10 conseils pour aider à l’autorégulation (Hop’Toys)

Savoir anticiper, mettre en place des stratégies pour faire face à une situation, résoudre un problème, faire une tâche ou encore atteindre son but… ça s’apprend ! Tout cela fait partie de l’autorégulation. C’est une compétence qui se développe avec le temps. Mais pour bien savoir la développer, il faut connaître les meilleures idées. Celles qui seront les plus utiles. À travers cet article, retrouvez nos 10 conseils pour aider à construire et développer son autorégulation.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

J’ai entre 16 et 25 ans et je suis en situation de handicap (MDPH29)

Préparer mon avenir professionnel en suivant des études supérieures, entrer en apprentissage, accéder à un premier emploi… la RQTH peut m’aider à trouver du soutien et des aménagements.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

La psychanalyse mise à l’épreuve de la science (1ère partie) (Raisons Sensibles)

Les psychothérapies psychanalytiques ont-elles prouvé leur efficacité ? Face à une littérature scientifique méconnue, Raison sensible laisse place au débat entre Thomas Rabeyron et Franck Ramus.

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Publié dans Autisme, Formation

Musk, Kanye West: dérapages, l’autisme pas une carte blanche (handicap.fr)

2 figures publiques sulfureuses. Un même diagnostic : autisme. Certains proches et partisans des américains Elon Musk et Kanye West évoquent leur handicap pour expliquer leurs dérapages. Cette instrumentalisation nuit à la perception de ce trouble.

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Publié dans Autisme

“Petit à petit, vous n’êtes plus invités aux mariages”. Solitude, détresse, le difficile quotidien des familles d’enfants souffrant de troubles du comportement (France 3 Bretagne)

Le drame survenu à Saint-Sulpice-des-landes (Ille-et-Vilaine) où une maman a mis fin aux jours de son fils de 6 ans atteint de troubles du comportement complexes, met en lumière la solitude et la souffrance des familles d’enfants porteurs d’un handicap mental ou de troubles du comportement.

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Publié dans Autisme

Gérer les émotions de l’enfant avec l’écoute active : c’est possible ! (Ideereka)

Vous connaissez un enfant qui a du mal à gérer ses émotions ? Pas de panique ! Découvrez comment l’écoute active peut vous aider à mieux l’accompagner.

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ABA – Pyramid au DITEP du Cher

Immersion au sein du DITEP du Cher (UGECAM) où l’Analyse Appliquée du Comportement est mise en place

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Un aidant familial peut-il être salarié ? Certains oui, et voici comment (HandiNova)

En France, les aidants familiaux jouent un rôle essentiel en apportant une assistance quotidienne à leurs proches en situation de dépendance ou de handicap.

Pour reconnaître et soutenir cet engagement, il existe des dispositifs permettant à l’aidant d’être rémunéré en tant que salarié par la personne aidée (hors conjoint, pacs ou concubin), différent de la PCH et de l’AJPA.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Assurer l’assentiment dans l’accompagnement ABA (Different Roads to Learning)

Article original : Securing Assent in ABA Therapy

Traduction :

Vous êtes-vous déjà trouvé dans une situation inconfortable ? Avez-vous pu partir librement ou exprimer vos préoccupations et les faire respecter ? Imaginez que vous ne puissiez pas communiquer votre malaise ou votre désaccord avec la situation tout en étant forcé de rester. C’est la réalité que vivent de nombreux enfants autistes à l’école, en thérapie et dans d’autres domaines de leur vie. Il est essentiel d’obtenir l’assentiment pour permettre à nos apprenants d’avoir leur mot à dire dans leur traitement. Voyons ce qu’est l’assentiment et examinons quelques stratégies pour mettre en place des soins fondés sur l’assentiment.

Assentiment et consentement : Quelle est la différence ?

Tout d’abord, qu’est-ce qui distingue l’assentiment du consentement ? Le consentement est un terme qui fait référence à un client (s’il est légalement capable) ou à son parent ou tuteur légal qui accepte un traitement sur la base d’une compréhension globale de l’objectif, des avantages et des risques de l’intervention. Pour donner son consentement, il faut être légalement capable de prendre ces décisions. Les enfants (et de nombreux adultes ayant des besoins particuliers) ne peuvent pas légalement donner leur consentement.

L’assentiment, quant à lui, n’est pas un terme juridique. L’assentiment se réfère au fait que le client montre des signes d’accord ou de volonté de participer au traitement. Même s’il ne peut légalement approuver ou refuser les accompagnements, tout apprenant peut exprimer ses préférences et sa volonté de participer à l’accompagnement.

Quelle est la signification de l’assentiment ?

La reconnaissance et le respect de l’assentiment et du retrait de l’assentiment témoignent du respect de la dignité de la personne, l’un des quatre principes fondamentaux énoncés dans le code de déontologie des analystes du comportement. Obtenir l’assentiment de la personne dans le cadre de l’ABA est l’une des composantes de ce que beaucoup appellent « l’ABA d’aujourd’hui », une approche plus compatissante du traitement comportemental. Dans la dernière mise à jour du code de déontologie, l’assentiment est inclus comme une exigence éthique, à la section 2.11. Par conséquent, les analystes du comportement doivent non seulement comprendre ce qu’est l’assentiment, mais aussi donner activement à leurs apprenants les moyens d’agir grâce à des pratiques basées sur l’assentiment. Ce faisant, ils peuvent créer un environnement dans lequel les clients se sentent en sécurité, valorisés et motivés pour apprendre.

Quels sont les signes de l’assentiment et du retrait de l’assentiment ?

Les techniciens du comportement et les analystes du comportement doivent être attentifs aux signes d’assentiment et de retrait d’assentiment. Les signes d’assentiment peuvent être vocaux, comme les déclarations affirmatives de l’apprenant (par exemple, « Je m’amuse ! »). Ils peuvent également être non vocaux, comme le fait de s’approcher avec empressement du thérapeute et de s’engager activement dans les activités.

Les signes que votre apprenant donne son assentiment sont les suivants :

  • Sourire et/ou rire
  • Coopérer aux activités d’apprentissage
  • Faire des déclarations d’approbation, telles que « Je veux continuer à faire X “ et ” J’aime ça !
  • S’engager activement dans les activités thérapeutiques
  • S’approcher avec empressement du thérapeute
  • Demander à répéter les activités
  • Rester dans l’espace thérapeutique

L’assentiment peut être refusé ou retiré à tout moment. Le retrait de l’assentiment se réfère aux indications que l’apprenant n’approuve pas les méthodes de traitement utilisées ou les objectifs visés. Les signes de retrait de l’assentiment peuvent être à la fois vocaux, comme la protestation (par exemple, « non ! ») et non vocaux, comme la fuite.

Les signes de retrait de l’assentiment sont les suivants :

  • se détourner ou s’éloigner des activités d’apprentissage
  • repousser les stimuli de l’enseignement
  • S’enfuir du thérapeute ou de l’espace thérapeutique
  • Agressivité, comportement d’automutilation, destruction de biens ou autres comportements nuisibles.
  • pleurer, crier ou protester vocalement
  • Se laisser tomber ou s’effondrer sur le sol
  • Éviter le thérapeute
  • froncer les sourcils

Comment mettre en œuvre l’apprentissage par l’assentiment dans le cadre de l’accompagnement en ABA ?

L’obtention et le maintien de l’assentiment est un processus complexe et continu qui nécessite une observation attentive, de la flexibilité et le respect de l’autonomie du client. Voici quelques stratégies clés que vous pouvez utiliser pour promouvoir l’accompagnement en ABA basée sur l’assentiment auprès de vos apprenants.

  1. Donner la priorité aux choix : Donnez à vos apprenants la possibilité de faire des choix pour favoriser l’engagement et l’autonomie. Offrez des choix en matière d’activités, de renforçateurs, de stimuli, de lieu des séances, et même de structure et d’ordre des programmes ou des activités. Même si le client n’est pas en mesure de faire des choix concernant tous les aspects de la thérapie, donnez-lui la priorité en lui offrant des choix chaque fois que c’est possible.
  2. Enseigner et renforcer l’autodéfense : Encouragez vos apprenants à communiquer leurs besoins, leurs préférences et leurs limites. Indépendamment de leurs capacités ou de leur mode de communication, aidez-les à développer des compétences essentielles en matière d’autonomie, comme demander une pause et exprimer leur malaise.
  3. Rendre l’accompagnement amusant : L’accompagnement ne doit pas nécessairement être perçue comme un travail. Bien qu’il y ait forcément des objectifs difficiles à atteindre et des tâches qui ne sont pas les plus appréciées, il existe d’innombrables façons de faire en sorte que l’accompagnement reste agréable et motivante. Effectuez régulièrement des évaluations des préférences pour vous assurer que vous enrichissez continuellement l’environnement avec des objets et des activités préférés.
  4. Respecter le retrait de l’assentiment : Respectez le droit de l’apprenant à retirer son assentiment. C’est essentiel pour favoriser la confiance.
  5. Analyser et traiter les raisons du retrait de l’avis conforme : Lorsqu’une personne retire son assentiment, cela ne signifie pas que la séance se termine simplement ou que le professionnel le laisse faire ce qu’il veut pendant le reste de la séance. Le professionnel doit analyser la situation pour identifier la ou les raisons du retrait de l’assentiment. Il peut être amené à modifier divers aspects de l’environnement d’apprentissage, de la modalité d’accompagnement ou des objectifs pour regagner l’assentiment de l’apprenant. Voici quelques éléments à prendre en compte :
    • L’accompagnant et la personne ont-ils réussi à s’appairer ? L’accompagnant s’efforce-t-il en permanence de maintenir un rapport positif ?
    • Le style d’enseignement est-il aversif pour la personne ? (par exemple, trop structuré et répétitif alors que l’apprenant préférerait une approche plus naturelle).
    • Les tâches sont-elles trop difficiles ? Les compétences préalables sont-elles manquantes ? Des incitations supplémentaires sont-elles nécessaires ?
    • Les tâches sont-elles trop faciles et monotones ?
    • L’incitation est-elle aversive ? (par exemple, un contact physique complet alors que l’apprenant n’aime pas être touché).
    • Y a-t-il des sensibilités sensorielles qui peuvent mettre l’apprenant mal à l’aise ?
    • Les préférences de l’apprenant sont-elles prises en compte et priorisées ?

Au-delà de la conformité : le pouvoir d’assentiment

Bien que la conformité ait toujours été au centre de l’accompagnement en ABA, le passage à « l’ABA d’aujourd’hui » a redéfini le domaine. Le vrai progrès ne consiste pas seulement à se conformer, mais aussi à faire preuve de confiance, d’une participation active et significative. En adoptant des pratiques fondées sur l’assentiment, les analystes du comportement peuvent permettre à leurs apprenants de jouer un rôle actif dans leur parcours d’accompagnement.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Le lien entre l’infection maternelle et l’autisme pourrait être un mirage (The Transmitter)

Article original : Maternal infection’s link to autism may be a mirage

Traduction :

Selon une étude analysant les données de plus d’un million d’enfants au Danemark, les liens entre les maladies maternelles pendant la grossesse et l’autisme chez les enfants pourraient avoir été surestimés dans les recherches antérieures. D’autres facteurs communs à la mère et à l’enfant, tels que la génétique, pourraient expliquer la quasi-totalité des liens suggérés dans les travaux antérieurs.

« Nous ne prétendons pas que la santé maternelle n’a aucune incidence sur l’autisme », déclare Magdalena Janecka, chercheuse principale et professeur agrégée de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et de santé de la population à l’université de New York. Mais « il devrait être plus courant d’examiner les facteurs de confusion familiaux dans ce type de recherche ».

De nombreuses femmes dont les enfants sont atteints d’autisme disent avoir l’impression que quelque chose qu’elles ont fait pendant leur grossesse est à l’origine de cette maladie, ajoute Janecka. « Il faudrait placer la barre très haut en ce qui concerne la manière dont les associations entre les facteurs liés à la grossesse et le développement neurologique de l’enfant sont communiquées au grand public. En tant que domaine, nous devrions être très prudents ».

Au cours des deux dernières décennies, de nombreuses études ont établi un lien entre les maladies maternelles pendant la grossesse et l’autisme chez les enfants. Toutefois, on ne sait toujours pas si la première cause est à l’origine de la seconde. Par exemple, l’autisme est lié à des variantes génétiques qui influencent le système immunitaire, de sorte que les mères d’enfants autistes peuvent simplement présenter une vulnérabilité accrue aux infections graves.

Sur les 1,1 million d’enfants nés au Danemark entre 1998 et 2015, 18 374 ont reçu un diagnostic d’autisme. Les chercheurs ont examiné les associations potentielles entre ces enfants autistes et 236 diagnostics posés par leurs mères au cours de la période d’un à quatre ans précédant la naissance des enfants. Seuls 30 diagnostics présentaient une association potentiellement significative avec l’autisme, après prise en compte d’un large éventail de facteurs démographiques et socio-économiques.

Ces diagnostics comprenaient des troubles obstétriques, cardiométaboliques et psychiatriques, tels que le diabète pendant la grossesse et la dépression. Mais un seul diagnostic maternel – des complications liées à la grossesse du fœtus – est resté fortement associé à l’autisme lorsque les chercheurs ont analysé si l’un des 30 diagnostics s’était produit chez les pères des enfants autistes ou chez les mères quelques années avant ou pendant les grossesses de frères et sœurs non autistes. Selon les chercheurs, ces complications fœtales n’ont probablement pas causé l’autisme, mais en étaient plutôt les signes précurseurs.

Cette méthode de triangulation réduit les biais et « est souvent la meilleure façon d’évaluer les preuves qu’une association observée représente une relation de cause à effet », déclare Ezra Susser, professeur d’épidémiologie et de psychiatrie à l’université de Columbia, qui n’a pas participé à cette étude. « Cet article montre que pour l’association entre les conditions maternelles et l’autisme, la triangulation est particulièrement importante.

« Grâce à leur conception élégante, [les chercheurs] montrent que de nombreuses associations semblent avoir un lien non causal », déclare Michael Benros, professeur et responsable de la recherche sur la psychiatrie biologique et de précision à l’université de Copenhague, qui n’a pas participé à l’étude.

Les recherches futures pourront porter sur les facteurs génétiques et non génétiques partagés par les membres de la famille qui confondent le lien entre la santé maternelle et l’autisme, explique Janecka.

Les scientifiques ont présenté leurs conclusions en détail en janvier dans Nature Medicine.

Publié dans Autisme, Formation

Le point de vue d’un autiste BCBA sur l’ABA (Different Roads to Learning)

Article original : One Autistic BCBA’s Perspective on ABA

Traduction :

Les Board Certified Behavior Analysts (BCBA) travaillent souvent avec la communauté autiste. Cependant, vous ne rencontrerez pas souvent un BCBA autiste. Certains BCBA autistes soutiennent l’analyse comportementale appliquée (ABA) et y font carrière, et en tant que tel, j’aimerais vous faire part de mon point de vue.

Ce domaine a mauvaise réputation pour de nombreuses raisons. On prétend que l’ABA « masque les comportements autistiques » et qu’elle « apprend aux enfants à devenir des robots ». Je déteste la réputation qui accompagne l’ABA d’aujourd’hui ; cependant, si l’on se penche sur la manière dont l’ABA était menée dans les années 1960, on constate qu’il y a suffisamment de raisons de la soutenir. Nous devons condamner les actions de l’ABA rigide et intransigeante tout en changeant les positions actuelles, comme j’essaie de le faire dans ma pratique. Par conséquent, ma perception de l’ABA se décline en trois points : (1) l’utilisation d’une optique tenant compte des traumatismes, (2) l’écoute active et la validation, (3) l’individualisation des soins.

  1. Lorsque nous utilisons une optique tenant compte des traumatismes, cela signifie que nous ne nous contentons pas d’examiner les comportements liés aux quatre fonctions. Nous nous intéressons plutôt aux comportements qui résultent d’expériences traumatisantes. Dans ma propre vie, j’ai eu un accident de voiture à l’âge de 16 ans. J’étais déjà semi-émotif et je conduisais sous la pluie (il pleuvait des cordes). Je tournais à gauche à un feu vert et j’ai surcorrigé, percutant ainsi une autre voiture. J’ai été tellement traumatisé par cette expérience que je n’ai pas supporté l’idée de prendre le volant pendant quatre ans. Ce qui m’a motivé à reprendre le volant, c’est que j’en avais assez que ma mère et mes amis soient obligés de me conduire. Si quelqu’un m’avait forcé à le faire en me faisant conduire d’un endroit à l’autre, il y aurait eu un risque non négligeable qu’un autre accident de voiture se produise. De même, lorsque nous forçons les personnes à tenter des choses pour lesquelles ils ne sont pas prêts, nous risquons de les traumatiser.
  2. L’écoute active et la validation des personnes, ainsi que de leurs accompagnants, sont essentielles dans ce domaine. Les praticiens n’ont pas toujours raison (même les autistes !) et nous devons aborder chaque situation avec humilité et compassion. Les RBT mettent en œuvre la thérapie ABA pendant toutes les heures de thérapie ABA. Les BCBA interviennent entre 5 et 20 % des heures de thérapie directe d’un RBT par mois. Ensuite, nous avons aux accompagnants, qui sont avec la personne quand nous ne sommes pas là. Lorsque l’accent est mis sur la conformité plutôt que sur la collaboration, l’écoute active et la validation sont mises de côté. Nous devons tenir compte de nombreux éléments lors de la mise en œuvre des services, tels que les traumatismes, la culture, l’environnement et la faisabilité des interventions. Si nous rencontrons des problèmes, nous nous adaptons tout en faisant preuve de diligence.
  3. Le troisième point est peut-être le plus important : l’individualisation des soins. Lorsque j’étais directeur clinique, j’étais strict dans mes rapports d’évaluation. Cependant, j’étais stricte parce que je voulais que mes analystes se mettent à la place de la personne. Par exemple, j’ai vu dans plusieurs rapports des stéréotypies vocales et motrices avec une fonction de renforcement automatique. Certes, chacun de ces comportements est différent pour chaque personne avec laquelle nous travaillons, mais je demande quand même une justification de la façon dont ces comportements sont socialement significatifs pour les réduire. Si je remarque que la justification ne correspond pas aux critères, je dirai « supprimez ce comportement car il n’est pas socialement significatif, il n’entrave pas la capacité de la personne à accéder aux contingences et il n’est pas nuisible pour lui-même ou pour les autres ». Il est également arrivé que des personnes me demandent d’inscrire dans leur plan d’accompagnement des objectifs précis qu’ils souhaitaient atteindre. Par exemple, une personne m’a dit : « Michelle, je veux m’efforcer de devenir plus organisée ». J’ai inscrit un objectif qui correspondait au modèle de nécessité médicale, mais qui ciblait également ce que la personne voulait faire.

Ces trois domaines m’ont permis de devenir le BCBA que je m’efforce d’être. Bien que je sois un être humain autiste, je m’efforce d’être un praticien compatissant. C’est ce que les personnes méritent

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Le lien entre les problèmes de sommeil et les difficultés émotionnelles et comportementales chez les enfants autistes : Une analyse de réseau (Journal of Autism and Developmental Disorders, 2025)

Résumé :

Les interactions entre les problèmes de sommeil, les symptômes de l’autisme et les difficultés émotionnelles et comportementales ont été explorées à l’aide d’une analyse de réseau chez 240 enfants autistes (âge moyen : 8,8 ans, intervalle 5-13 ans) présentant des problèmes de sommeil modérés à sévères. Les résultats ont révélé un réseau hautement connecté et interprétable, avec trois groupes distincts identifiés pour les variables modélisées. La dépression, l’anxiété et les troubles du comportement sont les variables les plus centrales du réseau. La dépression, l’anxiété et les comportements répétitifs et stéréotypés restreints (RRB) étaient les variables de liaison les plus fortes du modèle de réseau, transmettant l’activation à la fois à l’intérieur et entre les autres groupes de symptômes. Les résultats soulignent que la dépression et l’anxiété sont des symptômes très liés au sein du réseau, ce qui suggère qu’un soutien dans ces domaines pourrait être utile, ainsi que de futures recherches.

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Publié dans Autisme, Formation

Livre “L’inclusion des autistes Asperger dans la vie personnelle et sociale” (G. Alemany)

Il existe plusieurs formes d’autisme avec différents niveaux d’autonomie. Chacun aspire à une vie personnelle et sociale bien remplie. Pour certaines personnes cela peut être entravé pour plusieurs raisons. C’est notamment le cas pour beaucoup de personnes autistes Asperger qui ne sont pas pleinement incluses dans la société, en raison de leur fonctionnement cognitif particulier. 

Acheter le livre

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Avril, Mois de l’autisme – Dossier de presse (Autisme France)

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Un enfant de 6 ans retrouvé mort en Bretagne : sa mère mise en examen pour assassinat (Ouest-France)

Ce dimanche 23 mars 2025, le parquet de Rennes a confirmé la piste de l’homicide concernant le décès de Tymothéo, 6 ans, survenu jeudi dernier à Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine). La mère de famille a avoué avoir tué son fils, ne « supportant plus [ses] troubles du comportement », selon le parquet de Rennes.

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Les heures calmes : faciliter le quotidien (vidéo)

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AAH, RSA… Quel montant percevrez-vous le 1er avril 2025 ? (handicap.fr)

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Autisme : l’impact des facteurs environnementaux in utero (handicap.fr)

Une nouvelle étude invite à reconsidérer la seule approche génétique de l’autisme et démontre le rôle majeur des facteurs environnementaux durant la grossesse, influençant directement le développement cérébral du fœtus et la survenue des TSA.

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Publié dans Autisme, Formation

“Bénéfique” mais aussi “violent” : école et handicap, les limites de l’inclusivité à tout prix (Télérama)

En 2005, l’admission des enfants en situation de handicap dans les classes ordinaires entrait pleinement dans la loi. Vingt ans plus tard, faute de moyens, les enseignants se retrouvent trop souvent démunis, et les élèves mal accompagnés.

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Publié dans Autisme, Scolarité

AAH : cumul des avantages de vieillesse ou d’invalidité – Jurisprudence (J. Vinçot)

Débat juridique sur le calcul de l’AAH en cas de perception d’une pension d’invalidité ou de retraite.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Des habitats inclusifs vont prendre forme à la Maison escargot de Plédéliac (Ouest-France)

Des jeunes atteints de problèmes neurologiques sont accueillis à la Maison escargot de Plédéliac (Côtes-d’Armor). Un autre projet s’y construit. Les plans d’habitats inclusifs et d’une coquille de répit pour les aidants et aidés ont été présentés par l’architecte, Émeline Termet, à l’équipe qui travaille sur ce projet depuis 2022.

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Publié dans Autisme, Habitat

“J’aimerais que chaque parent d’enfant autiste non-verbal sache que rien n’est figé” (la Lettre d’Ulysse)

La détermination et l’énergie d’Isabelle lui ont permis de construire une langue commune avec son fils autiste, puis avec le monde.

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Publié dans Autisme

La fatigue dans l’autisme (Aspie Conseil)

Actuellement, couché dans mon lit, l’ordinateur sur mon genou, je me suis dit que c’était le moment idéal d’évoquer la fatigue dans l’autisme.. Difficile de trouver une seule cause pour expliquer la fatigue dans l’autisme. Fidèle à l’idée de Détective de l’autisme, comprendre c’est déjà en partie solutionner le problème. J’évoquerai aussi des solutions ou tout au moins des remédiations pour réduire la fatigue

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Publié dans Autisme, Formation

“Je fais mes courses, mon ménage, je n’ai besoin de personne” : dans cette résidence, dix adultes atteints d’autisme apprennent à vivre en autonomie (France 3)

Depuis quinze ans, l’association HabiTED propose des résidences inclusives, pour permettre à des personnes autistes de trouver leur indépendance loin du cocon familial. Immersion dans ces studios fonctionnels, qui ont déjà fait leurs preuves dans la région lilloise.

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Publié dans Autisme, Habitat

Les replays du colloque sur le diagnostic des troubles du neurodéveloppement (TND) (CRAIF)

La délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (TND) a organisé son premier colloque consacré au diagnostic des TND. Découvrez la retransmission de l’événement qui s’est tenu le 28 janvier 2025 dernier.

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Publié dans Autisme, Formation

20 ans de la loi du 11 février 2005 (Ministère du Travail)

Adoptée il y a vingt ans, la loi du 11 février 2005 a marqué un tournant majeur dans la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, alors que l’inclusion est plus que jamais un enjeu de société, il est essentiel de dresser le bilan des avancées réalisées et d’identifier les défis qui demeurent pour garantir à chacun une pleine participation à la vie sociale, professionnelle et citoyenne.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Les comportements défis chez la personne avec TSA et DI en situation complexe (4/4) (CRAIF)

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L’aménagement du logement pour une personne handicapée (ma Boussole Aidants)

Démarches, aides financières, entreprises pour les travaux… Toutes les étapes et interlocuteurs pour vous aider à aménager le logement de votre proche handicapé.

