Concevoir un espace urbain adapté aux personnes neurodiverses (iMIND)

Publié dans Autisme, Habitat

Autisme chez l’adulte : de la détection à l’accompagnement (AP-HP)

Publié dans Accompagnements, Autisme

Être protégé (Maison de l’Autisme)

Mon enfant autiste devient majeur, bientôt se posera peut-être la question de sa protection juridique, des mesures à mettre en place pour le protéger. Ces mesures visent à protéger le patrimoine de la personne autiste, mais également, à la protéger elle, en tant que personne.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

L’autisme, un handicap moins prioritaire pour l’accès au logement (Mediapart)

La famille de Jade, autiste non verbale, se bat pour faire reconnaître par son bailleur Paris Habitat le handicap de leur fille comme réellement prioritaire. Le handicap mental reste un « angle mort » chez les bailleurs.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Habitat

Les parcours “Handicap” de la maternelle au lycée (handicap.fr)

Pour s’adapter au mieux au handicap de l’élève, une multitude de dispositifs et de parcours sont possibles. Revue d’effectif détaillée dans le domaine des parcours scolaires adaptés.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Café-Rencontres / Ludothèque, le samedi 01 Mars 2025

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 01 Mars 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Majoration pour la vie autonome (Ma Boussole Aidants)

Elle peut être versée en complément automatique de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ou de l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité (ASI), destiné à financer les aménagements du domicile des personnes handicapées

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Mettre en œuvre l’intervention… même quand tout va bien (Different Roads to Learning)

Article original : Implementing the Intervention… Even When Things are Going Well

Traduction :

Récemment, j’ai travaillé avec un parent qui utilisait une minuterie avec son fils pour l’aider à reconnaître le moment de se préparer à aller au lit. Notre plan consistait à déclencher la minuterie tous les soirs pendant qu’il était occupé à une activité, à lui montrer la minuterie et à lui faire répéter combien de minutes il restait, puis à lui demander de dire à sa mère quand la minuterie s’éteignait. Pendant les deux premières semaines, ce plan a fonctionné à merveille. Le garçon voyait le temps s’écouler, apportait la minuterie à sa mère lorsqu’elle s’éteignait et commençait alors à se préparer pour aller au lit sans se mettre en colère.

Après un mois d’intervention, j’ai assisté à une séance de formation des parents et la mère du garçon m’a informé que le minuteur ne fonctionnait plus. Lorsque nous avons commencé à parler, j’ai réalisé que la mère s’était éloignée de notre plan initial d’une manière assez courante. Au fur et à mesure que son fils réussissait, elle utilisait moins souvent le minuteur. Puis, s’il avait des difficultés, elle remettait le minuteur en place. En fait, elle a commencé à n’utiliser le minuteur que lorsqu’il se comportait mal, au lieu d’en faire un outil cohérent pour l’aider dans sa routine du coucher.

Ce type de dérive procédurale (changement non intentionnel ou non planifié de la procédure d’intervention) est très fréquent chez les parents, les enseignants et les thérapeutes ABA. Il est important de comprendre ce type de dérive afin de pouvoir la corriger lorsqu’elle se produit.

Voici quelques points à retenir lors de la mise en œuvre d’une intervention

  • Tout d’abord, toute intervention doit être accompagnée d’un plan clair d’abandon de l’intervention. Dans l’exemple ci-dessus, le Time Timer était un outil approprié pour cet enfant, qui n’avait que quatre ans. Mais nous ne voulons pas qu’il s’en serve tout au long de son enfance ! Un plan doit inclure la manière d’estomper l’intervention avec des étapes spécifiques et des exigences précises en matière de maîtrise.
  • L’utilisation de la minuterie est considérée comme une intervention antécédente. Cela signifie que nous mettons en œuvre un changement dans l’environnement avant tout comportement problématique afin d’aider l’enfant à entrer en contact avec le renforcement et à connaître le succès. Les interventions antécédentes doivent être mises en œuvre de manière cohérente dans le cadre d’une routine, et pas UNIQUEMENT lorsqu’un comportement problématique se produit. Si l’intervention n’est mise en œuvre que lorsque le comportement problématique se produit, il ne s’agit plus d’une intervention antécédente.
  • Si un outil (comme le Time Timer) n’est utilisé qu’en cas de comportement problématique, il est possible qu’il devienne une source d’aversion pour l’enfant et qu’il entraîne une augmentation de l’ampleur du comportement problématique.
  • Envisagez d’utiliser des outils pour les personnes chargées de la mise en œuvre de l’intervention afin de leur rappeler les étapes spécifiques. Par exemple, vous pouvez créer un modèle vidéo et demander au parent (ou à l’autre adulte chargé de la mise en œuvre de l’intervention) de le regarder tous les deux jours. Vous pouvez également afficher les étapes dans un endroit clair, afin qu’elles soient consultées régulièrement.
  • Enfin, nous devons nous rappeler que quelques bons jours d’affilée sans aucun comportement problématique ne signifient pas que le problème est résolu. C’est pourquoi la première étape décrite ci-dessus est si importante. Nous voulons enseigner à l’enfant des comportements de remplacement et lui donner de nombreuses occasions de réussir.

En fin de compte, nous avons pu remettre en œuvre la procédure avec ce parent et constater un succès continu dans ce cas particulier. Nous avons également décidé d’afficher les étapes de l’intervention au dos du Time Timer afin de pouvoir les consulter facilement chaque jour.

Cependant, dans certains cas, vous devrez peut-être créer une intervention entièrement nouvelle en utilisant des outils différents. L’objectif est de définir clairement les étapes de l’intervention et de les conserver lors de la mise en œuvre de l’intervention.

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Comment faire un dossier MDPH ? (Ma Boussole Aidants)

Aides financières, humaines, projet scolaire et professionnel… La reconnaissance du handicap et l’ouverture des droits qui y sont liés passent par le dossier MDPH. Demande, renouvellement et suivi… Éclairage sur la démarche à effectuer.

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Dossier MDPH : rédiger le projet de vie (Ma Boussole Aidants)

Le dossier MDPH est crucial pour la reconnaissance d’un handicap et l’ouverture des droits associés. Comment bien le compléter ? Qu’est-ce qu’un projet de vie ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

La cohérence centrale (CRA NDPC)

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Comment je suis devenu autiste ? (J. Vinçot)

Pour paraphraser Simone de Beauvoir – et la contredire – “On naît autiste, on ne le devient pas”. Après 19 ans d’interrogations, j’ai reçu un diagnostic d’autisme à 70 ans. Comment cela s’est-il passé, qu’est ce que ça me fait ? Comment mon entourage réagit ?

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Publié dans Autisme

Ma vie d’aidant (Ma Boussole Aidants)

Obtenir un diagnostic, trouver des aides à domicile pour une personne âgée, organiser le quotidien… Voici des conseils de professionnels et d’aidants familiaux pour vous guider.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Pourquoi le MOTAS a été créé (Different Roads to Learning)

Article original : Why the MOTAS Was Created  

Traduction :

Création du MOTAS

La thérapie ABA (Applied Behavior Analysis) est une pratique fondée sur des données probantes, couramment utilisée dans le cadre du travail avec des personnes atteintes d’autisme. Dans le cadre d’un traitement ABA, des évaluations basées sur des critères sont souvent utilisées pour évaluer les niveaux de compétences actuels, développer des objectifs pour acquérir de nouvelles compétences et mesurer les progrès.

Ces évaluations sont des outils utiles pour structurer les compétences à enseigner aux individus, mais certaines lacunes ont été observées et ont inspiré la création de l’échelle MOTAS (Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale) et des entretiens LOOP (Levels of Optimum Performance) qui l’accompagnent. Il s’agit notamment d’aligner les objectifs du traitement sur les priorités des parents et de la famille, d’offrir des soins complets tout au long de la vie et d’inclure des compétences d’enseignement pour accroître la flexibilité qui constitue un obstacle à l’apprentissage.

Priorités des parents

Un aspect important du traitement des personnes atteintes d’autisme et de handicaps apparentés est la collaboration avec les parents, les soignants et les autres personnes qui connaissent et aiment la personne. Il s’agit notamment d’intégrer leurs objectifs, leurs valeurs et leurs commentaires dans le traitement. Il est essentiel de comprendre les obstacles qui empêchent une personne de s’adonner aux passe-temps qu’elle souhaite, de se faire des amis, d’être avec sa famille lors de moments ou d’événements importants, ou de participer à des activités éducatives et extrascolaires, afin d’élaborer un plan de soins complet qui réponde aux besoins de la personne et de ses proches qui la soutiennent. L’une des motivations de la création du MOTAS était de disposer d’un entretien structuré et d’un enregistrement des préférences, des objectifs et des pensées des parents, des soignants et des clients.

En outre, depuis le temps que les auteurs travaillent avec les familles, une tendance s’est dégagée lors des discussions sur les objectifs pour l’avenir de leur famille. Il a été observé que certaines des compétences les plus importantes sur lesquelles les familles voulaient travailler ne faisaient pas partie des évaluations actuelles. Des objectifs tels que se rendre dans des lieux nouveaux pour des événements familiaux, tolérer des changements inattendus dans les habitudes quotidiennes, comprendre le point de vue de leurs frères et sœurs, établir et maintenir des relations, et bien d’autres compétences encore, n’étaient pas abordés de manière exhaustive.

Bien que cela n’empêche pas les professionnels d’aborder ces compétences dans le cadre du traitement, il peut être difficile de démontrer les progrès accomplis lors de la mise à jour des évaluations. Les compagnies d’assurance, qui sont chargées d’approuver et de payer les traitements, reconnaissent souvent les progrès réalisés en augmentant les scores obtenus lors des évaluations des compétences.

Flexibilité

Bien que l’une des principales caractéristiques de l’autisme soit le comportement restreint et répétitif, cet aspect n’est pas pris en compte de manière exhaustive dans les évaluations existantes. Les comportements restreints et répétitifs sont utiles à bien des égards, mais pour certaines personnes, les perturbations liées aux changements de routine peuvent être source de détresse et, pour d’autres, conduire à des comportements inadaptés. L’absence d’inclusion dans l’évaluation n’empêche pas les individus de travailler sur ces compétences, mais elle peut entraîner des difficultés à démontrer les progrès aux payeurs, et la rigidité et l’inflexibilité peuvent être un obstacle à l’acquisition d’autres compétences.

S’il est important de respecter les routines et les rituels, il est aussi parfois important d’enseigner la flexibilité. L’objectif du travail sur la flexibilité est d’aider les individus à se plier doucement sans se briser ni provoquer de traumatisme. La vie est imprévisible et le développement de la flexibilité permet de faire face à de nombreuses situations avec aisance et confort. La flexibilité est généralement requise lorsque les choses ne se passent pas comme prévu, que les routines changent et que nous devons nous adapter à ces changements inattendus.

