qui influencent fortement le comportement.

“L’idée qu’une région sous-corticale puisse être importante pour le comportement est, sans aucun doute, vraie”, affirme Sanders. “Si nous disons que l’autisme est cortical, c’est en grande partie parce que nous n’avons étudié que le cortex.

Malgré les résultats obtenus jusqu’à présent, les chercheurs n’ont aucune garantie que la biologie puisse un jour expliquer entièrement pourquoi l’autisme est tellement plus fréquent chez les garçons. “Cette responsabilité est le produit de la génétique et de l’environnement”, explique Mme Turner. Cela signifie que l’effet protecteur des femmes n’est pas uniquement dû aux gènes. “Mais c’est ainsi que nous l’avons tous envisagé.

Selon Kevin Pelphrey, professeur de neurologie à l’université de Virginie à Charlottesville, certaines des raisons sous-jacentes de l’effet protecteur des femmes pourraient être de nature purement sociale. La façon dont les filles sont généralement élevées – encouragées à socialiser avec leurs pairs, à pratiquer les bonnes manières et à jouer avec des jouets qui ressemblent à des personnes – est “presque comme un programme d’intervention précoce pour être très social”, dit-il.

Pour tenter de distinguer ces influences environnementales de la biologie – si tant est que cela soit possible – les chercheurs auraient besoin de beaucoup plus d’informations sur les expériences de vie des personnes dont ils étudient les tissus. Werling peut observer quand l’expression d’un gène donné est élevée dans les cerveaux masculins et féminins, par exemple, mais elle ne peut pas nécessairement dire si cette élévation est due à la régulation des gènes sur le chromosome X, à la régulation hormonale ou à des expériences de vie sexuées.

“Malheureusement, compte tenu de la disponibilité des dons de tissus cérébraux dont nous disposons aujourd’hui, la quantité d’informations dont nous disposons sur la vie de chaque donneur est très limitée”, explique Mme Werling. En particulier, les données qu’elle utilise ne lui indiquent que le sexe assigné à la naissance, alors que la communauté des autistes est particulièrement diversifiée sur le plan du genre.

Progresser sur cette question diablement complexe pourrait finalement se résumer à quelque chose de relativement simple : des échantillons de plus grande taille avec un phénotypage plus approfondi. Mme Werling espère pouvoir entreprendre des études comparant les profils transcriptomiques de garçons autistes, de filles autistes, de garçons non autistes et de filles non autistes. Mais pour analyser simultanément le sexe et le statut autistique, elle aurait besoin d’un nombre égal de donneurs dans chacun de ces quatre groupes – et il y a très, très peu d’échantillons de cerveaux de femmes autistes.

“Nous ne disposons pas vraiment de grands ensembles de données pour combiner ces deux variables”, explique-t-elle. “Nous avons vraiment besoin de plus de femmes autistes dans les études.

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Distinguer Maltraitance e TND – Liste des Médecins-Experts

Mettre fin à la confusion entre l’autisme, le TDAH ou les troubles DYS et les signes de maltraitance.
Difficultés à se concentrer, agitation, troubles alimentaires, troubles du sommeil, automutilation… sont certaines des caractéristiques du comportement d’un enfant autiste, TDAH ou avec un trouble dys. Ce sont également des signes pouvant laisser croire à des carences éducatives ou de la maltraitance.
Afin d’éviter toute confusion, les cellules de recueil des informations préoccupantes (CRIP) et les magistrats préalablement sensibilisés, pourront en cas de suspicion de trouble ou de besoin de réévaluation d’un diagnostic, avoir recours à des médecins experts. Dans le cadre de leur fonction, ces médecins appliquent pleinement les recommandations de bonnes pratiques de la haute autorité de santé (HAS).

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Jours de répit, guichet unique… Le nouveau plan du gouvernement pour les aidants (Ouest France)

Aurore Bergé, la ministre des Solidarités et des familles, dévoile, en exclusivité, les principales mesures de son plan aidants : au minimum quinze jours de répit par an pour souffler ; un guichet unique facilitant les démarches administratives ; un meilleur accompagnement des salariés aidants par les entreprises…

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Une appli pour faciliter le diagnostic précoce de l’autisme (France Info)

Une application, conçue par des spécialistes de l’autisme, pourrait permettre de réaliser facilement le diagnostic d’autisme, avant l’âge de 3 ans. Un enjeu crucial pour la prise en charge précoce, trop rare aujourd’hui.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Numérique

Des problèmes de santé mentale apparaissent avec des changements dans les traits de l’autisme chez l’enfant (Spectrum News)

Article original : Mental health issues emerge with shifts in autism traits across childhood

Traduction :

Une nouvelle étude révèle à la fois une augmentation de la gravité des problèmes de communication sociale et une diminution des comportements restreints et répétitifs au fil du temps.

Ces résultats soulignent l’idée que certains comportements restreints et répétitifs peuvent aider les personnes autistes. «Peut-être que tous les types de comportements répétitifs ne devraient pas être une cible thérapeutique», déclare Einat Waizbard-Bartov, chercheur universitaire diplômé en psychologie à l’université de Californie à Davis. «Nos résultats mettent en garde les cliniciens pour qu’ils envisagent de tenter d’éliminer les comportements répétitifs du répertoire comportemental d’un enfant autiste.»

Les enfants autistes subissent souvent des changements dans la gravité de leurs traits ausistes pendant leurs années d’études. La sévérité du comportement augmente chez 16 % des enfants autistes âgés de 6 à 11 ans et diminue chez 12 % des enfants autistes de cette tranche d’âge, selon une étude précédente.

De nombreux problèmes de santé mentale se développent également au cours de l’enfance moyenne, peu définies comme étant de 6 à 12 ans. Environ 70 % des enfants autistes ont au moins un problème de santé mentale, et 41 % ont deux ou plus, un travail antérieur a été trouvé.

Pour voir si les changements dans la sévérité des traits d’autisme au Moyen-âge sont associés à des problèmes de santé mentale, Waizbard-Bartov et ses collègues ont analysé les données sur 75 enfants autistes âgés de 6 à 11 ans, dont 15 filles. Dans le cadre du plus grand projet de Phénomène Autism Phenome, les chercheurs ont suivi les changements dans les caractéristiques de l’autisme chez ces enfants âgés de 2 à 3 ans jusqu’à l’adolescence, en utilisant le Tableau d’observation du diagnostic d’autisme Score de la sévérité, ainsi que des tests spécialisés axés sur les traits sociaux et les comportements restreints et répétitifs. Ils ont également évalué les symptômes de santé mentale par le biais d’entretiens avec les parents et de questionnaires.

Environ 21 % des enfants ont montré une gravité croissante des problèmes de communication sociale. Ils ont également montré des niveaux élevés d’anxiété, des troubles du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) et des problèmes de comportement perturbateur, qui ont augmenté au fil du temps.

Et près de 23 pour cent des enfants ont montré une gravité décroissante des comportements restreints et répétitifs. Mais ils ont également montré des niveaux plus élevés d’anxiété qui ont augmenté au fil du temps, avec 94 % de ces enfants répondant aux critères d’un trouble anxieux. (Il n’y a eu qu’un chevauchement de 30 % entre les enfants avec des comportements limités et répétitifs décroissants et ceux qui ont des problèmes croissants de communication sociale.)

« Si ces enfants font des comportements répétitifs en tant que mécanisme d’autorégulation, alors ne pas les exécuter, en plus de l’effort mental de les réduire intentionnellement, peut entraîner une augmentation de leur anxiété », explique David Amaral, chercheur principal David Amaral, éminent professeur de psychiatrie et de sciences comportementales à l’Institut Davis MIND de l’Université de Californie. À l’appui de cette interprétation, les enfants qui ont fait preuve d’une sévérité accrue dans les comportements restreints et répétitifs avaient moins de problèmes de santé mentale. Les scientifiques ont détaillé leurs découvertes en ligne en septembre dans Autism.

Amaral met en garde que bien que le calendrier d’observation du diagnostic d’autisme se concentre sur des types spécifiques de comportements restreints et répétitifs, tels que la rotation en cercles ou la doublure des voitures-jouets, ces comportements incluent un groupe d’activités beaucoup plus large. Waizbard-Bartov suggère qu’utiliser des mesures plus complètes pour ces comportements pourrait indiquer ceux qui sont le plus liés à l’anxiété.

Elle dit qu’elle aimerait également que les futures études reproduisent les résultats avec des groupes plus importants d’enfants et élargissent l’étude pour explorer l’efficacité des interventions axées sur l’autorégulation.

Publié dans Autisme, Formation

Pourquoi certains enfants perdent-ils leur diagnostic d’autisme ? (Spectrum News)

Article original : Journal club: Why do some children lose their autism diagnosis?

Traduction :

Le nouvel article d’Elizabeth Harstad et de ses collègues rapporte que parmi les jeunes enfants, son équipe a considéré – tous âgés de 12 à 36 mois et diagnostiqués avec l’autisme sur la base des critères de la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – 37 % avaient perdu le diagnostic à l’âge de 5 à 7 ans. Cette estimation de l’autisme « non persistant » est près de deux à trois fois plus élevée que celle rapportée dans la plupart des études précédentes, qui ont estimé qu’environ 10 à 20 % des enfants autistes perdent leur diagnostic d’autisme avec l’âge. Comprendre les raisons de cet écart est important non seulement pour prédire le pronostic d’un enfant et recommander des services, mais aussi pour définir un sous-type d’autisme qui peut différer à la fois des contributions génétiques et environnementales.

Qu’est-ce qui pourrait expliquer la forte estimation rapportée dans la nouvelle étude? Les chercheurs ont proposé une possibilité: les enfants de leur étude étaient plus âgés d’un an ou de deux à un suivi que les enfants des études précédentes, ce qui leur donnait plus de temps pour perdre les signes fondamentaux de la maladie. Mais cela ne peut pas expliquer complètement l’écart, car plusieurs études antérieures ont suivi des enfants diagnostiqués comme jeunes en bas âge et ont trouvé des estimations moins élevées de l’autisme non persistant. Par exemple, une étude de 2022 de Rebecca Elias et Catherine Lord a suivi une cohorte de 155 enfants diagnostiqués comme jeunes et a découvert que 13 d’entre eux, soit 19%, ont perdu le diagnostic par l’âge adulte. La moitié a perdu le diagnostic après l’âge de 18 ans.

Harstad et ses collègues rapportent que les rapports sexuels féminins et un fonctionnement adaptatif relativement élevé à l’inclusion ont contribué de manière significative à la perte du diagnostic, sur la base de modèles de régression qui ont examiné de multiples facteurs. Bien que le fonctionnement adaptatif à lui seul ait atteint l’importance en tant que prédicteur de l’autisme persistant versus non persistant, les données montrent que le groupe non persistant avait des scores plus élevés sur chaque mesure cognitive et linguistique à la fois à l’inclusion et au suivi. Les résultats du calendrier d’observation du diagnostic de l’autisme n’étaient pas disponibles pour l’évaluation diagnostique initiale; cela est regrettable, car avoir des signes moins évidents d’autisme au départ est susceptible de contribuer également à la non-persistance de l’autisme.

Et les chercheurs ont mentionné la différence entre les sexes dans la discussion mais la ont peut-être sous-estimée : 32 pour cent des garçons dans l’étude (qui, bien sûr, prédominaient dans l’échantillon) montraient une non-persistance, contre 61 % des filles.

Un autre facteur qui aurait probablement été très important dans ces résultats est l’intervention. L’étude a été réalisée à l’hôpital pour enfants de Boston. Le Massachusetts en général, et Boston en particulier, a une multitude de possibilités d’intervention précoce pour l’autisme. Les chercheurs de l’étude ne font pas grand-chose du fait que 197 de leurs 213 participants, soit 92%, ont reçu un traitement, principalement appliqué, l’analyse du comportement (ABA), mais cela semble très important et très différent de ce que l’on pourrait trouver dans d’autres régions des États-Unis. En fait, j’aurais pu conclure que la forte prévalence de l’autisme non persistant et l’utilisation élevée de la thérapie ABA dans leur échantillon servent de preuve de l’efficacité de l’ABA.

L’un des points méthodologiques de l’étude est que les chercheurs ont examiné les différences démographiques entre les participants et les non-participants éligibles. Ils ont constaté que les familles hispaniques étaient moins susceptibles que les familles d’autres groupes raciaux et ethniques de s’inscrire à l’étude. Qui plus est, les enfants qui ont participé avaient des scores cognitifs et linguistiques plus élevés que les non-participants, et la plupart d’entre eux étaient blancs et de familles aisées avec des mères ayant un niveau d’éducation supérieur. Le fait que de nombreux participants aient dû être évalués pendant la pandémie, alors qu’il y avait peut-être eu moins d’interruptions de services en personne pour les familles blanches et plus riches, pourrait également avoir accru les disparités dans l’accès à des thérapies efficaces.

La relation entre le diagnostic d’autisme et le fonctionnement cognitif dans les groupes persistants et non persistants, bien qu’un peu complexe, soulève la question séculaire de savoir si l’autisme peut couvrir toute la gamme des capacités intellectuelles, et comment cette fourchette affecte les résultats. Mes collègues et moi avons étudié un groupe d’autisme et de fonctionnement cognitif assez faible (tous inférieurs à l’équivalence d’âge du développement de 12 mois) et les avons suivis jusqu’à l’âge de 4 ans. Nous nous attendions à ce que certains de ces enfants perdent le diagnostic d’autisme mais conservent un diagnostic de handicap intellectuel, mais contrairement aux attentes, pratiquement tous ont conservé un diagnostic d’autisme grave plus un handicap intellectuel. Ceci est cohérent avec l’étude Harstad, qui a révélé qu’aucun des enfants non persistants n’avait de scores cognitifs inférieurs à la moyenne.

Que peut-on conclure de cette nouvelle étude intéressante et précieuse ? Je suggère que le document présente des résultats possibles pour les enfants relativement privilégiés – ceux qui sont blancs, riches et ont accès à un diagnostic précoce et à une intervention précoce efficace, ainsi qu’à un fonctionnement cognitif et adaptatif relativement élevé au moment du diagnostic. La prévalence de l’autisme non persistant dans un tel échantillon peut donc être considérée comme la limite supérieure de ce qui est possible compte tenu de notre état actuel de connaissance, mais elle peut ne pas se généraliser à des populations plus larges qui ont plus de graves problèmes d’enfants, des diagnostics ultérieurs, moins de ressources familiales ou de statut minoritaire, ou vivre dans des régions où l’intervention est moins efficace.

Publié dans Autisme, Formation

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 04 Novembre 2023

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 04 Novembre 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Préparer une consultation avec une personne autiste (GNCRA)

Chez les personnes TSA, les particularités sensorielles peuvent perturber l’expression des sensations qu’elles peuvent ressentir, et notamment les sensations douloureuses. De plus, les altérations des compétences de communication et d’interaction sociales, peuvent venir perturber ou empêcher l’expression de cette douleur.