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Publié dans Autisme, Habitat

Révélation d’un AESH : le salaire mensuel des accompagnants d’élèves en situation de handicap dévoilé (La Plasturgie)

Témoignage d’un AESH : découvrez les réalités du métier et le salaire mensuel souvent méconnu.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Enseignants : 9 sites ressources pour accueillir un enfant autiste en classe (La Lettre d’Ulysse)

Vous souhaitez adapter vos cours, vos documents et votre posture à un élève autiste ? Ces sites vous orientent vers les ressources adaptées.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Café-Rencontres / Ludothèque, le samedi 05 Avril 2025

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 05 Avril 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Un outil d’IA évalue les aptitudes sociales en analysant la parole (The Transmitter)

Article original : AI tool estimates social ability by analyzing speech

Traduction :

Une nouvelle étude révèle qu’un algorithme d’apprentissage automatique peut analyser le discours d’enfants autistes afin d’évaluer avec précision leur capacité de communication sociale.

Ces résultats s’ajoutent à un nombre croissant de preuves que certains enfants autistes parlent différemment de leurs camarades non autistes. « Bien que nous le sachions à un certain niveau, depuis les premières descriptions de Kanner, il a été difficile de déterminer quelles étaient ces différences et si elles étaient cliniquement utiles », explique Helen Tager-Flusberg, professeur émérite de psychologie et de sciences du cerveau à l’université de Boston, qui n’a pas participé à cette étude. « Nous savons maintenant que c’est le cas.

Des études antérieures ont permis d’identifier une série de différences de langage associées à l’autisme. Par exemple, certains enfants autistes peuvent utiliser un ton plus aigu et plus variable, prendre moins de tours dans les conversations ou produire moins de phonèmes (sons de base de la parole) par énoncé.

Les scientifiques ont cherché à développer des moyens automatisés pour analyser la parole et classer les enfants autistes de manière directe et objective. Par exemple, le système LENA associait un logiciel à un enregistreur audio portable pour rechercher des modèles de discours distinctifs chez les enfants autistes. Des systèmes plus récents utilisent des algorithmes d’intelligence artificielle à apprentissage profond pour détecter les traits de l’autisme.

Les projets de développement de ces algorithmes ont toutefois souffert de certaines limitations, notamment un nombre relativement faible d’enfants autistes et des données provenant d’évaluations de chaque enfant recueillies à un seul moment, ce qui limite l’applicabilité à l’ensemble du développement. LENA, par exemple, a été conçu pour travailler avec des enfants âgés de 4 ans ou moins, et n’a donc pas pu suivre l’évolution du langage chez les enfants plus âgés.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont développé un algorithme d’apprentissage profond appelé ASDSpeech qu’ils ont entraîné sur les vocalisations de 136 enfants autistes âgés de 1 à 7 ans, qui ont été enregistrées lors d’une évaluation diagnostique utilisant la deuxième édition de l’Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS-2). L’équipe a ensuite testé le système d’IA sur les données de 61 autres enfants autistes, qui ont tous participé à deux évaluations diagnostiques séparées d’un an ou deux. Chaque enregistrement durait environ 40 minutes.

L’ensemble des échantillons de formation et de test utilisés dans cette étude est au moins trois fois plus important que les précédents ensembles de données sur le langage des autistes, explique Ilan Dinstein, cochercheur principal de l’étude et professeur de psychologie à l’université Ben-Gourion du Néguev. Contrairement aux recherches précédentes sur les algorithmes d’analyse du langage des autistes, Dinstein et ses collègues partagent ouvertement leur algorithme et leurs données. « Cela permettra d’accélérer les recherches futures dans ce domaine », estime M. Tager-Flusberg.

Et cela ne représente qu’une petite partie des données que Dinstein et ses collègues ont accumulées dans un référentiel en pleine expansion qui contient actuellement des enregistrements d’environ 2 000 enfants, ce qui en fait « l’un des plus grands référentiels vidéo et audio d’enfants autistes au monde », précise-t-il. « Nous avons créé un réseau clinique national en Israël où nous enregistrons des enfants dans neuf sites cliniques différents à travers le pays, soit environ 800 nouveaux cas chaque année.

Un SDSpeech a examiné la relation entre 49 caractéristiques de la parole, telles que la hauteur et la durée, et la sévérité des traits autistiques tels que définis par les scores ADOS-2 des enfants. Dinstein note qu’étant donné les lacunes de l’algorithme de reconnaissance vocale dans l’identification de la parole des enfants dans des situations désordonnées et réelles, les scientifiques ont annoté manuellement les vocalisations des enregistrements qui appartenaient aux enfants. La nature laborieuse de ce processus a limité l’étude à une petite partie des enregistrements disponibles.

Le système d’IA a estimé les scores ADOS-2 des enfants avec une précision allant jusqu’à 60 % aux deux moments de développement, ont découvert les scientifiques. Aucune caractéristique de la parole n’a été liée à un effet fort ou cohérent sur la précision du discours d’ASDS, ce qui pourrait suggérer une grande redondance à travers les caractéristiques. Il n’y avait pas de différences significatives dans la précision de l’algorithme à travers l’âge, ni entre les garçons et les filles (47 participants étaient des filles; 150 étaient des garçons).

Les enregistrements utilisés pour le besoin d’ASDSpe ont été pris dans des conditions bruyantes à l’aide d’un microphone mural dans un centre médical de soins de santé publique très fréquenté, notent les chercheurs dans leur article, qui a été publié le mois dernier en Psychiatrie translationnelle. Cela suggère que l’algorithme est robuste dans les situations du monde réel, disent-ils.

Le posture d’ASDS s’est avérée beaucoup plus précise et fiable pour estimer les scores de communication sociale qu’à l’estimation des scores pour les comportements restreints et répétitifs, un autre trait clé lié à l’autisme. Cela « donne beaucoup de sens et souligne que l’autisme est une pathologie complexe », explique

Le posture d’ASDS s’est avérée beaucoup plus précise et fiable pour estimer les scores de communication sociale qu’à l’estimation des scores pour les comportements restreints et répétitifs, un autre trait clé lié à l’autisme. Cela « donne beaucoup de sens et souligne que l’autisme est une maladie complexe », explique Ruth Grossman, professeur de sciences de la communication et des troubles au Collège Emerson, qui n’était pas impliquée dans l’étude. «Il ne sera probablement jamais possible de définir l’autisme par un type de mesure, de sorte que la nuance que les auteurs ont apportée à ce type de recherche est importante.»

Les enfants de cette étude parlaient tous en hébreu, note Dinstein. Une prochaine étape clé pour ASDSpeech «est de le tester avec des échantillons de parole provenant d’autres langues», explique Grossman. « J’aimerais voir une collaboration internationale et interlinguistique de ce type de recherche. »

D’ici là, il reste à voir si les caractéristiques identifiées par ASDSpeech sont spécifiques à la langue ou à la culture. Certaines recherches antérieures suggèrent qu’une voix autiste clairement définie n’existe peut-être pas, note Grossman.

Elle avertit également que l’étude n’inclut que les enfants autistes, de sorte qu’elle n’a pas testé si l’outil pouvait différencier la voix des enfants autistes et les voix non autistes, dit-elle.

Dinstein espère que le langage ASDSpeech pourra être couplé à d’autres outils de « phénotypage numérique » utilisés pour mesurer objectivement les mouvements oculaires liés à l’autisme, les expressions faciales et d’autres facteurs et la façon dont ils pourraient évoluer au fil du temps et avec des interventions. «Ces techniques ne sont pas censées remplacer jamais les cliniciens», explique-t-il. «L’idée est de réduire la dépendance à l’égard des questionnaires subjectifs sur l’autisme, qui sont biaisés et offrent une faible sensibilité aux changements mais qui sont actuellement largement utilisés.»

En fin de compte, Dinstein dit qu’il aimerait que le public ASDS englobe les données provenant d’enregistrements de milliers d’enfants avec et sans autisme pour améliorer la précision et la fiabilité de ce travail. «Notre étude est une étape importante qui montre la faisabilité et l’opportunité inhérentes à cette approche de recherche», déclare-t-il.

Publié dans Autisme, Formation

La structure du striatum varie selon le sexe chez les enfants autistes (The Transmitter)

Article original : Structure of striatum varies by sex in autistic children

Traduction :

La maîtrise de gestes subtils – manier une fourchette ou tourner les pages d’un livre, par exemple – se produit à des âges différents chez les filles et les garçons, et les enfants autistes ont tendance à prendre du retard par rapport à ceux qui ne sont pas atteints de cette maladie.

Selon une nouvelle étude, ces différences pourraient être liées à des changements dans le striatum au cours du développement. L’amélioration de la motricité fine est liée à la maturation de voies striatales distinctes chez les garçons et les filles autistes, comme l’ont révélé des examens IRM effectués sur des enfants en bas âge.

Selon Ann Graybiel, professeur de sciences cérébrales et cognitives au Massachusetts Institute of Technology, qui n’a pas participé à l’étude, ces résultats « lèvent tout doute » sur la contribution du striatum aux mouvements subtils. Une analyse plus poussée des données pourrait permettre de découvrir des associations entre d’autres traits de l’autisme et des modifications cérébrales spécifiques au sexe, selon Ann Graybiel.

Des études antérieures ont montré que le striatum – un groupe de cellules qui relie la motivation au mouvement – est lié à des intérêts restreints et à des comportements répétitifs, et qu’il présente des différences spécifiques au sexe chez les adolescents autistes. Mais la tendance des tout-petits à se tortiller dans un scanner IRM a empêché la réalisation de recherches similaires chez les enfants de moins de 5 ans, une période critique du développement neurologique.

Ce manque de données sur les enfants plus jeunes et les filles a compliqué la tâche des chercheurs pour déterminer l’influence du sexe sur le développement du cerveau des enfants autistes, explique Emma Duerden, professeur agrégé de psychologie appliquée à l’Université de Western Ontario à London (Canada), qui n’a pas participé à ces travaux. « Nous ne savons pas grand-chose du développement du cerveau chez les très jeunes enfants autistes. [Il s’agit pourtant d’une fenêtre très sensible », explique le professeur Duerden.

En recrutant des fillettes de 2 et 3 ans dans le cadre de l’Autism Phenome Project (projet sur le phénome de l’autisme), puis en passant quelques nuits tardives au centre d’imagerie, les chercheurs à l’origine de ces nouveaux travaux ont recueilli les IRM de 356 bambins endormis, dont 234 atteints d’autisme. L’équipe a ensuite évalué la motricité fine du groupe – dont un tiers de filles – en se basant sur les observations des chercheurs et sur les rapports des soignants, qui ont également fourni le sexe attribué à leurs enfants à la naissance.

Chez les enfants en bas âge non autistes, la motricité fine est plus développée chez les filles que chez les garçons, selon l’étude, ce qui va dans le sens de recherches antérieures selon lesquelles les filles développent ces capacités à un âge plus précoce. Les chercheurs ont également constaté que les enfants autistes obtiennent des résultats inférieurs à ceux des enfants non autistes et présentent des différences de volume dans une partie du striatum appelée putamen.

Mais ces changements varient en fonction du sexe : une meilleure motricité fine s’accompagne d’un volume de putamen plus faible chez les filles autistes, mais plus important chez leurs homologues masculins.

L’équipe a ensuite analysé deux voies striatales clés : l’une qui relie l’amas de cellules aux régions cognitives et l’autre qui le relie aux parties du cerveau qui reçoivent des signaux sensorimoteurs. Selon l’étude, une meilleure motricité fine est corrélée à une plus grande intégrité des voies de la matière blanche dans la voie sensorielle chez les garçons autistes, mais pas chez les filles autistes.

Dans une évaluation de suivi portant sur 195 des participants initiaux, dont 113 enfants autistes, les chercheurs ont constaté que les altérations des voies sensorimotrices et cognitives à l’âge de 3 ans permettaient de prédire les taux de développement de la motricité fine au cours des deux années suivantes chez les filles autistes, mais pas chez les garçons autistes. Les résultats ont été publiés le 14 janvier dans Biological Psychiatry.

Les résultats suggèrent que les garçons et les filles autistes s’appuient probablement sur ces voies à des degrés différents au cours du développement, explique Olivia Surgent, chercheuse postdoctorale à l’Institut MIND de l’Université de Californie à Davis, qui a participé à l’étude.

Des évaluations de suivi au milieu de l’enfance et à l’adolescence dans les prochaines étapes du projet devraient révéler si les différents sexes s’appuient sur des voies distinctes tout au long de l’enfance, ou si ces différences disparaissent avec l’âge, explique Christine Wu Nordahl, chercheuse principale de l’étude et professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’Institut MIND de l’Université de Californie, à Davis.

Quoi qu’il en soit, l’étude des trajectoires de développement des enfants autistes devrait permettre de déterminer à quel moment ils sont le mieux préparés à suivre un entraînement à la motricité fine, explique Christine Wu Nordahl.

Publié dans Autisme, Formation

Élaboration d’un programme d’enseignement de l’ABA (Different Roads to Learning)

Article original : Putting Together an ABA Curriculum

Traduction :

Que fait-on en ABA ? Cette question vous est souvent posée en tant que BCBA, et ce pour de bonnes raisons ! L’ABA est une technologie puissante qui peut être utilisée pour enseigner de nombreuses compétences et réduire une grande variété de comportements gênants. Les possibilités sont infinies !

Mais comment savoir ce qu’il faut enseigner ?

L’évaluation

Le processus d’évaluation est (évidemment) extrêmement important pour l’élaboration d’un programme d’études. Au cours du processus d’évaluation, nous cherchons à comprendre

  • les compétences de l’apprenant
  • les préoccupations de la famille
  • Les raisons pour lesquelles ils recherchent des services d’ABA
  • le point de vue des autres prestataires.

Programmation

Il convient ensuite d’examiner le calendrier des services. La famille recherche-t-elle des services complets pouvant aller jusqu’à 20 ou 30 heures par semaine ? Ou peut-être souhaite-t-elle une thérapie axée sur un problème spécifique ?

Travailler avec l’assurance

Si vous fournissez des services d’ABA couverts par l’assurance maladie, il se peut qu’il y ait des règles plus spécifiques concernant les types d’objectifs qui seront couverts par l’assurance. En général, ces règles indiquent que les objectifs doivent tous être liés à la réduction des symptômes de l’autisme. Bien qu’il s’agisse d’un énoncé plutôt chargé, cela signifie en fin de compte que les objectifs doivent être liés aux déficits fondamentaux de l’autisme, c’est-à-dire les schémas de comportement restreints et répétitifs ou les déficits de communication.

Intégrer les préférences de la famille

L’un des paramètres les plus importants de notre thérapie est la validité sociale. La validité sociale est la mesure dans laquelle la thérapie fait une différence significative dans la vie de nos clients et des parties prenantes. Les familles et les clients savent très bien ce qui ferait la plus grande différence dans leur vie. Par exemple, la famille peut avoir pour tradition d’aller à la plage chaque été, mais notre client a du mal à gérer les différentes routines d’un calendrier de vacances. Nous pourrions choisir de travailler sur le soutien des compétences de préparation et de flexibilité nécessaires à notre client pour qu’il puisse participer avec succès aux vacances avec le reste de la famille.

Notre rôle de défenseur

Dans notre rôle de défenseur, il nous incombe parfois d’aider les familles à mieux comprendre l’autisme ou ce qu’il est réaliste d’attendre de leur enfant à différents stades de son développement. L’ABA (en particulier la formation des parents) peut être une occasion importante d’informer les familles sur l’autisme de manière à les aider à rendre leur maison plus adaptée à leur enfant ou à comprendre quels soutiens environnementaux supplémentaires pourraient être nécessaires.

Prochaines étapes

Une fois que vous aurez rassemblé toutes ces informations, vous aurez probablement une longue liste de compétences sur lesquelles vous souhaitez travailler. Vous devrez peut-être établir des priorités et considérer certains objectifs comme des priorités « essentielles » et d’autres comme des objectifs secondaires. Un sentiment d’urgence peut souvent se dégager de toutes les choses que vous voulez enseigner, mais n’oubliez pas que la lenteur et la régularité gagnent la course. Il n’y a pas de mal à donner la priorité à quelques objectifs clés qui aideront le plus votre client, et à développer à partir de là lorsqu’il sera prêt.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Résumé du traitement : modelage par les pairs (Different Roads to Learning)

Article original : Treatment Summary: Peer Modeling

Traduction :

Description du projet

Un père montre à son enfant adolescent comment démarrer une tondeuse à gazon. Un professeur de tennis montre à un élève comment servir. Un frère ou une sœur plus âgé(e) montre à son cadet comment retourner une crêpe. Il s’agit là d’exemples quotidiens de modélisation. Le modelage est une procédure pédagogique dans laquelle une personne maîtrisant une tâche, le modèle (par exemple, un enseignant, un parent ou un intervenant), démontre la tâche à une autre personne (par exemple, un élève, un enfant) qui observe et tente par la suite de copier la performance du modèle (Cooper et al., 2020).

Le modelage est un type d’assistance qui augmente la probabilité d’une réponse correcte (Noell et al., 2021). Il est utile lorsque d’autres incitations, telles que les incitations verbales (par exemple, dire vocalement « Ouvrez l’eau ») ou physiques (par exemple, placer doucement sa main sur celle de l’apprenant pour l’aider à ouvrir l’eau), sont inefficaces. Le modelage peut être particulièrement utile pour enseigner des tâches complexes (Noell et al., 2021), comme faire ses lacets, préparer un repas ou se raser. La modélisation peut également aider les individus à apprendre de manière plus naturelle en observant les autres, ce qui peut être extrêmement utile pour l’apprentissage d’autres compétences dans différents contextes et tout au long de la vie. Le plus important est peut-être que la modélisation est une procédure quotidienne que tout le monde est susceptible de rencontrer dans de multiples environnements et contextes. Par conséquent, exposer les apprenants à la modélisation (en tant qu’approche pédagogique) peut les aider à se préparer à imiter les actions des autres lorsqu’ils sont naturellement confrontés à des contextes inconnus ou nouveaux à mesure qu’ils grandissent.

La modélisation peut être une stratégie d’enseignement utile car elle offre une possibilité d’apprentissage interactif lorsque l’apprenant doit copier les actions du modèle. Elle permet également à l’apprenant d’observer les résultats positifs de ses actions en offrant des possibilités de renforcement qui, à leur tour, favorisent le développement de nouvelles compétences (DiSalvo & Oswald, 2002). Par exemple, lorsqu’un frère ou une sœur plus jeune (l’apprenant) observe un frère ou une sœur plus âgé(e) (le modèle) en train de retourner une crêpe, l’apprenant acquiert des compétences culinaires et a l’occasion de se renforcer en savourant une crêpe parfaitement cuite qu’il fait ensuite lui-même.

La modélisation par les pairs est unique car ce sont les pairs qui servent de modèles et non des professionnels ou des soignants. Ce type de modélisation est intéressant car il élargit l’éventail des personnes auprès desquelles une personne peut apprendre. Si la modélisation par les pairs peut être mise en œuvre dans divers contextes (Athamanah & Cushing, 2019 ; Blew et al., 1985), elle est particulièrement bien adaptée au milieu scolaire en raison de la facilité d’accès aux pairs. Dans les écoles, la modélisation par les pairs donne l’occasion de développer plus naturellement les compétences cibles (Athamanah & Cushing, 2019) et facilite les interactions avec les élèves au développement typique. Ces interactions accrues peuvent favoriser l’acceptation, les compétences sociales, les compétences de jeu et les amitiés (Chang & Locke, 2016). Ces avantages sont notables, car ils pourraient contribuer à répondre aux préoccupations souvent partagées par les autistes scolarisés dans des écoles inclusives, comme le sentiment de solitude et le manque d’inclusion ou d’acceptation au sein de la structure de la classe (Locke et al., 2012). En outre, les avantages s’étendent aux pairs modèles, qui acquièrent des compétences en matière de leadership, améliorent leur efficacité personnelle et bénéficient d’interactions positives avec leurs pairs handicapés (Chen, 2024).

Résumé de la recherche

Le modelage est une intervention fondée sur des données probantes pour les personnes autistes (Hume et al., 2020 ; National Autism Center, 2015). La recherche montre que le modelage par les pairs, un type spécifique de modelage, est efficace pour enseigner aux personnes autistes une variété de compétences, y compris l’étiquetage réceptif (Charlop et al., 1983), la discrimination des couleurs, des formes et des prépositions (Egel et al., 1981), ainsi que pour faire des achats, emprunter des livres de bibliothèque et traverser la rue (Blew et al., 1985). En outre, les résultats de ces études ont montré que le modelage par les pairs pouvait être bénéfique pour les autistes dans les classes d’intégration, Charlop et al. (1983) signalant une augmentation du comportement social comme un effet secondaire positif de l’intervention.

Des études récentes ont utilisé la modélisation par les pairs pour soutenir une variété de populations avec différentes compétences, notamment en enseignant aux adultes à modifier leur mode de vie pour améliorer leur santé et gérer la douleur chronique (Schweier et al., 2014), en améliorant la consommation de légumes chez les enfants d’âge préscolaire (Staiano et al., 2016) et en augmentant l’activité physique chez les femmes inactives sur le lieu de travail (Rowland et al., 2018).

Dans le contexte de l’intervention en autisme, la modélisation par les pairs est souvent associée à d’autres procédures telles que la récompense des réponses appropriées (Sira & Fryling, 2012) ou des incitations supplémentaires (Chen, 2024). Kourassanis-Velasquez et Jones (2019) ont constaté que la modélisation par les pairs combinée à l’incitation et au renforcement augmentait la réponse et l’initiation des offres d’attention pendant le jeu pour trois enfants atteints de troubles envahissants du développement non spécifiés (TED-NS), un diagnostic maintenant classé dans les troubles du spectre autistique (TSA ; Autism Speaks, n.d.). Bien que les résultats aient révélé que les performances étaient généralisées aux nouveaux pairs, elles n’étaient pas constantes après la fin de l’intervention ; cependant, l’étude ne comportait qu’un seul contrôle de suivi, ce qui limite la compréhension des résultats des performances à long terme. Malgré cela, les parents et les pairs modèles ont évalué positivement l’intervention. Plus récemment, Chen (2024) a utilisé la modélisation par les pairs avec des incitations et des renforcements pour améliorer les performances de deux élèves autistes (âgés de sept et neuf ans) dans des tâches telles que préparer un sac d’école, mettre un sac d’école, ramasser les ordures et se mettre en rang pour le départ. Les résultats indiquent que les participants ont trouvé le soutien des pairs utile, et tous les pairs modèles ont indiqué qu’ils aimeraient soutenir d’autres élèves à l’avenir.

En outre, la modélisation est une composante de l’entraînement aux compétences comportementales (BST), un ensemble d’interventions bénéficiant d’un solide soutien empirique et comprenant également des instructions, des répétitions et une rétroaction (Noell et al., 2021). Il existe de nombreux exemples d’interventions qui intègrent la modélisation par les pairs à la BST (Brady et al., 2016 ; Chambers & Radley, 2019 ; Covey & Alber-Morgan, 2021). Covey et ses collègues (2021) ont augmenté le jeu interactif avec des enfants ayant des handicaps modérés à sévères en utilisant la modélisation par les pairs, la BST et l’analyse des tâches. Dans les semaines qui ont suivi l’intervention, un participant a montré une légère diminution de l’habileté entraînée, tandis que les trois autres ont montré des augmentations supplémentaires dans le jeu interactif. Bien que la satisfaction des participants n’ait pas été mesurée, les pairs modèles ont attribué une note élevée à l’intervention et ont estimé qu’ils pouvaient mieux s’engager avec leurs pairs handicapés à la suite de l’étude.

La modélisation par les pairs peut également être étendue aux apprenants plus âgés. Athamanah et Cushing (2019) ont augmenté l’engagement indépendant dans les tâches professionnelles et les interactions sociales avec des participants autistes âgés de 14 à 18 ans en utilisant la modélisation par les pairs dans le cadre d’une formation en milieu de travail. Pendant l’intervention, les pairs ont modélisé la façon d’effectuer des tâches, de poser des questions et de faire des commentaires. Ils ont également utilisé une variété de stratégies d’incitation, y compris l’orientation verbale, gestuelle ou manuelle, pour faciliter la performance indépendante des participants, ce qui a conduit à une augmentation de la précision de la performance. Malheureusement, le transfert des compétences à d’autres contextes et individus et le maintien des compétences dans le temps n’ont pas été évalués en raison des contraintes de temps de l’étude.

Recommandations

Les recherches menées dans le cadre de cette étude montrent que la modélisation par les pairs est fortement étayée par des données probantes. Elle s’aligne sur le National Standards Project (phase 2) du National Autism Center et sur Hume et al. (2021), qui ont tous deux établi que la modélisation était une intervention fondée sur des données probantes pour les personnes autistes. Le modelage par les pairs peut être utilisé avec des apprenants de différents âges pour enseigner diverses compétences (Covey & Alber-Morgan, 2021) et favoriser l’acceptation dans des contextes éducatifs inclusifs (Chang & Locke, 2016). Pour que le modelage soit efficace, il semble évident que les apprenants doivent posséder deux compétences préalables : la capacité d’observer le modèle et la capacité d’imitation (Noell et al., 2021). Par conséquent, l’équipe qui travaille directement avec un individu devrait guider les décisions de traitement afin de déterminer s’il s’agit d’une intervention appropriée pour cet individu.

Il est nécessaire de poursuivre les recherches afin d’améliorer notre compréhension de la modélisation par les pairs. Il convient notamment de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques des pairs (par exemple, l’âge, le sexe) influencent l’impact de la modélisation sur les personnes autistes. Un autre point à approfondir est la généralisation des compétences acquises par le biais de la modélisation par les pairs à d’autres contextes et à d’autres personnes, ainsi que leur maintien dans le temps. En outre, bien que les avantages soient nombreux, il reste essentiel de s’assurer non seulement de l’assentiment des apprenants autistes, mais aussi de celui des pairs qui modélisent les comportements souhaités. Enfin, il convient de poursuivre les recherches sur la satisfaction et les préférences des personnes qui apprennent par le biais de la modélisation par les pairs.