Répondre aux besoins d’une grande variété d’individus

Plusieurs évaluations courantes sont largement utilisées dans le domaine de l’ACA pour évaluer les compétences linguistiques précoces, orienter le traitement en fonction des étapes précoces du développement et préparer les individus à vivre seuls dans certains environnements. Toutefois, des lacunes ont été constatées lors de la sélection des objectifs et de l’élaboration des plans de traitement pour les personnes qui cherchent à établir et à maintenir des relations, qui développent des aptitudes à prendre du recul, qui s’efforcent de défendre leurs intérêts et qui apprennent à s’adapter à des changements inattendus dans leur vie quotidienne. Le MOTAS comprend des compétences liées à chacun de ces domaines et à plusieurs autres. Les compétences de chaque domaine peuvent être enseignées à des personnes ayant des styles de communication différents et facilitent l’acquisition de compétences fonctionnelles, indépendantes et significatives à l’âge adulte.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Soutenir votre élève avec des chronomètres visuels (Different Roads to Learning)

Article original : Supporting Your Student with Visual Timers

Traduction :

Le temps est un concept difficile à appréhender pour les enfants. Il est encore plus difficile pour les penseurs concrets, comme le sont de nombreux enfants neurodivers. Les enfants autistes ont tendance à mieux comprendre les concepts concrets que les concepts abstraits, comme le temps. Les minuteurs visuels et d’autres supports peuvent aider à combler le fossé, en donnant aux enfants une meilleure compréhension du temps.

Qu’est-ce qu’un minuteur visuel ?

Les minuteurs visuels permettent d’observer le passage du temps à l’aide d’indices visuels. Il existe différents types de minuteurs visuels. Le type que vous choisirez dépendra d’un certain nombre de facteurs, tels que les préférences de votre enfant et l’usage que vous comptez faire du minuteur.

Voici quelques options

Le Time Timer montre le passage du temps à l’aide d’un disque coloré qui s’estompe au fur et à mesure que le temps passe. Avec ce minuteur, votre enfant peut facilement observer la couleur qui se rapproche au fur et à mesure que le temps passe.

Les minuteurs sont parfaits pour les activités plus longues, car vous pouvez les régler sur une durée d’une heure.

Les sabliers sont une autre option intéressante pour montrer le passage du temps. Chaque sablier a une durée différente. Il y en a pour 1 minute, 2 minutes, 5 minutes et 10 minutes. Il suffit de le retourner et de regarder le sable couler. Lorsque les minutes sont écoulées, le sable se trouve entièrement en bas.

Le Time Tracker est un minuteur visuel unique et personnalisable. Les sections verte, jaune et rouge s’allument pour indiquer le temps restant pour une activité. Vous pouvez programmer la durée pendant laquelle chaque section s’allume, ce qui permet de l’adapter à vos besoins.

Comment les minuteurs visuels peuvent-ils être utilisés à la maison ?

Les minuteurs visuels sont très utiles pour faciliter les transitions, qu’elles soient grandes ou petites.
Voici quelques idées pour les utiliser avec votre enfant à la maison :

  • Indiquer le temps restant pour une activité. L’abandon d’une activité favorite, comme le temps passé devant un écran ou à jouer dehors, peut être une source d’angoisse pour de nombreux enfants. Un minuteur visuel peut faciliter ces transitions en donnant un signal visuel avant la fin de l’activité.
  • Aider votre enfant à attendre une activité à venir. Attendre n’est pas facile. Pour les enfants qui n’ont qu’une compréhension limitée du temps, le fait de devoir attendre peut être assimilé à un « non ». Pour aider votre enfant à comprendre ce que signifie « attendre », réglez votre minuteur visuel pour lui permettre d’observer le temps qu’il doit attendre.
  • Pour les routines du matin et du coucher. Un chronomètre avec un tableau effaçable à sec peut être utile pour aider votre enfant à effectuer ses routines du matin, du coucher ou autres. Réglez la minuterie pour chaque tâche et cochez-la au fur et à mesure de l’exécution de la routine.
  • Pour apprendre à votre enfant combien de temps il doit consacrer à une activité. Si votre enfant a tendance à se précipiter dans des activités auxquelles il devrait consacrer plus de temps, mettez en place un minuteur visuel pour l’aider à identifier le temps qu’il doit consacrer à cette activité. Le brossage des dents, par exemple, est une tâche quotidienne que beaucoup d’enfants ont tendance à effectuer à la hâte. Un minuteur visuel est un excellent moyen de les aider à apprendre combien de temps ils doivent passer à se brosser les dents.

Passez en revue le minuteur visuel avec votre enfant et définissez vos attentes avant de l’utiliser. Cela facilitera les choses lorsque vous commencerez à l’utiliser. Ne vous inquiétez pas si le déclic ne se fait pas tout de suite. Il se peut que votre enfant ait besoin de temps pour comprendre le lien entre le visuel et l’activité. Avec de la constance, votre enfant devrait être en mesure de mieux comprendre le concept de temps.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Complément d’AEEH, PCH : majoration de parent isolé et garde alternée (J. Vinçot)

Un cas de complément d’AEEH, la majoration de parent isolé est due, si le parent allocataire est isolé, même si l’enfant est en garde alternée.

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Publié dans Autisme

Comment être rémunéré en tant qu’aidant familial ? (Ma Boussole Aidants)

Comment faire pour être rémunéré et compenser la perte de salaire lorsqu’on est contraint d’abandonner son emploi pour s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Non, l’autisme n’est pas causé par le microbiome intestinal (J. Vinçot)

Un point de vue suite à un article scientifique affirmant qu’il serait possible d’utiliser le microbiome intestinal pour diagnostiquer l’autisme.

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Publié dans Autisme

Etudier – Du collège aux études supérieures (Maison de l’Autisme)

Pour réussir dans l’enseignement supérieur, un étudiant autiste a besoin d’être soutenu et accompagné dans ses études, dans sa participation à la vie étudiante et dans la préparation de son avenir professionnel. Cet accompagnement doit prendre en compte la nature et la diversité des besoins personnels de chaque étudiant et de chaque étudiante concernée.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les pratiques pédagogiques inclusives (UQAM)

Une des manières très concrètes de rendre l’environnement de notre université plus inclusif consiste à adopter graduellement des pratiques pédagogiques inclusives, avant même que les obstacles n’entravent le cheminement des personnes étudiantes.

Dans cette visée préventive, nous proposons, ci-dessous, des pratiques qui peuvent être mises en place de manière durable et qui concernent toutes les personnes étudiantes. Elles favorisent la motivation, l’engagement, et conséquemment, la réussite des personnes étudiantes. Certaines de ces mesures peuvent être pensées à l’étape de la planification d’un cours, d’autres seront utiles pendant ou après.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les pratiques pédagogiques inclusives (UQAM)

Publié dans Autisme, Scolarité

A Montréal, des « matinées apaisées » au musée pour les enfants autistes (Le Monde)

Tous les trois mois, le Centre des sciences de la ville québécoise réserve un créneau avec jauge réduite, éclairage tamisé et son diminué pour permettre l’accès aux visiteurs à besoins particuliers.

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Publié dans Autisme

Aidants d’un proche handicapé : les premières démarches (Ma Boussole Aidants)

En France, le dossier MDPH est le point de départ à l’ouverture des droits et aides pour les personnes en situation de handicap. Qui peut vous aider à le remplir ? Quelles sont les autres démarches pour obtenir des solutions ? On fait le point.

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Publié dans Autisme

Complément AEEH : en avant pour l’inflation des pièces justificatives ! (J. Vinçot)

La CNAF a décidé de déterminer le droit au complément d’AEEH en fonction du temps d’activité des parents, à la place de la MDPH. Inflation des pièces justificatives, retards de paiement non pris en compte.

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Publié dans Autisme

Droits et aides financières pour les aidants (Ma Boussole Aidants)

Allocations, prise de congé, droit au répit… Décryptage de tous les droits et ressources existants pour aider les aidants à prendre soin de leur proche âgé, malade ou handicapé, dans les meilleures conditions.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

MDPH : Prestation Compensation Handicap transports 2 (J. Vinçot)

Le tribunal judiciaire accorde la prise en charge au titre de la PCH des frais de transports réguliers vers des para-médicaux, même si le parent perçoit un complément d’AEEH… et que le conseil départemental ne veut pas la financer.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

MDPH : autorité parentale/acte usuel; Prestation Compensation Handicap transports 1 (J. Vinçot)

Le tribunal judiciaire considère comme recevable – comme acte usuel – un recours d’un seul parent concernant une décision de la MDPH. Il accorde la prise en charge au titre de la PCH des frais de transports réguliers vers des para-médicaux, alors que le parent perçoit un complément d’AEEH.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Campagne “Agir Tôt” 2024 (ANECAMSP)

L’association Nationale des Equipes Contribuant à l’Action Médico-Sociale Précoce (ANECAMSP) est à l’initiative de cette campagne. Dédiée à l’action précoce auprès des 0-6 ans à risque ou présentant des troubles (pathologies ou handicaps) et leur famille, elle défend le droit de l’enfant à bénéficier précocement des soins, de l’éducation et de l’accompagnement de qualité qu’il requiert.

Voir les vidéos de sensibilisation

Publié dans Accompagnements, Autisme

Bénéficier du CCAS : tout ce qu’il faut savoir pour être accompagné (HandiNova)

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un acteur clé de l’aide sociale en France. Présent dans chaque commune, il soutient les personnes en difficulté. Mais qui peut réellement bénéficier des services du CCAS ? Cet article vous éclaire sur les bénéficiaires potentiels et les aides proposées.

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Publié dans Autisme

6 règles d’or pour parler à votre enfant autiste (La Lettre d’Ulysse)

Le langage oral n’est pas toujours facile à traiter pour les autistes. Donnez à votre enfant toutes les chances de vous comprendre.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le parcours d’obstacles des AESH, piliers oubliés de l’école inclusive : « Je suis au bout du rouleau, à passer d’un élève à l’autre » (Le Monde)

Une association bretonne d’accompagnants d’élèves en situation de handicap dénonce la dégradation de leurs conditions de travail et défend leurs revendications jusqu’au Parlement.

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Publié dans Autisme

Complément AEEH et indemnités chômage, maladie, maternité etc. (J. Vinçot)

Le complément d’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé est attribué notamment en fonction du temps d’activité professionnelle des deux parents (sans activité ou travail à temps partiel). Des interprétations des organismes conduisent à le supprimer ou le réduire sans décision de la commission de la MDPH (CDAPH). Le point sur le cumul avec des indemnités chômage, maladie, maternité etc.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Quand l’autisme vit … en co-location (Dis-leur !)

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Publié dans Autisme, Habitat

Autorégulation attentionnelle : concevoir des espaces positifs (Hop’Toys)

L’autorégulation attentionnelle est un domaine clé pour les personnes avec un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Imaginez un environnement qui aide à mieux se concentrer, à réduire les distractions et à retrouver le calme quand tout semble trop intense. Dans cet article, nous vous partageons des astuces pratiques et des solutions innovantes pour aménager des espaces positifs qui soutiennent la concentration et favorisent l’inclusion. 

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Explorer les réalités de la pratique de parasport pour les personnes en situation de handicap (Enquête)

Objectif de l’étude : Cette enquête cherche à explorer les diverses expériences et défis que vous avez rencontré dans la pratique du parasport, et voir si les stratégies d’héritages des Jeux ont eu un impact sur l’accessibilité de cette pratique.

Participer à l’enquête

Publié dans Autisme, Sport

Guide de la CAA pour les débutants (tobii dynavox)

Si vous êtes clinicien ou tout autre professionnel qui débute dans le domaine de la CAA, nous vous souhaitons la bienvenue ! Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de commencer à utiliser la CAA (communication alternative et améliorée). Et le succès à long terme de l’utilisation de la CAA peut être tout aussi difficile. Rassurez-vous, nous mettons à votre disposition des outils et des ressources pour vous guider tout au long de ce parcours.

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Publié dans Autisme, Communication

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 01 Février 2025

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 01 Février 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

50 000 solutions : Questions à l’ARS Bretagne (J. Vinçot)

Les associations ont posé des questions à l’ARS Bretagne sur le plan “50 000 solutions” en avril 2024. A suivre.