Il est donc important pour un professionnel de prendre en considération ces particularités, en amont, pendant et après la consultation avec une personne TSA pour éviter qu’un problème de santé ne soit pas perçu.

Cette brochure s’adresse aux professionnels de santé et elle a pour ambition de donner aux professionnels les premières clés leur permettant d’aborder ces particularités avec la personne autiste, et ainsi de mieux préparer la consultation médicale.

Publié dans Accompagnements, Autisme

Les problèmes de santé mentale émergent avec des changements dans les traits de l’autisme tout au long de l’enfance (Spectrum News)

Article original : Mental health issues emerge with shifts in autism traits across childhood

Traduction :

Une nouvelle étude révèle qu’une augmentation de la gravité des problèmes de communication sociale et une diminution des comportements restreints et répétitifs au fil du temps pourraient accroître la vulnérabilité d’un enfant autiste à l’anxiété et à d’autres problèmes de santé mentale.

Ces résultats soulignent l’idée que certains comportements restreints et répétitifs peuvent aider les personnes autistes. « Peut-être que tous les types de comportements répétitifs ne devraient pas être une cible thérapeutique », explique la co-chercheuse Einat Waizbard-Bartov, étudiante diplômée en psychologie à l’Université de Californie à Davis. « Nos résultats avertissent les cliniciens de considérer la valeur de tenter d’éliminer les comportements répétitifs du répertoire comportemental d’un enfant autiste. »

Les enfants autistes connaissent souvent des changements dans la gravité de leurs traits autistiques au cours de leurs années d’école primaire. La gravité des traits augmente chez 16% des enfants autistes âgés de 6 à 11 ans et diminue chez 12% des enfants autistes de cette tranche d’âge, selon une étude précédente.

De nombreux problèmes de santé mentale se développent également au milieu de l’enfance, vaguement définie comme étant âgée de 6 à 12 ans. Environ 70% des enfants autistes ont au moins un problème de santé mentale et 41% en ont deux ou plus, selon des travaux antérieurs.

Pour voir si les changements dans la gravité des traits autistiques au milieu de l’enfance sont associés à des problèmes de santé mentale, Waizbard-Bartov et ses collègues ont analysé les données de 75 enfants autistes âgés de 6 à 11 ans, dont 15 filles. Dans le cadre du projet plus vaste Autism Phenome, les chercheurs ont suivi les changements dans les traits autistiques chez ces enfants âgés de 2 et 3 ans à l’adolescence, en utilisant le score de gravité calibré du calendrier d’observation diagnostique de l’autisme, ainsi que des tests spécialisés axés sur les traits sociaux et les comportements restreints et répétitifs. Ils ont également évalué les symptômes de santé mentale au moyen d’entrevues parentales et de questionnaires.

Environ 21% des enfants ont montré une gravité croissante des problèmes de communication sociale. Ils ont également montré des niveaux élevés d’anxiété, de traits de trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité (TDAH) et de problèmes de comportement perturbateurs, qui ont augmenté avec le temps.

Et près de 23% des enfants ont montré une diminution de la gravité des comportements restreints et répétitifs. Mais ils ont également montré des niveaux d’anxiété plus élevés qui ont augmenté avec le temps, avec 94% de ces enfants répondant aux critères d’un trouble anxieux. (Il n’y avait qu’un chevauchement de 30% entre les enfants ayant des comportements restreints et répétitifs décroissants et ceux ayant des problèmes croissants de communication sociale.)

« Si ces enfants adoptent des comportements répétitifs en tant que mécanisme d’autorégulation, ne pas les exécuter, en plus de l’effort mental de les réduire intentionnellement, peut entraîner une augmentation de leur anxiété », explique le chercheur principal David Amaral, professeur distingué de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Université de Californie, Davis MIND Institute. Soutenant cette interprétation, les enfants qui ont montré une sévérité accrue dans les comportements restreints et répétitifs avaient moins de problèmes de santé mentale. Les scientifiques ont détaillé leurs résultats en ligne en septembre dans Autism.

Amaral avertit que bien que le calendrier d’observation diagnostique de l’autisme se concentre sur des types spécifiques de comportements restreints et répétitifs, tels que tourner en rond ou aligner des voitures jouets, ces comportements incluent un groupe beaucoup plus large d’activités. Waizbard-Bartov suggère que l’utilisation de mesures plus approfondies et plus complètes pour ces comportements pourrait indiquer lesquels sont les plus liés à l’anxiété.

Elle dit qu’elle aimerait également que les études futures reproduisent les résultats avec de plus grands groupes d’enfants et élargissent l’enquête pour explorer l’efficacité des interventions axées sur l’autorégulation.

Publié dans Autisme, Formation

La certification booste les professionnels de l’institut médico-éducatif d’Angoulême (Hospimédia)

De la paperasse et des contraintes supplémentaires, c’est souvent comme cela qu’est appréhendé par les équipes l’engagement dans une démarche de certification. Mais quand Cap Handéo a accordé sa certification à l’institut médico-éducatif Agir et vivre l’autisme d’Orléans, les professionnels l’ont vécu comme une reconnaissance du travail accompli.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Les 4 fonctions du comportement (Different Roads to Learning)

Article original : The 4 Functions of Behavior

Traduction :

Quelles sont les quatre fonctions du comportement ?

Dans le domaine de l’analyse comportementale appliquée (ABA), on pense qu’il y a toujours une raison sous-jacente à tout comportement. Notre comportement sert un but, même s’il n’est pas toujours clair. Tout comportement peut être réduit à une (ou plusieurs) des quatre raisons, également appelées fonctions. Les 4 fonctions du comportement sont classées comme attention, évasion, tangible et sensorielle. Essayer de comprendre pourquoi un adulte ou un enfant s’engage dans un comportement cible peut être difficile, mais déterminer la fonction spécifique du comportement qui est exposé peut aider à guider un plan de traitement pour aider à diminuer ou à augmenter un comportement spécifique.

  1. Attention (connexion) – Cette fonction peut être décrite comme lorsque quelqu’un adopte un comportement dans le but d’attirer l’attention. Les enfants peuvent se comporter négativement pour attirer l’attention même si ce n’est pas une attention positive. Cependant, il est important de se rappeler que tous les comportements de recherche d’attention ne doivent pas être perçus négativement. Par exemple, lever la main pour être appelé et crier pour que quelqu’un vienne sont deux comportements de recherche d’attention, mais l’un des deux est plus socialement acceptable.
  2. Évasion (évitement) – L’évasion est l’une des fonctions les plus courantes. Cela se produit lorsque les gens s’engagent dans certains comportements afin d’éviter ou de mettre fin à une expérience désagréable. Un enfant peut se comporter d’une certaine manière qui est inacceptable pour ne pas faire quelque chose qu’il ne veut pas faire. Des exemples de ceci pourraient être dormir en classe pour éviter de travailler ou prendre un itinéraire différent pour éviter la circulation.
  3. Tangible (Atteindre) – Cela peut être décrit comme quelqu’un qui s’engage dans un comportement pour accéder à quelque chose. Pour obtenir un objet ou participer à une activité qui intéresse particulièrement une personne, une personne peut se comporter d’une manière particulière. Un enfant qui crie pour obtenir un jouet ou qui termine ses devoirs pour passer du temps à la télévision sont deux exemples d’une fonction tangible du comportement.
  4. Sensoriel (automatique) – Ce comportement se produit lorsque les gens adoptent certains comportements parce qu’ils se sentent physiquement bien ou pour soulager des sentiments négatifs. Il s’agit de stimuler les sens. Un exemple de ceci serait de démanger une morsure de fourmi ou de vous éventer par une journée chaude.

Comprendre les renforcements positifs et négatifs

En général, les résultats comportementaux peuvent servir l’un des deux objectifs. Le raisonnement derrière ces comportements est soit d’acquérir quelque chose, soit de retirer quelque chose. Lorsqu’un enfant se comporte de manière à acquérir quelque chose, cela s’appelle le renforcement positif. D’autre part, le renforcement négatif est l’élimination de quelque chose de désagréable pour l’enfant.

Pour aider à une meilleure compréhension, les renforcements positifs et négatifs peuvent être mieux compris par l’attention et le renforcement sensoriel. Le renforcement positif de l’attention se produit lorsqu’un enfant reçoit quelque chose à la suite des actions de quelqu’un d’autre. Par exemple, un enfant peut demander une couverture à son père. Pour renforcer positivement la communication de demande de l’enfant, le père fournira la couverture. Alors que le renforcement négatif pourrait être l’endroit où le père enlève la couverture parce que l’enfant ne veut plus l’utiliser.

Un troisième concept est celui du renforcement automatique. Dans ce cas, le renforcement se produit sans l’aide de personne d’autre. L’enfant est capable de subvenir à ses besoins par lui-même. En utilisant le même scénario, un enfant qui reçoit sa propre couverture est un renforcement positif. En ce qui concerne le renforcement négatif, cela aurait pour conséquence que l’enfant repousserait la couverture de lui-même.

Comment pouvons-nous vous aider?

La motivation d’un enfant derrière des actions ou des comportements spécifiques peut être identifiée en comprenant les quatre fonctions du comportement, mais il est important de se rappeler qu’un seul comportement peut contenir deux fonctions ou plus. En outre, il est important de comprendre les renforcements positifs et négatifs afin de bien comprendre pourquoi un comportement se produit. En identifiant ces fonctions, nous pouvons apprendre aux enfants à répondre à leurs besoins de manière positive. En accompagnement ABA, les praticiens observent votre enfant dans son élément. Une attention particulière est portée à ce qui se passe avant et après le comportement ciblé pour identifier la fonction clé. Après avoir été évalués, des comportements de remplacement lui seront enseignés. L’objectif est de diminuer les comportements cibles et d’augmenter le comportement souhaité pour assurer la cohérence comportementale dans tous les environnements afin d’atteindre le succès sur le spectre.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Les scientifiques révèlent deux voies vers l’autisme dans le cerveau en développement (Science Daily)

Article original : Scientists reveal two paths to autism in the developing brain

Traduction :

Résumé : Deux anomalies neurodéveloppementales distinctes qui surviennent quelques semaines seulement après le début du développement du cerveau ont été associées à l’émergence de troubles du spectre autistique, selon une nouvelle étude dans laquelle les chercheurs ont développé des organoïdes cérébraux à partir des cellules souches de garçons diagnostiqués avec le trouble.

Deux anomalies neurodéveloppementales distinctes qui surviennent quelques semaines seulement après le début du développement du cerveau ont été associées à l’émergence de troubles du spectre autistique, selon une nouvelle étude menée par Yale dans laquelle les chercheurs ont développé des organoïdes cérébraux à partir des cellules souches de garçons diagnostiqués avec le trouble.

Et, disent les chercheurs, les anomalies spécifiques semblent être dictées par la taille du cerveau de l’enfant, une découverte qui pourrait aider les médecins et les chercheurs à diagnostiquer et à traiter l’autisme à l’avenir.

Les résultats ont été publiés le 10 août dans la revue Nature Neuroscience.

« Il est étonnant que les enfants présentant les mêmes symptômes se retrouvent avec deux formes distinctes de réseaux neuronaux altérés », a déclaré le Dr Flora Vaccarino, professeur Harris au Child Study Center de la Yale School of Medicine et co-auteur principal de l’article.

En utilisant des cellules souches recueillies sur 13 garçons diagnostiqués autistes – dont huit garçons atteints de macrocéphalie, une condition dans laquelle la tête est élargie – une équipe de Yale a créé des organoïdes cérébraux (petites répliques tridimensionnelles du cerveau en développement) dans un plat de laboratoire qui imite la croissance neuronale chez le fœtus. Ils ont ensuite comparé le développement du cerveau de ces enfants affectés avec celui de leurs pères. (Les patients ont été recrutés parmi des collègues cliniciens du Yale Child Study Center, qui mène des recherches, des services et des formations pour améliorer la compréhension des problèmes de santé auxquels sont confrontés les enfants et leurs familles.)

L’étude a été codirigée par Alexandre Jourdon, Feinan Wu et Jessica Mariani, tous du laboratoire de Vaccarino à la Yale School of Medicine.

Environ 20% des cas d’autisme impliquent des personnes atteintes de macrocéphalie, une condition dans laquelle la taille de la tête d’un enfant est dans les 90ième percentile ou plus à la naissance. Parmi les cas d’autisme, ceux-ci ont tendance à être plus graves.

Curieusement, les chercheurs ont constaté que les enfants atteints d’autisme et de macrocéphalie présentaient une croissance excessive des neurones excitateurs par rapport à leurs pères, tandis que les organoïdes d’autres enfants autistes présentaient un déficit du même type de neurones.

La capacité de suivre la croissance de types spécifiques de neurones pourrait aider les médecins à diagnostiquer l’autisme, dont les symptômes apparaissent généralement 18 à 24 mois après la naissance, disent les auteurs.

Les résultats peuvent également aider à identifier les cas d’autisme qui pourraient bénéficier de médicaments existants conçus pour améliorer les symptômes de troubles marqués par une activité excessive des neurones excitateurs, tels que l’épilepsie, a déclaré Vaccarino. Les patients autistes atteints de macrocéphalie pourraient bénéficier de tels médicaments, contrairement à ceux qui n’ont pas de cerveau hypertrophié, a-t-elle déclaré.

La création de biobanques de cellules souches dérivées de patients pourrait être essentielle pour adapter les traitements à des personnes spécifiques ou à la médecine personnalisée.

Publié dans Autisme, Formation

Soutenir votre enfant avec des visuels (Different Roads to Learning)

Article original : Supporting Your Child With Visuals

Traduction :

Les supports visuels sont des éléments utilisés comme invites/indices pour aider à guider une personne vers le comportement attendu. Les soutiens visuels ne sont pas exclusifs aux enfants autistes. Même en tant qu’adultes, nous utilisons tous des supports visuels, de nos planificateurs aux applications d’organisation et plus encore.

Les supports visuels peuvent être bénéfiques pour rappeler aux enfants les attentes et les guider à travers des comportements adaptatifs.

Nous passerons en revue quelques supports visuels courants. Si votre enfant reçoit un traitement, discutez avec son équipe de soins de la mise en œuvre des soutiens visuels les plus appropriés pour votre enfant. Il est facile de se laisser emporter par tous les visuels, mais cela peut devenir trop stimulant pour de nombreux enfants. Essayez une chose à la fois pour avoir une bonne idée de ce qui est le plus utile et construisez à partir de là.

D’abord, puis visuel

Il s’agit d’un outil simple à créer et à mettre en œuvre. Le but est d’aider votre enfant à comprendre ce qui va suivre. Vous pouvez créer cela de manière simple avec un papier étiqueté d’abord sur le côté gauche, puis sur le côté droit. Vous pouvez utiliser des mots ou des éléments visuels pour montrer à votre enfant quelle est la tâche en cours et ce qui va suivre.