La modélisation par les pairs offre des avantages significatifs non seulement aux apprenants autistes et à ceux atteints de troubles du développement, mais aussi aux pairs qui servent de modèles. Ces avantages comprennent la création d’amitiés, la promotion d’un sens de la communauté, le développement personnel, la patience et l’empathie, l’acquisition de nouvelles compétences, un sentiment de récompense et le développement d’attitudes plus positives à l’égard des personnes handicapées (Travers et al., 2023). Compte tenu de ses avantages pour les apprenants et les pairs, la modélisation par les pairs est à la fois fondée sur des données probantes et compatible avec les mouvements visant à créer des environnements d’apprentissage plus compatissants et inclusifs.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Grandir : Soutenir les adolescents sur le spectre autistique (Different Roads to Learning)

Article original : Growing Up: Supporting Teens On The Autism Spectrum

Traduction :

Grandir est à la fois excitant et stimulant pour les enfants et les parents. Les adolescents atteints du spectre autistique peuvent éprouver des difficultés à se socialiser, à planifier leur avenir et à jouir de leur indépendance. Les parents peuvent avoir du mal à savoir comment accompagner leurs enfants dans les rites de passage de l’adolescence et de l’âge adulte, mais il y a certaines choses à garder à l’esprit pour rendre cette période un peu plus facile et plus agréable pour tout le monde.

Tout d’abord, comme n’importe quel adolescent, chaque adolescent autiste est un individu et doit être traité comme tel. Il n’existe pas de solution unique à tout âge, y compris à l’adolescence. Les parents et les enseignants doivent être conscients des stratégies et des soutiens qui ont aidé leur enfant dans le passé et qui peuvent constituer des sources d’information pour le présent et l’avenir. Par exemple, un enfant qui a très bien réussi à apprendre à partir de modèles vidéo peut devenir un adolescent capable d’apprendre beaucoup de choses à partir de vidéos sur YouTube (sous une supervision appropriée, bien sûr). Il est important de veiller à ce que les aides soient adaptées à l’âge de l’enfant. Les personnes autistes n’ont pas à être stigmatisées en étant associées à du matériel et à des activités qui sont généralement considérées comme plus enfantines. Par exemple, un adolescent autiste qui a besoin d’un système de renforcement devrait pouvoir utiliser un système adapté à son âge, comme de l’argent, ou suffisamment discret, comme des points attribués dans une application téléphonique ou sur une carte d’index, au lieu d’une économie de jetons colorés avec des autocollants ou des pièces de 1 centime. De nombreux enfants autistes bénéficient de calendriers d’activités, qui peuvent être mis à jour pour les enfants plus âgés en utilisant les mêmes stratégies d’organisation que celles utilisées par les autres adolescents, y compris des applications sur smartphone pour la planification, les rappels et les listes de choses à faire.

Un autre élément important à prendre en compte dans l’accompagnement des adolescents autistes est le fait que leurs objectifs peuvent devoir être modifiés au fur et à mesure qu’ils grandissent. Il faut espérer que la « règle des cinq ans » a été respectée, c’est-à-dire que les objectifs sont soigneusement sélectionnés en fonction de ce que l’individu devra être capable de faire au cours des cinq prochaines années. Cela signifie qu’il ne faut pas attendre que l’enfant soit en pleine puberté pour lui enseigner les routines d’autosoins associées à cette période, ni attendre qu’il soit devenu un adulte désireux d’avoir une relation amoureuse pour lui enseigner certaines des compétences sociales associées à cette partie de la vie, et bien d’autres exemples encore. Si ce n’est pas le cas, il n’est jamais trop tard pour travailler sur ces compétences, mais il est certainement plus facile et moins stressant de les aborder plus tôt que plus tard. En gardant cela à l’esprit, les adolescents autistes peuvent avoir besoin de penser plus loin que les adolescents normaux. Par exemple, si l’objectif est d’aller à l’université, il est utile que les parents et le personnel de soutien scolaire le sachent et s’y préparent dès le début de l’école secondaire. De même, si le jeune s’oriente davantage vers une carrière, les compétences nécessaires pour travailler doivent être prises en compte bien avant la date à laquelle il devrait commencer à travailler.

Enfin, l’adolescence est une période de célébration et de jouissance de l’indépendance. Pour les adolescents autistes, l’indépendance doit être abordée comme un objectif dans tous les domaines de la vie, avec une évaluation minutieuse de la sécurité et de l’état de préparation. L’indépendance peut être atteinte au bon niveau pour chaque individu, avec les objectifs et les soutiens appropriés. Par exemple, de nombreux adolescents apprécient d’apprendre à se déplacer de manière autonome, en prenant les transports en commun puis en conduisant de manière indépendante. Si un adolescent autiste est capable d’acquérir ces compétences en toute sécurité, il s’agit là d’une grande réussite. Pour les adolescents qui ne sont peut-être pas prêts à atteindre ce niveau d’indépendance, on peut se concentrer sur d’autres solutions, comme apprendre à tracer les itinéraires des transports en commun qui seront empruntés avec un parent ou une personne de confiance, ou être responsable de son propre argent lorsqu’il voyage avec des personnes de confiance. Pour les personnes autistes, quel que soit leur âge, il y a toujours de nouveaux niveaux d’indépendance à atteindre.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

L’autorégulation au collège : rencontre avec Ethan et Thiméo, deux élèves avec un TND (Ministère des Solidarités)

Publié dans Autisme, Scolarité

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Enquête sur l’accès aux soins des adultes porteurs d’un TSA

Je suis Catherine DELAVELLE, étudiante en 5ème année d’orthophonie au sein du CFUO de Nancy. 

Dans le cadre de mon mémoire de fin d’études, nous souhaitons déterminer les représentations et les attentes des adultes présentant un TSA vis-à-vis du milieu médical.

Ce mémoire s’ancre dans un programme de recherche mené par Virginie ANDRE, professeure en sciences du langage et spécialiste des interactions. Le projet de recherche Interactions et Troubles du Spectre de l’Autisme (ITSA) réunit des chercheurs en sociolinguistique et en psychologie, spécialistes des interactions verbales, qui travaillent en collaboration avec des professionnels de santé. Le projet propose d’exploiter des interactions verbales authentiques afin de proposer des ressources appropriées qui abordent différentes situations de communication, et par conséquent aider les personnes ayant un TSA à interagir plus facilement. 

Mon mémoire a ainsi pour objectif de déterminer vos difficultés et besoins spécifiques dans les interactions en milieu médical, afin de proposer un support numérique d’entraînement adapté, dans ce contexte spécifique.

Répondre au questionnaire

Publié dans Autisme

Inclusion scolaire : un nombre croissant d’élèves handicapés accueillis à l’école, au prix d’un « parcours du combattant » pour les familles (Public Sénat)

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Me Cerrada – auteure de “Placements abusifs d’enfants” – a obtenu la condamnation pour faute lourde de l’État dans une procédure concernant l’aide sociale à l’enfance, du fait de la maltraitance d’un jeune autiste par un juge.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Les voix de la CAA (AUSHA)

Nous avons tous des choses à dire et à communiquer ! Mais comment faire quand on n’a pas l’usage de la parole ? C’est là que la Communication Alternative et Améliorée (CAA) entre en jeu.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Définition des TND : comment se positionner entre troubles et diversité ? (iMIND)

Publié dans Autisme, Formation

Concevoir un espace urbain adapté aux personnes neurodiverses (iMIND)

Publié dans Autisme, Habitat

Autisme chez l’adulte : de la détection à l’accompagnement (AP-HP)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Être protégé (Maison de l’Autisme)

Mon enfant autiste devient majeur, bientôt se posera peut-être la question de sa protection juridique, des mesures à mettre en place pour le protéger. Ces mesures visent à protéger le patrimoine de la personne autiste, mais également, à la protéger elle, en tant que personne.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

L’autisme, un handicap moins prioritaire pour l’accès au logement (Mediapart)

La famille de Jade, autiste non verbale, se bat pour faire reconnaître par son bailleur Paris Habitat le handicap de leur fille comme réellement prioritaire. Le handicap mental reste un « angle mort » chez les bailleurs.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Habitat

Les parcours “Handicap” de la maternelle au lycée (handicap.fr)

Pour s’adapter au mieux au handicap de l’élève, une multitude de dispositifs et de parcours sont possibles. Revue d’effectif détaillée dans le domaine des parcours scolaires adaptés.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Café-Rencontres / Ludothèque, le samedi 01 Mars 2025

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 01 Mars 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Majoration pour la vie autonome (Ma Boussole Aidants)

Elle peut être versée en complément automatique de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ou de l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité (ASI), destiné à financer les aménagements du domicile des personnes handicapées

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Mettre en œuvre l’intervention… même quand tout va bien (Different Roads to Learning)

Article original : Implementing the Intervention… Even When Things are Going Well

Traduction :

Récemment, j’ai travaillé avec un parent qui utilisait une minuterie avec son fils pour l’aider à reconnaître le moment de se préparer à aller au lit. Notre plan consistait à déclencher la minuterie tous les soirs pendant qu’il était occupé à une activité, à lui montrer la minuterie et à lui faire répéter combien de minutes il restait, puis à lui demander de dire à sa mère quand la minuterie s’éteignait. Pendant les deux premières semaines, ce plan a fonctionné à merveille. Le garçon voyait le temps s’écouler, apportait la minuterie à sa mère lorsqu’elle s’éteignait et commençait alors à se préparer pour aller au lit sans se mettre en colère.

Après un mois d’intervention, j’ai assisté à une séance de formation des parents et la mère du garçon m’a informé que le minuteur ne fonctionnait plus. Lorsque nous avons commencé à parler, j’ai réalisé que la mère s’était éloignée de notre plan initial d’une manière assez courante. Au fur et à mesure que son fils réussissait, elle utilisait moins souvent le minuteur. Puis, s’il avait des difficultés, elle remettait le minuteur en place. En fait, elle a commencé à n’utiliser le minuteur que lorsqu’il se comportait mal, au lieu d’en faire un outil cohérent pour l’aider dans sa routine du coucher.

Ce type de dérive procédurale (changement non intentionnel ou non planifié de la procédure d’intervention) est très fréquent chez les parents, les enseignants et les thérapeutes ABA. Il est important de comprendre ce type de dérive afin de pouvoir la corriger lorsqu’elle se produit.

Voici quelques points à retenir lors de la mise en œuvre d’une intervention

  • Tout d’abord, toute intervention doit être accompagnée d’un plan clair d’abandon de l’intervention. Dans l’exemple ci-dessus, le Time Timer était un outil approprié pour cet enfant, qui n’avait que quatre ans. Mais nous ne voulons pas qu’il s’en serve tout au long de son enfance ! Un plan doit inclure la manière d’estomper l’intervention avec des étapes spécifiques et des exigences précises en matière de maîtrise.
  • L’utilisation de la minuterie est considérée comme une intervention antécédente. Cela signifie que nous mettons en œuvre un changement dans l’environnement avant tout comportement problématique afin d’aider l’enfant à entrer en contact avec le renforcement et à connaître le succès. Les interventions antécédentes doivent être mises en œuvre de manière cohérente dans le cadre d’une routine, et pas UNIQUEMENT lorsqu’un comportement problématique se produit. Si l’intervention n’est mise en œuvre que lorsque le comportement problématique se produit, il ne s’agit plus d’une intervention antécédente.
  • Si un outil (comme le Time Timer) n’est utilisé qu’en cas de comportement problématique, il est possible qu’il devienne une source d’aversion pour l’enfant et qu’il entraîne une augmentation de l’ampleur du comportement problématique.
  • Envisagez d’utiliser des outils pour les personnes chargées de la mise en œuvre de l’intervention afin de leur rappeler les étapes spécifiques. Par exemple, vous pouvez créer un modèle vidéo et demander au parent (ou à l’autre adulte chargé de la mise en œuvre de l’intervention) de le regarder tous les deux jours. Vous pouvez également afficher les étapes dans un endroit clair, afin qu’elles soient consultées régulièrement.
  • Enfin, nous devons nous rappeler que quelques bons jours d’affilée sans aucun comportement problématique ne signifient pas que le problème est résolu. C’est pourquoi la première étape décrite ci-dessus est si importante. Nous voulons enseigner à l’enfant des comportements de remplacement et lui donner de nombreuses occasions de réussir.

En fin de compte, nous avons pu remettre en œuvre la procédure avec ce parent et constater un succès continu dans ce cas particulier. Nous avons également décidé d’afficher les étapes de l’intervention au dos du Time Timer afin de pouvoir les consulter facilement chaque jour.

Cependant, dans certains cas, vous devrez peut-être créer une intervention entièrement nouvelle en utilisant des outils différents. L’objectif est de définir clairement les étapes de l’intervention et de les conserver lors de la mise en œuvre de l’intervention.

Publié dans Autisme

Comment faire un dossier MDPH ? (Ma Boussole Aidants)

Aides financières, humaines, projet scolaire et professionnel… La reconnaissance du handicap et l’ouverture des droits qui y sont liés passent par le dossier MDPH. Demande, renouvellement et suivi… Éclairage sur la démarche à effectuer.

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Publié dans Autisme

Dossier MDPH : rédiger le projet de vie (Ma Boussole Aidants)

Le dossier MDPH est crucial pour la reconnaissance d’un handicap et l’ouverture des droits associés. Comment bien le compléter ? Qu’est-ce qu’un projet de vie ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

La cohérence centrale (CRA NDPC)

Publié dans Autisme

Comment je suis devenu autiste ? (J. Vinçot)

Pour paraphraser Simone de Beauvoir – et la contredire – “On naît autiste, on ne le devient pas”. Après 19 ans d’interrogations, j’ai reçu un diagnostic d’autisme à 70 ans. Comment cela s’est-il passé, qu’est ce que ça me fait ? Comment mon entourage réagit ?

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Publié dans Autisme

Ma vie d’aidant (Ma Boussole Aidants)

Obtenir un diagnostic, trouver des aides à domicile pour une personne âgée, organiser le quotidien… Voici des conseils de professionnels et d’aidants familiaux pour vous guider.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Pourquoi le MOTAS a été créé (Different Roads to Learning)

Article original : Why the MOTAS Was Created  

Traduction :

Création du MOTAS

La thérapie ABA (Applied Behavior Analysis) est une pratique fondée sur des données probantes, couramment utilisée dans le cadre du travail avec des personnes atteintes d’autisme. Dans le cadre d’un traitement ABA, des évaluations basées sur des critères sont souvent utilisées pour évaluer les niveaux de compétences actuels, développer des objectifs pour acquérir de nouvelles compétences et mesurer les progrès.

Ces évaluations sont des outils utiles pour structurer les compétences à enseigner aux individus, mais certaines lacunes ont été observées et ont inspiré la création de l’échelle MOTAS (Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale) et des entretiens LOOP (Levels of Optimum Performance) qui l’accompagnent. Il s’agit notamment d’aligner les objectifs du traitement sur les priorités des parents et de la famille, d’offrir des soins complets tout au long de la vie et d’inclure des compétences d’enseignement pour accroître la flexibilité qui constitue un obstacle à l’apprentissage.

Priorités des parents

Un aspect important du traitement des personnes atteintes d’autisme et de handicaps apparentés est la collaboration avec les parents, les soignants et les autres personnes qui connaissent et aiment la personne. Il s’agit notamment d’intégrer leurs objectifs, leurs valeurs et leurs commentaires dans le traitement. Il est essentiel de comprendre les obstacles qui empêchent une personne de s’adonner aux passe-temps qu’elle souhaite, de se faire des amis, d’être avec sa famille lors de moments ou d’événements importants, ou de participer à des activités éducatives et extrascolaires, afin d’élaborer un plan de soins complet qui réponde aux besoins de la personne et de ses proches qui la soutiennent. L’une des motivations de la création du MOTAS était de disposer d’un entretien structuré et d’un enregistrement des préférences, des objectifs et des pensées des parents, des soignants et des clients.

En outre, depuis le temps que les auteurs travaillent avec les familles, une tendance s’est dégagée lors des discussions sur les objectifs pour l’avenir de leur famille. Il a été observé que certaines des compétences les plus importantes sur lesquelles les familles voulaient travailler ne faisaient pas partie des évaluations actuelles. Des objectifs tels que se rendre dans des lieux nouveaux pour des événements familiaux, tolérer des changements inattendus dans les habitudes quotidiennes, comprendre le point de vue de leurs frères et sœurs, établir et maintenir des relations, et bien d’autres compétences encore, n’étaient pas abordés de manière exhaustive.

Bien que cela n’empêche pas les professionnels d’aborder ces compétences dans le cadre du traitement, il peut être difficile de démontrer les progrès accomplis lors de la mise à jour des évaluations. Les compagnies d’assurance, qui sont chargées d’approuver et de payer les traitements, reconnaissent souvent les progrès réalisés en augmentant les scores obtenus lors des évaluations des compétences.

Flexibilité

Bien que l’une des principales caractéristiques de l’autisme soit le comportement restreint et répétitif, cet aspect n’est pas pris en compte de manière exhaustive dans les évaluations existantes. Les comportements restreints et répétitifs sont utiles à bien des égards, mais pour certaines personnes, les perturbations liées aux changements de routine peuvent être source de détresse et, pour d’autres, conduire à des comportements inadaptés. L’absence d’inclusion dans l’évaluation n’empêche pas les individus de travailler sur ces compétences, mais elle peut entraîner des difficultés à démontrer les progrès aux payeurs, et la rigidité et l’inflexibilité peuvent être un obstacle à l’acquisition d’autres compétences.

S’il est important de respecter les routines et les rituels, il est aussi parfois important d’enseigner la flexibilité. L’objectif du travail sur la flexibilité est d’aider les individus à se plier doucement sans se briser ni provoquer de traumatisme. La vie est imprévisible et le développement de la flexibilité permet de faire face à de nombreuses situations avec aisance et confort. La flexibilité est généralement requise lorsque les choses ne se passent pas comme prévu, que les routines changent et que nous devons nous adapter à ces changements inattendus.

Répondre aux besoins d’une grande variété d’individus

Plusieurs évaluations courantes sont largement utilisées dans le domaine de l’ACA pour évaluer les compétences linguistiques précoces, orienter le traitement en fonction des étapes précoces du développement et préparer les individus à vivre seuls dans certains environnements. Toutefois, des lacunes ont été constatées lors de la sélection des objectifs et de l’élaboration des plans de traitement pour les personnes qui cherchent à établir et à maintenir des relations, qui développent des aptitudes à prendre du recul, qui s’efforcent de défendre leurs intérêts et qui apprennent à s’adapter à des changements inattendus dans leur vie quotidienne. Le MOTAS comprend des compétences liées à chacun de ces domaines et à plusieurs autres. Les compétences de chaque domaine peuvent être enseignées à des personnes ayant des styles de communication différents et facilitent l’acquisition de compétences fonctionnelles, indépendantes et significatives à l’âge adulte.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Soutenir votre élève avec des chronomètres visuels (Different Roads to Learning)

Article original : Supporting Your Student with Visual Timers

Traduction :

Le temps est un concept difficile à appréhender pour les enfants. Il est encore plus difficile pour les penseurs concrets, comme le sont de nombreux enfants neurodivers. Les enfants autistes ont tendance à mieux comprendre les concepts concrets que les concepts abstraits, comme le temps. Les minuteurs visuels et d’autres supports peuvent aider à combler le fossé, en donnant aux enfants une meilleure compréhension du temps.

Qu’est-ce qu’un minuteur visuel ?

Les minuteurs visuels permettent d’observer le passage du temps à l’aide d’indices visuels. Il existe différents types de minuteurs visuels. Le type que vous choisirez dépendra d’un certain nombre de facteurs, tels que les préférences de votre enfant et l’usage que vous comptez faire du minuteur.

Voici quelques options

Le Time Timer montre le passage du temps à l’aide d’un disque coloré qui s’estompe au fur et à mesure que le temps passe. Avec ce minuteur, votre enfant peut facilement observer la couleur qui se rapproche au fur et à mesure que le temps passe.

Les minuteurs sont parfaits pour les activités plus longues, car vous pouvez les régler sur une durée d’une heure.

Les sabliers sont une autre option intéressante pour montrer le passage du temps. Chaque sablier a une durée différente. Il y en a pour 1 minute, 2 minutes, 5 minutes et 10 minutes. Il suffit de le retourner et de regarder le sable couler. Lorsque les minutes sont écoulées, le sable se trouve entièrement en bas.

Le Time Tracker est un minuteur visuel unique et personnalisable. Les sections verte, jaune et rouge s’allument pour indiquer le temps restant pour une activité. Vous pouvez programmer la durée pendant laquelle chaque section s’allume, ce qui permet de l’adapter à vos besoins.

Comment les minuteurs visuels peuvent-ils être utilisés à la maison ?

Les minuteurs visuels sont très utiles pour faciliter les transitions, qu’elles soient grandes ou petites.
Voici quelques idées pour les utiliser avec votre enfant à la maison :

  • Indiquer le temps restant pour une activité. L’abandon d’une activité favorite, comme le temps passé devant un écran ou à jouer dehors, peut être une source d’angoisse pour de nombreux enfants. Un minuteur visuel peut faciliter ces transitions en donnant un signal visuel avant la fin de l’activité.
  • Aider votre enfant à attendre une activité à venir. Attendre n’est pas facile. Pour les enfants qui n’ont qu’une compréhension limitée du temps, le fait de devoir attendre peut être assimilé à un « non ». Pour aider votre enfant à comprendre ce que signifie « attendre », réglez votre minuteur visuel pour lui permettre d’observer le temps qu’il doit attendre.
  • Pour les routines du matin et du coucher. Un chronomètre avec un tableau effaçable à sec peut être utile pour aider votre enfant à effectuer ses routines du matin, du coucher ou autres. Réglez la minuterie pour chaque tâche et cochez-la au fur et à mesure de l’exécution de la routine.
  • Pour apprendre à votre enfant combien de temps il doit consacrer à une activité. Si votre enfant a tendance à se précipiter dans des activités auxquelles il devrait consacrer plus de temps, mettez en place un minuteur visuel pour l’aider à identifier le temps qu’il doit consacrer à cette activité. Le brossage des dents, par exemple, est une tâche quotidienne que beaucoup d’enfants ont tendance à effectuer à la hâte. Un minuteur visuel est un excellent moyen de les aider à apprendre combien de temps ils doivent passer à se brosser les dents.

Passez en revue le minuteur visuel avec votre enfant et définissez vos attentes avant de l’utiliser. Cela facilitera les choses lorsque vous commencerez à l’utiliser. Ne vous inquiétez pas si le déclic ne se fait pas tout de suite. Il se peut que votre enfant ait besoin de temps pour comprendre le lien entre le visuel et l’activité. Avec de la constance, votre enfant devrait être en mesure de mieux comprendre le concept de temps.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Complément d’AEEH, PCH : majoration de parent isolé et garde alternée (J. Vinçot)

Un cas de complément d’AEEH, la majoration de parent isolé est due, si le parent allocataire est isolé, même si l’enfant est en garde alternée.

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Publié dans Autisme

Comment être rémunéré en tant qu’aidant familial ? (Ma Boussole Aidants)

Comment faire pour être rémunéré et compenser la perte de salaire lorsqu’on est contraint d’abandonner son emploi pour s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Non, l’autisme n’est pas causé par le microbiome intestinal (J. Vinçot)

Un point de vue suite à un article scientifique affirmant qu’il serait possible d’utiliser le microbiome intestinal pour diagnostiquer l’autisme.

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Publié dans Autisme

Etudier – Du collège aux études supérieures (Maison de l’Autisme)

Pour réussir dans l’enseignement supérieur, un étudiant autiste a besoin d’être soutenu et accompagné dans ses études, dans sa participation à la vie étudiante et dans la préparation de son avenir professionnel. Cet accompagnement doit prendre en compte la nature et la diversité des besoins personnels de chaque étudiant et de chaque étudiante concernée.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les pratiques pédagogiques inclusives (UQAM)

Une des manières très concrètes de rendre l’environnement de notre université plus inclusif consiste à adopter graduellement des pratiques pédagogiques inclusives, avant même que les obstacles n’entravent le cheminement des personnes étudiantes.

Dans cette visée préventive, nous proposons, ci-dessous, des pratiques qui peuvent être mises en place de manière durable et qui concernent toutes les personnes étudiantes. Elles favorisent la motivation, l’engagement, et conséquemment, la réussite des personnes étudiantes. Certaines de ces mesures peuvent être pensées à l’étape de la planification d’un cours, d’autres seront utiles pendant ou après.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les pratiques pédagogiques inclusives (UQAM)

Publié dans Autisme, Scolarité

A Montréal, des « matinées apaisées » au musée pour les enfants autistes (Le Monde)

Tous les trois mois, le Centre des sciences de la ville québécoise réserve un créneau avec jauge réduite, éclairage tamisé et son diminué pour permettre l’accès aux visiteurs à besoins particuliers.