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Publié dans Autisme

Bonne année 2025 !

L’association A.B.A. – Ille-et-Vilaine vous adresse tous ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2025.

Qu’elle vous apporte beaucoup de joie, de bonheur, de réussite et surtout, en cette période incertaine, qu’elle vous garde en bonne santé.

Nous profitons de ces vœux pour remercier tous les partenaires et toutes les personnes qui nous ont manifesté leur soutien tout au long de l’année 2024.

Publié dans Autisme

Troubles du neurodéveloppement : la loi introduit deux examens obligatoires de dépistage (Univadis)

Le 15 novembre 2024, la loi visant à améliorer le repérage et l’accompagnement des personnes présentant des troubles du neurodéveloppement (TND) et à favoriser le répit des proches aidants a été promulguée. À travers l’ensemble de son parcours législatif, ce texte a su convaincre de manière unanime et transpartisane en regard du plaidoyer de la sénatrice Jocelyne Guidez (groupe Union centriste) : « La prévention a un coût, ne pas faire de prévention a un coût également. Un coût humain, car enfants, parents et enseignants sont fragilisés. Politique, car la lutte contre le décrochage a un coût. Un coût social, car, en matière de TND, les risques d’addiction, de délinquance et de suicide sont accrus ».

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’importance du jeu symbolique dans la petite enfance (Different Roads to Learning)

Article original : The Importance of Symbolic Play in Early Childhood

Traduction :

La plupart des adultes considèrent que le jeu avec des jouets fait partie intégrante de l’enfance. À la naissance de ma fille, nous avons été comblés d’animaux en peluche, de services à thé et de vêtements pour qu’elle puisse jouer. Mais que se passe-t-il lorsque l’enfant ne trouve pas le jeu avec des jouets naturel ? De nombreux enfants autistes utilisent les jouets de manière non fonctionnelle ou répétitive. Lorsque je demande aux parents d’enfants atteints de TSA de me parler des jeux de leur enfant, ils me répondent souvent « il ne sait pas utiliser les jouets de manière appropriée ! » Ils me racontent ensuite comment l’enfant peut faire tourner les roues de la voiture tout en regardant les objets en rotation. Ils me parlent des scénarios spécifiques que l’enfant utilise pour exécuter une routine avec ses jouets et des crises de colère qui s’ensuivent si la routine est perturbée. Les parents remarquent comment ce déficit de jeu affecte leur capacité à interagir avec leurs pairs ou à occuper leur temps libre de manière appropriée. Le jeu symbolique se produit lorsque l’enfant utilise des objets ou des actions pour représenter d’autres objets ou actions. Par exemple, un enfant qui utilise une poupée comme bébé et qui la berce pour s’endormir est un acte de jeu symbolique. La poupée n’est pas vivante, mais l’enfant représente un bébé. Cette compétence est un déficit fondamental chez les enfants atteints de TSA. Cela signifie qu’ils n’acquièrent pas « naturellement » ou « facilement » la capacité d’utiliser des jouets pour représenter d’autres choses. Le développement du jeu symbolique est crucial dans le développement précoce et est lié à de nombreuses compétences ultérieures :

Langage

Le jeu symbolique est étroitement lié au développement du langage. Cela signifie que plus l’enfant est capable de jouer de manière représentative, plus ses compétences linguistiques sont élevées. De nouvelles preuves suggèrent également que le jeu symbolique a une relation de cause à effet avec le langage.

Développement social

Alors que les enfants neurotypiques continuent d’apprendre le jeu symbolique et par le jeu symbolique, les enfants atteints de TSA ont souvent du mal à établir des relations avec leurs pairs et à comprendre leurs schémas de jeu. Certains enfants atteints de TSA peuvent n’engager leurs pairs que dans le jeu physique (au lieu du jeu symbolique) ou finir par jouer seuls en utilisant leurs scénarios de jeu familiers.

Prise de perspective

Le jeu symbolique permet à l’enfant de se mettre très tôt dans la perspective d’un autre être. Si un enfant fait semblant d’être un pirate, il commence à parler et à penser à des choses qu’un pirate pourrait vouloir/faire. Cette pratique précoce de prise de perspective permet à l’enfant d’utiliser cette compétence lors de ses interactions avec ses pairs et les adultes.

Métacognition et compétences en résolution de problèmes

La métacognition est la capacité de réfléchir à sa propre pensée. Il s’agit d’une compétence essentielle pour résoudre des problèmes et planifier son temps. Pendant le jeu, les enfants planifient, organisent et traitent cognitivement les obstacles et les incidents avec leurs jouets.

Développement émotionnel

Grâce au jeu symbolique, les enfants peuvent s’entraîner à exprimer leurs émotions à travers les scènes qu’ils créent. Certaines données suggèrent également que cette pratique précoce contribue à la compréhension des émotions et à l’empathie.

Il est clair que les enfants ont besoin de jouer pour grandir et se développer. Cependant, pour les enfants atteints de TSA, le développement du jeu symbolique peut être difficile et même considéré comme du TRAVAIL !

Étant donné les nombreuses compétences qui découlent du jeu symbolique, nous encourageons les parents d’enfants atteints de TSA à considérer l’importance du jeu avec des jouets. Consacrez du temps et des efforts à impliquer votre enfant dans le jeu symbolique. Ce n’est généralement pas facile au début ! Cela fait peut-être des décennies que vous n’avez pas pris une figurine d’action et que vous l’avez utilisée pour combattre les méchants, mais entraînez-vous avec votre enfant.

Les parents savent qu’il fait partie de leur travail d’aider leur enfant à apprendre à lire et à faire des mathématiques de base. Ils ne laisseraient pas leur enfant échapper à ces tâches parce qu’elles sont difficiles. Veuillez considérer le JEU comme tout aussi important et nécessaire au développement de l’enfant. Même si cela demande du travail au début, insistez pour que l’enfant joue avec vous et, avec le temps, des améliorations pourront survenir non seulement dans le domaine du jeu, mais également dans de nombreux autres domaines clés du développement.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Utilisation du MOTAS et du LOOP: Sélection d’objectifs significatifs (Different Roads to Learning)

Article original : Using the MOTAS and LOOP: Selecting Meaningful Goals

Traduction :

En tant que professionnels de l’analyse du comportement appliqué et des domaines connexes, nous avons le plus grand privilège de travailler avec ceux qui nous sont pris en charge. Nous avons la responsabilité d’utiliser notre temps, nos ressources, nos connaissances et nos compétences pour fournir les résultats les plus significatifs possibles pour nos clients. Souvent, les décisions concernant les soins sont prises uniquement par des professionnels sur la base du diagnostic, des évaluations et des caractéristiques de comportement d’un individu. Cependant, alors que les professionnels de ces domaines ont une expertise en matière de comportement, ce ne sont pas ceux qui sont touchés par le traitement qu’ils fournissent au jour le jour ou au fil des ans. Dans l’article « I Can Identify Saturn But I Can’t Brush My Teeth », Ayres et ses collègues (2011) ont discuté de l’importance pour les cliniciens de choisir des objectifs significatifs qui ont une influence significative sur l’indépendance et la qualité de vie de leurs clients.

Les évaluations sont des outils qui peuvent aider à guider et à façonner les compétences sur lesquelles sont travaillées pendant le traitement, mais elles ne devraient pas être utilisées pour façonner les individus afin d’adapter les critères de toutes les compétences énumérées dans ce traitement. Les évaluations ne concernent pas seulement la maîtrise des objectifs; il s’agit d’utiliser un outil pour élaborer et mettre en œuvre un plan visant à aider les individus à mener une vie satisfaisante avec des améliorations constantes au fil du temps. Les professionnels devraient s’efforcer de connaître véritablement leurs clients, leurs points forts et les domaines de besoins qui aideront à soutenir leur croissance. Les objectifs abordés au cours du traitement sont sélectionnés parce qu’ils sont nécessaires, importants, fonctionnels et conduisent à des résultats significatifs pour l’individu et sa famille. Tenter de déterminer quelles compétences sont les plus importantes et auront le plus grand impact peut être une tâche difficile. Les domaines importants peuvent être réalisés en interrogeant et en associant les clients et les parties prenantes, en collaborant avec d’autres professionnels, en s’appuyant sur les forces et les intérêts d’une personne, en s’appuyant sur les compétences qui conduiront à une amélioration de la qualité de vie ou de l’indépendance, et en donnant à l’individu l’accès à davantage de possibilités qui sont agréables et privilégiées.

Comme mentionné ci-dessus, une méthode pour sélectionner des objectifs significatifs peut inclure l’entretien et la collaboration avec le client avec lequel vous travaillez (le cas échéant), l’entretien avec les parents et les dispensateurs de soins, et la collaboration avec d’autres professionnels qui travaillent avec le client. Les entretiens au niveau de performance optimale (LOOP) sont des entretiens structurés qui peuvent être utilisés pour interroger chacune de ces parties prenantes. Le LOOP a des questions liées aux 20 domaines des Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scales (MOTAS), et fournit une échelle permettant à la personne interrogée de classer l’importance de travailler sur chaque domaine. Les informations et les scores de ces entretiens peuvent être utilisés pour sélectionner des domaines de traitement, ce qui permet à un professionnel d’évaluer plus avant dans ces domaines et de déterminer quelles compétences sont nécessaires pour aider l’individu à atteindre cet objectif.

Une autre considération importante lors de la sélection d’objectifs significatifs est de prendre en compte les forces, les intérêts et les objectifs actuels de votre apprenant. Cela peut être appliqué dans une variété de domaines d’enseignement. Par exemple, si vous apprenez à un individu à étiqueter les animaux et qu’ils adorent regarder des livres avec des créatures mythiques, inclure l’étiquetage des dragons, des licornes et des trolls dans leur programme. Cela donne à l’individu un moyen d’étiqueter les choses qui l’intéressent et peut lui donner des moyens de communiquer et de se connecter avec les autres. Il est temps de travailler à l’acquisition d’autres compétences linguistiques communes, mais la concentration sur ce qui est important pour le client devrait également être une priorité.

En outre, les compétences qui permettent à un individu d’obtenir l’indépendance sont un élément très important de la fourniture d’un traitement. Déterminer à quoi ressemble l’indépendance pour un individu va être très individualisé et peut changer avec le temps. Pour les personnes qui peuvent vivre avec des membres de leur famille à l’âge adulte, faire leurs propres repas, s’habiller, participer à des activités communautaires et s’engager dans des interactions avec les membres de la famille peuvent être l’un des domaines les plus importants sur lesquels travailler. En revanche, les personnes qui peuvent quitter le foyer et vivre avec des colocataires et avoir un emploi peuvent travailler sur des compétences liées à l’obtention d’un emploi, d’une gestion du temps et de la prise de vues. L’indépendance peut sembler différente pour chaque personne, mais en collaborant avec les clients, les familles et les professionnels, en définissant de grandes attentes, en enseignant de manière compassionnelle, en résolution de problèmes, et en continuant à pousser le client à se développer, nous pouvons aider ces personnes à devenir plus autonomes.