En règle générale, le côté « premier » aura une tâche non préférée telle que « nettoyer votre chambre » et le côté « alors » aura un objet ou une activité préféré telle que « jouer dehors ». Alors, nettoyez d’abord votre chambre, puis jouez dehors.

Panneaux d’arrêt

Assurer la sécurité de votre enfant est la priorité numéro 1 de tous. Apprendre à votre enfant à réagir aux panneaux d’arrêt peut être une excellente invite visuelle pour rappeler les endroits où il peut et ne peut pas faire le tour de la maison.

Placez un panneau d’arrêt plastifié sur les portes menant à l’extérieur (ou à tout autre endroit de la maison qui n’est pas sécuritaire pour votre enfant). Cela peut servir de rappel à votre enfant de faire une pause et de ne pas sortir s’il n’est pas accompagné d’un adulte. Cela prendra de la pratique, mais une fois qu’ils ont l’idée, les panneaux d’arrêt peuvent être une excellente invite !

Horaires visuels

Le premier visuel est un calendrier visuel simplifié montrant deux activités. Un horaire visuel complet peut être créé pour aider votre enfant à comprendre plusieurs événements à venir. Il existe de nombreuses façons de configurer cela. Par exemple, vous pouvez configurer cela comme un calendrier de leur journée complète. Ou vous pouvez en créer un pour les soutenir pendant une partie de leur journée, comme la routine du coucher consistant à se brosser les dents, à mettre un pyjama, une histoire au coucher, etc.

Encore une fois, il existe de nombreuses façons de créer cela, y compris en utilisant des images ou des mots. Vous pouvez en créer un vous-même ou en acheter un.

Minuteries visuelles

Les minuteries visuelles peuvent être un moyen très utile d’aider un enfant qui ne comprend pas tout à fait le concept de temps, à comprendre combien de temps il reste d’une activité. Le rouge sur l’horloge indique visuellement combien de temps il reste pour une activité ou jusqu’à une transition à venir.

Les visuels peuvent être si précieux pour nous guider dans notre vie quotidienne. Trouver des supports visuels efficaces pour votre enfant peut faire une énorme différence.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Améliorer la compréhension émotionnelle : intégrer des cartes d’émotion dans l’environnement naturel des activités d’enseignement pour les enfants autistes (Different Roads to Learning)

Article original : Enhancing Emotional Understanding: Incorporating Emotion Flashcards in Natural Environment Teaching Activities for Children with Autism

Traduction :

Aider les enfants autistes à comprendre et à exprimer leurs émotions est bénéfique pour leur développement social et émotionnel. Un moyen efficace de soutenir cela est d’incorporer des cartes mémoire d’émotion dans les activités d’enseignement de l’environnement naturel (NET). Ci-dessous, nous explorerons les avantages de l’utilisation de cartes mémoire sur les émotions, fournirons des conseils sur leur intégration dans les activités quotidiennes et soulignerons leur impact sur la promotion de la compréhension émotionnelle chez les enfants autistes. Que vous soyez un parent, un clinicien ou un enseignant, cette ressource vous permettra de créer des expériences d’apprentissage attrayantes et efficaces pour les enfants autistes.

Comprendre les cartes mémoire d’émotion

Les flashcards d’émotion sont des aides visuelles qui représentent diverses émotions à travers des images ou des illustrations. Ces cartes fournissent une représentation concrète des émotions, les rendant accessibles et facilement compréhensibles pour les enfants autistes. En utilisant des cartes mémoire d’émotions, nous pouvons apprendre aux enfants à identifier, étiqueter et comprendre leurs propres émotions, ainsi qu’à reconnaître et à faire preuve d’empathie envers les émotions des autres.

Avantages des cartes mémoire Emotion dans les activités NET

  1. Supports visuels : Les cartes mémoire Emotion offrent des supports visuels qui améliorent la communication et la compréhension pour les enfants autistes. La nature visuelle des cartes aide à combler le fossé entre la communication verbale et non verbale, permettant aux enfants de mieux saisir et exprimer leurs émotions.
  2. Généralisation : L’intégration de cartes d’émotions dans des activités naturelles permet aux enfants de s’exercer à reconnaître et à comprendre les émotions dans divers contextes. Cela favorise la généralisation des compétences, aidant les enfants à transférer leurs connaissances des émotions des cartes mémoire aux situations réelles.
  3. Personnalisation : Les cartes mémoire Emotion peuvent être personnalisées pour refléter les expériences et les préférences individuelles de chaque enfant. Des cartes personnalisées présentant des visages familiers ou des situations spécifiques peuvent aider les enfants à comprendre les émotions représentées et rendre l’expérience d’apprentissage plus significative et pertinente.

Intégration de cartes mémoire d’émotions dans les activités NET

  1. Commencez par les émotions de base : Commencez par introduire un petit ensemble d’émotions de base, telles que heureux, triste, en colère et surpris. Utilisez les cartes mémoire d’émotion lors d’activités de jeu qui évoquent naturellement ces émotions. Par exemple, pendant la récréation, montrez la carte de l’heureux lorsque l’enfant est engagé dans une activité agréable.
  2. Charades d’émotion : Engagez l’enfant dans un jeu de charades émotionnelles en utilisant les cartes mémoire. À tour de rôle, jouez une émotion pendant que l’autre personne devine quelle émotion est représentée. Cette activité favorise la prise de perspective et la compréhension des indices non verbaux.
  3. Identification des émotions : Montrez à l’enfant une carte mémoire et demandez-lui d’identifier l’émotion correspondante. Fournir du renfort et des éloges pour les réponses correctes. Augmentez progressivement la complexité en introduisant des émotions plus nuancées, telles que l’excitation, la frustration ou l’inquiétude.
  4. Jeu de rôle émotionnel : utilisez les cartes mémoire pour créer des scénarios de jeu de rôle. Attribuez différentes émotions à l’enfant et à vous-même, et jouez comment chaque émotion pourrait être exprimée dans diverses situations. Encouragez l’enfant à imiter les expressions faciales, le langage corporel et le ton de voix associés à chaque émotion.
  5. Emotion Matching: Créez un jeu de correspondance en utilisant des cartes mémoire d’émotion et des cartes d’expression faciale correspondantes. Demandez à l’enfant de faire correspondre les cartes mémoire d’émotions avec des photos de personnes affichant les émotions correspondantes. Cette activité aide à renforcer la reconnaissance et la compréhension des émotions dans différents contextes.
  6. Tri des émotions: Fournissez une variété de cartes mémoire représentant différentes émotions et demandez à l’enfant de les trier en catégories basées sur les émotions positives et négatives ou les émotions de haute intensité et de faible intensité. Cette activité encourage la catégorisation et la différenciation des émotions.
  7. Journal des émotions : Intégrez l’utilisation de cartes mémoire d’émotions dans une activité de journalisation. Demandez à l’enfant de choisir une carte mémoire qui représente ce qu’il ressent à différents moments de la journée et encouragez-le à écrire ou à dessiner ses expériences et ses réflexions.

L’intégration de cartes d’émotions dans les activités d’enseignement de l’environnement naturel peut être un outil puissant pour promouvoir la compréhension émotionnelle chez les enfants autistes. En utilisant des supports visuels, des expériences personnalisées et des activités engageantes, nous pouvons aider les enfants à identifier et à comprendre leurs émotions, à améliorer leurs interactions sociales et à développer des compétences importantes pour le bien-être émotionnel tout au long de la vie. Que vous soyez un parent, un clinicien ou un enseignant, l’intégration de cartes d’émotions dans les activités quotidiennes peut créer des expériences d’apprentissage significatives qui soutiennent la croissance émotionnelle des enfants autistes.

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Le pouvoir transformateur des activités physiques pour les enfants autistes (CongnitiveBotics)

Article original : The Transformative Power of Physical Activities for Children with Autism

Traduction :

Le trouble du spectre autistique (TSA) est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la façon dont certains enfants communiquent et se comportent. Mais ce n’est pas tout – la motricité compte aussi. Même si cela ne fait pas directement partie du diagnostic, la recherche montre que des choses comme l’équilibre et la coordination peuvent avoir un impact subtil sur la façon dont les enfants atteints de TSA se connectent au monde. Des études ont montré que ces capacités motrices globales peuvent avoir une influence sous-jacente sur ces enfants dans la façon dont ils vivent et interagissent avec le monde social.  

Faire de l’activité physique est une approche merveilleuse pour les enfants autistes, qui favorise leur santé et leur croissance globales. Ces activités apportent de multiples avantages, favorisant une meilleure santé et un bonheur accru. Explorons les avantages particuliers que ces activités apportent aux enfants autistes. 

Maîtrise de la motricité : L’arène des activités physiques se transforme en un terrain d’entraînement pour perfectionner la motricité. L’art de la coordination, de l’équilibre et de la motricité fine trouve son toile dans des activités telles que la course, le saut et la mise à l’échelle. Ce terrain de jeu du mouvement non seulement construit les muscles, mais enrichit également leurs prouesses physiques. 

Harmoniser la symphonie sensorielle: Pour de nombreux enfants autistes, comprendre leurs sens pourrait être compliqué. S’engager dans des activités physiques sert de boussole, les guidant à travers les subtilités de l’intégration sensorielle. Le balancement rythmique d’une balançoire, le rebond sur un trampoline ou l’interaction tactile avec les jouets sensoriels se fondent dans une symphonie d’harmonie sensorielle, leur permettant de réguler leurs expériences sensorielles. 

Cultiver des liens sociaux : Les activités physiques ouvrent des occasions d’établir des liens et des liens. Qu’il s’agisse de pratiquer des sports d’équipe ou de participer à des activités de groupe, ces activités deviennent le théâtre d’interactions sociales, d’amélioration de la communication et de compétences collaboratives. Ici, les enfants apprennent l’art des règles, l’esprit de tour et le pouvoir du travail d’équipe. 

Améliorer le bien-être émotionnel : S’engager dans des activités physiques régulières est comme un coup de pouce pour le bien-être émotionnel. Cette expérience immersive déclenche la libération d’endorphines, souvent surnommées les hormones du « bien-être ». Dans cette symphonie, l’anxiété et le stress font place à une humeur exaltée, transformant l’effort physique en tonique émotionnel pour les enfants autistes. 

Amplification de la concentration : Dans le paysage des activités physiques, l’art de la concentration occupe une place centrale. S’engager dans des tâches qui exigent une concentration unique aide les enfants à affiner leur attention. Les activités marquées par des mouvements répétitifs, comme la natation ou le vélo, émergent comme des pratiques méditatives qui affinent les capacités de concentration. 

Développer la confiance : Chaque succès dans les activités physiques renforce leur confiance en soi. De la conquête de jalons à l’élaboration d’interactions sociales réussies, chaque exploit favorise un sentiment d’accomplissement. Au fur et à mesure qu’ils maîtrisent leurs capacités physiques et participent à des échanges sociaux significatifs, leur confiance en soi grandit. 

Pionniers de la santé holistique : Les activités physiques deviennent des pionniers de la santé holistique, soutenant une vie dynamique. À travers chaque pas, saut et jeu, les enfants embrassent un voyage de bien-être physique. L’exercice régulier favorise le maintien d’un poids santé, l’amélioration de la santé cardiaque et l’augmentation des niveaux d’énergie globaux. 

Une symphonie structurante : En participant à des activités physiques, les enfants autistes trouvent du réconfort dans la routine. Les horaires réguliers offrent une prévisibilité, leur donnant un sentiment de contrôle sur leur environnement.  

L’impact des activités physiques sur les enfants autistes est profond. De l’amélioration de la motricité et de l’intégration sensorielle à la culture des liens sociaux et du bien-être émotionnel, ces activités jouent un rôle central dans leur cheminement vers le développement holistique. Chez CognitiveBotics, notre engagement à autonomiser les enfants autistes reste inébranlable. Grâce à des jeux de vision par ordinateur innovants alimentés par l’IA, nous offrons des expériences d’apprentissage personnalisées conçues pour stimuler la croissance cognitive, les compétences sociales et les capacités motrices. Que ce soit par les conseils de votre thérapeute ou par un contact direct avec nous, rejoignez-nous dans ce voyage transformateur vers un avenir meilleur pour chaque enfant. 

Publié dans Autisme, Sport

Voici Alan, il est autiste asperger et a monté sa pépinière de plantes carnivores dans les Côtes d’Armor (TV Rennes)

Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Ille-et-Vilaine : près de 1 000 élèves en situation de handicap sans accompagnant depuis la rentrée (Ouest-France)

Dans le département d’Ille-et-Vilaine comme dans le reste de la Bretagne, le rectorat de Rennes peine à satisfaire toutes les demandes d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap. En cause : un nombre insuffisant d’AESH, malgré des moyens renforcés.

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Publié dans Autisme, Scolarité

SPDA : un guichet unique handicap et autonomie en 2025 ? (handicap.fr)

Comment simplifier le labyrinthe de démarches pour les personnes handicapées ou âgées ? Via un guichet unique réunissant tous les services : inclusion, habitat, Caf, santé… 10 SPDA seront bientôt en test, avant leur généralisation en 2025.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

la relation d’abord, le résultat ensuite, Ethan (ABA-Institut)

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

La poutre du temps Montessori à télécharger (Hop’Toys)

La poutre du temps Montessori est un calendrier qui représente tous les jours de l’année et qui permet de prendre conscience du temps qui passe sous forme de longue frise. Avec le changement de saison, la gestion du temps et la visualisation des événements est importante pour les enfants. Les enfants peuvent ainsi noter tous les événements marquants à venir : anniversaires, sorties, rendez-vous, Halloween, Noël, etc. Et pour les fêtes de fin d’année, elle peut servir à noter les déplacements, les visites et sorties… La poutre du temps sera aussi un outil utile pour appréhender les notions de passé/présent/futur.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Être pair-aidant? (AspieConseil)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Les compétences psychosociales : l’essentiel à savoir (Santé Publique France)

Ce document présente les connaissances nécessaires pour comprendre ce que sont les compétences psychosociales (CPS) et leurs effets, ainsi que les manières de les développer. Il permet de saisir l’intérêt de leur déploiement général, tout en donnant les premières notions pour les appréhender de façon concrète.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Stratégies d’intervention pour les personnes avec TSA

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Rentrée scolaire et handicap : les associations appellent à transformer le système (Faire Face)

6 500 accompagnants d’élèves en situation de handicap ont été recrutés pour cette nouvelle année. Des dispositifs comme des unités d’enseignement en maternelle autisme (UEMA) supplémentaires vont s’ouvrir. Une nouvelle mission d’appui à la scolarisation des élèves à besoins particuliers sera proposée aux professeurs dans le cadre du Pacte enseignant. À chaque rentrée scolaire, son lot d’annonces. Mais au-delà des chiffres, l’urgence tient à la transformation du système scolaire avec une meilleure coopération entre l’Éducation nationale et les établissements et services spécialisés.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Écrire par le toucher : une méthode efficace (Hop’Toys)

L’écriture est une compétence essentielle dans notre société, qui permet de communiquer, de s’exprimer, de se souvenir, de créer. Sur le chemin de l’écriture, on mémorise généralement les lettres par la vue ou l’ouïe. Mais qu’en est-il du toucher ? L’approche haptique, comme on l’appelle aussi, est-elle une méthode efficace pour apprendre à écrire ? On fait le point !