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Publié dans Autisme

Aidants d’un proche handicapé : les premières démarches (Ma Boussole Aidants)

En France, le dossier MDPH est le point de départ à l’ouverture des droits et aides pour les personnes en situation de handicap. Qui peut vous aider à le remplir ? Quelles sont les autres démarches pour obtenir des solutions ? On fait le point.

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Publié dans Autisme

Complément AEEH : en avant pour l’inflation des pièces justificatives ! (J. Vinçot)

La CNAF a décidé de déterminer le droit au complément d’AEEH en fonction du temps d’activité des parents, à la place de la MDPH. Inflation des pièces justificatives, retards de paiement non pris en compte.

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Publié dans Autisme

Droits et aides financières pour les aidants (Ma Boussole Aidants)

Allocations, prise de congé, droit au répit… Décryptage de tous les droits et ressources existants pour aider les aidants à prendre soin de leur proche âgé, malade ou handicapé, dans les meilleures conditions.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

MDPH : Prestation Compensation Handicap transports 2 (J. Vinçot)

Le tribunal judiciaire accorde la prise en charge au titre de la PCH des frais de transports réguliers vers des para-médicaux, même si le parent perçoit un complément d’AEEH… et que le conseil départemental ne veut pas la financer.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

MDPH : autorité parentale/acte usuel; Prestation Compensation Handicap transports 1 (J. Vinçot)

Le tribunal judiciaire considère comme recevable – comme acte usuel – un recours d’un seul parent concernant une décision de la MDPH. Il accorde la prise en charge au titre de la PCH des frais de transports réguliers vers des para-médicaux, alors que le parent perçoit un complément d’AEEH.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Campagne “Agir Tôt” 2024 (ANECAMSP)

L’association Nationale des Equipes Contribuant à l’Action Médico-Sociale Précoce (ANECAMSP) est à l’initiative de cette campagne. Dédiée à l’action précoce auprès des 0-6 ans à risque ou présentant des troubles (pathologies ou handicaps) et leur famille, elle défend le droit de l’enfant à bénéficier précocement des soins, de l’éducation et de l’accompagnement de qualité qu’il requiert.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Bénéficier du CCAS : tout ce qu’il faut savoir pour être accompagné (HandiNova)

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un acteur clé de l’aide sociale en France. Présent dans chaque commune, il soutient les personnes en difficulté. Mais qui peut réellement bénéficier des services du CCAS ? Cet article vous éclaire sur les bénéficiaires potentiels et les aides proposées.

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Publié dans Autisme

6 règles d’or pour parler à votre enfant autiste (La Lettre d’Ulysse)

Le langage oral n’est pas toujours facile à traiter pour les autistes. Donnez à votre enfant toutes les chances de vous comprendre.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le parcours d’obstacles des AESH, piliers oubliés de l’école inclusive : « Je suis au bout du rouleau, à passer d’un élève à l’autre » (Le Monde)

Une association bretonne d’accompagnants d’élèves en situation de handicap dénonce la dégradation de leurs conditions de travail et défend leurs revendications jusqu’au Parlement.

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Publié dans Autisme

Complément AEEH et indemnités chômage, maladie, maternité etc. (J. Vinçot)

Le complément d’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé est attribué notamment en fonction du temps d’activité professionnelle des deux parents (sans activité ou travail à temps partiel). Des interprétations des organismes conduisent à le supprimer ou le réduire sans décision de la commission de la MDPH (CDAPH). Le point sur le cumul avec des indemnités chômage, maladie, maternité etc.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Quand l’autisme vit … en co-location (Dis-leur !)

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Publié dans Autisme, Habitat

Autorégulation attentionnelle : concevoir des espaces positifs (Hop’Toys)

L’autorégulation attentionnelle est un domaine clé pour les personnes avec un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Imaginez un environnement qui aide à mieux se concentrer, à réduire les distractions et à retrouver le calme quand tout semble trop intense. Dans cet article, nous vous partageons des astuces pratiques et des solutions innovantes pour aménager des espaces positifs qui soutiennent la concentration et favorisent l’inclusion. 

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Explorer les réalités de la pratique de parasport pour les personnes en situation de handicap (Enquête)

Objectif de l’étude : Cette enquête cherche à explorer les diverses expériences et défis que vous avez rencontré dans la pratique du parasport, et voir si les stratégies d’héritages des Jeux ont eu un impact sur l’accessibilité de cette pratique.

Participer à l’enquête

Publié dans Autisme, Sport

Guide de la CAA pour les débutants (tobii dynavox)

Si vous êtes clinicien ou tout autre professionnel qui débute dans le domaine de la CAA, nous vous souhaitons la bienvenue ! Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de commencer à utiliser la CAA (communication alternative et améliorée). Et le succès à long terme de l’utilisation de la CAA peut être tout aussi difficile. Rassurez-vous, nous mettons à votre disposition des outils et des ressources pour vous guider tout au long de ce parcours.

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Publié dans Autisme, Communication

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 01 Février 2025

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 01 Février 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

50 000 solutions : Questions à l’ARS Bretagne (J. Vinçot)

Les associations ont posé des questions à l’ARS Bretagne sur le plan “50 000 solutions” en avril 2024. A suivre.

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Publié dans Autisme

Bonne année 2025 !

L’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2025.

Qu’elle vous apporte beaucoup de joie, de bonheur, de réussite et surtout, en cette période incertaine, qu’elle vous garde en bonne santé.

Nous profitons de ces vœux pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes qui nous ont manifesté leur soutien tout au long de l’année 2024.

Publié dans Autisme

Troubles du neurodéveloppement : la loi introduit deux examens obligatoires de dépistage (Univadis)

Le 15 novembre 2024, la loi visant à améliorer le repérage et l’accompagnement des personnes présentant des troubles du neurodéveloppement (TND) et à favoriser le répit des proches aidants a été promulguée. À travers l’ensemble de son parcours législatif, ce texte a su convaincre de manière unanime et transpartisane en regard du plaidoyer de la sénatrice Jocelyne Guidez (groupe Union centriste) : « La prévention a un coût, ne pas faire de prévention a un coût également. Un coût humain, car enfants, parents et enseignants sont fragilisés. Politique, car la lutte contre le décrochage a un coût. Un coût social, car, en matière de TND, les risques d’addiction, de délinquance et de suicide sont accrus ».

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’importance du jeu symbolique dans la petite enfance (Different Roads to Learning)

Article original : The Importance of Symbolic Play in Early Childhood

Traduction :

La plupart des adultes considèrent que le jeu avec des jouets fait partie intégrante de l’enfance. À la naissance de ma fille, nous avons été comblés d’animaux en peluche, de services à thé et de vêtements pour qu’elle puisse jouer. Mais que se passe-t-il lorsque l’enfant ne trouve pas le jeu avec des jouets naturel ? De nombreux enfants autistes utilisent les jouets de manière non fonctionnelle ou répétitive. Lorsque je demande aux parents d’enfants atteints de TSA de me parler des jeux de leur enfant, ils me répondent souvent « il ne sait pas utiliser les jouets de manière appropriée ! » Ils me racontent ensuite comment l’enfant peut faire tourner les roues de la voiture tout en regardant les objets en rotation. Ils me parlent des scénarios spécifiques que l’enfant utilise pour exécuter une routine avec ses jouets et des crises de colère qui s’ensuivent si la routine est perturbée. Les parents remarquent comment ce déficit de jeu affecte leur capacité à interagir avec leurs pairs ou à occuper leur temps libre de manière appropriée. Le jeu symbolique se produit lorsque l’enfant utilise des objets ou des actions pour représenter d’autres objets ou actions. Par exemple, un enfant qui utilise une poupée comme bébé et qui la berce pour s’endormir est un acte de jeu symbolique. La poupée n’est pas vivante, mais l’enfant représente un bébé. Cette compétence est un déficit fondamental chez les enfants atteints de TSA. Cela signifie qu’ils n’acquièrent pas « naturellement » ou « facilement » la capacité d’utiliser des jouets pour représenter d’autres choses. Le développement du jeu symbolique est crucial dans le développement précoce et est lié à de nombreuses compétences ultérieures :

Langage

Le jeu symbolique est étroitement lié au développement du langage. Cela signifie que plus l’enfant est capable de jouer de manière représentative, plus ses compétences linguistiques sont élevées. De nouvelles preuves suggèrent également que le jeu symbolique a une relation de cause à effet avec le langage.

Développement social

Alors que les enfants neurotypiques continuent d’apprendre le jeu symbolique et par le jeu symbolique, les enfants atteints de TSA ont souvent du mal à établir des relations avec leurs pairs et à comprendre leurs schémas de jeu. Certains enfants atteints de TSA peuvent n’engager leurs pairs que dans le jeu physique (au lieu du jeu symbolique) ou finir par jouer seuls en utilisant leurs scénarios de jeu familiers.

Prise de perspective

Le jeu symbolique permet à l’enfant de se mettre très tôt dans la perspective d’un autre être. Si un enfant fait semblant d’être un pirate, il commence à parler et à penser à des choses qu’un pirate pourrait vouloir/faire. Cette pratique précoce de prise de perspective permet à l’enfant d’utiliser cette compétence lors de ses interactions avec ses pairs et les adultes.

Métacognition et compétences en résolution de problèmes

La métacognition est la capacité de réfléchir à sa propre pensée. Il s’agit d’une compétence essentielle pour résoudre des problèmes et planifier son temps. Pendant le jeu, les enfants planifient, organisent et traitent cognitivement les obstacles et les incidents avec leurs jouets.

Développement émotionnel

Grâce au jeu symbolique, les enfants peuvent s’entraîner à exprimer leurs émotions à travers les scènes qu’ils créent. Certaines données suggèrent également que cette pratique précoce contribue à la compréhension des émotions et à l’empathie.

Il est clair que les enfants ont besoin de jouer pour grandir et se développer. Cependant, pour les enfants atteints de TSA, le développement du jeu symbolique peut être difficile et même considéré comme du TRAVAIL !

Étant donné les nombreuses compétences qui découlent du jeu symbolique, nous encourageons les parents d’enfants atteints de TSA à considérer l’importance du jeu avec des jouets. Consacrez du temps et des efforts à impliquer votre enfant dans le jeu symbolique. Ce n’est généralement pas facile au début ! Cela fait peut-être des décennies que vous n’avez pas pris une figurine d’action et que vous l’avez utilisée pour combattre les méchants, mais entraînez-vous avec votre enfant.

Les parents savent qu’il fait partie de leur travail d’aider leur enfant à apprendre à lire et à faire des mathématiques de base. Ils ne laisseraient pas leur enfant échapper à ces tâches parce qu’elles sont difficiles. Veuillez considérer le JEU comme tout aussi important et nécessaire au développement de l’enfant. Même si cela demande du travail au début, insistez pour que l’enfant joue avec vous et, avec le temps, des améliorations pourront survenir non seulement dans le domaine du jeu, mais également dans de nombreux autres domaines clés du développement.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Utilisation du MOTAS et du LOOP: Sélection d’objectifs significatifs (Different Roads to Learning)

Article original : Using the MOTAS and LOOP: Selecting Meaningful Goals

Traduction :

En tant que professionnels de l’analyse du comportement appliqué et des domaines connexes, nous avons le plus grand privilège de travailler avec ceux qui nous sont pris en charge. Nous avons la responsabilité d’utiliser notre temps, nos ressources, nos connaissances et nos compétences pour fournir les résultats les plus significatifs possibles pour nos clients. Souvent, les décisions concernant les soins sont prises uniquement par des professionnels sur la base du diagnostic, des évaluations et des caractéristiques de comportement d’un individu. Cependant, alors que les professionnels de ces domaines ont une expertise en matière de comportement, ce ne sont pas ceux qui sont touchés par le traitement qu’ils fournissent au jour le jour ou au fil des ans. Dans l’article « I Can Identify Saturn But I Can’t Brush My Teeth », Ayres et ses collègues (2011) ont discuté de l’importance pour les cliniciens de choisir des objectifs significatifs qui ont une influence significative sur l’indépendance et la qualité de vie de leurs clients.

Les évaluations sont des outils qui peuvent aider à guider et à façonner les compétences sur lesquelles sont travaillées pendant le traitement, mais elles ne devraient pas être utilisées pour façonner les individus afin d’adapter les critères de toutes les compétences énumérées dans ce traitement. Les évaluations ne concernent pas seulement la maîtrise des objectifs; il s’agit d’utiliser un outil pour élaborer et mettre en œuvre un plan visant à aider les individus à mener une vie satisfaisante avec des améliorations constantes au fil du temps. Les professionnels devraient s’efforcer de connaître véritablement leurs clients, leurs points forts et les domaines de besoins qui aideront à soutenir leur croissance. Les objectifs abordés au cours du traitement sont sélectionnés parce qu’ils sont nécessaires, importants, fonctionnels et conduisent à des résultats significatifs pour l’individu et sa famille. Tenter de déterminer quelles compétences sont les plus importantes et auront le plus grand impact peut être une tâche difficile. Les domaines importants peuvent être réalisés en interrogeant et en associant les clients et les parties prenantes, en collaborant avec d’autres professionnels, en s’appuyant sur les forces et les intérêts d’une personne, en s’appuyant sur les compétences qui conduiront à une amélioration de la qualité de vie ou de l’indépendance, et en donnant à l’individu l’accès à davantage de possibilités qui sont agréables et privilégiées.

Comme mentionné ci-dessus, une méthode pour sélectionner des objectifs significatifs peut inclure l’entretien et la collaboration avec le client avec lequel vous travaillez (le cas échéant), l’entretien avec les parents et les dispensateurs de soins, et la collaboration avec d’autres professionnels qui travaillent avec le client. Les entretiens au niveau de performance optimale (LOOP) sont des entretiens structurés qui peuvent être utilisés pour interroger chacune de ces parties prenantes. Le LOOP a des questions liées aux 20 domaines des Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scales (MOTAS), et fournit une échelle permettant à la personne interrogée de classer l’importance de travailler sur chaque domaine. Les informations et les scores de ces entretiens peuvent être utilisés pour sélectionner des domaines de traitement, ce qui permet à un professionnel d’évaluer plus avant dans ces domaines et de déterminer quelles compétences sont nécessaires pour aider l’individu à atteindre cet objectif.

Une autre considération importante lors de la sélection d’objectifs significatifs est de prendre en compte les forces, les intérêts et les objectifs actuels de votre apprenant. Cela peut être appliqué dans une variété de domaines d’enseignement. Par exemple, si vous apprenez à un individu à étiqueter les animaux et qu’ils adorent regarder des livres avec des créatures mythiques, inclure l’étiquetage des dragons, des licornes et des trolls dans leur programme. Cela donne à l’individu un moyen d’étiqueter les choses qui l’intéressent et peut lui donner des moyens de communiquer et de se connecter avec les autres. Il est temps de travailler à l’acquisition d’autres compétences linguistiques communes, mais la concentration sur ce qui est important pour le client devrait également être une priorité.

En outre, les compétences qui permettent à un individu d’obtenir l’indépendance sont un élément très important de la fourniture d’un traitement. Déterminer à quoi ressemble l’indépendance pour un individu va être très individualisé et peut changer avec le temps. Pour les personnes qui peuvent vivre avec des membres de leur famille à l’âge adulte, faire leurs propres repas, s’habiller, participer à des activités communautaires et s’engager dans des interactions avec les membres de la famille peuvent être l’un des domaines les plus importants sur lesquels travailler. En revanche, les personnes qui peuvent quitter le foyer et vivre avec des colocataires et avoir un emploi peuvent travailler sur des compétences liées à l’obtention d’un emploi, d’une gestion du temps et de la prise de vues. L’indépendance peut sembler différente pour chaque personne, mais en collaborant avec les clients, les familles et les professionnels, en définissant de grandes attentes, en enseignant de manière compassionnelle, en résolution de problèmes, et en continuant à pousser le client à se développer, nous pouvons aider ces personnes à devenir plus autonomes.

Enfin, il est important de prendre en considération les objectifs qui vont donner aux individus la possibilité d’accéder aux activités, aux interactions et aux personnes dont ils jouissent. La communication, les compétences sociales, les loisirs et les compétences communautaires ne devraient pas seulement leur être enseignés pour accompagner les autres dans leurs courses ou leurs activités, mais ils devraient également recevoir un enseignement pour que l’individu puisse participer à ses passe-temps préférés, passer du temps avec d’autres personnes dans un cadre varié et participer à d’autres activités souhaitées.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Éditorial : Une série de cas d’autisme, l’hésitation vaccinale et la mort par rougeole (E. Fombonne)

Article original : Editorial: An autism case series, vaccine hesitancy, and death by measles

Traduction :

La rougeole est de retour. Des épidémies de rougeole plus importantes et plus fréquentes ont été signalées en 2024 au Royaume-Uni et aux États-Unis, avant la pandémie de COVID-19. Le nombre de décès dus à la rougeole dans le monde est estimé à 136 000 en 2022, principalement chez les enfants.

Les vaccinations ont été l’un des principaux facteurs de l’augmentation de l’espérance de vie au XXe siècle, parallèlement à l’amélioration de la nutrition, de l’hygiène et du mode de vie, bien avant les prouesses technologiques de la médecine qui ne cessent de nous impressionner. Les campagnes de vaccination et autres politiques de prévention (par exemple, les ceintures de sécurité des voitures et les campagnes anti-tabac) ont sauvé et continuent de sauver des vies et de réduire la morbidité (souvenez-vous de la tuberculose ou de la poliomyélite) bien plus que les robots chirurgicaux da Vinci ou les greffes de cœur. Les vaccins sont sûrs et la sécurité des vaccins après homologation est continuellement contrôlée par différents systèmes de surveillance basés sur la population qui se chevauchent (Buttery & Clothier, 2022). Les vaccins ont permis l’éradication totale de la variole à la fin des années 1970. Une campagne mondiale d’éradication de la rougeole était bien engagée dans les années 1990. C’est alors qu’une série de cas publiés dans une revue médicale prestigieuse a déclenché dans le public des craintes d’autisme induit par les vaccins. Bien que la science rigoureuse ait rapidement rejeté l’allégation initiale, la peur du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et la crainte de l’autisme se sont propagées. Des années plus tard, elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui « l’hésitation vaccinale » (HV). L’utilisation du vaccin ROR est toujours inférieure aux niveaux optimaux, ce qui alimente les épidémies de rougeole en cours. Comment en sommes-nous arrivés là ?

La série de cas sur l’autisme

La saga a commencé en 1998 avec la décision éditoriale du Lancet de publier une série de cas de 12 enfants suggérant qu’un nouveau syndrome d’autisme déclenché par la vaccination ROR avait été découvert (Wakefield et al., 1998). La publication d’une série de cas dans le Lancet semble presque une contradiction dans les termes. En tant que chercheurs et rédacteurs, nous savons à quel point nous devons rester prudents avant de tirer des conclusions causales entre deux variables. Il existe une hiérarchie établie des modèles de recherche en fonction de leurs avantages relatifs pour l’évaluation de la causalité. Les modèles expérimentaux sont au sommet (par exemple l’essai contrôlé randomisé), suivis par les études d’observation contrôlées (cohortes et cas-témoins) et par des études écologiques beaucoup plus faibles (reposant sur des corrélations confondues entre des données au niveau du groupe) ; tout en bas se trouve la série de cas qui, tout au plus, aide à générer des hypothèses (en particulier lorsque la base de connaissances est quasi-inexistante) mais n’est jamais suffisante pour tester les hypothèses de causalité.

Bien que l’on puisse supposer que les personnes qui ont examiné le manuscrit de 1998 et celles qui ont pris la décision de le publier n’étaient pas conscientes à l’époque de la nature frauduleuse des données (voir : Godlee, Smith et Marcovitch (2011) ; Deer 2011a, 2011b et Deer (2020)), de nombreux signaux d’alarme étaient facilement perceptibles : son premier auteur avait passé les années précédentes à essayer de prouver que les troubles inflammatoires de l’intestin chez l’adulte étaient liés au vaccin contre la rougeole, dans des études qui n’ont pas été reproduites et qui ont été rejetées par des pairs universitaires ; le fait que 12 enfants autistes aient été « référés » à un chirurgien gastro-entérologue pour adultes était suspect ; aucun co-auteur n’avait d’expertise en matière d’autisme ; il n’y avait aucun groupe de contrôle d’aucune sorte ; le lien entre le ROR et l’autisme reposait entièrement sur des témoignages rétrospectifs non vérifiés de parents affirmant que l’autisme était apparu quelques jours après la vaccination par le ROR chez un enfant qui se développait normalement auparavant ; l’autisme régressif était présenté comme un nouveau syndrome (certains cas de Kanner ont connu une régression du développement et une perte d’aptitudes) ; la persistance invraisemblable du virus de la rougeole dans les tissus de l’intestin. Ces témoignages n’étaient pas fiables et ne permettaient pas de spéculer sur une nouvelle étiologie de l’autisme.

“La peur de l’autisme a entraîné des retards ou des refus de vaccination par le ROR des jeunes frères et sœurs d’enfants autistes.”

Malgré de nombreux manquements à l’intégrité du processus d’évaluation par les pairs et de rédaction (Deer, 2020), l’impact élevé prévu de cet article a influencé la décision du Lancet de le publier. Au JCPP également, les éditeurs considèrent l’impact potentiel des articles soumis comme un critère favorisant l’acceptation de la publication sur la base d’une estimation de l’augmentation des connaissances scientifiques qui en résulterait. Au lieu de cela, l’impact de Wakefield et al. (1998) a consisté en un journalisme sensationnaliste, en la grandeur de son auteur et en un prestige institutionnel, au mépris des conséquences négatives prévisibles pour la santé publique. En 2004-2005, la communauté scientifique avait mené plusieurs études contrôlées indépendantes basées sur la population, qui toutes n’ont pas permis d’établir un lien entre le vaccin ROR et l’autisme (je les ai résumées dans Plotkin et al., 2020). Pour l’anecdote, dans le cadre de l’une de ces études, nous avons (avec des collègues de la London School of Hygiene and Tropical Medicine) réalisé une vaste étude cas-témoins en Angleterre sur les liens supposés entre le vaccin ROR et l’autisme. Il faut des années pour mener à bien de telles études et lorsqu’en 2003 nous avons soumis notre manuscrit au Lancet, le journal (avec le même rédacteur en chef) l’a d’abord renvoyé sans examen (« ce n’est plus une hypothèse intéressante » !). Notre étude avait comparé 1 294 cas d’autisme à 4 469 témoins appariés et n’avait montré aucune association. Cette étude négative était importante pour la santé publique, mais elle ne méritait pas d’être médiatisée. Il a fallu un appel téléphonique persuasif de l’un d’entre nous pour contester le rejet initial, pour que le manuscrit soit envoyé pour révision et finalement publié (Smeeth et al., 2004). Le contraste entre les parcours éditoriaux de ces deux manuscrits est frappant et illustre la vulnérabilité du processus de publication qui, outre la qualité de la science, est influencé par des facteurs personnels, financiers et sociaux non déclarés ou inconnus.

L’hésitation face aux vaccins

En 2004, 10 coauteurs de Wakefield ont publié une rétractation personnelle. The Lancet a finalement rétracté l’article en 2010, soit 12 ans plus tard. En 2009, le Special Master of the US Vaccine Injury Compensation Court a rendu un avis définitif dans l’Omnibus Autism Proceedings sur l’absence de relation de cause à effet entre le vaccin ROR et l’autisme dans le cadre d’une action collective. On espérait que la peur du vaccin ROR et de l’autisme était enfin dissipée. Cependant, comme l’a dit Jonathan Swift il y a quelque temps, « la fausseté vole et la vérité s’en va » : La fausseté s’envole et la vérité suit en boitant, de sorte que lorsque les hommes veulent être détrompés, il est trop tard : la plaisanterie est terminée et l’histoire a fait son effet » (Swift, 1710).

La prise en charge du ROR est restée faible dans de nombreux pays, souvent inférieure au niveau de prise en charge de 95 % nécessaire pour consolider l’immunité du troupeau. Même de faibles diminutions en % du taux d’utilisation du ROR sont associées à de fortes augmentations du nombre de cas de rougeole et à une hausse des coûts financiers de la santé (Lo & Hotez, 2017). La peur de l’autisme reste la première préoccupation du grand public (Novilla et al., 2023) et des familles au sein de la communauté de l’autisme (Fombonne et al., 2020), ce qui entraîne des retards ou des refus de vaccination ROR chez les jeunes frères et sœurs d’enfants autistes (Zerbo et al., 2018). Le refus des vaccins existe depuis l’invention du vaccin antivariolique par Jenner en 1796. Le Dr Moseley, pionnier de la lutte contre la vaccination, mettait en garde contre la bestialité et les hybrides homme-vache (vaccin vient du latin vacca qui signifie vache), persuadé que « grâce à la vaccination, les dames britanniques pourraient errer dans les champs pour recevoir les étreintes du taureau ». Le profil des anti-vaxxers modernes, souvent recrutés parmi les célébrités, a évolué et contient fréquemment des caractéristiques telles que la méfiance à l’égard de la science et de l’expertise et un penchant pour les théories du complot (dans une étude d’informations en ligne sur le thème de l’autisme et des vaccins, Donald Trump était le nom qui apparaissait le plus souvent sur les pages Web mentionnant les vaccins et l’autisme (Arif et al., 2018)).