Enfin, il est important de prendre en considération les objectifs qui vont donner aux individus la possibilité d’accéder aux activités, aux interactions et aux personnes dont ils jouissent. La communication, les compétences sociales, les loisirs et les compétences communautaires ne devraient pas seulement leur être enseignés pour accompagner les autres dans leurs courses ou leurs activités, mais ils devraient également recevoir un enseignement pour que l’individu puisse participer à ses passe-temps préférés, passer du temps avec d’autres personnes dans un cadre varié et participer à d’autres activités souhaitées.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Éditorial : Une série de cas d’autisme, l’hésitation vaccinale et la mort par rougeole (E. Fombonne)

Article original : Editorial: An autism case series, vaccine hesitancy, and death by measles

Traduction :

La rougeole est de retour. Des épidémies de rougeole plus importantes et plus fréquentes ont été signalées en 2024 au Royaume-Uni et aux États-Unis, avant la pandémie de COVID-19. Le nombre de décès dus à la rougeole dans le monde est estimé à 136 000 en 2022, principalement chez les enfants.

Les vaccinations ont été l’un des principaux facteurs de l’augmentation de l’espérance de vie au XXe siècle, parallèlement à l’amélioration de la nutrition, de l’hygiène et du mode de vie, bien avant les prouesses technologiques de la médecine qui ne cessent de nous impressionner. Les campagnes de vaccination et autres politiques de prévention (par exemple, les ceintures de sécurité des voitures et les campagnes anti-tabac) ont sauvé et continuent de sauver des vies et de réduire la morbidité (souvenez-vous de la tuberculose ou de la poliomyélite) bien plus que les robots chirurgicaux da Vinci ou les greffes de cœur. Les vaccins sont sûrs et la sécurité des vaccins après homologation est continuellement contrôlée par différents systèmes de surveillance basés sur la population qui se chevauchent (Buttery & Clothier, 2022). Les vaccins ont permis l’éradication totale de la variole à la fin des années 1970. Une campagne mondiale d’éradication de la rougeole était bien engagée dans les années 1990. C’est alors qu’une série de cas publiés dans une revue médicale prestigieuse a déclenché dans le public des craintes d’autisme induit par les vaccins. Bien que la science rigoureuse ait rapidement rejeté l’allégation initiale, la peur du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et la crainte de l’autisme se sont propagées. Des années plus tard, elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui « l’hésitation vaccinale » (HV). L’utilisation du vaccin ROR est toujours inférieure aux niveaux optimaux, ce qui alimente les épidémies de rougeole en cours. Comment en sommes-nous arrivés là ?

La série de cas sur l’autisme

La saga a commencé en 1998 avec la décision éditoriale du Lancet de publier une série de cas de 12 enfants suggérant qu’un nouveau syndrome d’autisme déclenché par la vaccination ROR avait été découvert (Wakefield et al., 1998). La publication d’une série de cas dans le Lancet semble presque une contradiction dans les termes. En tant que chercheurs et rédacteurs, nous savons à quel point nous devons rester prudents avant de tirer des conclusions causales entre deux variables. Il existe une hiérarchie établie des modèles de recherche en fonction de leurs avantages relatifs pour l’évaluation de la causalité. Les modèles expérimentaux sont au sommet (par exemple l’essai contrôlé randomisé), suivis par les études d’observation contrôlées (cohortes et cas-témoins) et par des études écologiques beaucoup plus faibles (reposant sur des corrélations confondues entre des données au niveau du groupe) ; tout en bas se trouve la série de cas qui, tout au plus, aide à générer des hypothèses (en particulier lorsque la base de connaissances est quasi-inexistante) mais n’est jamais suffisante pour tester les hypothèses de causalité.

Bien que l’on puisse supposer que les personnes qui ont examiné le manuscrit de 1998 et celles qui ont pris la décision de le publier n’étaient pas conscientes à l’époque de la nature frauduleuse des données (voir : Godlee, Smith et Marcovitch (2011) ; Deer 2011a, 2011b et Deer (2020)), de nombreux signaux d’alarme étaient facilement perceptibles : son premier auteur avait passé les années précédentes à essayer de prouver que les troubles inflammatoires de l’intestin chez l’adulte étaient liés au vaccin contre la rougeole, dans des études qui n’ont pas été reproduites et qui ont été rejetées par des pairs universitaires ; le fait que 12 enfants autistes aient été « référés » à un chirurgien gastro-entérologue pour adultes était suspect ; aucun co-auteur n’avait d’expertise en matière d’autisme ; il n’y avait aucun groupe de contrôle d’aucune sorte ; le lien entre le ROR et l’autisme reposait entièrement sur des témoignages rétrospectifs non vérifiés de parents affirmant que l’autisme était apparu quelques jours après la vaccination par le ROR chez un enfant qui se développait normalement auparavant ; l’autisme régressif était présenté comme un nouveau syndrome (certains cas de Kanner ont connu une régression du développement et une perte d’aptitudes) ; la persistance invraisemblable du virus de la rougeole dans les tissus de l’intestin. Ces témoignages n’étaient pas fiables et ne permettaient pas de spéculer sur une nouvelle étiologie de l’autisme.

“La peur de l’autisme a entraîné des retards ou des refus de vaccination par le ROR des jeunes frères et sœurs d’enfants autistes.”

Malgré de nombreux manquements à l’intégrité du processus d’évaluation par les pairs et de rédaction (Deer, 2020), l’impact élevé prévu de cet article a influencé la décision du Lancet de le publier. Au JCPP également, les éditeurs considèrent l’impact potentiel des articles soumis comme un critère favorisant l’acceptation de la publication sur la base d’une estimation de l’augmentation des connaissances scientifiques qui en résulterait. Au lieu de cela, l’impact de Wakefield et al. (1998) a consisté en un journalisme sensationnaliste, en la grandeur de son auteur et en un prestige institutionnel, au mépris des conséquences négatives prévisibles pour la santé publique. En 2004-2005, la communauté scientifique avait mené plusieurs études contrôlées indépendantes basées sur la population, qui toutes n’ont pas permis d’établir un lien entre le vaccin ROR et l’autisme (je les ai résumées dans Plotkin et al., 2020). Pour l’anecdote, dans le cadre de l’une de ces études, nous avons (avec des collègues de la London School of Hygiene and Tropical Medicine) réalisé une vaste étude cas-témoins en Angleterre sur les liens supposés entre le vaccin ROR et l’autisme. Il faut des années pour mener à bien de telles études et lorsqu’en 2003 nous avons soumis notre manuscrit au Lancet, le journal (avec le même rédacteur en chef) l’a d’abord renvoyé sans examen (« ce n’est plus une hypothèse intéressante » !). Notre étude avait comparé 1 294 cas d’autisme à 4 469 témoins appariés et n’avait montré aucune association. Cette étude négative était importante pour la santé publique, mais elle ne méritait pas d’être médiatisée. Il a fallu un appel téléphonique persuasif de l’un d’entre nous pour contester le rejet initial, pour que le manuscrit soit envoyé pour révision et finalement publié (Smeeth et al., 2004). Le contraste entre les parcours éditoriaux de ces deux manuscrits est frappant et illustre la vulnérabilité du processus de publication qui, outre la qualité de la science, est influencé par des facteurs personnels, financiers et sociaux non déclarés ou inconnus.

L’hésitation face aux vaccins

En 2004, 10 coauteurs de Wakefield ont publié une rétractation personnelle. The Lancet a finalement rétracté l’article en 2010, soit 12 ans plus tard. En 2009, le Special Master of the US Vaccine Injury Compensation Court a rendu un avis définitif dans l’Omnibus Autism Proceedings sur l’absence de relation de cause à effet entre le vaccin ROR et l’autisme dans le cadre d’une action collective. On espérait que la peur du vaccin ROR et de l’autisme était enfin dissipée. Cependant, comme l’a dit Jonathan Swift il y a quelque temps, « la fausseté vole et la vérité s’en va » : La fausseté s’envole et la vérité suit en boitant, de sorte que lorsque les hommes veulent être détrompés, il est trop tard : la plaisanterie est terminée et l’histoire a fait son effet » (Swift, 1710).

La prise en charge du ROR est restée faible dans de nombreux pays, souvent inférieure au niveau de prise en charge de 95 % nécessaire pour consolider l’immunité du troupeau. Même de faibles diminutions en % du taux d’utilisation du ROR sont associées à de fortes augmentations du nombre de cas de rougeole et à une hausse des coûts financiers de la santé (Lo & Hotez, 2017). La peur de l’autisme reste la première préoccupation du grand public (Novilla et al., 2023) et des familles au sein de la communauté de l’autisme (Fombonne et al., 2020), ce qui entraîne des retards ou des refus de vaccination ROR chez les jeunes frères et sœurs d’enfants autistes (Zerbo et al., 2018). Le refus des vaccins existe depuis l’invention du vaccin antivariolique par Jenner en 1796. Le Dr Moseley, pionnier de la lutte contre la vaccination, mettait en garde contre la bestialité et les hybrides homme-vache (vaccin vient du latin vacca qui signifie vache), persuadé que « grâce à la vaccination, les dames britanniques pourraient errer dans les champs pour recevoir les étreintes du taureau ». Le profil des anti-vaxxers modernes, souvent recrutés parmi les célébrités, a évolué et contient fréquemment des caractéristiques telles que la méfiance à l’égard de la science et de l’expertise et un penchant pour les théories du complot (dans une étude d’informations en ligne sur le thème de l’autisme et des vaccins, Donald Trump était le nom qui apparaissait le plus souvent sur les pages Web mentionnant les vaccins et l’autisme (Arif et al., 2018)).

Pour décrire la réticence persistante à adopter des mesures préventives (ROR ou autres vaccins) qui sauvent des vies et sont d’un bon rapport coût-efficacité, les chercheurs utilisent désormais la terminologie d’« hésitation vaccinale » (HV), apparue au début des années 2010, qui est une forme atténuée des positions anti-vaccinales extrêmes, équivalente à un phénotype anti-vaccin plus large. L’OMS a récemment désigné la HV comme l’une des dix principales menaces à combattre d’urgence. Cependant, ses contours sont difficiles à discerner car il ne s’agit pas d’un concept unitaire, mais plutôt d’un terme descriptif commode pour un groupe très hétérogène de personnes se situant à l’extrême d’une distribution. Parmi les individus VH, on trouve des constellations variables d’arguments impliquant un sentiment anti-vaccins, une méfiance à l’égard de la médecine fondée sur des preuves, des croyances dans le caractère sacré de la nature, un manque de compréhension de la science, un scepticisme à l’égard des experts, des croyances religieuses plus extrêmes, une méfiance à l’égard des programmes gouvernementaux, un faible sens de la responsabilité sociale, une tendance à adhérer aux théories du complot, une peur des effets secondaires (autisme ou autre) ainsi que des décisions/comportements réels entraînant un refus ou un retard des vaccinations. Ce dernier aspect comportemental (refus/retard de vaccination) est ce qui unifie les individus VH qui, autrement, sont devenus membres de la sous-culture VH par des voies multiples et différentes. En plus de cette hétérogénéité des motifs, l’objet de l’hésitation varie selon le type de vaccin (VPH, ROR et COVID-19), les conséquences indésirables présumées (autisme, troubles auto-immuns) ou les ingrédients des vaccins (adjuvant en aluminium, formaldéhyde, thimérosal, etc.) (DeStefano, Bodenstab, & Offit, 2019). Ici, nous limitons principalement nos commentaires aux liens présumés entre le ROR et l’autisme en raison de leur pertinence directe pour la santé mentale. Un examen récent des questionnaires sur la HV souligne les difficultés de mesure que présente la HV (Oduwole, Pienaar, Mahomed, & Wiysonge, 2022), en raison de la diversité des raisons et des centres d’intérêt des personnes atteintes de HV. Peut-être que le fait de séparer plus clairement le résultat de la HV de ses déterminants contribuera à l’optimisation de ces outils.