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Publié dans Autisme, Scolarité

Dispositifs d’autorégulation : vers l’inclusion ? (Hop’Toys)

L’autorégulation est devenue une notion essentielle dans le domaine de l’éducation. Dans une société de plus en plus consciente de la diversité des besoins éducatifs, la mise en place de dispositifs d’autorégulation au sein d’une école revêt une importance croissante. Les enjeux sont multiples : l’inclusion de tous les élèves, l’amélioration de leur bien-être, de leur développement cognitif et social et la création d’un environnement éducatif favorable à l’apprentissage.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Guide d’aide à la construction d’un dossier de demande de PCH aides humaines (Handéo)

Découvrez le guide permettant de vous aider à construire votre dossier de demande PCH pour l’élément “aides humaines” auprès de la MDPH.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Rentrée 2023 : 80 % d’élèves autistes sans solution adaptée (handicap.fr)

“Seuls 20 % des élèves autistes disposent d’une solution adaptée, alliant scolarisation ordinaire et enseignement spécialisé”, déplore André Masin, président d’AFG Autisme. Il alerte sur l’écart entre les options proposées et les besoins gigantesques

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Publié dans Autisme

De nouveaux dispositifs pour les élèves TND… insuffisants ? (handicap.fr)

Pour améliorer l’inclusion des élèves avec des troubles du neurodéveloppement, et notamment autistes, le gouvernement déploie 110 nouvelles classes et 25 professeurs ressources. Encourageant mais pas suffisant, selon les associations.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Autisme et TND : tout savoir sur la rentrée ! (Ministère des Solidarités et de la Famille)

La scolarisation des enfants présentant un trouble du spectre autistique ou un trouble du neuro-développement à l’école « ordinaire » est l’un des axes du 3ème engagement pris de la stratégie nationale pour l’autisme. Il rappelle que les priorités sont l’accès à l’apprentissage, la socialisation, l’inclusion dans la société pour le présent et le futur.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Retour sur le 2ème colloque autisme d’Oissel-sur-Seine

Le 2ème colloque autisme d’Oissel s’est déroulé le mercredi 15 mars 2023, grâce au haut patronage de Monsieur le Maire Stéphane BARRE.

Nous remercions les députés Hubert WULFRANC et Sébastien JUMEL de leur soutien, ainsi que nos parrains : le LIONS Club d’Elbeuf, le Crédit Agricole d’Elbeuf et l’EPNAK.

Ce colloque a été riche de partenaires qui se sont encore mobilisés : La ville d’Oissel sur Seine, le Centre Hospitalier du Rouvray, le CRANSE, le SESSAD TSA des Roches et l’EPNAK.

Le padlet des colloques 2022 et 2023 est disponible en cliquant ici

Docteur Carole PAQUET, pédopsychiatre au Centre Hospitalier du Rouvray et Denise TAOUK, présidente de Formautisme

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Publié dans Autisme, Formation

Mon dossier MDPH : 10 fiches pratiques handicap pour savoir quelle aide demander

Compléter un dossier MDPH n’est jamais une tâche facile. Les 10 fiches pratiques qui suivent ont pour objectif de comprendre à quoi correspondent les différentes aides proposées, et à quels critères elles doivent répondre pour être accordées

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Faire ses lacets étape par étape (Hop’Toys)

Apprendre à faire ses lacets est une étape vers l’autonomie au quotidien de l’enfant. C’est un apprentissage qui requiert du temps, des habiletés motrices, visuo-spatiales, entre autres et un accompagnement. Aujourd’hui, nous vous proposons de télécharger un guide visuel, pour s’entraîner à faire ses lacets. Celui-ci détaille et illustre les différentes étapes à suivre pour lacer ses chaussures, avec un aspect ludique : suivre l’histoire de l’abeille et de la fleur !

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Que faire en cas d’absence de l’AESH ? (TouPI)

Voici les démarches à suivre si votre enfant n’a pas son AESH à la rentrée ou, dans le cas d’une notification d’AESH individuelle, ne l’a pas sur la totalité du temps notifié par la MDPH. En cas d’absence de l’AESH en cours d’année, les mêmes démarches peuvent être effectuées.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Autisme, une interview du Pr Yehezkel Ben-Ari (Asperansa)

Publié dans Autisme, Formation

Astéréotypie : Quand l’autisme est un moteur créatif et punk (Interview) (Sourdoreille)

Publié dans Autisme

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 07 Octobre 2023

Pour la rentrée, votre Café/Rencontre/Ludothèque mensuel sera ouvert le samedi 07 Octobre 2023, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque.

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Intervention en matière de TSA : comment mesurer l’efficacité ? (Different Roads to Learning)

Article original : ASD Intervention: How Do We Measure Effectiveness?

Traduction :

Les spécialistes du marketing de prétendues interventions pour les troubles du spectre autistique (TSA), qu’il s’agisse de pilules, d’appareils ou d’exercices, affirment que leurs produits sont efficaces. Pour preuve, ils citent un certain nombre de mesures: certaines valides, certaines discutables et certaines potentiellement trompeuses. Étant donné que bon nombre de ces « traitements » peuvent être coûteux, inefficaces et même dangereux, il est bon de considérer ce qui constitue des mesures légitimes de bénéfice thérapeutique. Comment saurons-nous si l’intervention fonctionne réellement?

Une première étape lorsqu’on lui présente une option de traitement potentielle consiste à enquêter sur son dossier scientifique. On peut certainement demander au spécialiste du marketing (ou thérapeute, interventionniste, clinicien, etc.) des exemples d’études déjà publiées et évaluées par des pairs examinant l’efficacité de l’intervention recommandée. Un spécialiste du marketing honnête sera heureux de vous donner ce qu’il a à cet égard ou de divulguer librement qu’il n’en existe pas. Une bonne deuxième étape consiste à consulter un professionnel de confiance (par exemple, un médecin, un psychologue ou un analyste du comportement qui connaît un membre de votre famille) pour obtenir une évaluation objective de l’intervention. Si, une fois ce premier niveau d’enquête terminé, une décision est prise de poursuivre une intervention particulière pour un membre de la famille, il y a des questions supplémentaires que l’on peut poser au spécialiste du marketing avant la mise en œuvre. De telles questions peuvent s’avérer très utiles pour déterminer l’efficacité après l’utilisation de l’intervention. Il s’agit notamment des éléments suivants :

Question 1 : « Quels comportements devraient changer à la suite de l’intervention ? »

Pratiquement toute intervention de TSA qui est vraiment efficace entraînera un changement observable dans le comportement. Par exemple, une intervention vocale peut très bien entraîner une augmentation du langage parlé (p. ex., mots nouveaux, taux plus élevé d’énoncés). Une intervention scolaire devrait déboucher sur de nouvelles compétences scolaires spécifiques (p. ex., une maîtrise indépendante de certaines opérations mathématiques). Un exercice censé diminuer l’occurrence d’un comportement difficile entraînera, s’il est efficace, un taux plus faible de comportements difficiles spécifiques (par exemple, crises de colère, automutilation). En tant que « consommateurs » d’interventions contre les TSA, vous et le membre de votre famille avez tout à fait le droit de vous attendre à ce que le spécialiste identifie des changements spécifiques, objectifs et mesurables dans les comportements qui indiquent l’efficacité de l’accompagnement. Les scientifiques appellent ces définitions « définitions opérationnelles » – ce sont des définitions qui sont écrites en utilisant des termes observables et mesurables. Si le spécialiste insiste pour utiliser des descriptions mal définies et « floues » des avantages du traitement (par exemple, « sentiment accru de bien-être », « plus grande concentration et intentionnalité », un « équilibre intérieur » ou une « réglementation » accru), alors « méfiez-vous! » Ces types d’objectifs de résultats vous laisseront deviner l’effet du traitement. Insistez pour que les définitions opérationnelles des comportements cibles soient convenues avant de commencer l’intervention.

Question 2 : « Comment ces changements de comportement seront-ils mesurés ? »

Le changement de comportement est souvent graduel et peut se produire par à-coups (c’est-à-dire que le changement est variable). Dans certains cas, le comportement peut initialement se détériorer. En outre, notre perception du changement de comportement peut être influencée par un certain nombre d’événements (par exemple, la co-occurrence d’autres thérapies, nos attentes en matière de changement). Par conséquent, il est de la responsabilité du spécialiste de proposer un plan de collecte de données concernant tout changement dans les comportements « cibles » identifiés. Habituellement, il est préférable d’enregistrer des données numériques (par exemple, le nombre de nouveaux mots prononcés par la personne, le nombre d’accidents de la vessie, la durée [en minutes] des crises de colère). L’utilisation de données numériques pour mesurer le changement des comportements cibles définis opérationnellement est l’un des meilleurs moyens pour une équipe d’accompagnement d’élever sa discussion au-dessus de l’opinion, de la conjecture et de la fausse représentation. Si une pilule, une thérapie ou un gadget est utile, il y a presque certainement un changement de comportement. Et ce changement est presque toujours quantifiable. La mise en place d’un système de collecte de ces données numériques avant le début de la nouvelle intervention est essentielle à l’évaluation objective de l’intervention. N’intervenez pas sans elle.

Question 3 : « Quand examinerons-nous ces données d’intervention et comment seront-elles présentées? »

Bien sûr, il ne suffit pas de collecter des données; Ces données doivent être revues régulièrement par l’équipe ! L’une des meilleures façons de représenter les données est « graphiquement », comme tracer des points sur un graphique, afin qu’ils puissent être inspectés visuellement. Cela donne à l’équipe l’occasion de surveiller les taux globaux ou les niveaux de comportements cibles, ainsi que d’identifier les tendances possibles (c.-à-d. la « direction » des données au fil du temps, telles que la diminution ou l’augmentation des taux) et de rechercher les changements qui pourraient survenir après le début de la nouvelle intervention. Notez que l’examen des données de traitement est généralement un processus d’équipe, ce qui signifie que les membres concernés de l’équipe, y compris les cliniciens (ou les éducateurs), les parents, la personne atteinte de TSA (selon le cas) devraient souvent examiner ces données ensemble. La science est un processus communautaire, et c’est l’une des choses qui en fait un puissant agent de changement.

Un interventionniste ayant une formation en analyse comportementale peut mettre en place des stratégies pour évaluer un effet d’accompagnement possible. Par exemple, afin d’évaluer l’efficacité d’une nouvelle intervention, une équipe peut choisir d’utiliser un « plan d’inversion », dans lequel les comportements cibles sont surveillés avec et sans l’intervention en place. Si, par exemple, une équipe souhaite évaluer l’utilité d’une couverture lestée pour promouvoir un sommeil sain tout au long de la nuit, les données concernant la durée du sommeil et le nombre de fois hors du lit peuvent être examinées pendant une semaine avec la couverture disponible au coucher et une semaine sans la couverture disponible. Une autre stratégie consiste à utiliser l’intervention les jours « impairs » et à ne pas l’utiliser les jours « pairs ». Les données des jours « impairs » et « pairs » peuvent être représentées graphiquement pour une inspection visuelle et, si l’intervention est utile, un « écart » apparaîtra entre les ensembles de données représentant les deux conditions. Ces stratégies ne sont pas complexes, mais elles donnent à l’équipe l’occasion d’évaluer objectivement si une intervention spécifique est utile ou non, ce qui est beaucoup mieux que l’observation informelle. Peu de choses sont aussi claires dans une discussion d’équipe que des données tracées placées sur la table d’une réunion d’équipe.

Si le spécialiste du marketing ne répond pas directement et de manière satisfaisante à ces questions, envisagez de vous tourner vers un professionnel de confiance (par exemple, un psychologue, un médecin ou un analyste du comportement) pour obtenir de l’aide. Les familles ont le droit de savoir si leur argent durement gagné, ainsi que leur temps et leur énergie, sont dépensés judicieusement. Poser ces questions « dès le départ » lorsqu’on est confronté à une nouvelle idée d’intervention aidera. Les spécialistes ont la responsabilité de présenter leurs données probantes – à la fois « l’état de la science » tel que reflété dans la recherche évaluée par les pairs, ainsi que leurs plans pour mesurer l’efficacité potentielle de leur intervention pour la personne qu’ils servent.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Comment bien préparer la rentrée scolaire de son enfant de la maternelle au lycée (Maison de l’Autisme)

https://fb.watch/mKKwjKPRpR/

Publié dans Autisme, Scolarité

« Ce que l’on sait de l’autisme aujourd’hui », par C. Barthélémy (Maison de l’autisme)

Le Pr.Catherine BARTHELEMY, Professeure honoraire, directrice du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Autisme et Troubles du neurodéveloppement et vice-présidente de l’Académie de médecine fait un point sur l’état de la science en matière de troubles du spectre de l’autisme, sur l’existant ainsi que sur les perspectives d’avenir.

Voir les vidéos

Publié dans Autisme, Formation

Bien aborder les menstruations dans les troubles cognitifs : suivez le guide ! (Ideereka)

Les personnes avec troubles cognitifs, elles aussi, ont leurs règles ! Pourquoi et comment aborder les menstruations dans l’autisme et la déficience intellectuelle ? Réponses en 4 points.

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Publié dans Autisme

Handicap intellectuel à l’école : une rentrée encore ponctuée d’obstacles (Le Monde)

Des milliers d’enfants en situation de handicap intellectuel n’ont pas accès à une scolarisation adaptée, déplore l’Unapei, l’un des principaux réseaux d’associations sur le sujet, à une semaine de la rentrée des classes.

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Publié dans Autisme, Scolarité

SISAAP, another Erasmus+ project on Sport and Autism

Présentation du projet (en anglais) :

Pour le troisième article de la série de présentation des autres projets des co-partenaires Sacree, nous avons décidé de vous présenter le projet SISAAP, Sport for Increasing Socialisation and Abilities of Autistic People (en français Le sport pour améliorer la socialisation et les capacités des personnes autistes). Co-financé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne, SISAAP vise à l’inclusion sociale et l’égalité des chances par le sport, en mettant l’accent sur les troubles du spectre autistique (TSA). 