Pour décrire la réticence persistante à adopter des mesures préventives (ROR ou autres vaccins) qui sauvent des vies et sont d’un bon rapport coût-efficacité, les chercheurs utilisent désormais la terminologie d’« hésitation vaccinale » (HV), apparue au début des années 2010, qui est une forme atténuée des positions anti-vaccinales extrêmes, équivalente à un phénotype anti-vaccin plus large. L’OMS a récemment désigné la HV comme l’une des dix principales menaces à combattre d’urgence. Cependant, ses contours sont difficiles à discerner car il ne s’agit pas d’un concept unitaire, mais plutôt d’un terme descriptif commode pour un groupe très hétérogène de personnes se situant à l’extrême d’une distribution. Parmi les individus VH, on trouve des constellations variables d’arguments impliquant un sentiment anti-vaccins, une méfiance à l’égard de la médecine fondée sur des preuves, des croyances dans le caractère sacré de la nature, un manque de compréhension de la science, un scepticisme à l’égard des experts, des croyances religieuses plus extrêmes, une méfiance à l’égard des programmes gouvernementaux, un faible sens de la responsabilité sociale, une tendance à adhérer aux théories du complot, une peur des effets secondaires (autisme ou autre) ainsi que des décisions/comportements réels entraînant un refus ou un retard des vaccinations. Ce dernier aspect comportemental (refus/retard de vaccination) est ce qui unifie les individus VH qui, autrement, sont devenus membres de la sous-culture VH par des voies multiples et différentes. En plus de cette hétérogénéité des motifs, l’objet de l’hésitation varie selon le type de vaccin (VPH, ROR et COVID-19), les conséquences indésirables présumées (autisme, troubles auto-immuns) ou les ingrédients des vaccins (adjuvant en aluminium, formaldéhyde, thimérosal, etc.) (DeStefano, Bodenstab, & Offit, 2019). Ici, nous limitons principalement nos commentaires aux liens présumés entre le ROR et l’autisme en raison de leur pertinence directe pour la santé mentale. Un examen récent des questionnaires sur la HV souligne les difficultés de mesure que présente la HV (Oduwole, Pienaar, Mahomed, & Wiysonge, 2022), en raison de la diversité des raisons et des centres d’intérêt des personnes atteintes de HV. Peut-être que le fait de séparer plus clairement le résultat de la HV de ses déterminants contribuera à l’optimisation de ces outils.

J’ai commencé à m’inquiéter du fait que l’utilisation par les chercheurs de la terminologie VH (y compris par moi) a élevé la VH à un statut plus élevé qu’elle ne le mérite. En la mesurant et en l’étudiant, nous avons prouvé qu’il s’agissait d’une construction valide distincte, d’un phénotype distinct de sujets vulnérables, équivalant presque à une nouvelle personnalité ou à un syndrome d’anxiété ou de stress qui mérite un traitement spécial et délicat. En conséquence, les prestataires de soins de santé accordent plus de temps et de considération aux parents VH, acceptent de reporter une vaccination ROR ou d’administrer ses trois composants en plusieurs injections (une pratique connue pour contribuer à des vaccinations incomplètes), ou se forment même maintenant aux techniques d’entretien motivationnel pour réduire l’« hésitation ». Lorsque les obligations vaccinales ont été assouplies (comme en Californie ou au Texas), la distribution généreuse d’exemptions vaccinales non médicales pour convictions personnelles aux parents VH a créé des poches communautaires d’enfants non vaccinés à partir desquelles les épidémies ont éclaté (Bednarczyk, King, Lahijani, & Omer, 2019). Les coûts directs et indirects de la SHV sont montés en flèche pour les individus et la société.

Une asymétrie remarquable existe. Aucune attention équivalente n’est accordée à l’augmentation des risques et des coûts encourus par les parents non vulnérables du fait de la VH, non seulement pour leurs propres enfants vaccinés, mais aussi pour la communauté où ils vivent. Les nourrissons, les enfants immunodéprimés, les enfants souffrant d’échecs de vaccination et ceux des groupes sociaux mal desservis ayant un accès limité aux soins de santé sont inutilement exposés et courent un risque élevé de contracter la rougeole. Pourtant, les coûts attribuables à la VH sont partagés dans leur intégralité par ceux qui ont suivi les recommandations de vaccination. Tous les programmes de santé publique ont rencontré des résistances de la part d’une minorité, par exemple en restreignant le tabagisme dans les lieux publics ou en portant des ceintures de sécurité. Cependant, il convient de noter qu’il n’y a pas de syndrome d’ambivalence de la ceinture de sécurité qui pourrait empêcher le conducteur non attaché d’être condamné à une amende; ni l’invocation du droit à la liberté personnelle n’entraînera une clémence. De même, les fumeurs doivent souvent payer une prime d’assurance plus élevée. Bien que la contrainte ne soit pas souhaitable, une certaine forme de responsabilité personnelle pour la VH pourrait être prise en considération.

Décès de la rougeole

Au Royaume-Uni, il a fallu deux décennies pour que les taux de vaccination se rétablissent. Au cours de cette période, il y a eu 12 000 cas de rougeole, des centaines d’hospitalisations et plusieurs décès évitables. L’Europe a connu une quadruple croissance des cas de rougeole et de 35 décès rien qu’en 2017. L’incidence de la rougeole aux États-Unis était de 0,03 pour 100 000 en 2000 et est passée à 0,39/10 000 en 2019. L’année 2019 a été la pire année de la rougeole aux États-Unis depuis 1992, avec 1 282 cas signalés, la grande majorité parmi les personnes non vaccinées. Les prévisions pour 2024 sont pires.

D’une certaine manière, les vaccins ont été leur pire ennemi. En raison de leur efficacité, la rougeole a largement disparu dans les pays développés et de nombreux médecins nouvellement formés n’ont pas été témoins de leur formation; et les jeunes parents n’ont aucune expérience personnelle et donc pas la peur de la rougeole. La rougeole est une maladie hautement contagieuse (plus que la COVID-19), et dans la plupart des épidémies touchées, les sujets non vaccinés, dont 20 % seront hospitalisés. Le taux de mortalité est de 1-2/1 000 dans les pays développés, et beaucoup plus élevé dans les pays à faible revenu. La pancéphalite sclérosante subaigue, une complication rare tardive (qui a disparu dans les populations vaccinées) est toujours létale. Pour nous rappeler pourquoi nous devrions maintenir une immunité robuste contre la rougeole, recountchons ce que Roald Dahl a écrit sur son expérience personnelle de la rougeole en 1962, alors que les vaccins contre la rougeole n’existaient pas encore :

Olivia, ma fille aînée, a attrapé la rougeole quand elle avait sept ans. Comme la maladie a suivi son cours habituel, je me souviens l’avoir lue souvent au lit et ne pas me sentir particulièrement alarmé à ce sujet. Puis un matin, quand elle était bien sur la route de la guérison, j’étais assise sur son lit lui montrant comment façonner les petits animaux à partir de nettoyeurs de tuyaux colorés, et quand il s’est agi à son tour d’en faire un, j’ai remarqué que ses doigts et son esprit ne travaillaient pas ensemble et qu’elle ne pouvait rien faire. « Est-ce que tu te sens bien ? » Je lui ai demandé. «Je me sens tout somnolent», dit-elle. En une heure, elle était inconsciente. Dans douze heures, elle était morte. La rougeole s’était transformée en une terrible chose appelée encéphalite à la rougeole et il n’y avait rien que les médecins puissent faire pour la sauver.

La rougeole ne provoque pas d’autisme chez les enfants. Mais ça les tue.

Publié dans Autisme

Intervention précoce, analyse appliquée du comportement et expérience d’apprentissage en groupe (Different Roads to Learning)

Article original : Early Intervention, Applied Behavior Analysis, and A Group Learning Experience

Traduction :

Il existe depuis longtemps des preuves et des recherches indiquant que l’intervention précoce est l’une des mesures les plus efficaces pour réduire les symptômes des troubles du spectre autistique (TSA). En 2001, le Conseil national de la recherche a réuni un groupe d’experts nationaux parmi les plus reconnus dans le domaine du traitement de l’autisme. Ce groupe a été chargé d’intégrer la littérature scientifique et de créer un cadre d’évaluation des preuves scientifiques concernant les effets et les caractéristiques distinctives des différents traitements de l’autisme. L’une des principales recommandations concernant les enfants du spectre autistique est la nécessité d’une prise en charge précoce dans le cadre d’un programme d’intervention.

Dans un deuxième rapport clinique du Conseil de l’Académie américaine de pédiatrie sur les enfants handicapés, on peut lire : « L’efficacité de l’intervention basée sur l’ABA dans les TSA a été bien documentée au cours de cinq décennies de recherche en utilisant une méthodologie à sujet unique et dans des études contrôlées de programmes complets d’intervention comportementale intensive précoce dans des contextes universitaires et communautaires. Il a été démontré que les enfants qui reçoivent un traitement comportemental intensif précoce réalisent des progrès substantiels et durables en matière de QI, de langage, de résultats scolaires et de comportement adaptatif, ainsi que de certaines mesures du comportement social, et que leurs résultats sont nettement meilleurs que ceux des enfants des groupes de contrôle ».

Dans le domaine du développement de l’enfant, le terme « intervention précoce » fait référence aux services thérapeutiques intensifs fournis aux nourrissons et aux jeunes enfants (généralement âgés de moins de 2 ans à 5 ou 6 ans) qui accusent un retard dans leur développement avant d’entrer à l’école maternelle. Le terme « intensif » signifie que les heures consacrées à l’enfant sont importantes et ont un impact. Ces programmes sont souvent appelés programmes EIBI (Early Intensive Behavioral Intervention). Dans le domaine de l’ABA, on parle souvent de « programme ABA complet » qui évalue et cherche à enseigner et à développer les compétences nécessaires dans tous les domaines du développement. En outre, selon le National Research Council, Committee on Educational Interventions for Children with Autism, le comité a noté que la recherche montre qu’un diagnostic et des interventions précoces pour l’autisme sont plus susceptibles d’avoir des effets positifs majeurs à long terme sur les symptômes et les compétences ultérieures.

Le cerveau d’un jeune enfant est encore en formation, ce qui signifie qu’il est plus « plastique » ou modifiable qu’à un âge plus avancé. En raison de cette plasticité, les traitements ont plus de chances d’être efficaces à long terme. Les interventions précoces donnent aux enfants non seulement le meilleur départ possible, mais aussi la meilleure chance de développer tout leur potentiel. Des lignes directrices récentes suggèrent de commencer une intervention intégrée sur le plan du développement et du comportement dès que les TSA sont diagnostiqués ou sérieusement suspectés. Les programmes de thérapie ABA devraient être conçus pour ces compétences cruciales liées aux déficits de langage et de communication sociale, y compris la réactivité aux stimuli sociaux, qui soutient les compétences telles que l’imitation et l’attention conjointe, comme mentionné précédemment.

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition, révision textuelle (DSM-5-TR) a été publié en 2022. Le DSM-5-TR est utilisé pour diagnostiquer une personne sur le spectre autistique en se basant sur deux domaines principaux.

A. Déficits persistants dans la communication sociale et l’interaction sociale dans des contextes multiples, tels que manifestés par les éléments suivants, actuellement ou historiquement :

  • Déficits de réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, d’une approche sociale anormale et de l’échec d’une conversation normale en va-et-vient, à la réduction du partage des intérêts, des émotions ou des affects, en passant par l’incapacité à initier ou à répondre aux interactions sociales.
  • Déficits dans les comportements de communication non verbale utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, d’une mauvaise intégration de la communication verbale et non verbale à des anomalies dans le contact visuel et le langage corporel ou à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes, jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale.
  • Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement à divers contextes sociaux, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs

B. Modèles restreints et répétitifs de comportement, d’intérêts ou d’activités, tels que manifestés par au moins deux des éléments suivants, actuellement ou historiquement :

  • Mouvements moteurs stéréotypés ou répétitifs, utilisation d’objets ou discours (par exemple, stéréotypies motrices simples, alignement de jouets ou retournement d’objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques).
  • Insistance sur l’uniformité, adhésion inflexible à des routines ou à des modèles ritualisés ou à des comportements verbaux ou non verbaux (par exemple, détresse extrême face à de petits changements, difficultés dans les transitions, schémas de pensée rigides, rituels de salutation, besoin d’emprunter le même chemin ou de manger la même chose tous les jours).
  • Intérêts très restreints, fixes, d’une intensité ou d’une focalisation anormale (par exemple, fort attachement ou préoccupation pour des objets inhabituels, intérêt excessivement circonscrit ou persévérant).
  • Hyper- ou hypo-réactivité aux stimuli sensoriels ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou textures spécifiques, odorat ou toucher excessif d’objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements).

Comme nous pouvons le constater, les principaux symptômes de l’autisme sont fortement liés à des déficits de langage et de communication sociale. À l’inverse, nous savons que chez les enfants au développement neurotypique, les compétences sociales et de communication se développent de manière inhérente. Au fur et à mesure que ces compétences sociales et de communication se développent, elles sont renforcées par les personnes de leur entourage et l’environnement dans lequel ils vivent, ce qui renforce encore ces compétences. Voyons comment ces compétences apparaissent et se développent.

En grandissant, les jeunes enfants commencent à regarder autour d’eux et à prendre conscience de leur environnement. Ils sourient, froncent les sourcils ou même pleurent en fonction de ce qu’ils voient. Ils commencent à imiter et à réagir à leur environnement en fonction de ce qui se passe ou des conséquences de leurs réactions. Ils commencent à pointer du doigt pour demander des choses ou pour vous montrer ce qu’ils voient. Ils réagissent à l’attention qu’ils reçoivent lorsqu’ils font ces choses. Au cours de la première année de vie, les enfants commencent à développer des liens étroits avec leurs parents et les autres personnes qui s’occupent d’eux. Ils commencent à observer, à imiter et à manifester leur plaisir et leur mécontentement. Au cours de la deuxième année de vie, les enfants commencent à remarquer les autres enfants et à rechercher des interactions avec eux. Ils peuvent commencer à manifester du plaisir avec les autres, ainsi que des conflits, et commencent à reconnaître les émotions chez les autres. Au cours de la troisième année de vie, les enfants développent leurs capacités de jeu et explorent davantage. Ils commencent à se lier d’amitié avec les personnes de leur entourage et à participer à des jeux communs. Ils commencent à coopérer, à imiter et apprennent à accepter des compromis en cas de conflit, avec le soutien d’un adulte. Au cours de la quatrième année de vie, les compétences en matière de conversation s’améliorent et deviennent solides. Leurs interactions sociales avec les autres progressent par le biais de jeux et de conversations partagés. Ils commencent à faire preuve de soutien et d’aide envers les autres.

Les enfants peuvent également interagir avec d’autres enfants ou d’autres personnes dans leur environnement. Ils peuvent aller à la crèche ou à l’école maternelle, puis au jardin d’enfants. À l’école maternelle, les enfants apprennent à utiliser le langage pour communiquer et sont encouragés à le faire. Ils apprennent à jouer, à partager et à jouer ensemble en coopérant pour atteindre un objectif commun. Ils apprennent à attendre. Ils utilisent leurs capacités d’imitation pour apprendre à danser et à chanter, ainsi que pour observer les autres enfants et acquérir de nouvelles compétences. Ils passent ensuite à l’école maternelle où on leur enseigne des compétences sociales et de communication encore plus poussées, notamment comment négocier et jouer le choix d’un ami. Ils apprennent à réguler leurs sentiments et leurs comportements. Ils apprennent tout cela dans le cadre d’une expérience de groupe. Au cours de la cinquième année de vie, les enfants peuvent plus facilement créer et entretenir des amitiés par le biais d’intérêts communs et de jeux. Ils peuvent participer à des jeux plus compliqués qui demandent plus d’attention et sont régis par des règles. Les jeux et les interactions comportent une grande variété de mots et d’actions, et les enfants peuvent exprimer directement leur inquiétude et leur aide. Lorsqu’ils passent à un cadre éducatif, ils sont prêts et capables d’apprendre en groupe. Ils peuvent suivre un adulte qui dirige le groupe, suivre les instructions et se débrouiller avec les autres.

Les enfants diagnostiqués autistes ne sont pas susceptibles de faire preuve de ces aptitudes et ne sont pas en contact avec le renforcement. Si l’on revient aux critères de diagnostic et aux symptômes de l’autisme, on constate que les déficits en matière de communication sociale et d’interaction sociale dans des contextes multiples entraînent des difficultés à interagir avec les autres dans un cadre social et que ces étapes cruciales ne sont pas franchies.

Une nouvelle étude de Blacher et al. 2022 a révélé que près d’un enfant autiste sur six est expulsé de l’école maternelle ou de la garderie. Beaucoup d’entre eux, dans l’échantillon, ont été renvoyés plus souvent d’un programme privé que d’un programme public. La plupart des enfants ont été renvoyés en raison de leur comportement, notamment des crises de colère, des coups et des cris. L’étude a montré que, souvent, les enseignants n’étaient pas formés, n’avaient pas de diplômes et n’avaient pas suivi les cours requis sur l’autisme.

L’ABA est une science consacrée à la compréhension et à l’amélioration du comportement humain. Les analystes du comportement appliqués se concentrent sur des comportements définis objectivement et ayant une importance sociale ; ils interviennent pour améliorer les comportements tout en démontrant une relation fiable entre les interventions et les améliorations comportementales. La plupart des gens pensent que l’enseignement de l’ABA est dispensé dans un format 1:1. Des problèmes se posent lorsque l’enfant passe à la crèche ou à la salle de classe. L’enfant qui apprend dans ce cadre n’a peut-être pas les compétences nécessaires pour apprendre aux côtés d’autres enfants dans un groupe. Nous en revenons à la statistique selon laquelle un enfant autiste sur six est renvoyé de l’école maternelle ou de la garderie.

En intervenant le plus tôt possible dans le cadre d’un programme d’ABA en groupe, nous pouvons mieux préparer l’enfant autiste à l’apprentissage en groupe. Si vous pensez au meilleur professeur que vous ayez jamais eu à l’école, il a probablement utilisé des stratégies ABA, telles que l’aménagement de l’environnement, l’amorçage, l’utilisation de supports visuels, les stratégies de renforcement/récompense et l’utilisation de la première méthode. Cet enseignant a probablement tenu compte de la motivation et a créé des activités intéressantes et motivantes pour vous pendant que vous appreniez. Il s’agit là d’une utilisation de l’ABA en groupe.

Pour de nombreux enfants diagnostiqués avec un TSA, un programme complet devrait prendre en compte tous ces domaines de développement, identifier les compétences manquantes, et ensuite identifier les méthodes d’enseignement appropriées pour enseigner ces compétences. Ce programme complet serait probablement fortement basé sur le jeu et l’enseignement en milieu naturel. Il inclurait les soignants dans la programmation, ainsi que les frères et sœurs, les pairs et éventuellement d’autres membres de la famille. Il prévoit la consultation d’autres thérapies ou prestataires que l’enfant peut recevoir et la coordination des soins avec ces services. Il s’agit d’un programme intensif en termes d’heures de cours au début, souvent de 27 à 40 heures d’ABA recommandées selon les recherches. Ce programme vise à enseigner à l’enfant à être capable d’être attentif, de réagir et de participer à des environnements de groupe alors qu’il se prépare à aller à la crèche, à l’école maternelle ou au jardin d’enfants. Le but ultime du programme d’intervention précoce basé sur l’ABA devrait être de passer d’une thérapie individuelle à une expérience d’apprentissage en groupe, en se concentrant sur les étapes du développement décrites précédemment et en permettant à ces compétences d’entrer en contact avec le renforcement d’autres enfants.

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Autisme : le petit chasseur de fantômes | Documentaire inédit (LCP)

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Patrimoine d’une personne handicapée : comment le constituer et le gérer (HanDirect)

Patrimoine d’une personne handicapée, comment bien le construire et le gérer. Par Camille de Soras,conseillère en gestion de patrimoine et courtier en assurances spécialisée dans le handicap (Jiminy Conseil – ex ABC Vie)

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

“C’est notre plus beau cadeau de Noël” : une mère raconte comment l’inclusion a sauvé son fils autiste de l’échec scolaire (France 3 PACA)

Après sept années de combat pour l’inclusion scolaire de son fils, la mère d’un adolescent autiste Asperger veut redonner espoir aux autres familles en difficulté. ” Du proviseur jusqu’aux enseignants en passant par l’infirmière scolaire, quand tout le monde fait le job, ça marche”.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Quelle guidance utiliser et comment l’estomper (Deux Minutes pour mieux Vivre l’Autisme)

Physique, gestuelle, verbale, visuelle ou environnementale, les guidances permettent à Emy de progresser de différentes manières. Découvrons ensemble en quoi elles consistent et comment les mettre en œuvre.

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Webinaire iMIND #14 – Les comportements-défis : entre compétences professionnelles et familiales

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Fiches de préconisations thématiques sur le TSA (CRA Poitou-Charentes)

L’accompagnement des personnes TSA doit être global et pluridisciplinaire. C’est la condition pour favoriser le bien-être, le développement, l’éducation et la socialisation de chaque individu, dans toutes ses singularités.

Le CRA Poitou-Charentes propose un ensemble de 10 fiches de préconisations (TSA, Alimentation, Soins somatiques, Fonctions exécutives, Habiletés sociales, Comportement, Autonomie, Communication, Sommeil, Sensorialité). Elles sont remises à l’issue de la consultation d’annonce du diagnostic en fonction des besoins de chaque personne. Conçue principalement pour les familles, elles peuvent être utilisées par les professionnels accompagnant des personnes TSA.

Voir les fiches

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La prestation de compensation du handicap parentalité reste méconnue (HospiMédia)

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Le livret de parcours inclusif (LPI) (EducScol)

Le livret de parcours inclusif est une application qui propose des réponses pédagogiques aux besoins éducatifs particuliers des élèves, et ceci, avant la mise en œuvre ou dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP), d’un projet d’accueil individualisé (PAI) ou d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS).

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Publié dans Autisme, Scolarité

Tableau de communication pour l’hiver (Poétic’TeK)

Si vous ne l’avez pas déjà voici le tableau de communication de la Poétic’TeK pour en parler.

A télécharger aussi sur le Poetic’Drive

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Produire – comprendre des petites phrases : combiner du vocabulaire (AutismEnJeux)

Lorsqu’un enfant a suffisamment de mots isolés, il va pouvoir commencer à les combiner. Cette étape, dans toutes les langues, se fait à environ 50 mots de vocabulaire. Il va alors falloir introduire des verbes afin de pouvoir commencer à produire de petites phrases où les combinaisons de mots deviendront infinies.
Dans le VBmapp, on a dans le niveau 2 l’apparition « combinaison de 2 mots (ou plus) » dans les différents opérants verbaux : dans les demandes (J8), les tacts (J9) et les RA (J9).

Quelles cibles? comment le travailler?, et avec quels matériels pédagogiques ? voici des propositions …

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Publié dans Autisme, Scolarité

Formation : Comment évaluer les compétences d’un élève TSA en cycles 1 et 2 ? (CRAIF)

Date et heure

8 janv. 2025 13:30 dans

Description

Objectif : découvrir le kit flash d’évaluation cycle 1 et 2 du CRAIF Programme : présentation du kit flash d’évaluation

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Soins, examens, hospitalisation… Tu te poses des questions ? L’association SPARADRAP te répond !

Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un cathéter central ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un myélogramme ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une transfusion sanguine ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi le MEOPA ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une ponction lombaire ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une scintigraphie ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un vaccin ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un scanner ?

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Tu vas prendre l’avion ? Voici comment faire pour te sentir bien.

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Durée AEEH : les CAF en dehors de tout cadre légal (J. Vinçot)

Les CAF ne peuvent remettre en cause les décisions de la commission (CDAPH) fixant la durée de l’AEEH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé) et de ses compléments.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

CMI : Comment l’Obtenir et Pourquoi Elle Est Essentielle pour les autistes (Haspyboy)

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Café/Rencontres/Galette de l’amitié, le samedi 04 Janvier 2025

Comme tous les mois, notre Café/Rencontre/Ludothèque sera ouvert le samedi 04 Janvier 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

De plus, pour commencer agréablement cette nouvelle année, nous nous retrouverons autour d’une galette de l’amitié accompagnée d’un verre de cidre pour ceux qui le souhaitent.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Repenser la façon dont nous concevons les compétences sociales (Different Roads to Learning)

Article original : Re-Imagining How We Think About Social Skills

Traduction :

L’une des principales caractéristiques des troubles du spectre autistique est une approche anormale des compétences sociales. Le DSM utilise spécifiquement les termes « déficits persistants de la communication sociale et de l’interaction sociale dans des contextes multiples ». Bien que cela puisse sembler simple, les aptitudes sociales sont un concept incroyablement complexe à étudier. Des considérations telles que la culture, l’âge, le statut et les préférences personnelles contribuent toutes à la manière dont les gens choisissent d’interagir dans notre monde social.

Les compétences sociales sont également extrêmement importantes ! Être capable d’interagir efficacement avec le monde qui nous entoure a un impact sur pratiquement tous les autres aspects de la vie. Lorsqu’il s’agit d’enseigner les compétences sociales, la pression peut être grande pour que tout se passe bien. Examinons quelques recommandations pour aider à réimaginer l’enseignement des aptitudes sociales dans une perspective d’affirmation de la neurodiversité.