J’ai commencé à m’inquiéter du fait que l’utilisation par les chercheurs de la terminologie VH (y compris par moi) a élevé la VH à un statut plus élevé qu’elle ne le mérite. En la mesurant et en l’étudiant, nous avons prouvé qu’il s’agissait d’une construction valide distincte, d’un phénotype distinct de sujets vulnérables, équivalant presque à une nouvelle personnalité ou à un syndrome d’anxiété ou de stress qui mérite un traitement spécial et délicat. En conséquence, les prestataires de soins de santé accordent plus de temps et de considération aux parents VH, acceptent de reporter une vaccination ROR ou d’administrer ses trois composants en plusieurs injections (une pratique connue pour contribuer à des vaccinations incomplètes), ou se forment même maintenant aux techniques d’entretien motivationnel pour réduire l’« hésitation ». Lorsque les obligations vaccinales ont été assouplies (comme en Californie ou au Texas), la distribution généreuse d’exemptions vaccinales non médicales pour convictions personnelles aux parents VH a créé des poches communautaires d’enfants non vaccinés à partir desquelles les épidémies ont éclaté (Bednarczyk, King, Lahijani, & Omer, 2019). Les coûts directs et indirects de la SHV sont montés en flèche pour les individus et la société.

Une asymétrie remarquable existe. Aucune attention équivalente n’est accordée à l’augmentation des risques et des coûts encourus par les parents non vulnérables du fait de la VH, non seulement pour leurs propres enfants vaccinés, mais aussi pour la communauté où ils vivent. Les nourrissons, les enfants immunodéprimés, les enfants souffrant d’échecs de vaccination et ceux des groupes sociaux mal desservis ayant un accès limité aux soins de santé sont inutilement exposés et courent un risque élevé de contracter la rougeole. Pourtant, les coûts attribuables à la VH sont partagés dans leur intégralité par ceux qui ont suivi les recommandations de vaccination. Tous les programmes de santé publique ont rencontré des résistances de la part d’une minorité, par exemple en restreignant le tabagisme dans les lieux publics ou en portant des ceintures de sécurité. Cependant, il convient de noter qu’il n’y a pas de syndrome d’ambivalence de la ceinture de sécurité qui pourrait empêcher le conducteur non attaché d’être condamné à une amende; ni l’invocation du droit à la liberté personnelle n’entraînera une clémence. De même, les fumeurs doivent souvent payer une prime d’assurance plus élevée. Bien que la contrainte ne soit pas souhaitable, une certaine forme de responsabilité personnelle pour la VH pourrait être prise en considération.

Décès de la rougeole

Au Royaume-Uni, il a fallu deux décennies pour que les taux de vaccination se rétablissent. Au cours de cette période, il y a eu 12 000 cas de rougeole, des centaines d’hospitalisations et plusieurs décès évitables. L’Europe a connu une quadruple croissance des cas de rougeole et de 35 décès rien qu’en 2017. L’incidence de la rougeole aux États-Unis était de 0,03 pour 100 000 en 2000 et est passée à 0,39/10 000 en 2019. L’année 2019 a été la pire année de la rougeole aux États-Unis depuis 1992, avec 1 282 cas signalés, la grande majorité parmi les personnes non vaccinées. Les prévisions pour 2024 sont pires.

D’une certaine manière, les vaccins ont été leur pire ennemi. En raison de leur efficacité, la rougeole a largement disparu dans les pays développés et de nombreux médecins nouvellement formés n’ont pas été témoins de leur formation; et les jeunes parents n’ont aucune expérience personnelle et donc pas la peur de la rougeole. La rougeole est une maladie hautement contagieuse (plus que la COVID-19), et dans la plupart des épidémies touchées, les sujets non vaccinés, dont 20 % seront hospitalisés. Le taux de mortalité est de 1-2/1 000 dans les pays développés, et beaucoup plus élevé dans les pays à faible revenu. La pancéphalite sclérosante subaigue, une complication rare tardive (qui a disparu dans les populations vaccinées) est toujours létale. Pour nous rappeler pourquoi nous devrions maintenir une immunité robuste contre la rougeole, recountchons ce que Roald Dahl a écrit sur son expérience personnelle de la rougeole en 1962, alors que les vaccins contre la rougeole n’existaient pas encore :

Olivia, ma fille aînée, a attrapé la rougeole quand elle avait sept ans. Comme la maladie a suivi son cours habituel, je me souviens l’avoir lue souvent au lit et ne pas me sentir particulièrement alarmé à ce sujet. Puis un matin, quand elle était bien sur la route de la guérison, j’étais assise sur son lit lui montrant comment façonner les petits animaux à partir de nettoyeurs de tuyaux colorés, et quand il s’est agi à son tour d’en faire un, j’ai remarqué que ses doigts et son esprit ne travaillaient pas ensemble et qu’elle ne pouvait rien faire. « Est-ce que tu te sens bien ? » Je lui ai demandé. «Je me sens tout somnolent», dit-elle. En une heure, elle était inconsciente. Dans douze heures, elle était morte. La rougeole s’était transformée en une terrible chose appelée encéphalite à la rougeole et il n’y avait rien que les médecins puissent faire pour la sauver.

La rougeole ne provoque pas d’autisme chez les enfants. Mais ça les tue.

Publié dans Autisme

Intervention précoce, analyse appliquée du comportement et expérience d’apprentissage en groupe (Different Roads to Learning)

Article original : Early Intervention, Applied Behavior Analysis, and A Group Learning Experience

Traduction :

Il existe depuis longtemps des preuves et des recherches indiquant que l’intervention précoce est l’une des mesures les plus efficaces pour réduire les symptômes des troubles du spectre autistique (TSA). En 2001, le Conseil national de la recherche a réuni un groupe d’experts nationaux parmi les plus reconnus dans le domaine du traitement de l’autisme. Ce groupe a été chargé d’intégrer la littérature scientifique et de créer un cadre d’évaluation des preuves scientifiques concernant les effets et les caractéristiques distinctives des différents traitements de l’autisme. L’une des principales recommandations concernant les enfants du spectre autistique est la nécessité d’une prise en charge précoce dans le cadre d’un programme d’intervention.

Dans un deuxième rapport clinique du Conseil de l’Académie américaine de pédiatrie sur les enfants handicapés, on peut lire : « L’efficacité de l’intervention basée sur l’ABA dans les TSA a été bien documentée au cours de cinq décennies de recherche en utilisant une méthodologie à sujet unique et dans des études contrôlées de programmes complets d’intervention comportementale intensive précoce dans des contextes universitaires et communautaires. Il a été démontré que les enfants qui reçoivent un traitement comportemental intensif précoce réalisent des progrès substantiels et durables en matière de QI, de langage, de résultats scolaires et de comportement adaptatif, ainsi que de certaines mesures du comportement social, et que leurs résultats sont nettement meilleurs que ceux des enfants des groupes de contrôle ».

Dans le domaine du développement de l’enfant, le terme « intervention précoce » fait référence aux services thérapeutiques intensifs fournis aux nourrissons et aux jeunes enfants (généralement âgés de moins de 2 ans à 5 ou 6 ans) qui accusent un retard dans leur développement avant d’entrer à l’école maternelle. Le terme « intensif » signifie que les heures consacrées à l’enfant sont importantes et ont un impact. Ces programmes sont souvent appelés programmes EIBI (Early Intensive Behavioral Intervention). Dans le domaine de l’ABA, on parle souvent de « programme ABA complet » qui évalue et cherche à enseigner et à développer les compétences nécessaires dans tous les domaines du développement. En outre, selon le National Research Council, Committee on Educational Interventions for Children with Autism, le comité a noté que la recherche montre qu’un diagnostic et des interventions précoces pour l’autisme sont plus susceptibles d’avoir des effets positifs majeurs à long terme sur les symptômes et les compétences ultérieures.

Le cerveau d’un jeune enfant est encore en formation, ce qui signifie qu’il est plus « plastique » ou modifiable qu’à un âge plus avancé. En raison de cette plasticité, les traitements ont plus de chances d’être efficaces à long terme. Les interventions précoces donnent aux enfants non seulement le meilleur départ possible, mais aussi la meilleure chance de développer tout leur potentiel. Des lignes directrices récentes suggèrent de commencer une intervention intégrée sur le plan du développement et du comportement dès que les TSA sont diagnostiqués ou sérieusement suspectés. Les programmes de thérapie ABA devraient être conçus pour ces compétences cruciales liées aux déficits de langage et de communication sociale, y compris la réactivité aux stimuli sociaux, qui soutient les compétences telles que l’imitation et l’attention conjointe, comme mentionné précédemment.

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition, révision textuelle (DSM-5-TR) a été publié en 2022. Le DSM-5-TR est utilisé pour diagnostiquer une personne sur le spectre autistique en se basant sur deux domaines principaux.

A. Déficits persistants dans la communication sociale et l’interaction sociale dans des contextes multiples, tels que manifestés par les éléments suivants, actuellement ou historiquement :

  • Déficits de réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, d’une approche sociale anormale et de l’échec d’une conversation normale en va-et-vient, à la réduction du partage des intérêts, des émotions ou des affects, en passant par l’incapacité à initier ou à répondre aux interactions sociales.
  • Déficits dans les comportements de communication non verbale utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, d’une mauvaise intégration de la communication verbale et non verbale à des anomalies dans le contact visuel et le langage corporel ou à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes, jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale.
  • Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement à divers contextes sociaux, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs

B. Modèles restreints et répétitifs de comportement, d’intérêts ou d’activités, tels que manifestés par au moins deux des éléments suivants, actuellement ou historiquement :

  • Mouvements moteurs stéréotypés ou répétitifs, utilisation d’objets ou discours (par exemple, stéréotypies motrices simples, alignement de jouets ou retournement d’objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques).
  • Insistance sur l’uniformité, adhésion inflexible à des routines ou à des modèles ritualisés ou à des comportements verbaux ou non verbaux (par exemple, détresse extrême face à de petits changements, difficultés dans les transitions, schémas de pensée rigides, rituels de salutation, besoin d’emprunter le même chemin ou de manger la même chose tous les jours).
  • Intérêts très restreints, fixes, d’une intensité ou d’une focalisation anormale (par exemple, fort attachement ou préoccupation pour des objets inhabituels, intérêt excessivement circonscrit ou persévérant).
  • Hyper- ou hypo-réactivité aux stimuli sensoriels ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou textures spécifiques, odorat ou toucher excessif d’objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements).

Comme nous pouvons le constater, les principaux symptômes de l’autisme sont fortement liés à des déficits de langage et de communication sociale. À l’inverse, nous savons que chez les enfants au développement neurotypique, les compétences sociales et de communication se développent de manière inhérente. Au fur et à mesure que ces compétences sociales et de communication se développent, elles sont renforcées par les personnes de leur entourage et l’environnement dans lequel ils vivent, ce qui renforce encore ces compétences. Voyons comment ces compétences apparaissent et se développent.