Le partenariat a travaillé à la création d’un guide qui vise à comprendre les principaux domaines et facteurs à prendre en compte pour concevoir et lancer des initiatives sportives durables pour les personnes autistes.

Plus d’informations, cliquez sur ce lien 

Publié dans Autisme, Sport

Déclin des compétences sociales à l’adolescence pour une petite partie des jeunes autistes (Spectrum News)

Article original :

Traduction :

L’hétérogénéité qui caractérise l’autisme marque également ses trajectoires de développement: les compétences sociales et de communication de la plupart des enfants autistes s’améliorent avec le temps, mais un petit sous-ensemble d’enfants démontre un fonctionnement social élevé dans l’enfance qui décline pendant l’adolescence, selon une nouvelle étude longitudinale.

« Beaucoup d’études pensent à l’hétérogénéité d’une manière plus statique », explique Jennifer Ames, chercheuse à Kaiser Permanente Northern California à Oakland, qui n’a pas participé à l’étude. « Cela montre que l’hétérogénéité est beaucoup plus dynamique que cela. »

Le nouveau travail, publié aujourd’hui dans Pediatrics, a suivi les compétences en communication et sociales de plus de 71 000 personnes autistes depuis le moment du diagnostic jusqu’à l’âge de 27 ans. Les compétences de communication de la cohorte se situaient généralement dans l’une des six trajectoires, ou sept pour le fonctionnement social, selon la modélisation statistique, rapportent les chercheurs.

Dans l’ensemble, la plupart des participants à l’étude ont amélioré leurs compétences en communication et en société à mesure qu’ils vieillissaient, du moins jusqu’à ce que leurs compétences se stabilisent. Mais 5% avaient une voie différente. Après avoir démontré des compétences sociales élevées tôt dans l’enfance, les compétences de ce groupe ont diminué « de façon spectaculaire » vers l’âge de 15 ans, après le début de la puberté, explique la chercheuse principale Christine Fountain, professeure agrégée de sociologie à l’Université Fordham de New York.

Les adolescents de ce groupe étaient plus susceptibles d’être des filles, d’être blanches et non hispaniques et d’avoir une mère avec seulement un diplôme d’études secondaires. La plupart des membres du groupe ont montré un développement précoce et rapide de la communication.

Les différences observées dans ce groupe pourraient être dues à l’évolution des facteurs de stress sociaux et des attentes liées à la puberté, dit Fountain, ainsi qu’à l’apparition de troubles psychiatriques qui apparaissent plus tard dans l’adolescence. Dans ses travaux futurs, dit Fountain, elle prévoit d’examiner comment l’environnement façonne les attentes sociales placées sur ce sous-groupe.

Les enfants qui ont montré une plus grande amélioration tout au long du développement étaient plus susceptibles de provenir de familles ayant plus de ressources, comme l’indiquent le niveau d’éducation de la mère, la couverture d’assurance privée et la valeur médiane plus élevée de leur maison (déterminée à partir de leur code postal). De plus, les enfants de mères hispaniques, noires, asiatiques ou nées à l’étranger étaient surreprésentés dans les groupes à croissance réduite, tandis que les enfants de mères blanches étaient surreprésentés dans les groupes à croissance accrue.

« L’ampleur et l’inclusion de variables de niveau socioéconomique plus nuancées sont vraiment importantes », explique Teresa Bennett, professeure agrégée de psychiatrie et de neurosciences comportementales à l’Université McMaster de Hamilton, au Canada, qui n’a pas participé à l’étude. Les études futures devraient tenter de déballer « les mécanismes qui relient certains de ces facteurs de risque socio-économiques précoces à différents résultats au fil du temps », ajoute-t-elle.

L’étude a utilisé les dossiers des évaluations annuelles de la santé recueillies par le Département des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle de Californie pour les enfants nés entre 1992 et 2016. Chaque année, les médecins évaluent les compétences sociales et de communication de chaque participant à l’aide du rapport d’évaluation du développement de la clientèle.

Cette mesure n’est pas une évaluation clinique, mais plutôt un outil administratif pour déterminer les besoins en services, dit M. Fountain. « Ce serait excellent de voir quelque chose comme ça reproduit en utilisant des mesures validées cliniquement. »

Une autre limite de l’étude est que l’échantillon ne comprend que des personnes autistes, il n’est donc pas possible de comparer leurs trajectoires à celles de personnes non autistes ou d’autres troubles neurodéveloppementaux, explique Ames.

Enfin, la taille géante de la cohorte rend difficile de tirer des conclusions utilisables des résultats, explique Laurent Mottron, professeur de psychiatrie à l’Université de Montréal au Canada, qui n’a pas participé à l’étude. « C’est juste de l’hétérogénéité à l’intérieur, de l’hétérogénéité à l’extérieur. »

Une approche plus forte, ajoute-t-il, aurait été de stratifier la cohorte en fonction de la parole ou des compétences sociales des enfants au début du développement – comme un groupe avec un retard de parole à l’âge de 3 ans – puis de suivre leurs trajectoires, « au lieu de prendre de grands groupes et de s’attendre à ce qu’un robot crée automatiquement des sous-groupes ».

Mais l’hétérogénéité de l’échantillon est aussi une force, dit Fountain. « Cela nous permet de vraiment avoir une idée pour l’ensemble de la population californienne », au lieu de nous concentrer sur un échantillon clinique plus petit qui n’est pas représentatif de tout le monde.

Publié dans Autisme, Formation

Comment déterminez-vous ce qui motive vos élèves ? (Different Roads to Learning)

Article original :

Traduction :

Je suis une enseignante en éducation spécialisée qui travaille avec des élèves autistes. Parfois, j’ai du mal à comprendre ce qui motive mes étudiants et ce qui les intéresse. Pouvez-vous faire quelques suggestions sur la meilleure façon de le faire?

Il s’agit d’une excellente question qui met en lumière un défi souvent vécu non seulement par les enseignants, mais aussi par les membres de la famille des personnes autistes. Nous savons que les intérêts et les préférences des personnes avec et sans autisme varient considérablement au fil du temps. En outre, nous savons qu’un enseignement efficace des compétences et un changement de comportement reposent sur l’utilisation opportune d’un renforcement puissant (c’est-à-dire les conséquences positives d’un comportement qualifié qui motive et renforce ce comportement). Comme nous le verrons plus loin, l’identification des préférences d’une personne est une première étape essentielle dans l’enseignement de nouvelles compétences, car ces préférences mènent souvent à l’identification de puissants renforçateurs; Mais la façon dont nous faisons cela peut être plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque l’apprenant a un répertoire de communication limité ou des intérêts très individualisés. La meilleure façon d’identifier les préférences est d’effectuer des évaluations continues des préférences.

La valeur des évaluations des préférences

Étant donné que de nombreuses personnes atteintes d’autisme peuvent avoir de la difficulté à identifier et à communiquer directement leurs préférences, nous devons envisager d’autres méthodes pour obtenir cette information. Au début, il est important de garder à l’esprit que ce qui peut être gratifiant ou renforçant pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. Par exemple, un enfant peut aimer jouer à bulles, craquelins ou un jouet de cause à effet particulier tandis qu’un camarade de classe peut trouver un ou plusieurs de ces jeux inintéressants ou même désagréables. De plus, les préférences d’un individu changent au fil du temps. Par exemple, une personne peut avoir démontré peu d’utilisation de la musique à l’âge de 11 ans, mais elle peut démontrer un vif intérêt pour la musique à l’âge de 13 ans.

Les évaluations des préférences fournissent une approche systématique et fondée sur des données pour évaluer une foule d’intérêts potentiels (p. ex. nourriture, jouets, activités) pour une personne. Bien que les évaluations des préférences nécessitent du temps et des efforts dès le départ, leur utilisation peut réduire le temps et l’énergie nécessaires pour changer de comportement à long terme. La recherche indique que lorsque les aidants utilisent une préférence présumée qui, en fait, n’est pas la préférence réelle de l’apprenant, un temps, une énergie et des ressources précieux sont perdus (Cooper, Heron et Heward, 2006).

Types d’évaluations des préférences

L’évaluation des préférences peut être effectuée de trois façons distinctes : (1) entrevues et sondages officiels; 2) Observation directe; et (3) l’évaluation systématique.

Les entrevues sont une technique simple qui peut être utilisée pour recueillir rapidement de l’information. Ils impliquent d’obtenir des informations des parents, des frères et sœurs, des amis et des enseignants de la personne (et de la personne, si elle communicative) en posant à la fois des questions ouvertes et
des questions comparatives. Voici des exemples de questions ouvertes : « Qu’est-ce qu’il aime faire? » « Quels sont ses aliments préférés ? » et « Où aime-t-il aller quand il a du temps libre ? » Les questions de comparaison pourraient inclure: « Qu’est-ce qu’il préfère, des biscuits ou des craquelins? » et « Que préférerait-il faire, aller se promener ou manger des frites? » Les informations résultantes sont ensuite compilées dans une liste et les éléments et activités identifiés peuvent être mis à l’essai en tant que renforçateurs possibles.

Étant donné que de nombreuses personnes atteintes d’autisme peuvent avoir de la difficulté à identifier et à communiquer directement leurs préférences, nous devons envisager d’autres méthodes pour obtenir cette information. Au début, il est important de garder à l’esprit que ce qui peut être gratifiant ou renforçant pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. Par exemple, un enfant peut aimer jouer à bulles, craquelins ou un jouet de cause à effet particulier tandis qu’un camarade de classe peut trouver un ou plusieurs de ces jeux inintéressants ou même désagréables. De plus, les préférences d’un individu changent au fil du temps. Par exemple, une personne peut avoir démontré peu d’utilisation de la musique à l’âge de 11 ans, mais elle peut démontrer un vif intérêt pour la musique à l’âge de 13 ans.

Les évaluations des préférences fournissent une approche systématique et fondée sur des données pour évaluer une foule d’intérêts potentiels (p. ex. nourriture, jouets, activités) pour une personne. Bien que les évaluations des préférences nécessitent du temps et des efforts dès le départ, leur utilisation peut réduire le temps et l’énergie nécessaires pour changer de comportement à long terme. La recherche indique que lorsque les aidants utilisent une préférence présumée qui, en fait, n’est pas la préférence réelle de l’apprenant, un temps, une énergie et des ressources précieux sont perdus (Cooper, Heron et Heward, 2006).

Types d’évaluations des préférences

L’évaluation des préférences peut être effectuée de trois façons distinctes : (1) entrevues et sondages officiels; 2) Observation directe; et (3) l’évaluation systématique.

Les entrevues sont une technique simple qui peut être utilisée pour recueillir rapidement de l’information. Ils impliquent d’obtenir des informations des parents, des frères et sœurs, des amis et des enseignants de la personne (et de la personne, si elle communicative) en posant à la fois des questions ouvertes et
des questions comparatives. Voici des exemples de questions ouvertes : « Qu’est-ce qu’il aime faire? » « Quels sont ses aliments préférés ? » et « Où aime-t-il aller quand il a du temps libre ? » Les questions de comparaison pourraient inclure: « Qu’est-ce qu’il préfère, des biscuits ou des craquelins? » et « Que préférerait-il faire, aller se promener ou manger des frites? » Les informations résultantes sont ensuite compilées dans une liste et les éléments et activités identifiés peuvent être mis à l’essai en tant que renforçateurs possibles.

Quelques recommandations finales

Lorsque vous effectuez des évaluations des préférences, envisagez de tester séparément les articles et les activités de loisirs et les évaluations des aliments, car les aliments ont tendance à motiver davantage les individus que les jouets et autres articles de loisirs (Bojak et Carr, 1999; DeLeon, Iwata et Roscoe, 1997). Assurez-vous également d’évaluer les préférences tôt et souvent. Des évaluations des préférences doivent être effectuées avant de commencer toute nouvelle intervention ou programme de changement de comportement. Et rappelez-vous que les préférences changent avec le temps et nécessitent une exploration continue. Par conséquent, les évaluations devraient être mises à jour mensuellement ou chaque fois qu’une personne semble fatiguée ou ennuyée par les éléments préférés. Gardez également à l’esprit que l’identification d’un type de préférence peut fournir des idées pour d’autres renforçateurs potentiels. Par exemple, si une personne aime un certain type de céréales croquantes, elle peut aimer d’autres céréales ou des collations croquantes. Ou si une personne aime colorier avec des crayons, envisagez d’explorer si elle peut aimer colorier avec des marqueurs ou utiliser des peintures au doigt.

Enfin, lors du choix d’une méthode d’évaluation des préférences, un praticien ou un parent devrait tenir compte du niveau de communication de la personne, du temps disponible pour l’évaluation et des types d’éléments préférés qui seront disponibles. Prises ensemble, ces méthodes d’évaluation des préférences peuvent fournir les informations précieuses nécessaires pour aider à motiver et à promouvoir le changement de comportement chez les personnes autistes.

Publié dans A.B.A., Autisme, Scolarité

Autisme et jeu – Vidéo (ApieConseil)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Projet SACREE : Sport et Autisme, du diagnostic scientifique à la CREation d’un modèle pédagogique Européen

Dans le cadre du projet européen SACREE, l’ASPTT Fédération Omnisports, une association sportive engagée sur l’autisme, souhaite collecter des informations pour mieux comprendre la relation que les personnes autistes et leurs proches (famille, amis, etc.) entretiennent avec le sport. Ils s’intéressent aussi bien aux personnes autistes qui font du sport qu’à celles qui n’en font pas.

Une enquête en ligne pour recueillir des données quantitatives sur les habitudes sportives des personnes autistes a aussi été créée. Merci par avance pour votre participation à cette enquête (temps maximum 15 minutes) : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfxQGh3TBTMnf2Y5hsutF99CD0MhP6r1BcRcGpCM8T1wnfn_w/viewform?usp=sf_link

Ils aimeraient également réaliser des entretiens (environ 20 minutes au téléphone, à distance ou en face à face, selon votre disponibilité) afin de recueillir des données qualitatives sur vos pratiques sportives, vos attentes et les limites auxquelles vous êtes confronté. Si vous souhaitez les aider à réaliser ces entretiens, veuillez les contacter par courriel à l’adresse sacree.project.autism@gmail.com.

Merci pour eux !

Publié dans Autisme, Sport

Le Time Timer expliqué en une infographie (Hop’Toys)

Le Time Timer est le meilleur allié des enfants ! Ayant déjà conquis de nombreux parents et professionnels, cet outil très visuel permet de matérialiser le temps qui passe en indiquant le temps restant à une activité. Comment ? Grâce à son disque rouge qui disparaît au fur et à mesure que le temps passe. Il est même utilisé en réunion par les équipes de Google1 ! Et vous, adopterez-vous le Time Timer ? 

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Publié dans Autisme, Ludothèque

Enquête nationale sur les coûts indirects en habitat inclusif (Fondation Prader-Willi)

L’association « Familles Solidaires », experte dans l’assistance à la mise en place d’habitat inclusif, a lancé en février de cette année 2023, une enquête nationale sur les coûts indirects liés à la vie sociale et partagée en habitat inclusif.