Façons d’enseigner les aptitudes sociales d’une manière qui soit valorisante :

  1. Inclure la personne dans la prise de décision. Nous pouvons enseigner à quelqu’un une règle sociale et l’impact que peut avoir le fait de ne pas respecter cette règle sociale. Nous pouvons ensuite aider cette personne à réfléchir aux moments où il est important de suivre cette règle et à ceux où elle l’est moins. La conversation est un bon exemple de norme sociale qui n’est pas toujours nécessaire, mais qui peut s’avérer utile dans les bonnes circonstances.
  2. Sensibilisez les gens à la santé mentale. L’image de soi peut être un véritable défi, en particulier lorsque vous examinez de près la manière dont les gens interagissent les uns avec les autres. Il peut être aliénant de savoir que l’on n’est pas à l’aise socialement et qu’il existe un code secret que tout le monde semble connaître. Soyez gentil !
  3. Il vaut mieux avoir un très bon ami que dix amis qui ne vous apprécient pas vraiment. Privilégiez les relations de qualité et aidez votre client à trouver des personnes qui l’apprécient pour ce qu’il est plutôt que de l’aider à s’intégrer dans une version moins authentique de lui-même.

Façons d’enseigner des compétences sociales qui ne sont pas affirmatives :

  1. L’importance excessive accordée aux scripts sociaux. Les scripts sociaux remplissent une fonction dans un certain nombre de cas spécifiques. Cependant, les compétences sociales authentiques proviennent d’un lieu d’authenticité. Il faut savoir quand elles sont utiles et quand elles risquent de gêner.
  2. Imposer des compétences de loisirs spécifiques à une personne en raison de son âge, de son sexe, etc. Il peut être utile d’avoir des loisirs en commun avec les personnes qui vous entourent. Cependant, s’il ne s’agit pas d’un véritable intérêt, il sera de toute façon difficile d’utiliser ce loisir pour développer de véritables amitiés.
  3. L’importance excessive accordée à la réduction des comportements excentriques dans le but de « s’intégrer ». Il est vrai que certains comportements peuvent parfois être dérangeants en public et nuire à la capacité d’une personne à s’intégrer harmonieusement dans un environnement social. Toutefois, ce n’est pas l’objectif principal d’un programme de compétences sociales.

Ces stratégies ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Au cours des dernières décennies, les personnes autistes ont fourni de nombreux commentaires aux thérapeutes sur les soutiens qui leur semblaient utiles et ceux qui leur semblaient aliénants. Alors que vous continuez à vous renseigner sur les programmes d’aptitudes sociales, je vous encourage à apprendre directement des personnes qui bénéficient de la thérapie. Bonne programmation !

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Stratégies pour les fêtes de fin d’année : Se préparer et établir des priorités (Different Roads to Learning)

Article original : Holiday Strategies: Prepare and Prioritize

Traduction :

C’est la saison de la joie et de l’excitation. Peut-être aussi un peu de stress et de chaos. Les mois d’octobre à décembre peuvent être épuisants pour de nombreuses familles. Avec les fêtes qui se succèdent, il peut être difficile de maintenir une routine confortable. Les enfants autistes ont tendance à s’épanouir dans la structure et la routine, ce qui rend ces mois particulièrement difficiles. Rassurez-vous, il existe des stratégies pour préparer votre enfant et votre famille à ces changements majeurs qui s’annoncent.

Planifiez à l’avance

Les changements soudains ou inattendus sont souvent les plus difficiles à vivre pour les enfants autistes. Lorsque les enfants sont préparés à l’avance pour les fêtes à venir, cela peut grandement améliorer leur réaction lorsque les événements de la fête arrivent.

Les stratégies de préparation aux fêtes peuvent inclure les éléments suivants :

  • Parlez souvent à votre enfant des vacances et en particulier des activités que vous ferez tous ensemble. Par exemple, vous pouvez vous concentrer sur Thanksgiving, en discutant du fait que vous irez dîner chez grand-mère et grand-père ce jour-là.
  • Lisez des histoires sociales et/ou des livres sur la fête et les événements associés. Les histoires sociales sont idéales pour décrire et revoir exactement les plans et les attentes.
  • Créez un compte à rebours visuel ou un calendrier indiquant la date des fêtes pour rappeler visuellement les événements à venir. Invitez votre enfant à se référer à ce visuel chaque jour lorsque vous discutez des vacances à venir.
  • Préparez des plans de secours au cas où les choses ne se passeraient pas tout à fait comme prévu.
  • Préparez un sac de vacances contenant tous les accessoires dont votre enfant pourrait avoir besoin. En fonction de ses besoins individuels, ce sac peut contenir des écouteurs qui réduisent le bruit, des jouets ou des gilets lestés.
  • Veillez à ce que votre enfant dispose d’un moyen de s’échapper en toute sécurité si l’environnement devient trop accablant. Par exemple, mettez en place un endroit dédié où il pourra se calmer à chaque événement de vacances.

Restez cohérent dans la mesure du possible

Étant donné que les vacances sont très inhabituelles, il est préférable d’éviter les changements majeurs inutiles pendant cette période. Ce n’est pas toujours possible, car la vie peut être imprévisible. Cependant, dans la mesure du possible, maintenez une routine cohérente pour votre famille.

Donnez la priorité aux activités

Pour chaque fête, il existe une multitude de façons de la célébrer, qu’il s’agisse de grands rassemblements familiaux, de sorties publiques ou d’activités indépendantes. La façon dont nous célébrons les fêtes est souvent liée à des traditions familiales sentimentales. Il peut donc être difficile de s’éloigner des activités qui nous sont chères. Il peut toutefois être utile de donner la priorité aux activités les plus importantes et les plus agréables pour vous et votre famille. Si une tradition de vacances particulière vous cause plus de stress que de plaisir, envisagez d’autres activités que vous pourriez essayer et qui pourraient être tout aussi spéciales pour votre famille. Tenez également compte des préférences de votre enfant lorsque vous planifiez des événements.

Faire preuve de souplesse

Parfois, nos plans les mieux conçus ne fonctionnent tout simplement pas. Nous pensons peut-être que notre enfant peut supporter une nouvelle activité cette année, mais celle-ci s’avère trop stimulante pour lui. Essayez d’aborder les vacances avec un état d’esprit flexible. Si les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu, préparez un plan de secours pour des activités alternatives.

Reconnaissez les progrès, même s’ils sont minimes

Concentrez-vous sur les victoires, qu’elles soient grandes ou petites. Les vacances peuvent être à la fois magiques et éprouvantes pour toute la famille. N’oubliez pas de prendre le temps de reconnaître les progrès réalisés par votre enfant. Bonnes vacances à tous !

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Changer le paysage de la formation professionnelle pour les apprenants autistes : Le Salad Shoppe (Different Roads to Learning)

Article original : Changing the Landscape of Vocational Training for Learners with Autism: The Salad Shoppe

Traduction :

Les taux de chômage dans la communauté des autistes sont alarmants, mais le nombre de personnes entrant sur le marché du travail ne cesse d’augmenter. Cette situation représente un défi considérable pour les éducateurs spécialisés chargés de préparer les apprenants à un avenir souvent incertain. La formation professionnelle est essentielle au moment où les apprenants autistes abordent la transition vers l’âge adulte. C’est dans cette optique que Nassau Suffolk Services for Autism (NSSA) a introduit The Salad Shoppe à l’automne 2017.

Le programme d’études a été élaboré par Kathryn Reres et Rebecca Chi, des éducatrices spécialisées dévouées, déterminées à assurer un avenir digne et plein d’objectifs aux huit jeunes adultes de leur classe. L’objectif était de créer un programme qui fournirait des tâches fonctionnelles à chaque apprenant en fonction de ses compétences individuelles, de ses intérêts et des objectifs de son PEI. Le résultat a été un programme de formation professionnelle innovant qui met en valeur les points forts de chaque participant, introduit de nouvelles compétences dans leur vie quotidienne et sert d’entreprise sociale rentable.

Le modèle du Salad Shoppe exige que de nombreuses étapes soient franchies au cours de deux jours : Suivre et compter l’argent, faire l’inventaire, créer des listes de courses, acheter, préparer les aliments, convertir le formulaire de commande d’un client en assemblage d’aliments, livrer et nettoyer. Cette liste exhaustive permet de s’assurer que chaque apprenant a la possibilité d’effectuer une tâche qui lui est utile et fonctionnelle. (Le personnel de la NSSA en récolte également les fruits ! Les déjeuners frais et sains livrés personnellement chaque semaine ont remporté un franc succès).

En partenariat avec Different Roads to Learning, les enseignants créatifs qui ont conçu The Salad Shoppe pour NSSA partagent leur expertise avec les éducateurs spécialisés du monde entier. Le programme publié permettra aux enseignants de mettre en œuvre le Salad Shoppe d’une manière qui conviendra le mieux aux apprenants qu’ils servent. Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel de fournir aux jeunes adultes autistes les outils dont ils auront besoin pour affronter la concurrence sur le marché du travail. Le Salad Shoppe est un programme d’études de pointe qui a ouvert de nouvelles portes aux éducateurs, aux apprenants et aux parents et qui continuera à modifier le paysage de la formation professionnelle.

Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Explorer le lien entre l’autisme et le sommeil (The Transmitter)

Article original : Exploring the connection between autism and sleep

Traduction :

Dans la recherche sur l’autisme, les liens entre le sommeil et d’autres caractéristiques font l’objet d’un examen approfondi depuis des décennies. Selon certaines estimations, 80 % des enfants autistes ont des problèmes de sommeil. Ces enfants peuvent passer moins de temps en sommeil paradoxal, avoir des difficultés à s’endormir ou se réveiller plus souvent pendant la nuit que leurs camarades non autistes. Pour mieux caractériser ces problèmes, plusieurs groupes de recherche mettent au point des dispositifs de suivi du sommeil peu invasifs.

Plusieurs explications du chevauchement entre l’autisme et le sommeil sont à l’étude. Par exemple, des niveaux différents de liquide céphalorachidien et une augmentation des variantes du nombre de copies liées à l’insomnie et à un cycle circadien perturbé pourraient y contribuer. Les scientifiques cherchent également à déterminer si les problèmes de sommeil exacerbent certains traits de l’autisme ou s’ils sont le produit d’autres facteurs qui augmentent la probabilité de l’autisme.

Les articles suivants mettent en lumière les principaux résultats de l’étude du sommeil dans l’autisme :

Publié dans Autisme, Formation

Intérêt accru pour les lettres et les chiffres chez les enfants autistes (Molecular Autism)

Article complet : Enhanced interest in letters and numbers in autistic children

Résumé :

Contexte

Un intérêt intense et précoce pour le matériel écrit, ainsi qu’un décalage entre les capacités de décodage et de compréhension de la lecture sont les critères de définition de l’hyperlexie, que l’on retrouve chez près de 20 % des personnes autistes. L’hyperlexie pourrait représenter l’extrémité d’un intérêt plus large pour le matériel écrit dans l’autisme. Cette étude examine l’ampleur et la nature de l’intérêt pour le matériel écrit dans une large population d’enfants autistes et non autistes.

Résultats

Dans les deux études, 22 à 37 % des enfants autistes avaient un intérêt intense ou exclusif pour les lettres. La probabilité d’avoir un plus grand intérêt pour les lettres était 2,78 fois plus élevée pour les enfants autistes que pour les enfants cliniques non autistes du même âge, et 3,49 fois plus élevée pour l’intérêt pour les chiffres, même si 76% des enfants autistes étaient peu ou pas verbaux. L’âge d’émergence de ces intérêts ne diffère pas entre les enfants autistes et les enfants TD et ne dépend pas de leur niveau de langage oral. Les enfants non autistes ont montré plus d’intérêt pour les lettres dans un contexte social.

Conclusions

L’émergence de l’intérêt des enfants autistes pour le langage écrit est contemporaine du moment de leur développement où ils présentent un fort déficit en langage oral. Avec les récentes démonstrations de développement non social du langage oral chez certains enfants autistes, l’intérêt précoce et intense pour le matériel écrit suggère que l’acquisition du langage dans l’autisme peut suivre une voie de développement alternative.

Publié dans Accompagnements, Autisme

La prévalence de l’autisme augmente chez les enfants et les adultes, selon les dossiers médicaux électroniques (The Transmitter)

Article original : Autism prevalence increasing in children, adults, according to electronic medical records

Traduction :

La prévalence de l’autisme chez les adultes et les enfants aux États-Unis a augmenté au cours des 12 dernières années, comme le montrent de nouvelles recherches menées à partir de dossiers médicaux électroniques et de données sur les demandes d’indemnisation. En particulier, les jeunes adultes, les filles et certains groupes raciaux et ethniques ont connu les augmentations relatives les plus importantes.

Ces résultats reflètent la tendance observée depuis des décennies chez les enfants, comme l’indiqueront les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) en 2023. Bien que « de nombreuses estimations de la prévalence se soient jusqu’à présent concentrées sur les enfants », explique Luke Grosvenor, chercheur postdoctoral à la division de la recherche de Kaiser Permanente Northern California, « nous disposons ici d’un ensemble de données riche et important qui nous permet d’examiner différentes tranches d’âge, en particulier les adultes, et de décrire les tendances au sein de cette population adulte ».

L’étude, publiée en octobre dans JAMA Network Open, est basée sur les données de plus de 9 millions de personnes dans 12 sites participant au réseau de recherche sur la santé mentale à travers les États-Unis. Ces sites sont des centres de recherche au sein de divers systèmes de soins de santé. Les personnes autistes de cet ensemble de données ont été identifiées à partir des codes de diagnostic de l’autisme de la Classification internationale des maladies (CIM-9 et CIM-10).

Il n’existe pas « d’ensemble de données parfait » pour étudier la prévalence de l’autisme, déclare Maureen Durkin, professeur de sciences de la santé des populations et de pédiatrie à l’université du Wisconsin-Madison, qui n’a pas participé à l’étude, mais « chacun d’entre eux donne un angle d’approche, et ils disent tous à peu près la même chose », c’est-à-dire que la prévalence a augmenté.

L’un des résultats importants, selon Grosvenor, est l’augmentation de la prévalence de 0,7 pour 1 000 en 2011 à 3,7 pour 1 000 en 2022 chez les 26-34 ans. Bien que la prévalence absolue dans cette tranche d’âge reste relativement faible, c’est « le groupe dans lequel nous avons constaté la plus forte augmentation [relative] », précise-t-il. « Souvent, il s’agit d’une population médicalement complexe, avec de nombreuses affections concomitantes.

La prévalence de l’autisme a également augmenté chez les enfants et les adultes des deux sexes au cours de cette période, mais les augmentations relatives chez les filles étaient plus élevées que chez les garçons : 305 % contre 185 %, respectivement. Cela représente « un léger rétrécissement du rapport entre le nombre de diagnostics chez les hommes et chez les femmes », explique Durkin, mais « cela reste dans la fourchette d’environ trois fois plus d’hommes que de femmes diagnostiqués ».

Chez les enfants, les tendances raciales et ethniques sont conformes aux données des CDC, indique Grosvenor. « Nous constatons une augmentation de la prévalence dans les populations non blanches, en particulier chez les enfants. Cette constatation pourrait signifier que les disparités en matière de dépistage et de diagnostic diminuent. Les auteurs écrivent que la prévalence est la plus élevée chez les enfants et les adultes amérindiens et autochtones de l’Alaska, ce qui n’avait jamais été signalé auparavant chez les adultes. (Le terme « Indien d’Amérique » n’est pas conforme au style maison de The Transmitter mais reflète la terminologie utilisée dans l’étude, qui est basée sur la désignation officielle du recensement américain).

Les chercheurs ont interprété les données relatives à la race et à l’origine ethnique avec la nuance qui s’impose, déclare Mayada Elsabbagh, professeur de neurologie et de neurochirurgie à l’Université McGill, qui n’a pas participé à l’étude. Dans le cas des populations amérindiennes et autochtones de l’Alaska, les chiffres pourraient refléter « les caractéristiques des sites où les données sont collectées ». Les auteurs notent que la proximité ou les partenariats entre les établissements de santé et les communautés autochtones pourraient être à l’origine de cette tendance spécifique.

Les chercheurs tentent souvent d’expliquer ce type de résultats au niveau du groupe en invoquant la biologie, explique Mme Elsabbagh, bien que « nous n’ayons pas de preuves à l’appui ».

Eric Fombonne, professeur émérite de psychiatrie à l’Oregon Health & Science University, qui n’a pas contribué à cette recherche, a écrit dans un courriel qu’une des limites de cette analyse est que la prévalence rapportée « sous-estime la prévalence de la population », étant donné que l’étude se concentre sur la description du nombre total de personnes avec un diagnostic d’autisme dans un système de soins de santé particulier.

En effet, souligne Grosvenor, cette étude n’a pas été conçue pour déterminer si l’augmentation reflète un meilleur accès aux services de diagnostic plutôt qu’une « véritable augmentation » de la prévalence. « Je pense que nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une véritable augmentation de la prévalence. De même, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que la majeure partie de cette augmentation soit due à un ou plusieurs facteurs, notamment l’élargissement du dépistage des troubles du développement et ce type de lignes directrices au fil des ans », explique Grosvenor.

Durkin est du même avis : « On ne peut pas vraiment déduire de causalité à partir des données présentées. Il s’agit donc plutôt de dire « Hé, c’est important. Nous devons y prêter plus d’attention ». Cela inclut la recherche sur les causes possibles, les traitements et l’amélioration des résultats, dit-elle.

Publié dans Autisme, Formation

Présentation de l’échelle de traitement et d’évaluation des résultats significatifs (Different Roads to Learning)

Article original : Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale

Traduction :

Lorsque l’on travaille avec des personnes atteintes d’autisme ou d’autres handicaps connexes, il est courant d’utiliser une évaluation pour mesurer les niveaux de compétences actuels par rapport aux normes de développement typiques, ou pour mesurer l’acquisition de compétences sur une certaine période. Plusieurs évaluations sont couramment utilisées, notamment le Programme d’évaluation et de placement des étapes du comportement verbal (VB-MAPP), l’Évaluation des compétences langagières et d’apprentissage de base (ABLLS), l’Évaluation des compétences fonctionnelles pour la vie (AFLS) et les Éléments essentiels pour la vie (EFL).

Ces évaluations ont ouvert la voie à un traitement individualisé, ont permis de déterminer le point de départ de l’enseignement et d’enregistrer les progrès réalisés au fil du temps.

Cependant, bien qu’utiles, ces guides ne sont pas exhaustifs sur toute la durée de la vie et sont souvent utilisés lorsqu’ils ne sont plus adaptés à l’âge ou au développement. En outre, la notation de ces évaluations (à l’exception de l’EFL) ne tient pas compte de la généralisation et du maintien des compétences, ce qui peut rendre difficile la mesure précise des véritables progrès d’un individu. L’échelle MOTAS (Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale) a été conçue en tenant compte de certaines de ces limites et cherche à répondre à ces besoins.

Des résultats significatifs au-delà de l’intervention précoce

Le MOTAS est adapté aux personnes âgées de 5 ans à l’âge adulte. Il contient près de 1 200 objectifs répartis dans 20 domaines afin d’aborder de manière exhaustive les compétences dont un individu a besoin pour communiquer ses désirs et ses besoins, gagner en autonomie, améliorer sa qualité de vie, nouer des relations, trouver un emploi et saisir les opportunités de son choix. Les compétences et les domaines ont été sélectionnés intentionnellement pour s’assurer que le temps consacré aux objectifs de cette évaluation se traduise par des opportunités accrues pour l’individu. Pour s’assurer qu’aucun objectif ou domaine n’est travaillé pour simplement « cocher une case » ou remplir une grille, un « résultat significatif » a été fourni pour chaque domaine et sous-domaine de l’évaluation, décrivant pourquoi cet ensemble spécifique de compétences est important, et ce qui peut être gagné en travaillant sur ces compétences et en les abordant.

Les domaines couvrent l’ensemble des compétences nécessaires à un individu qui commence à les acquérir et deviennent progressivement plus complexes. En outre, presque tous les domaines comprennent des objectifs liés à la sécurité, à la résolution de problèmes et à la flexibilité.

Un système de notation unique et facile à utiliser

En plus des compétences et des domaines complets, le MOTAS dispose d’un système de notation unique qui mesure si une personne a gagné en indépendance dans une compétence, si elle a généralisé cette compétence à plusieurs environnements et à plusieurs personnes, et si elle a maintenu cette compétence au fil du temps. Le système de notation est facile à utiliser tout en offrant une vue d’ensemble des progrès réalisés par la personne :

  • 0 – Sans objet
  • 1 – Pré-compétence : n’a pas encore démontré la compétence
  • 2 – Encouragé : Complète la compétence à l’aide de messages-guides
  • 3 – Indépendant : S’engage de manière indépendante dans l’exercice de l’habileté sans y être invité.
  • 4 – Généralisé : Réalise l’habileté avec plusieurs personnes et dans plusieurs environnements.
  • 5 – Maintenue : Réalise la compétence sans enseignement ni instruction quotidiens, tout en maintenant la généralisation de la compétence (c’est-à-dire qu’elle est réellement maîtrisée).

L’accent mis sur l’individualisation des soins

Le MOTAS doit être entièrement adapté à la personne avec laquelle vous travaillez. Cela est souligné dans les instructions et tout au long de l’évaluation. Des entretiens structurés ont été créés pour être utilisés avec le MOTAS afin de créer un plan de traitement qui soit unique pour la personne et qui réponde aux besoins de la personne, de sa famille, des soignants et des autres professionnels. Ces entretiens sont appelés entretiens sur les niveaux de performance optimale (LOOP). Trois versions de cet entretien sont incluses dans chaque livret. L’une est destinée aux soignants, l’autre aux autres professionnels qui travaillent avec le patient (comme un ergothérapeute ou un orthophoniste) et la troisième au patient lui-même (LOOP-C). Le LOOP-C a été conçu en collaboration avec plusieurs personnes autistes. Elles ont donné leur avis et leur point de vue sur la formulation des questions, sur l’opportunité d’inclure ou d’omettre des questions et sur la façon de mener l’entretien de manière à ce que la personne interrogée se sente à l’aise.

Travailler avec le DSM-5 et l’assurance

Une autre caractéristique du MOTAS est l’inclusion des critères de diagnostic des troubles du spectre autistique dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – Cinquième édition (DSM-5). Les professionnels qui fournissent des services aux personnes autistes peuvent être amenés à soumettre des autorisations et des plans de traitement aux compagnies d’assurance, dont beaucoup exigent que les objectifs du traitement correspondent aux critères diagnostiques de l’autisme. En fournissant ces critères dans l’évaluation, les professionnels peuvent être sûrs d’aligner les objectifs sur ces critères, ce qui permet de gagner du temps à la fois pour le professionnel et pour le payeur.

Comme pour toute évaluation, les responsables de la mise en œuvre ont une responsabilité considérable dans le choix de l’évaluation appropriée pour la personne. L’utilisation du MOTAS ne consiste pas simplement à recueillir des données ou à observer des comportements ; il s’agit de comprendre la manière unique de répondre aux besoins d’une personne, de façonner son avenir et d’accroître les possibilités d’indépendance.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Sport et autisme : Que savons-nous à ce jour ? (Projet SACREE)

Résumé :

L’autisme, ou les troubles du spectre autistique, est une maladie neurodéveloppementale caractérisée par des limitations de l’interaction sociale, des capacités de communication et des comportements répétitifs. Bien que les troubles moteurs aient été auparavant considérés comme marginaux dans l’autisme, des recherches récentes ont mis en évidence leur importance. De nombreuses études ont souligné l’impact positif du sport sur les personnes autistes. Cet article présente une vue d’ensemble de la littérature concernant les effets des interventions sportives sur les personnes autistes et vise à en extraire des recommandations générales et pratiques. Dans un premier temps, l’article passe en revue les différentes caractéristiques de l’autisme sur lesquelles le sport a un impact positif, qu’il s’agisse des compétences psychosociales ou du comportement moteur. Ensuite, il examine comment les différentes configurations de la pratique sportive (individuelle/collective, intérieure/extérieure, etc.) peuvent être adaptées aux personnes autistes. La recherche documentaire a été effectuée dans deux bases de données, ce qui a permis d’inclure 92 articles répondant aux critères longitudinaux (c’est-à-dire contenant des programmes complets d’activités sportives/physiques avec des analyses avant-après) sur les 1 665 articles initialement identifiés. Les résultats suggèrent que les personnes autistes peuvent tirer profit du sport sur un large éventail de facteurs physiques, psychologiques et sociaux. Il est important de noter qu’il n’y a pas de contre-indication totale pour une activité, même si certaines d’entre elles peuvent nécessiter une préparation spécifique étape par étape. Chaque activité a le potentiel d’apporter des bénéfices dans des domaines spécifiques, comme l’explique l’article. En conclusion, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les stratégies les plus efficaces pour mettre en œuvre des programmes sportifs et maximiser leurs avantages pour les personnes atteintes d’autisme.