En grandissant, les jeunes enfants commencent à regarder autour d’eux et à prendre conscience de leur environnement. Ils sourient, froncent les sourcils ou même pleurent en fonction de ce qu’ils voient. Ils commencent à imiter et à réagir à leur environnement en fonction de ce qui se passe ou des conséquences de leurs réactions. Ils commencent à pointer du doigt pour demander des choses ou pour vous montrer ce qu’ils voient. Ils réagissent à l’attention qu’ils reçoivent lorsqu’ils font ces choses. Au cours de la première année de vie, les enfants commencent à développer des liens étroits avec leurs parents et les autres personnes qui s’occupent d’eux. Ils commencent à observer, à imiter et à manifester leur plaisir et leur mécontentement. Au cours de la deuxième année de vie, les enfants commencent à remarquer les autres enfants et à rechercher des interactions avec eux. Ils peuvent commencer à manifester du plaisir avec les autres, ainsi que des conflits, et commencent à reconnaître les émotions chez les autres. Au cours de la troisième année de vie, les enfants développent leurs capacités de jeu et explorent davantage. Ils commencent à se lier d’amitié avec les personnes de leur entourage et à participer à des jeux communs. Ils commencent à coopérer, à imiter et apprennent à accepter des compromis en cas de conflit, avec le soutien d’un adulte. Au cours de la quatrième année de vie, les compétences en matière de conversation s’améliorent et deviennent solides. Leurs interactions sociales avec les autres progressent par le biais de jeux et de conversations partagés. Ils commencent à faire preuve de soutien et d’aide envers les autres.

Les enfants peuvent également interagir avec d’autres enfants ou d’autres personnes dans leur environnement. Ils peuvent aller à la crèche ou à l’école maternelle, puis au jardin d’enfants. À l’école maternelle, les enfants apprennent à utiliser le langage pour communiquer et sont encouragés à le faire. Ils apprennent à jouer, à partager et à jouer ensemble en coopérant pour atteindre un objectif commun. Ils apprennent à attendre. Ils utilisent leurs capacités d’imitation pour apprendre à danser et à chanter, ainsi que pour observer les autres enfants et acquérir de nouvelles compétences. Ils passent ensuite à l’école maternelle où on leur enseigne des compétences sociales et de communication encore plus poussées, notamment comment négocier et jouer le choix d’un ami. Ils apprennent à réguler leurs sentiments et leurs comportements. Ils apprennent tout cela dans le cadre d’une expérience de groupe. Au cours de la cinquième année de vie, les enfants peuvent plus facilement créer et entretenir des amitiés par le biais d’intérêts communs et de jeux. Ils peuvent participer à des jeux plus compliqués qui demandent plus d’attention et sont régis par des règles. Les jeux et les interactions comportent une grande variété de mots et d’actions, et les enfants peuvent exprimer directement leur inquiétude et leur aide. Lorsqu’ils passent à un cadre éducatif, ils sont prêts et capables d’apprendre en groupe. Ils peuvent suivre un adulte qui dirige le groupe, suivre les instructions et se débrouiller avec les autres.

Les enfants diagnostiqués autistes ne sont pas susceptibles de faire preuve de ces aptitudes et ne sont pas en contact avec le renforcement. Si l’on revient aux critères de diagnostic et aux symptômes de l’autisme, on constate que les déficits en matière de communication sociale et d’interaction sociale dans des contextes multiples entraînent des difficultés à interagir avec les autres dans un cadre social et que ces étapes cruciales ne sont pas franchies.

Une nouvelle étude de Blacher et al. 2022 a révélé que près d’un enfant autiste sur six est expulsé de l’école maternelle ou de la garderie. Beaucoup d’entre eux, dans l’échantillon, ont été renvoyés plus souvent d’un programme privé que d’un programme public. La plupart des enfants ont été renvoyés en raison de leur comportement, notamment des crises de colère, des coups et des cris. L’étude a montré que, souvent, les enseignants n’étaient pas formés, n’avaient pas de diplômes et n’avaient pas suivi les cours requis sur l’autisme.

L’ABA est une science consacrée à la compréhension et à l’amélioration du comportement humain. Les analystes du comportement appliqués se concentrent sur des comportements définis objectivement et ayant une importance sociale ; ils interviennent pour améliorer les comportements tout en démontrant une relation fiable entre les interventions et les améliorations comportementales. La plupart des gens pensent que l’enseignement de l’ABA est dispensé dans un format 1:1. Des problèmes se posent lorsque l’enfant passe à la crèche ou à la salle de classe. L’enfant qui apprend dans ce cadre n’a peut-être pas les compétences nécessaires pour apprendre aux côtés d’autres enfants dans un groupe. Nous en revenons à la statistique selon laquelle un enfant autiste sur six est renvoyé de l’école maternelle ou de la garderie.

En intervenant le plus tôt possible dans le cadre d’un programme d’ABA en groupe, nous pouvons mieux préparer l’enfant autiste à l’apprentissage en groupe. Si vous pensez au meilleur professeur que vous ayez jamais eu à l’école, il a probablement utilisé des stratégies ABA, telles que l’aménagement de l’environnement, l’amorçage, l’utilisation de supports visuels, les stratégies de renforcement/récompense et l’utilisation de la première méthode. Cet enseignant a probablement tenu compte de la motivation et a créé des activités intéressantes et motivantes pour vous pendant que vous appreniez. Il s’agit là d’une utilisation de l’ABA en groupe.

Pour de nombreux enfants diagnostiqués avec un TSA, un programme complet devrait prendre en compte tous ces domaines de développement, identifier les compétences manquantes, et ensuite identifier les méthodes d’enseignement appropriées pour enseigner ces compétences. Ce programme complet serait probablement fortement basé sur le jeu et l’enseignement en milieu naturel. Il inclurait les soignants dans la programmation, ainsi que les frères et sœurs, les pairs et éventuellement d’autres membres de la famille. Il prévoit la consultation d’autres thérapies ou prestataires que l’enfant peut recevoir et la coordination des soins avec ces services. Il s’agit d’un programme intensif en termes d’heures de cours au début, souvent de 27 à 40 heures d’ABA recommandées selon les recherches. Ce programme vise à enseigner à l’enfant à être capable d’être attentif, de réagir et de participer à des environnements de groupe alors qu’il se prépare à aller à la crèche, à l’école maternelle ou au jardin d’enfants. Le but ultime du programme d’intervention précoce basé sur l’ABA devrait être de passer d’une thérapie individuelle à une expérience d’apprentissage en groupe, en se concentrant sur les étapes du développement décrites précédemment et en permettant à ces compétences d’entrer en contact avec le renforcement d’autres enfants.

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Autisme : le petit chasseur de fantômes | Documentaire inédit (LCP)

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Patrimoine d’une personne handicapée : comment le constituer et le gérer (HanDirect)

Patrimoine d’une personne handicapée, comment bien le construire et le gérer. Par Camille de Soras,conseillère en gestion de patrimoine et courtier en assurances spécialisée dans le handicap (Jiminy Conseil – ex ABC Vie)

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

“C’est notre plus beau cadeau de Noël” : une mère raconte comment l’inclusion a sauvé son fils autiste de l’échec scolaire (France 3 PACA)

Après sept années de combat pour l’inclusion scolaire de son fils, la mère d’un adolescent autiste Asperger veut redonner espoir aux autres familles en difficulté. ” Du proviseur jusqu’aux enseignants en passant par l’infirmière scolaire, quand tout le monde fait le job, ça marche”.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Quelle guidance utiliser et comment l’estomper (Deux Minutes pour mieux Vivre l’Autisme)

Physique, gestuelle, verbale, visuelle ou environnementale, les guidances permettent à Emy de progresser de différentes manières. Découvrons ensemble en quoi elles consistent et comment les mettre en œuvre.

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Webinaire iMIND #14 – Les comportements-défis : entre compétences professionnelles et familiales

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Fiches de préconisations thématiques sur le TSA (CRA Poitou-Charentes)

L’accompagnement des personnes TSA doit être global et pluridisciplinaire. C’est la condition pour favoriser le bien-être, le développement, l’éducation et la socialisation de chaque individu, dans toutes ses singularités.

Le CRA Poitou-Charentes propose un ensemble de 10 fiches de préconisations (TSA, Alimentation, Soins somatiques, Fonctions exécutives, Habiletés sociales, Comportement, Autonomie, Communication, Sommeil, Sensorialité). Elles sont remises à l’issue de la consultation d’annonce du diagnostic en fonction des besoins de chaque personne. Conçue principalement pour les familles, elles peuvent être utilisées par les professionnels accompagnant des personnes TSA.

Voir les fiches

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La prestation de compensation du handicap parentalité reste méconnue (HospiMédia)

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Le livret de parcours inclusif (LPI) (EducScol)

Le livret de parcours inclusif est une application qui propose des réponses pédagogiques aux besoins éducatifs particuliers des élèves, et ceci, avant la mise en œuvre ou dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP), d’un projet d’accueil individualisé (PAI) ou d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS).

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Publié dans Autisme, Scolarité

Tableau de communication pour l’hiver (Poétic’TeK)

Si vous ne l’avez pas déjà voici le tableau de communication de la Poétic’TeK pour en parler.

A télécharger aussi sur le Poetic’Drive

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Produire – comprendre des petites phrases : combiner du vocabulaire (AutismEnJeux)

Lorsqu’un enfant a suffisamment de mots isolés, il va pouvoir commencer à les combiner. Cette étape, dans toutes les langues, se fait à environ 50 mots de vocabulaire. Il va alors falloir introduire des verbes afin de pouvoir commencer à produire de petites phrases où les combinaisons de mots deviendront infinies.
Dans le VBmapp, on a dans le niveau 2 l’apparition « combinaison de 2 mots (ou plus) » dans les différents opérants verbaux : dans les demandes (J8), les tacts (J9) et les RA (J9).

Quelles cibles? comment le travailler?, et avec quels matériels pédagogiques ? voici des propositions …

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Publié dans Autisme, Scolarité

Formation : Comment évaluer les compétences d’un élève TSA en cycles 1 et 2 ? (CRAIF)

Date et heure

8 janv. 2025 13:30 dans

Description

Objectif : découvrir le kit flash d’évaluation cycle 1 et 2 du CRAIF Programme : présentation du kit flash d’évaluation

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Soins, examens, hospitalisation… Tu te poses des questions ? L’association SPARADRAP te répond !

Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un cathéter central ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un myélogramme ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une transfusion sanguine ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi le MEOPA ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une ponction lombaire ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi une scintigraphie ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un vaccin ?

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Dis-moi SPARADRAP, c’est quoi un scanner ?

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Tu vas prendre l’avion ? Voici comment faire pour te sentir bien.

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Durée AEEH : les CAF en dehors de tout cadre légal (J. Vinçot)

Les CAF ne peuvent remettre en cause les décisions de la commission (CDAPH) fixant la durée de l’AEEH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé) et de ses compléments.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

CMI : Comment l’Obtenir et Pourquoi Elle Est Essentielle pour les autistes (Haspyboy)

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Café/Rencontres/Galette de l’amitié, le samedi 04 Janvier 2025

Comme tous les mois, notre Café/Rencontre/Ludothèque sera ouvert le samedi 04 Janvier 2025, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

De plus, pour commencer agréablement cette nouvelle année, nous nous retrouverons autour d’une galette de l’amitié accompagnée d’un verre de cidre pour ceux qui le souhaitent.

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Repenser la façon dont nous concevons les compétences sociales (Different Roads to Learning)

Article original : Re-Imagining How We Think About Social Skills

Traduction :

L’une des principales caractéristiques des troubles du spectre autistique est une approche anormale des compétences sociales. Le DSM utilise spécifiquement les termes « déficits persistants de la communication sociale et de l’interaction sociale dans des contextes multiples ». Bien que cela puisse sembler simple, les aptitudes sociales sont un concept incroyablement complexe à étudier. Des considérations telles que la culture, l’âge, le statut et les préférences personnelles contribuent toutes à la manière dont les gens choisissent d’interagir dans notre monde social.