Cette enquête a été menée auprès des porteurs de projets d’habitat inclusif ayant signé une convention au titre de l’aide à la vie partagée dans un ou plusieurs départements.

Au total, 41 porteurs 3P ont répondu à l’enquête, représentant 117 habitats inclusifs dans 27 départements différents.

Retrouvez la synthèse des résultats de l’étude ainsi que des propositions concrètes à ce lien : 202307_enquete-couts-indirects-avp

Publié dans Autisme, Habitat

ABA as A Science Of Love and Change (ANA Speech)

Discussion avec le Dr Shahla Alai-Rosales et Peggy Heinkel-Wolfe, coauteures du livre Responsible and Responsive Parenting in Autism : Between Now and Dreams.

Ce livre est le fruit de la longue carrière professionnelle du Dr Alai-Rosales et de ses quatre années d’expérience dans le domaine, ainsi que de l’expérience personnelle de Peggy en tant que mère d’un enfant autiste. Le livre regroupe les pratiques parentales réactives en trois parties : Apprendre, Aimer et Se connecter.

Nous discutons d’une philosophie qui occupe une place importante dans le livre, l’ABA, en tant que science de l’amour et du changement. Le Dr Alai-Rosales explique l’attention et le souci profonds qui sont nécessaires pour travailler avec un individu lorsqu’on essaie de changer son comportement. En tant que prestataire, vous devez harmoniser le processus de changement avec votre profond respect des droits de l’homme et de la personne dont vous êtes responsable.

Pour les professionnels, ces deux personnes donnent un aperçu de la manière de cultiver une gentillesse et une positivité authentiques qui auront un impact sur vos clients et leurs familles. Se souvenir du pourquoi et de l’objectif de son travail et rester présent dans l’instant peut aider à s’ancrer.

Il s’agit d’un excellent rappel que, bien qu’il s’agisse d’un travail, notre temps est un cadeau précieux pour nos enfants et leurs familles, et que chaque conversation fait la différence.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Une maison pour adultes autistes, ils en rêvaient pour leur fils, ils l’ont fait pour lui et tous les autres à Loison-sous-Lens (La Voix-du-Nord)

Avoir un enfant handicapé rime souvent avec combat de tous les jours. Antoine devenu adulte, Valérie et Philippe Leroy n’ont jamais trouvé de lieu adapté pour accueillir leur garçon. Ils l’ont donc créé. La maison qui portera son nom sera inaugurée mi-septembre et pourra accueillir jusqu’à six adultes autistes.

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Publié dans Autisme, Habitat

Faire ses lacets étape par étape (Hop’Toys)

Apprendre à faire ses lacets est une étape vers l’autonomie au quotidien de l’enfant. C’est un apprentissage qui requiert du temps, des habiletés motrices, visuo-spatiales, entre autres et un accompagnement. Aujourd’hui, nous vous proposons de télécharger un guide visuel, pour s’entraîner à faire ses lacets. Celui-ci détaille et illustre les différentes étapes à suivre pour lacer ses chaussures, avec un aspect ludique : suivre l’histoire de l’abeille et de la fleur !

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Publié dans Autisme, Soutien

Kit d’évaluation rapide des compétences attendues aux cycles 1 et 2 (CRAIF)

Ce kit est destiné à l’usage des professeurs ressources pour l’évaluation des élèves de la maternelle au début de l’élémentaire et ayant un TND et plus particulièrement un TSA.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Une nouvelle recherche clarifie le lien entre l’autisme et le microbiome (par J. Vinçot)

Une étude apporte un éclairage nouveau sur la relation entre le microbiome et l’autisme, en adoptant une nouvelle approche du problème. Ces résultats soulignent l’importance des études longitudinales pour élucider l’interaction entre le microbiome et des conditions complexes telles que l’autisme.

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Publié dans Autisme, Formation

ASE 13 : communication des documents administratifs (bis) (par J. Vinçot)

Les rapports d’enquête en cas d’information préoccupante sont communicables aux parents concernés, même s’ils ont ensuite été transmis à l’autorité judiciaire.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Que se passe-t-il dans la cour de récréation ? Capteurs sur les vêtements (par J. Vinçot)

Des capteurs permettent d’analyser les conséquences d’un aménagement des cours de récréation. Mais ce sont les enfants les plus populaires qui en profitent, maintenant l’exclusion des enfants autistes ou malentendants.

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Publié dans Autisme, Formation, Scolarité

Une étude révèle que les enfants autistes ont de grandes difficultés de mémoire (par J. Vinçot)

Pour clarifier l’impact de l’autisme sur la mémoire, une nouvelle étude a inclus 25 enfants présentant un autisme de haut niveau et un QI normal, âgés de 8 à 12 ans, ainsi qu’un groupe témoin de 29 enfants au développement typique…

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Publié dans Autisme, Formation

Défaut d’accueil IME : pour le Conseil d’Etat, pas d’urgence ! (handicap.fr)

A défaut de place en IME, les parents de Martin, autiste sévère, saisissent la justice via un référé-liberté, qui leur donne raison dans un 1er temps. Mais le Conseil d’Etat casse cette décision au motif qu’il n’y avait pas de condition d’urgence.

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Publié dans Autisme, Soutien

Programme de Barkley : tout savoir sur ce programme d’entraînement aux habiletés parentales (Ideereka)

Vous êtes un professionnel de santé / éducatif / paramédical / enseignement… et accompagnez des enfants avec TDAH et/ou leurs parents ? Découvrez les bienfaits du programme de Barkley !

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Publié dans Autisme, Soutien

Décret n° 2023-597 du 13 juillet 2023 modifiant le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d’emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap

Publics concernés : accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
Objet : dispositions précisant les conditions dans lesquelles des AESH ayant exercé cette fonction pendant trois à six ans peuvent bénéficier d’un contrat à durée indéterminée.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er septembre 2023.

Lire le décret

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Adoption de la proposition de Loi améliorant les dispositions en faveur des parents d’enfants gravement malades ou en situation de handicap (France Assos Santé)

La proposition de Loi de Paul Christophe visant à renforcer la protection des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap ou victimes d’un accident d’une particulière gravité, a été adoptée en Commission Mixte paritaire le 06 juillet.

Voir les mesures adoptées.

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Trouble du spectre de l’autisme (TSA) : interventions et parcours de vie de l’enfant et de l’adolescent – Note de cadrage (HAS)

Cette note contient les informations relatives au cadrage du thème « Trouble du spectre de l’autisme (TSA) : interventions et parcours de vie de l’enfant et de l’adolescent » inscrit au programme de la Haute Autorité de santé (HAS). Il s’agit d’une autosaisine de la HAS pour actualiser la recommandation de bonne pratique (RBP) « Autisme et autres troubles envahissants du développement : interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent   » publiée en 2012.

Objectif

L’objectif de la RBP est d’améliorer la qualité des interventions proposées aux enfants ayant un TSA, tant par les structures sanitaires que médico-sociales, afin de leur permettre de bénéficier d’un parcours de vie cohérent et de qualité, ainsi que de favoriser leur accès à des environnements de vie apprenant et inclusifs.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

AESH : ce qui change à partir de la rentrée 2023 (Le Mensuel)

À partir du 1er septembre prochain, d’importants changements seront mis en place pour les AESH (Accompagnantes des élèves en situation de handicap). Ces changements, annoncés dans plusieurs décrets publiés au Journal Officiel le 13 juillet dernier, visent à améliorer les conditions et les avantages des AESH.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les liens entre l’autisme et les malformations cardiaques (par J. Vinçot)

Les enfants atteints de malformations cardiaques congénitales ont des probabilités accrues d’être concernés par des troubles neurodéveloppementaux. Recherches, diagnostic, prise en charge.

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Publié dans Autisme, Formation

Prendre soin de soi : Prioriser le bien-être des enseignants et des professionnels pour soutenir les enfants autistes pendant les mois d’été (Different Roads to Learning)

Article original :

Traduction :

En tant qu’enseignants et cliniciens dévoués au soutien des enfants autistes, il est important de reconnaître que donner la priorité aux autosoins est non seulement essentiel pour notre propre bien-être, mais aussi pour la qualité des soins que nous fournissons. Les mois d’été offrent une occasion précieuse de se concentrer sur le développement des pratiques d’autosoins et la promotion du bien-être. Dans ce billet de blogue, nous discuterons de l’importance des autosoins, examinerons les avantages qu’ils offrent aux professionnels du domaine et fournirons des conseils sur la façon de prioriser les autosoins pendant les vacances d’été.

Comprendre l’importance de prendre soin de soi

Prendre soin de soi n’est pas égoïste; C’est un aspect crucial du maintien de la santé et du bien-être en général. Cela implique de s’engager intentionnellement dans des activités et des pratiques qui rajeunissent, nourrissent et soutiennent nos besoins physiques, émotionnels et mentaux. Donner la priorité aux soins personnels nous permet de donner le meilleur de nous-mêmes à notre travail et d’avoir un impact positif sur la vie des enfants que nous soutenons.

Reconnaître les défis

Travailler dans le domaine de l’autisme peut être gratifiant, mais aussi exigeant et éprouvant sur le plan émotionnel. En tant qu’enseignants et cliniciens, nous investissons souvent notre temps et notre énergie à répondre aux besoins des autres, négligeant parfois notre propre bien-être. La pause estivale est l’occasion de nous concentrer à nouveau sur nous-mêmes et de nous ressourcer.

Établissement des limites

Un aspect essentiel des soins personnels est de fixer des limites. Utilisez les vacances d’été comme un moment pour établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle. Allouez des heures spécifiques pour les tâches liées au travail et consacrez le reste de votre temps à vos intérêts personnels, à vos passe-temps et à votre détente. Communiquez efficacement vos limites avec vos collègues, vos superviseurs et vos familles, en vous assurant qu’ils comprennent et respectent votre besoin de temps d’arrêt (par exemple, affichez ce message et ne vérifiez pas vos courriels en vacances!).

S’engager dans la relaxation et la réduction du stress

L’été offre un moment idéal pour s’engager dans des techniques de relaxation et des activités de réduction du stress. Explorez des pratiques telles que la méditation, les exercices de respiration profonde, le yoga ou la pleine conscience. Consacrez du temps chaque jour à des activités qui favorisent la relaxation et aident à atténuer le stress. Cela peut inclure la lecture, les promenades dans la nature, la pratique de passe-temps ou passer du temps de qualité avec vos proches.

Nourrir les intérêts personnels

Profitez des vacances d’été pour renouer avec vos intérêts et passions personnels. S’engager dans des activités qui vous apportent de la joie et de l’épanouissement en dehors du travail est vital pour votre bien-être général. Poursuivez des passe-temps, explorez de nouveaux intérêts ou inscrivez-vous à un cours ou à un atelier qui vous permet de développer de nouvelles compétences ou de vous adonner à vos passe-temps préférés.

Connexion avec les pairs

Bâtir un réseau de collègues et de pairs qui vous soutiennent peut contribuer de manière significative à votre bien-être. Tendez la main à d’autres professionnels dans le domaine, assistez à des conférences ou à des ateliers et participez à des discussions ou à des forums en ligne. Le partage d’expériences, la recherche de conseils et la collaboration avec des personnes partageant les mêmes idées peuvent procurer un sentiment de soutien et de camaraderie.

Réfléchir et grandir

Les vacances d’été offrent une occasion d’autoréflexion et de croissance professionnelle. Prenez le temps de réfléchir à vos expériences, d’identifier les domaines à améliorer et de fixer des objectifs pour l’année à venir. Envisagez de participer à des ateliers de perfectionnement professionnel ou à des cours en ligne pour élargir vos connaissances et vos compétences en matière de travail avec les enfants autistes.

Recherche de soutien

Il est essentiel de reconnaître que prendre soin de soi ne signifie pas faire face aux défis seul. Demandez de l’aide au besoin. Connectez-vous avec des mentors, des superviseurs ou des thérapeutes qui peuvent fournir des conseils et de l’aide. Rappelez-vous que demander de l’aide est un signe de force et d’engagement envers votre bien-être.

Prioriser la santé physique

Le maintien de la santé physique fait partie intégrante des autosoins. Utilisez les mois d’été pour établir des habitudes saines telles que l’exercice régulier, une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant. Participez à des activités qui favorisent le bien-être physique, comme la natation, la randonnée, le vélo ou la participation à des sports récréatifs.

Donner la priorité aux autosoins en tant qu’enseignant ou clinicien soutenant les enfants autistes est non seulement bénéfique pour votre propre bien-être, mais aussi pour la qualité des soins que vous fournissez. Profitez de cet été comme d’une occasion de fixer des limites, de vous engager dans des techniques de relaxation et de réduction du stress, de nourrir des intérêts personnels, de communiquer avec vos pairs, de réfléchir à la croissance professionnelle, de demander de l’aide au besoin et de prioriser votre santé physique. En investissant dans les soins personnels, vous vous rajeunirez, améliorerez votre capacité à soutenir les enfants autistes et trouverez un plus grand épanouissement dans votre rôle. Rappelez-vous, prendre soin de soi n’est pas un luxe; C’est une nécessité pour la longévité professionnelle et la satisfaction personnelle.

Publié dans Autisme

Aider les pédiatres à reconnaître les déficits chez leurs nourrissons et leurs tout-petits qui peuvent indiquer un diagnostic de TSA (ASAT)

Article original : https://asatonline.org/research-treatment/clinical-corner/differential-diagnosis-of-asd-and-developmental-language-disorder/?mc_cid=0da018c93f

Traduction :

Dans ma pratique pédiatrique, je vois des tout-petits issus de familles monolingues et bilingues qui semblent présenter des symptômes pouvant indiquer un trouble développemental du langage ou un retard dans le développement du langage. Cependant, ils peuvent présenter des symptômes précoces de TSA. Pourriez-vous me fournir plus d’information sur les caractéristiques des TSA chez les nourrissons et les tout-petits et les symptômes qu’ils peuvent avoir en commun avec un trouble développemental du langage ou un retard pour m’aider à me faire une opinion éclairée et à orienter de façon appropriée?