Publié dans Autisme, Sport

Handicap : une enquête en Nouvelle-Aquitaine révèle qu’une femme sur deux a subi des violences sexuelles (The Conversation)

Une enquête inédite menée en Nouvelle-Aquitaine révèle que toutes les femmes en situation de handicap interrogées ont tenté de mettre fin à leurs jours

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Publié dans Autisme

Chaque Français pourra consulter un psy une fois par mois gratuitement avec ce nouveau dispositif (Journal du Net)

De plus en plus de Français éprouvent le besoin de consulter un psychologue. Le gouvernement prévoit de mettre en place une consultation mensuelle gratuite pour tous.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Interventions précoces pour l’autisme : données actuelles et recommandations – Pr Connie Kasari (Maison de l’Autisme)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

LOI n° 2024-1028 du 15 novembre 2024 visant à améliorer le repérage et l’accompagnement des personnes présentant des troubles du neuro-développement et à favoriser le répit des proches aidants

Voir le texte de loi

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

L’autisme, Un guide pour les officiers et le personnel de police et de gendarmerie (Autisme France)

Ce guide fournit des informations générales sur l’autisme et a pour but d’aider tous les officiers et agents de police et le personnel qui peuvent être amenés à être en contact avec des personnes autistes à assumer leurs responsabilités.

Ce guide a été conçu pour servir de référence régulière. Chaque chapitre peut être lu séparément et vous pouvez vous y plonger pour consulter les informations relatives à votre rôle.

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Publié dans Autisme, Formation

Webinaire iMIND #16 – Concevoir un espace urbain adapté aux personnes neurodiverses

Publié dans Autisme

Picto Chef : un outil comprenant 20 recettes de pâtisseries traduites en pictogrammes (FormaVision)

Picto Chef est un outil comprenant 20 recettes de pâtisseries traduites en pictogrammes et adaptées avec des verres doseurs colorés, conçu pour les personnes ayant des difficultés de compréhension, telles que les personnes autistes ou non lectrices.

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Publié dans Autisme

Facilite l’organisation et la routine grâce à Agenda (Picktalk)

Les activités mal planifiées ou mal communiquées causent souvent stress et incompréhensions. Agenda CAA, conçu pour les personnes avec des handicaps cognitifs, l’autisme (TSA) ou les troubles DYS, aide à structurer la journée et anticiper les événements.

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Publié dans Autisme, Numérique

Se MOQUER d’un AUTISTE (Expérience Sociale) (Akhmetov)

Publié dans Autisme

Épuisée par le manque de prise en charge de son fils autiste, cette Bretonne demande « du répit » (Ouest-France)

Marie, habitante d’Évellys dans le Morbihan, n’a pas voulu reprendre à plein temps son fils autiste qui l’a menacée avec un couteau lors d’une crise en juin 2024. Malgré un jugement de placement, le suivi quotidien et médical de l’adolescent de 14 ans est partiel. La maman est à bout.

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Publié dans Autisme

Aide-mémoire employeurs pour l’intégration réussie d’un.e collaborateur.trice avec TSA (CRA Nord – Pas-de-Calais)

Ce document à destination des employeurs privés ou publics a pour objectif de donner une information pertinente, de façon concrète. D’un simple coup d’œil vous allez retrouver une définition de l’autisme (TSA) et quelques exemples de particularités de fonctionnement des personnes avec un TSA. Nous mettons à l’honneur les points forts, le plus souvent rencontrées chez ces personnes, qui peuvent se révéler des véritables plus-values pour votre entreprise/structure.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Travailler quand on est un adulte autiste (Maison de l’Autisme)

Accéder à un emploi et travailler peut être plus difficile pour une personne autiste. Certaines ont en effet eu un parcours scolaire et étudiant complexe qui ne leur permet pas d’avoir les qualifications nécessaires au poste recherché. D’autres ont le diplôme et les compétences métier, mais peuvent se voir déconcertées à chaque étape de la candidature en entreprise (CV, lettre de motivation, entretien de recrutement), car elles éprouvent des difficultés à « se vendre ».

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Toboggan digestif : un outil ludique pour apprendre la continence et écouter les signaux du corps (Ideereka)

Découvrez le Toboggan Digestif, un outil pédagogique innovant pour aider les enfants à écouter leur corps et à reconnaître les signaux de la continence. Matériel gratuit à télécharger pour un apprentissage ludique et éducatif !

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Publié dans Autisme

Mazen, la grimpe dans ma vie d’autiste (Fédération Sportive et Gymnique du Travail)

Publié dans Autisme, Sport

Premier anniversaire de la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement 2023-2027 (solidarite.gouv.fr)

Le premier anniversaire de la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (TND) : autisme, troubles dys, trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), trouble du développement intellectuel (TDI) est l’occasion de présenter les principales réalisations et avancées obtenues grâce à l’engagement et la mobilisation de tous.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Handi’Malouines : Pour mieux comprendre les personnes autistes (TV Rennes)

Sylvain, adulte autiste de 27 ans, vit chez ses parents à Saint-Malo. Annick et Bernard nous expliquent leur rôle d’aidant à l’occasion des Handi’Malouines. Une vingtaine d’associations locales ont participé à cet événement inédit à Saint-Malo.

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Publié dans Autisme

Adapter ses supports pédagogiques avec les schémas mentaux (Pédagogie Autisme)

Vous trouverez sur cette page le contenu du livre “Apprentissages scolaires et autisme: adapter ses supports pédagogiques avec les schémas mentaux – De la théorie à la pratique” que j’ai publié en juin 2024. Vous pouvez le consulter sur cette page dans son intégralité.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Utiliser les réseaux sociaux éthiquement… (ABA Online)

Dans l’ère numérique actuelle, les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la manière dont les professionnels échangent, apprennent et se connectent. Mais comment les analystes du comportement peuvent-ils naviguer dans ces espaces tout en respectant les normes éthiques les plus élevées ? Cette présentation explorera les défis et opportunités uniques que présentent les réseaux sociaux pour les analystes du comportement. Elle s’appuie sur les travaux de Patrick N.O’Leary et al. (2017) ainsi que sur le Code de Déontologie de l’ONPAC pour offrir des stratégies pratiques permettant d’utiliser les réseaux sociaux de manière éthique et professionnelle.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Sport et Autisme, oui c’est possible ! (Sport et Autisme)

Des capsules vidéos avec des témoignages et des outils concrets, facilement adaptables en vue d’accueillir des personnes avec Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) dans les clubs de sport.
Une série de vidéos réalisées en partenariat avec le Centre Ressources Autisme Normandie Seine-Eure et le Comité Départemental Olympique et Sportif de Seine-Maritime via la Commission 76 Sport et Handicap. Réalisation Archimède-films.

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Publié dans Autisme, Sport

Bientraitance et gestion des signaux de maltraitance en établissement – Mise en œuvre en milieu sanitaire, médico-social et social – Personnes majeures (HAS)

La Haute Autorité de santé met à disposition des professionnels intervenant dans les institutions sanitaires, sociales et médico sociales, un guide et des fiches pratiques.

Ce travail s’appuie sur un socle partagé à tous les secteurs, sur des repères communs, afin d’accompagner les professionnels et intervenants extérieurs à mieux appréhender les notions de bientraitance, les situations de maltraitance et leur prévention. Il vise à faciliter le repérage des situations à risque, en donnant des clés pour identifier certains signaux et permettre d’améliorer l’analyse et le traitement des situations avérées.

Ces travaux s’inscrivent en réponse à une demande du Ministère de la Santé dans le cadre des Etats Généraux de la lutte contre la Maltraitance.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Faire une demande de RQTH : avantages, inconvénients et conseils (Ideereka)

Pour les personnes en situation de handicap (et en particulier pour celles sur le spectre de l’autisme), faire une demande de RQTH n’est pas toujours facile. En tant qu’accompagnant, comment pouvez-vous les aider dans ces démarches administratives et faire valoir leurs droits ? Nous vous expliquons tout !

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

J’adapte ma séance lors de l’accueil de personnes avec Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) (Sport & Autisme)

Publié dans Autisme, Sport

Autisme : Ce que prévoit la nouvelle loi pour améliorer la prise en charge des enfants (20 Minutes)

Le Parlement a définitivement adopté ce mardi un texte visant à favoriser le repérage et l’accompagnement des enfants atteints de troubles du neurodéveloppement

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Ma vie d’aidant (Ma Boussole Aidants)

Obtenir un diagnostic, trouver des aides à domicile pour une personne âgée, organiser le quotidien… Voici des conseils de professionnels et d’aidants familiaux pour vous guider.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

AAH : neutralisation des ressources en l’absence de revenu de remplacement (J. Vinçot)

Pour le calcul de l’AAH, il n’est pas tenu compte des revenus professionnels ou assimilés (maladie, chômage …) s’il n’y a pas d’autre revenu de remplacement que l’AAH. Plus compliqué pour les autres prestations.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Près d’une centaine de personnes manifestent pour leur projet d’habitat inclusif à Paimpol (Ouest-France)

Près de cent personnes ont manifesté, ce samedi 2 novembre 2024 à Paimpol (Côtes-d’Armor), en faveur de la construction d’un habitat inclusif pour personnes autistes, en centre-ville. Un riverain a déposé un recours contre le permis de construire.

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Publié dans Autisme

Diversité psychologique en entreprise : penser et valoriser les « mad skills » (The Conversation)

Hard skills, soft skills… Et maintenant mad skills ? Comment valoriser les compétences singulières des personnes neurodivergentes, concernées par l’autisme, le TDAH ou la bipolarité par exemple ? Des conditions de travail et de vie adaptées à leur situation peuvent permettre de développer leur plein potentiel.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

“Le savoir enfermé en psychiatrie, c’est invivable” : le combat de l’amour pour Dimitri, autiste de 44 ans (France 3)

C’est le combat de nombreuses familles d’autistes devenus adultes. Trouver un lieu qui assure une prise en charge adaptée. Dans le Jura, depuis plus de 20 ans, la famille de Dimitri Fargette se bat pour lui. L’État vient d’être condamné à trouver une place dans une maison d’accueil spécialisée.

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Publié dans Autisme

Guides de compréhension des comportements problèmes (Epsilon à l’Ecole)

Un nouveau guide édité par Epsilon à l’Ecole, pour une meilleure compréhension des comportements problèmes :

  • Comprendre les comportements problématiques et leurs fonctions.
  • Favoriser la prévention en étant attentif au bien-être de chacun.
  • Enseigner les compétences permettant de pallier les comportements problématiques.
  • Sélectionner des stratégies adaptées pour favoriser le bien-être, la dignité et la sécurité de chacun.
Publié dans Autisme

Soutien des “Tatoueurs ont du Cœur” au profit d’A.B.A. – Ille-et-Vilaine, 06 & 07 Décembre

C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous annonçons le soutien des “Tatoueurs ont du Cœur, aux actions de l’association, lors de leur Challenge Tatoo, les 06 et 07 Décembre 2024.

De nombreuses animations sur ces deux jours comme par exemple :

  • Ateliers maquillage,
  • Photos avec le Père Noël,
  • Défilés de super-héros,
  • Chants de Noël,

Venez nombreux passer un bon moment et faire une bonne action.

Localisation : KTF, Complexe AVEC, 1 Rue du Breil, 35000 Rennes

Publié dans Autisme, Soutien

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 07 Décembre 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 07 Décembre 2024. Il se déroulera de 14h30 à 17h30, et aura lieu au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

“Sept à Huit” : sur les bancs de l’école des autistes Asperger avec Valentin, plus de 130 de QI (TF1 Info)

Les personnes souffrant d’un autisme sans déficit intellectuel ni retard de langage, appelé syndrome d’Asperger, peinent souvent à poursuivre leur scolarité au-delà du secondaire.Pour les y aider, Ange de Saint-Mont, lui-même autiste Asperger, et son épouse Armelle ont fondé en 2020 l’École supérieure pour les talents atypiques (ESPTA). Une équipe de “Sept à huit” a suivi l’un de ses élèves dans son nouveau quotidien.

Voir le reportage

Publié dans Autisme, Scolarité

Diagnostiqué autiste, ce Breton devient son propre patron en reprenant une pizzeria-hôtel (Ouest-France)

Après avoir été diagnostiqué autiste et s’être senti mis de côté, Sylvain Niel, cuisinier et pâtissier, a eu envie d’ouvrir son propre restaurant. En septembre 2024, il a repris la pizzeria-hôtel Le Temps qu’il faut, à Piré-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine), et veut en faire « un établissement ouvert à tous ».

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Les temps de transport de mon enfant (Enfant-Different.org)

Pour aller l’école, au CAMSP ou à l’établissement, votre enfant bénéficie d’un transport en taxi ou minibus. Les temps de trajet vous semblent beaucoup trop longs. Que faire ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Pourquoi la Belgique est une terre d’accueil pour les jeunes autistes français (Courrier International)

Depuis des décennies, face à la pénurie de structures d’enseignement spécialisé et de soins adaptés, la France envoie en Belgique ses enfants, mais aussi ses adultes, porteurs d’un handicap. Un exil forcé qui implique une logistique lourde pour les familles. Mais souvent le seul moyen de trouver une approche adaptée.

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Publié dans Autisme

Les délais d’attente en MDPH (Le Média Social)

Toujours aussi long. Les délais de traitement des demandes, dans les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), restent figés à 4,8 mois en moyenne, au premier trimestre 2024, soit autant que pour les deux trimestres précédents.

Si vous voulez savoir les délais dans votre département, allez sur le site du Media Social

Publié dans Autisme

Comment maintenir un rythme d’enseignement rapide ? (Different Roads to Learning)

Article original : How to Maintain a Fast Pace of Instruction

Traduction :

On pense souvent à tort que les personnes ayant des besoins particuliers ont besoin d’un rythme d’enseignement plus lent. S’il est vrai qu’ils ont besoin d’un rythme plus lent dans le cadre d’un programme scolaire, cela ne signifie pas que les leçons individuelles doivent être enseignées à un rythme plus lent. En fait, ralentir le rythme de l’enseignement ne fait pas que gaspiller un temps d’instruction précieux, cela peut aussi augmenter l’apparition de comportements problématiques.

Higbee (2009) écrit que « l’enseignement à un rythme approprié aide les élèves à maintenir leur attention sur l’instructeur et le matériel pédagogique ». Bien que l’attention des élèves puisse être perdue lorsque l’enseignement se déroule trop rapidement, elle est le plus souvent perdue lorsque le rythme de l’enseignement n’est pas assez rapide » (p. 20).

Alors, comment maintenir un rythme d’enseignement rapide et adapté à l’élève ? Voici quelques éléments à prendre en compte :

  1. Préparez-vous ! Disposez votre matériel de manière à ce qu’il soit facile d’y accéder rapidement. Je garde toutes les compétences maîtrisées sur des fiches afin de pouvoir ajouter facilement des questions d’entretien à l’enseignement. L’organisation est souvent le moyen le plus simple d’accroître l’efficacité de votre session.
  2. Prenez des données. Vous voulez augmenter l’attention et diminuer les comportements problématiques. Essayez différents rythmes d’enseignement et mesurez les comportements que vous souhaitez modifier. Par exemple, si un élève s’agrippe souvent à ma chemise pendant une séance, je peux essayer un rythme d’enseignement de 15 questions par minute, puis un rythme de 20 questions par minute et un autre de 25 questions par minute. Ensuite, je comparerai les taux d’agrippement à ma chemise pour chaque rythme d’enseignement. N’oubliez pas qu’il ne s’agit pas de 15 questions pour la compétence cible ; certaines compétences maîtrisées seront mélangées.
  3. Enregistrez une session. En vous filmant en train de travailler avec un enfant, vous pouvez voir les possibilités d’améliorer votre propre efficacité. Vous pouvez également observer des moments précis où les comportements problématiques ont tendance à se multiplier, ce qui vous permettra de les cibler spécifiquement. Par exemple, les comportements problématiques se manifestent peut-être lorsque vous vous tournez pour écrire des données dans un classeur, mais vous n’avez pas reconnu ce schéma avant d’avoir visionné un enregistrement plus tard.
  4. Utiliser le renforcement de manière efficace. En général, le rythme de l’enseignement ne permet pas à lui seul de modifier le comportement. Il est préférable de l’associer à un renforcement et d’être systématique dans la mise en œuvre de ce renforcement. Nous avons beaucoup parlé du renforcement ici sur le blog, vous pouvez donc lire plus de détails à ce sujet ici.
  5. Si possible, demandez l’avis de vos supérieurs ou de la personne avec laquelle vous travaillez. Les superviseurs peuvent être en mesure d’observer votre session et de vous donner des conseils sur la manière d’accélérer le rythme de l’enseignement. De son côté, la personne avec laquelle vous travaillez peut vous indiquer qu’elle s’ennuie en se comportant mal, en disant « je m’ennuie » ou en adoptant des comportements non vocaux tels que les bâillements. Cela peut être une indication que vous devez fournir des supports plus stimulants ou augmenter le rythme de l’enseignement.
Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Consentement et assentiment : Quelle est la différence ? (Different Roads to Learning)

Article original : Consent and Assent: What’s the Difference?

Traduction :

Qu’est-ce que le consentement ? Qu’est-ce que l’assentiment ?

Beaucoup d’entre nous ont entendu ces termes utilisés de manière interchangeable, mais ils présentent des différences importantes ! D’une manière générale, nous pouvons convenir que les deux sont importants… mais comment évaluer le consentement et l’assentiment ?

Définir les termes

Commençons par le commencement : Le consentement, au sens premier du terme, est l’autorisation explicite de faire quelque chose ou l’accord de faire quelque chose. Il est le plus souvent utilisé dans des contextes juridiques et éthiques. Parfois, le consentement ne peut pas être donné par la personne soignée et doit l’être par un soignant.

L’assentiment, quant à lui, est un accord général de participation. Il ne se limite pas à une confirmation verbale, mais comprend toutes les communications verbales et non verbales qui peuvent faire partie d’un accord (ou d’une absence d’accord). Le consentement et l’assentiment sont parfois utilisés de manière interchangeable, bien que la différence soit importante.

Un exemple de ces deux concepts est celui d’un enfant dont les parents ont donné leur accord pour qu’il joue dans la cour de récréation. L’enfant a également confirmé qu’il aimerait aller jouer dehors ; cependant, une fois sorti, il reste près de la porte de la salle de classe et évite le matériel et les autres enfants. Cet exemple montre que, bien que le consentement ait été obtenu, l’enfant n’a pas accepté de participer. Les raisons peuvent être multiples : il a décidé qu’il n’aimait pas la chaleur, il a mal compris ce qui allait se passer à l’extérieur, il ne voulait pas décevoir ses amis. L’essentiel est de reconnaître l’importance des deux.

Le consentement et l’assentiment en action

Dans une relation de travail, le consentement commence par un document appelé « consentement éclairé ». Ce document indique ce que l’on peut attendre de l’intervention, les risques et les avantages, les différentes procédures susceptibles d’être utilisées, les déclarations de confidentialité et les personnes qui peuvent participer au traitement. Il peut y avoir d’autres éléments, mais l’objectif est de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le traitement. L’assentiment n’est généralement pas inclus dans un document de « consentement éclairé », mais il n’en est pas moins important.

Le consentement et l’assentiment doivent être évalués en permanence. La fréquence de cette évaluation formelle doit figurer dans le document de consentement éclairé ; elle doit également être réexaminée chaque fois qu’un objectif est atteint ou que le plan de traitement est modifié. L’assentiment peut être différent d’une personne à l’autre, c’est pourquoi il est important d’établir une relation solide pour s’assurer que l’assentiment est respecté.

Il est important de se rappeler que le consentement et l’assentiment sont nécessaires pour toutes les décisions prises au cours de la journée. Ils sont très importants pour promouvoir l’autonomie. Il peut s’agir de demander à un enfant avant de le toucher. Si ce n’est pas possible (dans une situation où la sécurité est menacée), l’enfant doit être informé de ce qui se passe et des raisons pour lesquelles une action a lieu sans sa permission. Il convient d’être attentif à sa réaction et les décisions futures doivent être prises avec sa permission dans la mesure du possible.

Publié dans Autisme

Les souliers de Louis

Publié dans Autisme

10 conseils pour les parents d’enfants autistes (Aspie Conseil)

Que Faire si votre enfant vient d’avoir un diagnostic d’autisme ou que vous le soupçonnez de l’être ? Parfois, les parents vivent ça comme un soulagement après une errance diagnostique, d’autres le vivent comme un choc. Quoi qu’il en soit, désolé de sembler vouloir vous bousculer, le temps n’est pas à la sidération. Voici 10 conseils que je propose, beaucoup sont liés à mon blog et à mes vidéos mais il existe de très nombreux sites comme : https://comprendrelautisme.com/ qui apporteront d’autres éclairages.

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Publié dans Autisme, Soutien

5 étapes pour réussir votre Recours MDPH (S. Alloun)

Publié dans Autisme

Aide handicap École : mieux accueillir les parents et l’élève et simplifier les démarches (education.gouv.fr)

Un numéro vert unique permet de joindre, grâce à un serveur interactif et selon le besoin, soit la cellule départementale, soit la cellule nationale Aide handicap École. Il s’agit du 0 805 805 110.

Ce numéro vert, facilement identifiable par les familles, est ouvert toute l’année, y compris durant l’été, pour sécuriser les parents en amont de la rentrée scolaire. Des réponses immédiates peuvent être apportées aux familles. Si les réponses nécessitent une recherche ou une prise d’information plus précise auprès de personnes qui connaissent la situation de l’élève, les familles sont alors rappelées.

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Publié dans Autisme

Webinaire : Les Recours Administratifs et Juridiques – Défendre le Droit à la Scolarisation (FNASEPH)

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Enquête nationale de satisfaction des usagers des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) (CNSA)

Vous faites des démarches auprès d’une MDPH.

La MDPH c’est la maison départementale des personnes handicapées.

Ce questionnaire vous permet de donner votre avis sur votre MDPH.

Aller sur le site de l’enquête

Publié dans Autisme, Droits & Législation

La pair-aidance clef de voute des GEM (D’Asperrance vers Asperance…)

Les pairs, qui viennent en aide de leurs pairs dans une même situation que la leur, s’inscrivent dans un processus de que l’on dit de  pair-aidance. Idée nait en France dès le XVIIIe, à la suite de l’évolution du statut du sujet, patient ou non, à qui on reconnaît un savoir expérientiel, accumulé au cours de ses années d’adversité ; de l’advenue de « l’approche humaniste et le nouveau rapport soignants/soignés »  dont l’évolution du champ lexical relatif aux personnes soignées . On se voit passer progressivement du terme « malade »,à celui de  « patient », puis finalement d’« usager» …. Tout cela conceptualisée aux États-Unis au cours des années 1970 et finit par revenir en France refondu en concepts anglo-saxons de responsabilisation et de rétablissement  (Vignaud, 2017), on ouvre alors la voie au concept de pairaidant , de savoir experimentiel…

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Publié dans Autisme

Ablls-r : quel matériel pour quelle tache ? (AutismEnjeux)

Normalement, en quelques photos, cet article devrait répondre à pas mal de questions quant au matériel !
J’ajouterai en fonction des demandes des confrères et consœurs et de mes séances car il y a quand même 25 domaines et 544 compétences à répertorier et photographier  !

En attendant, j’ai commencé avec les « jalons » qui posent le plus de questions quant au matériel adapté pour les faire passer car avec l’ablls, …. il faut être précis ! et j’adore ca 

Pour rappel : des infos sur d’autres tests, évaluations et bilans sont dispo sur le site. Pensez à utiliser le moteur de recherche.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Ludothèque

Handicap : quelle inclusion scolaire à l’étranger ? (handicap.fr)

Quels sont les dispositifs mis en place dans les pays voisins pour accueillir les élèves handicapés ? Immersion dans l’école inclusive au Royaume-Uni, en Italie, Allemagne, Portugal, Hongrie et Suède, via le dernier rapport de la Cour des comptes.

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Publié dans Autisme

TDAH : les thérapies psychanalytiques “pas recommandées” (handicap.fr)

Le TDAH, un trouble invalidant touchant 5 % des Français, et pourtant régulièrement remis en cause, notamment par la psychanalyse. Pour mettre fin aux idées reçues et améliorer la prise en charge, la HAS publie de nouvelles recommandations.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le handicap, frein majeur à l’embauche, selon les Français (handicap.fr)

Près d’un Français sur deux craint de subir une discrimination à l’embauche, révèle une nouvelle étude. Le handicap figure parmi les principaux freins, selon eux, au même titre que l’âge, l’apparence physique, l’origine et le sexe.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Frères et sœurs, une aventure pas comme les autres (AUSHA)

Lorsque l’on parle d’autisme ou de handicap, on parle beaucoup de l’enfant concerné, on entend aussi des témoignages de parents mais on entend beaucoup moins la voix des frères et soeurs…

Et pourtant ils ont beaucoup à dire sur ce qu’ils vivent, sur les moments difficiles ou au contraire les moments chouettes avec leur frère ou leur soeur “atypique”, sur le regard qu’ils portent sur leurs parents, sur la façon dont ils vivent le regard des autres, ou dont ils se projettent dans l’avenir….

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Publié dans Autisme, Soutien

Être protégé (Maison de l’Autisme)

Mon enfant autiste devient majeur, bientôt se posera peut-être la question de sa protection juridique, des mesures à mettre en place pour le protéger. Ces mesures visent à protéger le patrimoine de la personne autiste, mais également, à la protéger elle, en tant que personne.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

TDAH : quand la Haute autorité de santé désavoue Caroline Goldman (et les psychanalystes) (L’Express)

Dans un récent rapport, l’institution scientifique rappelle que les thérapies inspirées des théories de Freud n’ont pas leur place dans la prise en charge des troubles de l’attention.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le camouflage social en autisme: une analyse du processus décisionnel (Découverte Aspi)

La pratique du camouflage social a suscité beaucoup d’intérêt chez les personnes autistes. L’autisme (officiellement appelé trouble du spectre autistique) est diagnostiqué sur la base de difficultés d’interaction sociale, ainsi que de comportements et d’intérêts restreints et répétitifs, qui se manifestent tôt dans le développement et entravent considérablement le fonctionnement.