Les compétences sociales sont également extrêmement importantes ! Être capable d’interagir efficacement avec le monde qui nous entoure a un impact sur pratiquement tous les autres aspects de la vie. Lorsqu’il s’agit d’enseigner les compétences sociales, la pression peut être grande pour que tout se passe bien. Examinons quelques recommandations pour aider à réimaginer l’enseignement des aptitudes sociales dans une perspective d’affirmation de la neurodiversité.

Façons d’enseigner les aptitudes sociales d’une manière qui soit valorisante :

  1. Inclure la personne dans la prise de décision. Nous pouvons enseigner à quelqu’un une règle sociale et l’impact que peut avoir le fait de ne pas respecter cette règle sociale. Nous pouvons ensuite aider cette personne à réfléchir aux moments où il est important de suivre cette règle et à ceux où elle l’est moins. La conversation est un bon exemple de norme sociale qui n’est pas toujours nécessaire, mais qui peut s’avérer utile dans les bonnes circonstances.
  2. Sensibilisez les gens à la santé mentale. L’image de soi peut être un véritable défi, en particulier lorsque vous examinez de près la manière dont les gens interagissent les uns avec les autres. Il peut être aliénant de savoir que l’on n’est pas à l’aise socialement et qu’il existe un code secret que tout le monde semble connaître. Soyez gentil !
  3. Il vaut mieux avoir un très bon ami que dix amis qui ne vous apprécient pas vraiment. Privilégiez les relations de qualité et aidez votre client à trouver des personnes qui l’apprécient pour ce qu’il est plutôt que de l’aider à s’intégrer dans une version moins authentique de lui-même.

Façons d’enseigner des compétences sociales qui ne sont pas affirmatives :

  1. L’importance excessive accordée aux scripts sociaux. Les scripts sociaux remplissent une fonction dans un certain nombre de cas spécifiques. Cependant, les compétences sociales authentiques proviennent d’un lieu d’authenticité. Il faut savoir quand elles sont utiles et quand elles risquent de gêner.
  2. Imposer des compétences de loisirs spécifiques à une personne en raison de son âge, de son sexe, etc. Il peut être utile d’avoir des loisirs en commun avec les personnes qui vous entourent. Cependant, s’il ne s’agit pas d’un véritable intérêt, il sera de toute façon difficile d’utiliser ce loisir pour développer de véritables amitiés.
  3. L’importance excessive accordée à la réduction des comportements excentriques dans le but de « s’intégrer ». Il est vrai que certains comportements peuvent parfois être dérangeants en public et nuire à la capacité d’une personne à s’intégrer harmonieusement dans un environnement social. Toutefois, ce n’est pas l’objectif principal d’un programme de compétences sociales.

Ces stratégies ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Au cours des dernières décennies, les personnes autistes ont fourni de nombreux commentaires aux thérapeutes sur les soutiens qui leur semblaient utiles et ceux qui leur semblaient aliénants. Alors que vous continuez à vous renseigner sur les programmes d’aptitudes sociales, je vous encourage à apprendre directement des personnes qui bénéficient de la thérapie. Bonne programmation !

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Stratégies pour les fêtes de fin d’année : Se préparer et établir des priorités (Different Roads to Learning)

Article original : Holiday Strategies: Prepare and Prioritize

Traduction :

C’est la saison de la joie et de l’excitation. Peut-être aussi un peu de stress et de chaos. Les mois d’octobre à décembre peuvent être épuisants pour de nombreuses familles. Avec les fêtes qui se succèdent, il peut être difficile de maintenir une routine confortable. Les enfants autistes ont tendance à s’épanouir dans la structure et la routine, ce qui rend ces mois particulièrement difficiles. Rassurez-vous, il existe des stratégies pour préparer votre enfant et votre famille à ces changements majeurs qui s’annoncent.

Planifiez à l’avance

Les changements soudains ou inattendus sont souvent les plus difficiles à vivre pour les enfants autistes. Lorsque les enfants sont préparés à l’avance pour les fêtes à venir, cela peut grandement améliorer leur réaction lorsque les événements de la fête arrivent.

Les stratégies de préparation aux fêtes peuvent inclure les éléments suivants :

  • Parlez souvent à votre enfant des vacances et en particulier des activités que vous ferez tous ensemble. Par exemple, vous pouvez vous concentrer sur Thanksgiving, en discutant du fait que vous irez dîner chez grand-mère et grand-père ce jour-là.
  • Lisez des histoires sociales et/ou des livres sur la fête et les événements associés. Les histoires sociales sont idéales pour décrire et revoir exactement les plans et les attentes.
  • Créez un compte à rebours visuel ou un calendrier indiquant la date des fêtes pour rappeler visuellement les événements à venir. Invitez votre enfant à se référer à ce visuel chaque jour lorsque vous discutez des vacances à venir.
  • Préparez des plans de secours au cas où les choses ne se passeraient pas tout à fait comme prévu.
  • Préparez un sac de vacances contenant tous les accessoires dont votre enfant pourrait avoir besoin. En fonction de ses besoins individuels, ce sac peut contenir des écouteurs qui réduisent le bruit, des jouets ou des gilets lestés.
  • Veillez à ce que votre enfant dispose d’un moyen de s’échapper en toute sécurité si l’environnement devient trop accablant. Par exemple, mettez en place un endroit dédié où il pourra se calmer à chaque événement de vacances.

Restez cohérent dans la mesure du possible

Étant donné que les vacances sont très inhabituelles, il est préférable d’éviter les changements majeurs inutiles pendant cette période. Ce n’est pas toujours possible, car la vie peut être imprévisible. Cependant, dans la mesure du possible, maintenez une routine cohérente pour votre famille.

Donnez la priorité aux activités

Pour chaque fête, il existe une multitude de façons de la célébrer, qu’il s’agisse de grands rassemblements familiaux, de sorties publiques ou d’activités indépendantes. La façon dont nous célébrons les fêtes est souvent liée à des traditions familiales sentimentales. Il peut donc être difficile de s’éloigner des activités qui nous sont chères. Il peut toutefois être utile de donner la priorité aux activités les plus importantes et les plus agréables pour vous et votre famille. Si une tradition de vacances particulière vous cause plus de stress que de plaisir, envisagez d’autres activités que vous pourriez essayer et qui pourraient être tout aussi spéciales pour votre famille. Tenez également compte des préférences de votre enfant lorsque vous planifiez des événements.

Faire preuve de souplesse

Parfois, nos plans les mieux conçus ne fonctionnent tout simplement pas. Nous pensons peut-être que notre enfant peut supporter une nouvelle activité cette année, mais celle-ci s’avère trop stimulante pour lui. Essayez d’aborder les vacances avec un état d’esprit flexible. Si les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu, préparez un plan de secours pour des activités alternatives.

Reconnaissez les progrès, même s’ils sont minimes

Concentrez-vous sur les victoires, qu’elles soient grandes ou petites. Les vacances peuvent être à la fois magiques et éprouvantes pour toute la famille. N’oubliez pas de prendre le temps de reconnaître les progrès réalisés par votre enfant. Bonnes vacances à tous !

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Changer le paysage de la formation professionnelle pour les apprenants autistes : Le Salad Shoppe (Different Roads to Learning)

Article original : Changing the Landscape of Vocational Training for Learners with Autism: The Salad Shoppe

Traduction :

Les taux de chômage dans la communauté des autistes sont alarmants, mais le nombre de personnes entrant sur le marché du travail ne cesse d’augmenter. Cette situation représente un défi considérable pour les éducateurs spécialisés chargés de préparer les apprenants à un avenir souvent incertain. La formation professionnelle est essentielle au moment où les apprenants autistes abordent la transition vers l’âge adulte. C’est dans cette optique que Nassau Suffolk Services for Autism (NSSA) a introduit The Salad Shoppe à l’automne 2017.

Le programme d’études a été élaboré par Kathryn Reres et Rebecca Chi, des éducatrices spécialisées dévouées, déterminées à assurer un avenir digne et plein d’objectifs aux huit jeunes adultes de leur classe. L’objectif était de créer un programme qui fournirait des tâches fonctionnelles à chaque apprenant en fonction de ses compétences individuelles, de ses intérêts et des objectifs de son PEI. Le résultat a été un programme de formation professionnelle innovant qui met en valeur les points forts de chaque participant, introduit de nouvelles compétences dans leur vie quotidienne et sert d’entreprise sociale rentable.

Le modèle du Salad Shoppe exige que de nombreuses étapes soient franchies au cours de deux jours : Suivre et compter l’argent, faire l’inventaire, créer des listes de courses, acheter, préparer les aliments, convertir le formulaire de commande d’un client en assemblage d’aliments, livrer et nettoyer. Cette liste exhaustive permet de s’assurer que chaque apprenant a la possibilité d’effectuer une tâche qui lui est utile et fonctionnelle. (Le personnel de la NSSA en récolte également les fruits ! Les déjeuners frais et sains livrés personnellement chaque semaine ont remporté un franc succès).

En partenariat avec Different Roads to Learning, les enseignants créatifs qui ont conçu The Salad Shoppe pour NSSA partagent leur expertise avec les éducateurs spécialisés du monde entier. Le programme publié permettra aux enseignants de mettre en œuvre le Salad Shoppe d’une manière qui conviendra le mieux aux apprenants qu’ils servent. Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel de fournir aux jeunes adultes autistes les outils dont ils auront besoin pour affronter la concurrence sur le marché du travail. Le Salad Shoppe est un programme d’études de pointe qui a ouvert de nouvelles portes aux éducateurs, aux apprenants et aux parents et qui continuera à modifier le paysage de la formation professionnelle.

Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Explorer le lien entre l’autisme et le sommeil (The Transmitter)

Article original : Exploring the connection between autism and sleep

Traduction :

Dans la recherche sur l’autisme, les liens entre le sommeil et d’autres caractéristiques font l’objet d’un examen approfondi depuis des décennies. Selon certaines estimations, 80 % des enfants autistes ont des problèmes de sommeil. Ces enfants peuvent passer moins de temps en sommeil paradoxal, avoir des difficultés à s’endormir ou se réveiller plus souvent pendant la nuit que leurs camarades non autistes. Pour mieux caractériser ces problèmes, plusieurs groupes de recherche mettent au point des dispositifs de suivi du sommeil peu invasifs.

Plusieurs explications du chevauchement entre l’autisme et le sommeil sont à l’étude. Par exemple, des niveaux différents de liquide céphalorachidien et une augmentation des variantes du nombre de copies liées à l’insomnie et à un cycle circadien perturbé pourraient y contribuer. Les scientifiques cherchent également à déterminer si les problèmes de sommeil exacerbent certains traits de l’autisme ou s’ils sont le produit d’autres facteurs qui augmentent la probabilité de l’autisme.

Les articles suivants mettent en lumière les principaux résultats de l’étude du sommeil dans l’autisme :

Publié dans Autisme, Formation

Intérêt accru pour les lettres et les chiffres chez les enfants autistes (Molecular Autism)

Article complet : Enhanced interest in letters and numbers in autistic children

Résumé :

Contexte

Un intérêt intense et précoce pour le matériel écrit, ainsi qu’un décalage entre les capacités de décodage et de compréhension de la lecture sont les critères de définition de l’hyperlexie, que l’on retrouve chez près de 20 % des personnes autistes. L’hyperlexie pourrait représenter l’extrémité d’un intérêt plus large pour le matériel écrit dans l’autisme. Cette étude examine l’ampleur et la nature de l’intérêt pour le matériel écrit dans une large population d’enfants autistes et non autistes.