Réponse de Jan M. Downey, MA, CCC-SLP, TSHH
Eden II Genesis Programs
Isabelle Mawby, MD, MA
Département de pédiatrie, Vanderbilt University Medical Center

Un peu de contexte

La question que vous posez est importante, car les pédiatres voient régulièrement les nourrissons tout au long de leur première année de développement et sont les mieux placés pour identifier et surveiller les premiers symptômes qui peuvent indiquer un diagnostic ultérieur de trouble du spectre autistique (TSA). Ceci est bénéfique car l’incidence des TSA a considérablement augmenté au fil des ans et est actuellement de 1 sur 36 (Centers for Disease Control and Prevention [CDC], 2023). L’American Academy of Pediatrics (Hyman et al., 2020) recommande que tous les tout-petits subissent un dépistage du TSA entre 18 et 24 mois, dans le but d’identifier et de fournir des services d’intervention précoce dès que possible. De plus, un diagnostic de trouble développemental du langage (TDL) survient chez environ 7 % de la population (Laasonen et coll., 2018). Bien qu’une variété de termes aient été utilisés dans le passé pour désigner les enfants présentant un TDL, tels que les troubles spécifiques du langage, cet article utilisera DLD pour décrire ces enfants, et LT pour désigner les jeunes enfants qui parlent tard et présentent un retard dans le développement du langage. Le TDL n’est pas associé à d’autres troubles neurodéveloppementaux, comme les TSA (Bishop et coll., 2016), bien que les tout-petits verbaux atteints de TSA puissent présenter des troubles de l’élocution et/ou un retard de la parole. Le DLD n’est pas non plus synonyme uniquement de retard dans le développement du langage. Un tout-petit LT démontrera l’ordre typique d’acquisition du langage, mais le fera plus tard que ses pairs du même âge. Environ 15 % des tout-petits entrent dans cette catégorie (Camarata, 2014b).

Bien qu’il existe certaines similitudes chez les nourrissons et les tout-petits atteints de TDL et de TSA en ce qui concerne l’acquisition précoce de compétences langagières réceptives et la communication non verbale, il existe également des différences importantes. Une compréhension des comportements uniques, des déficits et des caractéristiques des nourrissons et des tout-petits qui peuvent indiquer un diagnostic ultérieur de TSA guidera les pédiatres dans la détermination du moment où une référence est justifiée. Que l’on soupçonne un TSA ou un TDL, il est impératif pour les pédiatres de référer leurs patients à un professionnel ou à une agence spécialisée dans les TSA ayant des connaissances et une expertise dans les symptômes du trouble et les diagnostics.

Différencier les TSA et les DLD chez les nourrissons et les tout-petits

Un diagnostic de TSA est plus de quatre fois plus probable chez les hommes que chez les femmes (Camarata, 2014a), mais cette disparité entre les sexes n’est pas le cas chez les personnes diagnostiquées plus tard avec le TDL. Les TSA surviennent dans tous les groupes raciaux, ethniques et socioéconomiques (CDC, 2018). Aux États-Unis, environ 20 % des enfants parlent une langue autre que l’anglais à la maison (American Academy of Pediatrics et American Speech-Language-Hearing Association, 2017). La recherche indique que le bilinguisme n’entraîne aucune difficulté supplémentaire dans le développement du langage chez les enfants atteints de TSA (Garrido, López et Carballo, 2021). Veuillez également consulter cet article récemment publié par ASAT sur le travail avec les familles bilingues.

Bien que plusieurs études menées au fil des ans suggèrent que les enfants blancs sont plus susceptibles que les enfants issus de minorités, en particulier les enfants hispaniques, d’être identifiés avec un TSA, les pédiatres ne devraient pas conclure que le trouble survient à un taux accru chez les enfants blancs. Plusieurs facteurs contribuent plutôt à la diminution de la reconnaissance des TSA dans cette population, comme la possibilité d’un accès réduit aux services de santé, l’attribution erronée que le retard linguistique est attribué au bilinguisme et d’autres obstacles lorsque la langue principale est autre que l’anglais, comme le manque d’information ou de ressources. Ces facteurs doivent continuer d’être pris en compte même si certaines recherches suggèrent que la disparité dans l’identification des TSA entre les enfants blancs et hispaniques diminue. Peu importe la race, l’origine ethnique ou le sexe de l’enfant, les traits caractéristiques et les déficits des TSA sont les mêmes.

Il y a deux autres points qui sont pertinents pour cette conversation en ce qui concerne les familles bilingues. Les proportions d’enfants bilingues et monolingues qui développent un TDL sont similaires (Byers-Heinlein et Lew-Williams, 2013). Néanmoins, les enfants de parents bilingues reçoivent parfois un diagnostic erroné de retard ou de trouble du langage lorsqu’ils démontrent simplement les caractéristiques d’un enfant qui apprend deux langues.

Le Manuel diagnostique statistique-5 (DSM-5, 2013) indique que le diagnostic de TSA peut maintenant être posé au cours de la « période de développement précoce » plutôt qu’à l’âge d’environ trois ans. Les données probantes qui appuient l’efficacité des services d’intervention précoce (AE) ont orienté la recherche visant à réduire l’âge auquel les nourrissons et les tout-petits peuvent recevoir un diagnostic de TSA (Paul et coll., 2008). En général, les nourrissons en développement (TD), ainsi que les nourrissons qui sont plus tard identifiés comme LT, présentent une communication non verbale précoce et des compétences langagières réceptives dès l’âge de six à neuf mois. L’absence de ces compétences peut suggérer un « signal d’alarme » pour un diagnostic futur de TSA ou de TDL, car l’apparition des symptômes du TDL se produit également pendant la « période de développement précoce » (DSM-5, 2013). La recommandation de l’AAP pour les pédiatres de référer tous les tout-petits âgés de 18 mois à deux ans pour une évaluation, peut-être, devrait être faite plus tôt.

Les nourrissons produisent une variété de sons qui évoluent au fur et à mesure qu’ils se développent. Après les cris, les roucoulements et les rires, ils commenceront à s’engager dans les premiers stades de développement du babillage vers l’âge de quatre à six mois. La forme la plus avancée de babillage émerge par la suite et est appelée babillage canonique ou redupliqué. Le nourrisson commence à produire des combinaisons consonne-voyelle (CA), telles que « mamama », « dadada », « bababa », etc. Le babillage canonique est la dernière étape du babillage avant la production de mots entiers. Elle est bien développée chez les nourrissons atteints de diarrhée du voyageur à l’âge de 10 mois et constitue une étape importante pour le développement de la parole (Patten et coll., 2014). Certaines études suggèrent que les nourrissons qui présentent un retard ou une diminution du babillage canonique et/ou qui produisent des vocalisations atypiques peuvent plus tard recevoir un diagnostic de TSA (Yankowitz et coll., 2022). Les pédiatres et les parents devraient observer les premiers schémas de vocalisations des nourrissons. Bien que les schémas vocaux anormaux seuls n’indiquent pas un TSA, une évaluation dans ce domaine devrait être incluse dans le diagnostic global si d’autres « signaux d’alarme » sont identifiés. D’autres recherches doivent être menées dans ce domaine pour recueillir plus d’informations.

Il existe plusieurs compétences de communication précoce non verbale que les nourrissons TD, et ceux qui sont identifiés plus tard comme LT, présentent avant l’âge de deux ans. À l’âge de six mois, ils tourneront la tête vers les sons qu’ils entendent et répondront lorsque leur nom est appelé en tournant la tête vers le haut-parleur vers leur premier anniversaire. Ils commencent à utiliser des gestes, comme pointer du doigt, secouer la tête pour indiquer « non », hocher la tête pour indiquer « oui » et agiter « bye-bye » à l’âge d’un an (Crais, Watson et Baranek, 2008). Les nourrissons et les tout-petits atteints de TDL sont aussi souvent capables de s’engager dans ces gestes conventionnels (Paul et al., 2008).

L’attention conjointe (JA) ou l’attention partagée est une autre forme précoce de communication non verbale qui émerge vers l’âge de neuf mois et se développe généralement complètement avant l’âge de deux ans. À l’aide d’un regard, d’un hochement de tête ou d’un doigt, une personne signale à une autre personne que quelque chose d’intéressant se passe et invite l’autre personne à s’en occuper (Wetherby et coll., 2004). Par exemple, la mère peut « signaler » à son nourrisson, en utilisant l’une des méthodes ci-dessus, à un objet dans la pouponnière, et le nourrisson réagira instinctivement en tournant la tête ou en regardant vers cet objet. De plus, les nourrissons initieront l’AJ en établissant une référence et en se tournant d’abord vers l’objet pour faire savoir à la mère qu’elle devrait également regarder dans la même direction. L’AJ est un déficit de base chez les nourrissons diagnostiqués plus tard avec un TSA, mais pas ceux identifiés avec DLD ou plus tard comme LT (Gangi, Ibanez et Messinger, 2013).

Entre sept mois et un an, les nourrissons et les tout-petits TD et LT continuent de développer leurs compétences langagières réceptives. Ils démontreront une compréhension d’un nombre croissant de mots qui représentent des objets auxquels ils sont souvent exposés dans leur environnement, comme une bouteille, une tasse, une balle, etc. Ils répondent à des instructions simples, par exemple, « venez ici » et peuvent prédire ce qui se passera ensuite lorsqu’ils sont équipés d’indices visuels et / ou auditifs. Les nourrissons qui ne démontrent pas ces capacités de communication non verbale précoce et ces compétences langagières réceptives risquent d’avoir un TSA et devraient être référés pour une évaluation. Les très jeunes enfants atteints de TDL peuvent présenter une compréhension d’un vocabulaire limité et suivre quelques instructions simples. De plus, la diarrhée du voyageur, le TDD et les nourrissons diagnostiqués plus tard comme LT associeront les vocalisations à leurs moyens de communication non verbaux, tandis que les nourrissons atteints de TSA, qui peuvent démontrer une forme de communication non verbale, sont peu susceptibles de le faire (Schoen et coll., 2011).

Les nourrissons peuvent tenter de produire des mots ayant un sens entre neuf et quatorze mois. Ceci n’est généralement pas observé chez les nourrissons qui reçoivent plus tard un diagnostic de TSA ou de TDL. Cependant, jusqu’à 10% de tous les tout-petits n’ont pas encore commencé à utiliser des mots significatifs au moment où ils atteignent leur deuxième anniversaire. Les études de population indiquent que seul un faible pourcentage d’enfants qui présentent un retard de langage ont un TSA. L’incidence des discussions tardives est d’environ un enfant sur neuf ou dix dans la population générale. L’écrasante majorité des enfants atteints de TSA parlent tard. Cependant, la plupart des enfants qui parlent tard n’ont pas de TSA (Camarata, 2014b).

Les nourrissons et les tout-petits de parents monolingues et bilingues identifiés plus tard comme ayant un TSA peuvent présenter un développement phonologique intact pour le langage expressif (Armon-Lotem et Meir, 2022). Il est important de noter qu’une plus petite proportion de ces tout-petits démontreront une production de sons et de mots supérieure ou supérieure à la moyenne dans la tranche d’âge appropriée (Schoen et coll., 2011). Cependant, les mots et les phrases sont souvent répétés juste après avoir été entendus et produits sous la forme d’écholalie immédiate sans signification ni intention. Les pédiatres ne doivent pas se fier uniquement à la production de mots par les nourrissons, mais aussi au contexte dans lequel ces mots sont utilisés ainsi qu’aux capacités globales des nourrissons dans tous les domaines du développement précoce du langage et de la communication.

Les nourrissons vers l’âge de 18 mois commenceront à faire semblant, par exemple, faire semblant de nourrir une poupée, garer une petite voiture dans un garage, etc. Les nourrissons atteints de TSA à cet âge ne démontrent généralement pas de comportements associés au jeu de simulation. S’ils manipulent leurs jouets, ils ont tendance à le faire de manière rigide et restrictive, par exemple en alignant des voitures miniatures ou en adoptant des comportements stéréotypés avec les jouets. Les nourrissons qui ne produisent pas encore de mots, mais qui démontrent un jeu de simulation approprié, peuvent plus tard être identifiés comme ayant un TDL plutôt qu’un TSA.

Il existe une forte interrelation entre le langage réceptif et le langage expressif chez les tout-petits TD. Les tout-petits identifiés plus tard avec un TSA présentent souvent des dissociations entre le langage réceptif et expressif et présentent des déficits importants dans les deux (Camarata, 2014a). Ils démontrent souvent une capacité limitée à apprendre par observation, ce qui implique l’acquisition de compétences et de réponses en observant que les autres s’y livrent sans avoir à les enseigner directement (Taylor et al., 2012). En revanche, les nourrissons et les tout-petits diagnostiqués plus tard comme ayant un TDL présentent généralement des compétences linguistiques réceptives adaptées à leur âge, telles que la connaissance et la compréhension du vocabulaire, le suivi de directives simples et l’apprentissage par observation.

Il y a quelques points communs qui peuvent être observés chez les tout-petits qui sont plus tard identifiés avec un TSA ou un TDL en plus du manque de langage expressif. Les deux groupes peuvent être des apprenants visuels-spatiaux-analytiques. Ils peuvent être compétents ou avancés pour compléter des puzzles et empiler des blocs par ordre de taille. Ils sont également susceptibles d’être plus lents à s’entraîner aux toilettes que leurs pairs TD ou LT, mais cette similitude est observée plus tard que la petite enfance (Camarata, 2014b).

Résumé et recommandations

Des progrès ont été réalisés dans le diagnostic des jeunes enfants atteints de TSA beaucoup plus tôt que l’âge de trois ans. Comme indiqué ci-dessus, l’American Academy of Pediatrics (Hyman et al., 2020) recommande que tous les tout-petits subissent un dépistage du TSA entre 18 et 24 mois. Cependant, l’absence de compétences de communication non verbale développementale et de langage réceptif peut être observée avant le premier anniversaire d’un nourrisson, signalant un risque de TSA, ou peut-être de DLD. Une fois que les causes physiologiques, telles que la perte auditive et / ou visuelle, sont exclues, les pédiatres, en consultation avec les parents des nourrissons, devraient faire une référence pour une évaluation par une équipe multidisciplinaire ayant une expertise dans les TSA avant l’âge de 18 mois. Cela permettra aux services d’intervention précoce, si nécessaire, de commencer plus tôt que les années précédentes.

L’intervention accrue requise par ces tout-petits nécessite que l’équipe clinique soit éduquée et formée aux traitements fondés sur des données probantes et aux stratégies d’enseignement basées sur la science de l’analyse comportementale appliquée (ACA). Ceci est particulièrement important en ce qui concerne l’orthophoniste (orthophoniste) de l’équipe, car les déficits précoces concernent la communication et le langage. L’équipe doit également comprendre un analyste du comportement, un psychologue et un enseignant en éducation spécialisée. Un tout-petit ou un enfant d’âge préscolaire qui est identifié plus tard comme ayant un TDL peut seulement nécessiter l’intervention d’un orthophoniste et d’un enseignant en éducation spécialisée. D’autres fournisseurs de services connexes peuvent faire partie de leur équipe clinique selon les besoins des tout-petits ou des enfants d’âge préscolaire (Paul et coll., 2008). Les nourrissons qui présentent des compétences neurotypiques de communication non verbale développementale et un langage réceptif, mais qui ne démontrent pas plus tard un langage expressif adapté à leur âge, peuvent être identifiés comme des retardataires.