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Publié dans Autisme, Formation

Comparaison, Maths – Les intrus (AutismEnjeux)

Pour travailler sur les intrus, il faut avant que l’enfant ait bien compris l’idée du « même ».

Afin de vous assurer que l’enfant ait compris différent / identique, je vous conseille de travailler les activités de cet article.
Dans la notion d’intrus, on a l’idée qu’au sein d’un ensemble, un élément (ou plusieurs) va se démarquer des autres. Plus la différence entre le lot d’objets et l’objet cible (le fameux intrus) sera importante, plus ce sera facile. Et inversement.

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Publié dans Autisme, Ludothèque, Scolarité

La santé mentale avec l’autisme (PsyCom)

Il existe des stratégies pour préserver sa santé mentale quand on vit avec un trouble du spectre de l’autisme. On peut aussi trouver du soutien dans certaines structures dédiées.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Un toit pour les adultes autistes sous la loupe de scientifiques (Radio Canada)

La maison Véro & Louis a accueilli en 2021 ses premiers résidents, des adultes autistes. Adaptée à leurs besoins, elle a été conçue avec l’aide de scientifiques, puis évaluée par la recherche. Trois ans plus tard, les chercheurs commencent à publier leurs premières conclusion

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Publié dans Autisme, Habitat

J’Aide, Je M’Évalue – Outil d’évaluation et de prévention du risque d’épuisement (Fondation France Répit)

Cet outil d’évaluation a été développé au terme d’importants travaux de recherche, reposant sur des méthodes scientifiques éprouvées. *

Le temps nécessaire pour y répondre est estimé entre 10 et 15 minutes. Répondez le plus spontanément possible et en fonction de votre état du moment

Faire le test

Publié dans Autisme, Soutien

Préparer une consultation avec une personne autiste (GNCRA)

Chez les personnes TSA, les particularités sensorielles peuvent perturber l’expression des sensations qu’elles peuvent ressentir, et notamment les sensations douloureuses. De plus, les altérations des compétences de communication et d’interaction sociales, peuvent venir perturber ou empêcher l’expression de cette douleur.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’autisme à l’épreuve de la protection de l’enfance (AFFA)

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Initiation à la mise en place de supports visuels pour des adultes autistes et/ou avec handicaps intellectuels modérés à sévères (CRA-LR)

Un guide pratique destinés aux aidants professionnels et familiaux afin d’accompagner la mise en place des aides visuelles dans la vie quotidienne.

L’accès à la communication, son développement ou son maintien et l’amélioration de l’autonomie dans la vie quotidienne sont des objectifs cités par les Recommandations de Bonnes Pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Anesm publiés en 2017 concernant les adultes autistes, notamment par l’utilisation des supports visuels adaptés au profil de chacun.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Le défi de la douleur (Le Lettre d’Ulysse)

Pourquoi les difficultés de communication et la perception atypique de la douleur chez les enfants autistes compliquent sa reconnaissance et sa gestion.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Revue de littérature sur la pair-aidance familiale (iMIND)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Soutien

École inclusive – Déploiement de l’autorégulation en milieu scolaire (Bulletin officiel n° 34 du 12 septembre 2024)

La stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement met en œuvre, dans un cadre interministériel, un ensemble de 81 mesures et 6 engagements. L’engagement 4 implique d’adapter la scolarité aux particularités des élèves de la maternelle à l’enseignement supérieur.

En privilégiant le milieu ordinaire, l’amélioration de la scolarisation des enfants et adolescents avec trouble du spectre de l’autisme (TSA), troubles spécifiques du langage et des apprentissages (dys), trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), trouble du développement intellectuel (TDI), constitue l’un des axes prioritaires de la stratégie. Les mesures prévues par celle-ci visent ainsi à :

  • poursuivre la scolarisation des élèves avec TSA à l’école primaire dans des dispositifs adaptés ou en classe ordinaire avec les accompagnements nécessaires ;
  • élargir les dispositifs d’autorégulation aux élèves avec TDAH et troubles dys et développer ces dispositifs pour les élèves au collège et au lycée général et technologique ainsi qu’au lycée professionnel ;
  • développer des modalités de scolarisation et d’apprentissage adaptées aux élèves avec TDI.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Zumba caritative au profit d’A.B.A – Ille-et-Vilaine, Bourgbarré, Dimanche 24 Novembre

L’association “Les Powerfits” organise une Zumba caritative, le dimanche 24 Novembre 2024 de 10h à 12h, à la Salle des Sport de Bourgbarré, au profit de l’association A.B.A. – Vilaine.

Venez vous faire du bien en faisant une bonne action 🙂

Venez nombreux et pré-reservation conseillée (lespowerfits[@]gmail.com)

Publié dans Autisme

L’association A.B.A – Ille-et-Vilaine reçoit le Label Régional “Engagement des usagers” 2024

C’est avec un  grand plaisir que nous vous annonçons que notre action associative est reconnue par l’ARS (Agence Régionale de Santé) Bretagne, par l’obtention du Label “Engagement des Usagers” 2024, pour son projet de “Maison de l’Autisme – A.B.A. – Ille-et-Vilaine”.

Ce label récompense la qualité des actions menées par l’association, et l’engagement de tous ses bénévoles et membres auprès des personnes concernées par les T.S.A. et leurs familles. Un grand merci à eux !!!

Cet appel à projets (https://www.bretagne.ars.sante.fr/appel-projets-label-regional-engagement-des-usagers) a rencontré un grand succès, avec 69 candidatures venues de divers horizons. Après délibération du comité de sélection, nous avons le plaisir de faire partie des 20 projets primés.

La remise de prix aura lieu lors de la “Journée des Usagers” organisée par l’Agence régionale de Santé de Bretagne, au Palais des Congrès de Dinan, le 14 Novembre 2024.

Pour plus d’informations sur notre projet de “Maison de l’Autisme – A.B.A. – Ille-et-Vilaine” : https://aba-illeetvilaine.org/nos-actions/

Publié dans Autisme

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 09 Novembre 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 09 Novembre 2024, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Conférence – Replay : TROUBLE DU SPECTRE DE L’AUTISME – De la recherche vers l’accompagnement – Brest – 21/05/2024

Publié dans Accompagnements, Autisme

Exercice sur le dénombrement (Autismenjeux.fr)

Dénombrement : compter et écrire/coller le résultat (entre un et trois)

Télécharger la ressource

Publié dans Autisme, Scolarité

Dénombrement avec dessins (Autismenjeux.fr)

Travail de dénombrement autour du concept de dizaine(s) : Télécharger la Ressource

Publié dans Autisme, Scolarité

L’autisme est plus héréditaire chez les garçons que chez les filles (The Transmitter)

Article original : Autism is more heritable in boys than in girls

Traduction :

Les critères de diagnostic de l’autisme ont évolué à plusieurs reprises, en partie pour tenir compte d’un éventail plus large de présentations. Mais deux tendances ont persisté dans les études : une prévalence plus élevée chez les garçons que chez les filles et une héritabilité substantiellement élevée. Cette différence de prévalence montre que le sexe est l’un des principaux facteurs prédictifs de l’autisme. Elle suggère également que la biologie qui sous-tend ce rapport entre les sexes pourrait révéler des mécanismes de cette maladie.

De nombreux facteurs peuvent contribuer à la différence entre les sexes. Par exemple, la présentation ou le développement des traits de l’autisme peut varier d’un sexe à l’autre, ou les filles et les femmes peuvent être plus habiles à camoufler les signes de l’autisme. Ces nuances et d’autres encore, associées à des attentes sexistes, peuvent retarder ou réduire la reconnaissance de l’autisme chez les filles.

Néanmoins, comme l’étiologie de l’autisme est principalement génétique, avec une héritabilité d’environ 80 %, il est peu probable que les différences comportementales expliquent à elles seules la disparité observée dans la prévalence entre les sexes. Il est donc important d’examiner l’héritabilité de l’autisme en fonction du sexe pour comprendre comment les facteurs génétiques qui conduisent à l’autisme peuvent affecter les personnes différemment.

Nous avons mis au point des approches de modélisation qui permettent d’estimer l’héritabilité en fonction du sexe. Contrairement aux travaux antérieurs, qui partaient du principe que les deux sexes partageaient la même variance de responsabilité génétique – et donc la même héritabilité – nos résultats montrent que l’autisme est 10 à 12 % plus héritable chez les hommes et les garçons que chez les femmes et les filles.

Ces résultats ont plusieurs implications et fournissent des orientations pour les recherches futures. Tout d’abord, bien que l’autisme soit fortement héréditaire chez les deux sexes, il existe des différences mesurables entre les sexes en ce qui concerne l’héritabilité. Deuxièmement, les chercheurs doivent tenir compte des influences héréditaires et du sexe lorsqu’ils étudient la biologie de l’autisme, y compris dans les futures études portant sur la gravité de la maladie, les affections concomitantes ou l’âge au moment du diagnostic. En d’autres termes, pour comprendre les racines de l’autisme, nous devons connaître les différences pertinentes entre les sexes et savoir si les causes peuvent être différentes chez les garçons et les filles.

Nous avons utilisé les données de l’un des registres épidémiologiques les plus complets au monde pour examiner la relation entre le sexe et l’héritabilité de l’autisme chez les paires de frères et de cousins. Notre étude de cohorte a porté sur 1 047 649 enfants suédois, formant 456 832 familles.

À l’âge de 19 ans, quelque 12 226 personnes, soit 1,17 % de notre cohorte, ont été diagnostiquées autistes. Ce groupe comprenait 8 128 garçons et 4 098 filles. Comme dans les recherches précédentes, nous avons observé une forte héritabilité de l’autisme, avec une héritabilité de 87 % chez les garçons et de 75,7 % chez les filles. L’héritabilité plus élevée chez les garçons a persisté même après ajustement de facteurs tels que l’année de naissance, l’âge gestationnel et l’âge des parents.

Bien entendu, des variables autres que les facteurs génétiques additifs peuvent influencer la probabilité d’un diagnostic d’autisme. Ces variables – que nous avons appelées « résiduelles » plutôt que le terme plus étroit d’« environnement » – pourraient avoir plus d’influence chez les filles. Tout d’abord, bien que l’autisme soit hautement héréditaire chez les deux sexes, il existe des différences mesurables entre les sexes en ce qui concerne son héritabilité. Deuxièmement, les chercheurs doivent tenir compte des influences héréditaires et du sexe lorsqu’ils étudient la biologie de l’autisme, y compris dans les futures études portant sur la gravité de la maladie, les affections concomitantes ou l’âge au moment du diagnostic. En d’autres termes, pour comprendre les racines de l’autisme, nous devons connaître les différences pertinentes entre les sexes et savoir si les causes peuvent être différentes chez les garçons et les filles.

Le résidu pourrait inclure des effets de l’environnement physique ou des expositions environnementales, des différences culturelles affectant le diagnostic, des facteurs génétiques non additifs tels que des variantes rares ou de novo, ou une présentation distincte de l’autisme chez les filles. Mais une série d’analyses de sensibilité a indiqué qu’il était peu probable que ces facteurs expliquent entièrement la différence de prévalence de l’autisme entre les sexes.

Dans l’ensemble, nos analyses suggèrent que les facteurs génétiques additifs expliquent la majorité de la variance dans la survenue de l’autisme et exercent une plus grande influence chez les garçons que chez les filles. Cette conclusion soutient un modèle dans lequel les hommes et les garçons sont plus sensibles aux influences génétiques additives qui prédisposent les personnes à l’autisme.

Nos résultats vont dans le sens d’une plus grande variance de la responsabilité génétique de l’autisme chez les garçons. En tant que tels, ces résultats contrastent avec les observations attendues pour l’effet protecteur féminin (EPF), une théorie dominante pour les différences entre les sexes dans la prévalence de l’autisme.

L’EPF met généralement l’accent sur un seuil génétique plus élevé pour l’autisme chez les filles. Cette théorie suppose généralement une variance égale de la responsabilité génétique entre les sexes. D’autres études ne s’alignent pas non plus sur la théorie du FPE. Par exemple, dans une précédente étude de registre de population de notre groupe, les enfants de femmes ayant des frères et sœurs autistes n’ont pas montré une plus grande probabilité d’autisme que les enfants d’hommes ayant des frères et sœurs autistes.

Bien que nos observations n’excluent pas un effet protecteur féminin dans l’autisme, elles suggèrent que d’autres mécanismes peuvent également expliquer les différences de prévalence de l’autisme entre les sexes. Par exemple, des études futures pourraient explorer les interactions gène-environnement qui augmentent la susceptibilité masculine. Ces facteurs pourraient jouer au niveau des hormones, refléter les effets du chromosome Y ou impliquer des effets régulateurs différents selon le sexe par des chromosomes non sexuels.

En outre, un modèle alternatif de variance génétique additive plus élevée chez les mâles (GVM) que chez les femelles mérite d’être examiné plus attentivement. Les fondements d’un effet GVM potentiel pourraient être explorés en identifiant les endophénotypes de l’autisme qui sont plus héréditaires chez les garçons et qui apparaissent tôt dans le développement, avant la consolidation de la condition.

L’examen d’alternatives aux hypothèses du FPE concernant un seuil génétique plus élevé pour l’autisme chez les filles pourrait fournir des informations sur les facteurs causaux qui expliquent à la fois le sex-ratio déséquilibré entre les hommes et la biologie menant à l’autisme. Dans l’ensemble, ces travaux confirment l’importance des facteurs héréditaires dans l’autisme, tant chez les garçons que chez les filles. En même temps, ils soulignent la nécessité d’intégrer la biologie des différences entre les sexes dans les modèles de causalité de l’autisme, notamment lorsqu’il s’agit d’examiner comment des facteurs non génétiques, séparément ou en combinaison avec des influences héréditaires, peuvent contribuer à l’apparition de l’autisme.

Étant donné l’incohérence des preuves concernant l’EPF, la possibilité qu’une variance génétique additive plus élevée chez les garçons contribue à l’asymétrie du sex-ratio dans l’autisme devrait être davantage prise en considération. De cette manière, les résultats peuvent éclairer les futures études mécanistes afin d’affiner l’évaluation de la probabilité de l’autisme et de progresser vers des cibles d’intervention personnalisées.

Publié dans Autisme

Erreurs courantes dans la mise en œuvre du renforcement (Different Roads to Learning)

Article original : Common Mistakes In Implementing Reinforcement

Traduction :

Au fil des ans, j’ai vu plusieurs plans d’intervention comportementale rédigés et mis en œuvre. En général, ces plans prévoient un renforcement du comportement souhaitable, mais je constate que les mêmes erreurs se répètent. Voici quelques erreurs courantes à éviter lors de la mise en œuvre du renforcement :

Ne pas identifier les renforçateurs individuels.

L’erreur la plus fréquente que je vois est d’identifier des activités ou des objets spécifiques comme renforçateurs. Par exemple, beaucoup de gens adorent les ours en gomme, mais ils me donnent envie de vomir. Me présenter un ours en gélatine n’augmentera pas la probabilité que j’adopte le comportement approprié à l’avenir ! Vous devez tenir compte des différences individuelles et procéder à une évaluation des préférences de votre apprenant, puis élaborer un plan basé sur ses préférences.

Le renforcement s’estompe trop rapidement.

Supposons que vous travaillez avec un enfant nommé Harold qui dessine sur les murs avec des crayons de couleur. Vous mettez en place un plan de renforcement dans lequel il reçoit des félicitations et de l’attention de la part de son parent chaque fois qu’il dessine sur du papier. Les premiers jours de la mise en œuvre de ce plan, Harold dessine de moins en moins souvent sur les murs. Tout le monde affirme que son comportement est « corrigé » et soudain, le plan de renforcement est supprimé… et Harold recommence à dessiner sur le mur. Je vois souvent ce genre de schéma (et je me suis même surpris à le faire de temps en temps). Après tout, il peut être facile d’oublier de renforcer un comportement positif. Pour remédier à ce problème, établissez un plan clair pour atténuer le renforcement et utilisez des outils pour vous rappeler de renforcer les comportements appropriés.

Incompatibilité avec le plan de renforcement.

Harriet écrit systématiquement dans un cahier, au détriment de ses interactions avec ses camarades. Ses enseignants mettent en place un plan de renforcement, décidant de renforcer les comportements autres que l’écriture. Cependant, les enseignants n’ont pas informé tous les adultes travaillant avec elle du nouveau plan, de sorte que le comportement de Harriet persiste dans certains environnements, comme à la récréation, ce qui lui fait manquer de nombreuses occasions d’avoir des interactions sociales plus appropriées. Pour résoudre ce problème, décrivez clairement les environnements dans lesquels le comportement se produit et les adultes qui y travaillent. Veillez à ce que tous les adultes figurant sur cette liste soient pleinement conscients du plan et soient tenus au courant de tout changement.

Ne pas renforcer assez rapidement.

Cette question peut s’avérer très difficile, en fonction du comportement et de l’environnement. Disons que vous travaillez avec un garçon nommé Huck qui jure souvent. Vous et votre équipe élaborez un plan pour renforcer le langage approprié. Vous décidez de lui offrir des jetons qui correspondent à du temps libre à la fin de la journée scolaire. Cependant, il arrive qu’au moment où vous lui remettez un jeton pour un langage approprié, il jure à nouveau juste avant que le jeton n’atterrisse dans sa main. Bien que ce ne soit pas intentionnel, le juron a en fait été renforcé ici. N’oubliez pas que le renforcement doit se faire le plus près possible du comportement souhaité. Pour résoudre ce problème, tenez compte de votre environnement et de votre matériel et élaborez un plan pour augmenter la vitesse d’exécution.

Négliger d’élaborer un plan de transfert vers des renforçateurs naturels.

En fin de compte, vous ne voulez pas que l’un ou l’autre de ces comportements change en se basant uniquement sur un renforcement artificiel. Il est essentiel d’établir un plan de renforcement du comportement approprié, mais votre objectif ultime est de faire en sorte que le comportement soit maintenu par un renforcement naturel. Pour résoudre ce problème, la première chose à faire est d’identifier ce que pourrait être ce renforcement naturel. Pour Harold, il peut s’agir d’exposer ses œuvres dans un endroit spécial ou de les partager lors d’une exposition. Pour Harriet, il peut s’agir des interactions qu’elle a avec ses camarades dans la cour de récréation. Une fois que vous avez identifié ces renforçateurs, vous pouvez créer un plan pour vous assurer que l’apprenant entre en contact avec ces renforçateurs au fil du temps. Il peut s’agir d’associer les renforçateurs naturels aux renforçateurs artificiels, puis d’éliminer ces derniers.

En fin de compte, il est important de se rappeler que le renforcement n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Prendre le temps de planifier en amont permettra d’obtenir des résultats à long terme.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Utilisation de ressources non comportementales dans le cadre de l’analyse du comportement (Different Roads to Learning)

Article original : Using Non-Behavioral Resources in Behavior Analytic Ways

Traduction :

Vous recevez probablement beaucoup de questions de la part des familles sur les différents types d’interventions, les régimes, les suppléments, les traitements expérimentaux, etc. Il peut être stressant de savoir comment répondre à ces questions. En tant qu’analystes du comportement, nous sommes des experts en science du comportement et on nous a appris à donner la priorité aux pratiques fondées sur des preuves pour nos clients. Cela signifie-t-il qu’il faut décourager les familles d’essayer des stratégies différentes qui ne relèvent pas de la science du comportement ? Bien sûr que non (à condition que ces stratégies différentes soient sûres). Il est important que nous sachions comment intégrer et comprendre ces stratégies dans le contexte du soutien que nous apportons.

Bien que les analystes du comportement ne puissent pas fournir de recommandations sur les interventions non fondées sur l’analyse du comportement, nous pouvons aider les familles à essayer des stratégies sûres à l’aide d’une approche scientifique. Nous pouvons aider la famille à identifier les types de résultats qu’elle espère obtenir et les stratégies de collecte de données qui l’aideront à comprendre les impacts. Nous pouvons aider les familles à interpréter les informations et à comprendre ce qui leur est proposé.

Nous pouvons utiliser le même processus scientifique avec n’importe quelle stratégie et aider les parents à prendre des décisions éclairées sur les interventions qu’ils essaient. Prenons un exemple ensemble.

Imaginons qu’une famille vienne vous voir en vous disant qu’elle souhaite essayer un nouveau complément alimentaire, dont le pédiatre a déjà approuvé l’utilisation. Vous en avez entendu parler, mais vous n’en savez pas grand-chose. Pour autant que vous le sachiez, il n’existe pas de recherches démontrant un quelconque bénéfice pour les enfants, mais pas non plus de recherches indiquant des signaux d’alerte. Vous dites à la famille que donner des conseils sur les compléments alimentaires n’entre pas dans le cadre de votre pratique, mais que vous seriez ravi de l’aider à mettre au point un système de collecte de données pour examiner les effets de ces compléments.

C’est le moment idéal pour parler à la famille de ses attentes concernant le complément et de ce qu’elle espère voir changer en l’introduisant dans le régime alimentaire de son enfant. Voici les étapes à suivre :

  1. Identifier les résultats escomptés. Aidez les familles à identifier les comportements spécifiques qu’elles peuvent suivre et qui seront des indicateurs de l’efficacité des objectifs. Rappelez-vous que nous ne pouvons pas suivre le bonheur, mais que nous pouvons aider les familles à réfléchir aux comportements que leurs enfants adoptent pour montrer qu’ils sont heureux.
  2. Élaborer un système de collecte de données. N’oubliez pas que ce système de collecte de données sera utilisé par les familles, et non par un technicien du comportement. Plus la structure de collecte des données est simple et réalisable, plus vous avez de chances d’obtenir des données précises. À mon humble avis, je donnerais la priorité à des données précises plutôt qu’à des données solides dans les cas suivants
  3. Identifiez certains critères. Discutez avec la famille des résultats qu’elle souhaite obtenir et de la manière dont elle saura si le complément est efficace. Quel est le calendrier pour évaluer les données et constater les progrès ? Quels sont les chiffres que nous devrions obtenir pour considérer qu’il s’agit d’une réussite ? Quels seraient les critères d’interruption immédiate du supplément ?
  4. Collaborez avec d’autres prestataires qui soutiennent la famille. Les médecins peuvent fournir un contexte important sur les considérations médicales et peuvent être en mesure de donner un aperçu des comportements importants à suivre. Le personnel de l’école peut aider à comprendre comment l’enfant se comporte à l’école. Chacun est un membre important de l’équipe !
Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

La pair aidance sous toutes ses formes (CRAIF)

Publié dans Autisme, G.E.M.

Autisme et rentrée scolaire : les 4 parcours de scolarisation (Ministère des Solidarités)

Publié dans Autisme, Scolarité

Handicap à l’école / L’éthique du compromis (France Culture)

Pour un demi-million d’élèves, la rentrée scolaire est entravée par leur handicap dans leur accès à la scolarisation. Sophie Béjean et Giulia Foïs débattent de la manière d’améliorer leurs conditions de scolarisation / Laure Gillot-Assayag abordera l’éthique du compromis selon Paul Ricoeur

Ecouter le reportage

Publié dans Autisme, Scolarité

La gestion des émotions dans l’autisme (Autisme Diffusion)

“J’éprouvais, et ce depuis toujours pour autant que je m’en souvenais, une grande frayeur des bijoux. Cette crainte s’étendait aussi aux barrettes et aux boutons de métal. Je les trouvais effrayants.” Extrait d’Une personne à part entière de Gunilla Gerland.

Les émotions des personnes autistes font partie d’un des plus grands mystères de l’énigme de l’autisme. N’est-il pas étrange qu’une personne soit complètement paniquée à la vue de la couleur rouge ?

Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d’enseignement et d’accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu’elles perçoivent comme incohérent et confus.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

es dispositifs d’autorégulation (DAR) (Autisme Info Service)

Il s’agit d’un dispositif scolaire qui vise à favoriser l’intégration des élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) dans les classes ordinaires publiques, tout en leur apprenant à maîtriser leurs émotions et leurs comportements.

Il s’agit d’une approche pédagogique basée sur les principes de l’autodétermination et de l’approche cognitivo-comportementale, qui permet aux élèves de devenir plus autonomes et de gagner en confiance dans les apprentissages.

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Publié dans Autisme, Scolarité

5 idées pour améliorer la scolarisation des personnes autistes (Aspie Conseil)

Publié dans Autisme, Scolarité

Autisme et emploi – Aménagements raisonnables (Autisme 1 2 3)

Le monde professionnel en constante évolution. Prendre en compte des besoins spécifiques de chaque employé devient une priorité pour favoriser un environnement de travail inclusif et productif. Les personnes autistes, avec leurs talents uniques et leurs besoins spécifiques, font partie intégrante de cette transformation. Il est possible et souvent assez simple de soutenir les employés autistes, en offrant un environnement de travail adapté à leurs besoins.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Autiste et bachelier… les médecins lui avaient dit qu’il n’irait jamais à l’école (Sud Ouest)

Vincent Rondet, jeune de 23 ans avec autisme, a décroché son bac avec mention cet été à Rochefort, en Charente-Maritime. Avec ses parents, il ne s’est pas battu pour rien. Retour sur le parcours d’un combattant

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Publié dans Autisme, Scolarité

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