Les pédiatres et les parents sont essentiels pour initier ce processus avant que les nourrissons aient douze mois afin que des références appropriées puissent être recommandées bien avant l’âge de deux ans. Il est important de se rappeler que les nourrissons TD et ceux qui ont reçu un diagnostic ultérieur de LT alors qu’ils étaient tout-petits ou enfants d’âge préscolaire démontreront tous deux une communication non verbale précoce et des compétences langagières réceptives; les nourrissons atteints de TSA ne le feront pas. Les pédiatres doivent être très attentifs lors des examens réguliers et poser aux parents et aux soignants des questions instructives pour recueillir les informations nécessaires. En outre, il incomberait aux pédiatres de créer une liste de contrôle pour les parents qui cible spécifiquement la communication non verbale précoce et les déficits et caractéristiques du langage réceptif des TSA s’ils n’en ont pas actuellement. L’information des parents est essentielle pour obtenir une image globale du fonctionnement des nourrissons. Les tout-petits ne devraient pas recevoir de diagnostic de ce trouble uniquement en fonction de leurs capacités verbales (Camarata, 2014b). Le TSA est une affection qui présente des symptômes graves au-delà de la parole, comme indiqué dans cet article, et peut être diagnostiquée avant le développement anticipé de la parole.

Publié dans Accompagnements, Autisme

Rencontrez l’équipe d’accompagnement (Different Roads to Learning)

Article original :

Traduction :

Les personnes avec autisme reçoivent souvent des services d’équipes multidisciplinaires. Les équipes travaillent en partenariat avec la personne et sa famille. Les membres d’une équipe et leurs spécialités peuvent dépendre du niveau actuel de fonctionnement de la personne, de la nature des besoins et des préoccupations, de l’âge de la personne au début de l’intervention et du type d’école ou de milieu communautaire où les accompagnements sont faits. La composition de l’équipe d’accompagnement peut également changer à mesure que la personne vieillit. Nous fournissons ci-dessous une brève description des rôles des personnes susceptibles d’être membres d’une équipe d’accompagnement. Pour plus d’informations, voir Ramirez et Pantelides (2019). Veuillez noter que ces membres sont classés par ordre alphabétique.

Analystes du comportement certifiés (BCBA)

Les analystes du comportement certifiés travaillent avec les familles et les autres membres de l’équipe sur un large éventail d’activités liées à l’amélioration du langage, de la communication sociale, du jeu, des compétences scolaires et de la vie quotidienne. Les BCBA travailleront également à enseigner la communication fonctionnelle et d’autres compétences de remplacement dans le but de réduire les comportements difficiles qui ont un impact négatif sur la capacité de l’individu à apprendre dans l’environnement le moins restrictif. Les BCBA effectueront, si nécessaire, des évaluations comportementales liées, par exemple, aux compétences linguistiques et sociales ou aux comportements difficiles. Ils fournissent ensuite des interprétations des résultats de ces évaluations aux familles et aux membres de l’équipe. De nombreux BCBA détiennent également des licences ou des certifications dans d’autres disciplines, telles que l’éducation spécialisée, l’orthophonie ou la psychologie. Pour plus d’informations sur ce à quoi s’attendre d’un programme de qualité conçu par un BCBA, cliquez ici.

Selon l’état et les services mandatés dans le plan d’accompagnement (IEP), un analyste du comportement assistant certifié (BCaBA) ou un technicien en comportement agréé (RBT) peut être la personne travaillant avec l’individu. Les BCaBA et les RBT reçoivent une formation dans des établissements accrédités par le Behavior Analyst Certification Board (BACB) et travaillent sous la supervision d’un BCBA. S’ils fournissent des services à la personne, ils peuvent assister et contribuer aux réunions d’équipe. Avant les réunions d’équipe, il serait important de travailler sur les systèmes de communication avec la BCBA pour savoir à qui parler de quoi, car certaines de vos questions et préoccupations devraient être adressées directement à la BCBA.

Professionnels de l’intervention précoce

Les professionnels de l’intervention précoce cherchent à répondre aux besoins des enfants soupçonnés d’avoir un handicap de la naissance à l’âge de trois ans. Dans certains États, l’intervention précoce est définie comme la naissance à l’âge de cinq ans. Les priorités en matière d’intervention précoce comprennent souvent la résolution des déficits cognitifs, langagiers, moteurs, sociaux, ludiques et d’auto-soins. L’accent mis dans ces domaines vise à réduire l’écart entre les compétences de l’enfant et celles de ses camarades d’âge au développement typique et à préparer l’enfant à l’école publique. Les professionnels de l’intervention précoce offrent une gamme de services à l’enfant et à la famille, et ceux-ci devraient être clairement définis dans le plan d’accompagnement individualisé (PSIF) de l’enfant.

Enseignants de l’enseignement général

Les enseignants de l’enseignement général travaillent avec les élèves des écoles maternelles, élémentaires et secondaires. Ils fournissent des enseignements à de grands groupes d’élèves, bien que la taille des classes varie d’une école à l’autre. La législation impose que les enfants participent dans toute la mesure du possible dans les milieux les moins restrictifs, les enfants avec autisme et troubles connexes ont souvent de nombreux contacts avec les enseignants de l’enseignement général. Cela peut impliquer un placement d’une journée entière ou des parties de la journée consacrées à des activités avec des camarades de classe neurotypiques du même âge. Étant donné que les enseignants de l’enseignement général ont une vaste expérience des enfants au développement typique et de la vaste gamme de possibilités d’apprentissage, leur contribution et leurs points de vue sur les compétences adaptées à l’âge peuvent être inestimables. Dans certains États, la présence d’un enseignant d’enseignement général aux réunions de l’équipe pluridisciplinaire est requise. Dans ce rôle, ils fournissent de l’information sur le programme d’études scolaire, les compétences préalables nécessaires pour accéder à ce programme et le niveau de fonctionnement typique des élèves de cet âge et de cette année. Si l’enfant reçoit un soutien d’observation d’un paraprofessionnel, les enseignants de l’enseignement général travailleront en étroite collaboration avec ces personnes dans leurs classes respectives.

Ergothérapeutes

Les ergothérapeutes qui interviennent tôt (de la naissance à l’âge de 3 ans) peuvent se concentrer sur les gestes et les actions essentiels pour interagir efficacement avec l’environnement. Cela peut impliquer un jeu fonctionnel et symbolique avec des jouets, des coloriages, des autocollants, de la pâte à modeler et des instruments de musique jouets. À mesure que les enfants vieillissent et que l’accent se déplace vers la préparation à l’école, les objectifs liés à la motricité fine tels que l’écriture manuscrite, la coupe et l’utilisation efficace et efficiente de manipulateurs peuvent être ciblés. Tout au long de la vie, les ergothérapeutes travaillent sur les compétences de la vie quotidienne telles que l’habillement et l’hygiène, ainsi que sur les compétences nécessaires à l’emploi, au développement des compétences en loisirs, à la navigation dans la communauté et à la vie aussi autonome que possible. Pour plus d’informations sur l’ergothérapie, cliquez ici.

Paraprofessionnels

L’objectif du personnel enseignant paraprofessionnel est de soutenir les efforts des enseignants. Leur participation varie considérablement en ce qui concerne la quantité et la nature de leurs contacts avec les élèves. Par exemple, les paraprofessionnels peuvent participer à l’enseignement individuel, à l’enseignement en petits groupes ou à l’observation et au soutien de l’enfant autiste dans une classe d’enseignement général. Les paraprofessionnels qui travaillent dans une salle de classe sont généralement supervisés par un enseignant en éducation spécialisée. Malgré les limites de son rôle, il arrive souvent qu’un paraprofessionnel passe le plus de temps avec l’élève pendant la journée scolaire, comparativement aux autres membres de l’équipe. Ainsi, leurs commentaires aux réunions d’équipe peuvent fournir des renseignements importants sur la réponse de l’élève aux accompagnements, bien qu’ils ne soient pas toujours présents à ces réunions.

Physiothérapeutes (PT)

Les physiothérapeutes (PT) se préoccupent de l’établissement, de l’amélioration ou du rétablissement de la fonction physique des gros muscles dans les activités motrices globales telles que la navigation dans les escaliers, le vélo, l’utilisation sécuritaire de l’équipement du parc et les mouvements musculaires nécessaires pour participer à des jeux et des activités physiques adaptés à l’âge. Les physiothérapeutes utilisent des exercices thérapeutiques pour améliorer la posture, la locomotion, la force, l’endurance, l’équilibre, la coordination, la mobilité articulaire, l’amplitude des mouvements et la flexibilité. Le but de la physiothérapie est le développement et l’amélioration de la motricité globale et des habiletés motrices de base.

Prestataires psychologiques

Selon le milieu dans lequel les accompagnements sont fournis, les psychologues cliniciens, les psychologues scolaires ou les conseillers familiaux peuvent être inclus en tant que membres permanents de l’équipe. La formation des parents, la participation à des groupes d’habiletés sociales ou la thérapie comportementale peuvent être incluses dans les services obligatoires du PEI d’un élève. Dans certains cas, la participation de ces accompagnants peut se limiter à la réalisation d’évaluations et à la formulation de recommandations dans le cadre du processus de diagnostic.

Travailleur social

Dans certains États, un travailleur social spécialisé dans l’autisme peut faire partie de l’équipe d’accompagnement. La formation que reçoivent les travailleurs sociaux en matière de conseil, de résolution de problèmes et de surveillance du bien-être des individus et des familles leur permet d’apporter une perspective plus large au travail de l’équipe d’accompagnement. Les travailleurs sociaux soutiennent les individus et les familles de diverses manières, notamment en aidant à remplir et à classer des documents pour obtenir des soutiens supplémentaires, en servant de centre d’échange d’informations sur les services de soutien disponibles dans l’État ou la communauté, en agissant en tant que défenseur dans les relations avec les agences gouvernementales locales et étatiques et en fournissant des conseils individuels ou de groupe. Dans certains cas, un travailleur social peut agir à titre de gestionnaire de cas.

Enseignants en éducation spécialisée

Les enseignants en éducation spécialisée s’efforcent de répondre aux besoins éducatifs uniques des enfants ayant des handicaps identifiés tels que l’autisme. Ils fournissent une gamme de services qui peuvent être définis dans le plan d’enseignement individualisé (PEI) d’un élève. Les enseignants en éducation spécialisée travaillent avec des élèves autistes dans divers milieux, y compris des classes inclusives co-enseignées (TIC), des salles de classe autonomes ou dans des salles de ressources. Le placement dépend généralement de l’étendue des besoins de l’élève en matière de modifications et de soutien. Dans les salles de TIC, les enseignants en éducation spécialisée travaillent en étroite collaboration avec les enseignants de l’enseignement général pour adapter et soutenir l’expérience de l’éducation générale afin de la rendre plus significative pour l’enfant autiste. De plus, l’éducateur spécialisé supervise généralement les efforts des paraprofessionnels.

Enseignants itinérants en éducation spécialisée (SEIT)

Un enseignant itinérant en éducation spécialisée (SEIT) est un éducateur spécialisé qui fournit un soutien éducatif individuel aux élèves. Le rôle exact des SEIT, les milieux dans lesquels les accompagnements sont fournis et l’âge des élèves varient d’un État à l’autre. Dans certains États, les SEIT travaillent exclusivement avec des enfants âgés de trois à cinq ans, soit à la maison, soit dans une école maternelle / garderie, passant tout ou partie de la journée scolaire à fournir des échafaudages et un soutien pour faciliter l’accès de l’élève au programme et les interactions sociales avec ses pairs. Dans d’autres, les enseignants se rendent dans différentes écoles et travaillent avec les élèves du primaire, du collège et du secondaire. En tant que membres de l’équipe d’accompagnement, les SEIT fournissent des mises à jour sur les progrès des élèves, rendent compte des évaluations qu’ils effectuent et suggèrent des stratégies pour maximiser les performances des élèves. Si un élève répond aux critères, un SEIT fournit un pont entre la maison et l’école si l’élève est incapable de se rendre à l’école en personne en raison, par exemple, d’une maladie prolongée.

Orthophonistes (orthophonistes)

Les orthophonistes participent au traitement des troubles de la communication, du langage et de la parole. De plus, certains orthophonistes sont formés au traitement des troubles de la déglutition et de l’alimentation. Les orthophonistes répondent à une variété d’objectifs liés au contrôle musculaire nécessaire à la production de la parole, à l’articulation, à la prosodie, au développement du vocabulaire, aux compétences langagières réceptives et expressives, aux compétences de conversation et à la pragmatique sociale. Lorsqu’ils travaillent avec des personnes qui éprouvent des difficultés importantes à communiquer oralement, les orthophonistes participent également à la sélection et à la mise en œuvre de systèmes de communication améliorée (voir la description sur le site Web).

L’importance d’un accompagnement fondé sur la science

Les stratégies et les techniques fondées sur la science et les données probantes devraient être au cœur d’un plan d’accompagnement. Il est important de noter que les professionnels peuvent varier considérablement en ce qui concerne leur engagement envers les accompagnement scientifiquement validés pour l’autisme. Certains professionnels s’appuient exclusivement sur des accompagnements validés scientifiquement, d’autres mettent l’accent sur ces accompagnements, mais peuvent ne pas restreindre leur pratique à eux (c.-à-d. qu’ils peuvent également utiliser des procédures qui n’ont pas été testées et manquent de preuves scientifiques), et d’autres encore semblent fournir des accompagnements sans tenir compte du soutien scientifique pour les approches qu’ils utilisent.

En outre, certains professionnels recueillent des données pour évaluer objectivement si leurs interventions mènent à des résultats positifs, tandis que d’autres professionnels n’utilisent pas de données et se fient exclusivement à des impressions subjectives pour évaluer les progrès. Ces différences existent dans toutes les disciplines, de sorte que les parents devraient assumer leur droit de poser des questions sur la façon dont les progrès seront mesurés.

Enfin, gardez à l’esprit qu’une licence ou une certification ne garantit pas qu’une personne : 1) possède une expérience adéquate, voire aucune, de travail avec des personnes autistes; 2) utilise des approches scientifiquement validées lors de leurs accompagnements ; et 3) s’appuie sur les données pour guider leur évaluation des progrès et la prise de décision, et 4) apporte un fort sentiment de collaboration et de compassion à l’équipe.

Pour plus d’informations sur les accompagnements de l’autisme basés sur la science ou sur le fait d’être un parent averti, cliquez ici.

Référence :

Ramirez, H., & Pantelides, M. (2019). Clinical corner: What does it mean to become an advocate for my child on multi-disciplinary teams? Science in Autism Treatment16(12).

Citation pour cet article :

McKenna, K., & Celiberti, D. (2023). Description of the treatment team. Science in Autism Treatment, 20(4).

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

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