Résultats

Dans les deux études, 22 à 37 % des enfants autistes avaient un intérêt intense ou exclusif pour les lettres. La probabilité d’avoir un plus grand intérêt pour les lettres était 2,78 fois plus élevée pour les enfants autistes que pour les enfants cliniques non autistes du même âge, et 3,49 fois plus élevée pour l’intérêt pour les chiffres, même si 76% des enfants autistes étaient peu ou pas verbaux. L’âge d’émergence de ces intérêts ne diffère pas entre les enfants autistes et les enfants TD et ne dépend pas de leur niveau de langage oral. Les enfants non autistes ont montré plus d’intérêt pour les lettres dans un contexte social.

Conclusions

L’émergence de l’intérêt des enfants autistes pour le langage écrit est contemporaine du moment de leur développement où ils présentent un fort déficit en langage oral. Avec les récentes démonstrations de développement non social du langage oral chez certains enfants autistes, l’intérêt précoce et intense pour le matériel écrit suggère que l’acquisition du langage dans l’autisme peut suivre une voie de développement alternative.

Publié dans Accompagnements, Autisme

La prévalence de l’autisme augmente chez les enfants et les adultes, selon les dossiers médicaux électroniques (The Transmitter)

Article original : Autism prevalence increasing in children, adults, according to electronic medical records

Traduction :

La prévalence de l’autisme chez les adultes et les enfants aux États-Unis a augmenté au cours des 12 dernières années, comme le montrent de nouvelles recherches menées à partir de dossiers médicaux électroniques et de données sur les demandes d’indemnisation. En particulier, les jeunes adultes, les filles et certains groupes raciaux et ethniques ont connu les augmentations relatives les plus importantes.

Ces résultats reflètent la tendance observée depuis des décennies chez les enfants, comme l’indiqueront les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) en 2023. Bien que « de nombreuses estimations de la prévalence se soient jusqu’à présent concentrées sur les enfants », explique Luke Grosvenor, chercheur postdoctoral à la division de la recherche de Kaiser Permanente Northern California, « nous disposons ici d’un ensemble de données riche et important qui nous permet d’examiner différentes tranches d’âge, en particulier les adultes, et de décrire les tendances au sein de cette population adulte ».

L’étude, publiée en octobre dans JAMA Network Open, est basée sur les données de plus de 9 millions de personnes dans 12 sites participant au réseau de recherche sur la santé mentale à travers les États-Unis. Ces sites sont des centres de recherche au sein de divers systèmes de soins de santé. Les personnes autistes de cet ensemble de données ont été identifiées à partir des codes de diagnostic de l’autisme de la Classification internationale des maladies (CIM-9 et CIM-10).

Il n’existe pas « d’ensemble de données parfait » pour étudier la prévalence de l’autisme, déclare Maureen Durkin, professeur de sciences de la santé des populations et de pédiatrie à l’université du Wisconsin-Madison, qui n’a pas participé à l’étude, mais « chacun d’entre eux donne un angle d’approche, et ils disent tous à peu près la même chose », c’est-à-dire que la prévalence a augmenté.

L’un des résultats importants, selon Grosvenor, est l’augmentation de la prévalence de 0,7 pour 1 000 en 2011 à 3,7 pour 1 000 en 2022 chez les 26-34 ans. Bien que la prévalence absolue dans cette tranche d’âge reste relativement faible, c’est « le groupe dans lequel nous avons constaté la plus forte augmentation [relative] », précise-t-il. « Souvent, il s’agit d’une population médicalement complexe, avec de nombreuses affections concomitantes.

La prévalence de l’autisme a également augmenté chez les enfants et les adultes des deux sexes au cours de cette période, mais les augmentations relatives chez les filles étaient plus élevées que chez les garçons : 305 % contre 185 %, respectivement. Cela représente « un léger rétrécissement du rapport entre le nombre de diagnostics chez les hommes et chez les femmes », explique Durkin, mais « cela reste dans la fourchette d’environ trois fois plus d’hommes que de femmes diagnostiqués ».

Chez les enfants, les tendances raciales et ethniques sont conformes aux données des CDC, indique Grosvenor. « Nous constatons une augmentation de la prévalence dans les populations non blanches, en particulier chez les enfants. Cette constatation pourrait signifier que les disparités en matière de dépistage et de diagnostic diminuent. Les auteurs écrivent que la prévalence est la plus élevée chez les enfants et les adultes amérindiens et autochtones de l’Alaska, ce qui n’avait jamais été signalé auparavant chez les adultes. (Le terme « Indien d’Amérique » n’est pas conforme au style maison de The Transmitter mais reflète la terminologie utilisée dans l’étude, qui est basée sur la désignation officielle du recensement américain).

Les chercheurs ont interprété les données relatives à la race et à l’origine ethnique avec la nuance qui s’impose, déclare Mayada Elsabbagh, professeur de neurologie et de neurochirurgie à l’Université McGill, qui n’a pas participé à l’étude. Dans le cas des populations amérindiennes et autochtones de l’Alaska, les chiffres pourraient refléter « les caractéristiques des sites où les données sont collectées ». Les auteurs notent que la proximité ou les partenariats entre les établissements de santé et les communautés autochtones pourraient être à l’origine de cette tendance spécifique.

Les chercheurs tentent souvent d’expliquer ce type de résultats au niveau du groupe en invoquant la biologie, explique Mme Elsabbagh, bien que « nous n’ayons pas de preuves à l’appui ».

Eric Fombonne, professeur émérite de psychiatrie à l’Oregon Health & Science University, qui n’a pas contribué à cette recherche, a écrit dans un courriel qu’une des limites de cette analyse est que la prévalence rapportée « sous-estime la prévalence de la population », étant donné que l’étude se concentre sur la description du nombre total de personnes avec un diagnostic d’autisme dans un système de soins de santé particulier.

En effet, souligne Grosvenor, cette étude n’a pas été conçue pour déterminer si l’augmentation reflète un meilleur accès aux services de diagnostic plutôt qu’une « véritable augmentation » de la prévalence. « Je pense que nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une véritable augmentation de la prévalence. De même, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que la majeure partie de cette augmentation soit due à un ou plusieurs facteurs, notamment l’élargissement du dépistage des troubles du développement et ce type de lignes directrices au fil des ans », explique Grosvenor.

Durkin est du même avis : « On ne peut pas vraiment déduire de causalité à partir des données présentées. Il s’agit donc plutôt de dire « Hé, c’est important. Nous devons y prêter plus d’attention ». Cela inclut la recherche sur les causes possibles, les traitements et l’amélioration des résultats, dit-elle.

Publié dans Autisme, Formation

Présentation de l’échelle de traitement et d’évaluation des résultats significatifs (Different Roads to Learning)

Article original : Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale

Traduction :

Lorsque l’on travaille avec des personnes atteintes d’autisme ou d’autres handicaps connexes, il est courant d’utiliser une évaluation pour mesurer les niveaux de compétences actuels par rapport aux normes de développement typiques, ou pour mesurer l’acquisition de compétences sur une certaine période. Plusieurs évaluations sont couramment utilisées, notamment le Programme d’évaluation et de placement des étapes du comportement verbal (VB-MAPP), l’Évaluation des compétences langagières et d’apprentissage de base (ABLLS), l’Évaluation des compétences fonctionnelles pour la vie (AFLS) et les Éléments essentiels pour la vie (EFL).

Ces évaluations ont ouvert la voie à un traitement individualisé, ont permis de déterminer le point de départ de l’enseignement et d’enregistrer les progrès réalisés au fil du temps.

Cependant, bien qu’utiles, ces guides ne sont pas exhaustifs sur toute la durée de la vie et sont souvent utilisés lorsqu’ils ne sont plus adaptés à l’âge ou au développement. En outre, la notation de ces évaluations (à l’exception de l’EFL) ne tient pas compte de la généralisation et du maintien des compétences, ce qui peut rendre difficile la mesure précise des véritables progrès d’un individu. L’échelle MOTAS (Meaningful Outcomes Treatment and Assessment Scale) a été conçue en tenant compte de certaines de ces limites et cherche à répondre à ces besoins.

Des résultats significatifs au-delà de l’intervention précoce

Le MOTAS est adapté aux personnes âgées de 5 ans à l’âge adulte. Il contient près de 1 200 objectifs répartis dans 20 domaines afin d’aborder de manière exhaustive les compétences dont un individu a besoin pour communiquer ses désirs et ses besoins, gagner en autonomie, améliorer sa qualité de vie, nouer des relations, trouver un emploi et saisir les opportunités de son choix. Les compétences et les domaines ont été sélectionnés intentionnellement pour s’assurer que le temps consacré aux objectifs de cette évaluation se traduise par des opportunités accrues pour l’individu. Pour s’assurer qu’aucun objectif ou domaine n’est travaillé pour simplement « cocher une case » ou remplir une grille, un « résultat significatif » a été fourni pour chaque domaine et sous-domaine de l’évaluation, décrivant pourquoi cet ensemble spécifique de compétences est important, et ce qui peut être gagné en travaillant sur ces compétences et en les abordant.

Les domaines couvrent l’ensemble des compétences nécessaires à un individu qui commence à les acquérir et deviennent progressivement plus complexes. En outre, presque tous les domaines comprennent des objectifs liés à la sécurité, à la résolution de problèmes et à la flexibilité.

Un système de notation unique et facile à utiliser

En plus des compétences et des domaines complets, le MOTAS dispose d’un système de notation unique qui mesure si une personne a gagné en indépendance dans une compétence, si elle a généralisé cette compétence à plusieurs environnements et à plusieurs personnes, et si elle a maintenu cette compétence au fil du temps. Le système de notation est facile à utiliser tout en offrant une vue d’ensemble des progrès réalisés par la personne :

  • 0 – Sans objet
  • 1 – Pré-compétence : n’a pas encore démontré la compétence
  • 2 – Encouragé : Complète la compétence à l’aide de messages-guides
  • 3 – Indépendant : S’engage de manière indépendante dans l’exercice de l’habileté sans y être invité.
  • 4 – Généralisé : Réalise l’habileté avec plusieurs personnes et dans plusieurs environnements.
  • 5 – Maintenue : Réalise la compétence sans enseignement ni instruction quotidiens, tout en maintenant la généralisation de la compétence (c’est-à-dire qu’elle est réellement maîtrisée).

L’accent mis sur l’individualisation des soins

Le MOTAS doit être entièrement adapté à la personne avec laquelle vous travaillez. Cela est souligné dans les instructions et tout au long de l’évaluation. Des entretiens structurés ont été créés pour être utilisés avec le MOTAS afin de créer un plan de traitement qui soit unique pour la personne et qui réponde aux besoins de la personne, de sa famille, des soignants et des autres professionnels. Ces entretiens sont appelés entretiens sur les niveaux de performance optimale (LOOP). Trois versions de cet entretien sont incluses dans chaque livret. L’une est destinée aux soignants, l’autre aux autres professionnels qui travaillent avec le patient (comme un ergothérapeute ou un orthophoniste) et la troisième au patient lui-même (LOOP-C). Le LOOP-C a été conçu en collaboration avec plusieurs personnes autistes. Elles ont donné leur avis et leur point de vue sur la formulation des questions, sur l’opportunité d’inclure ou d’omettre des questions et sur la façon de mener l’entretien de manière à ce que la personne interrogée se sente à l’aise.

Travailler avec le DSM-5 et l’assurance

Une autre caractéristique du MOTAS est l’inclusion des critères de diagnostic des troubles du spectre autistique dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – Cinquième édition (DSM-5). Les professionnels qui fournissent des services aux personnes autistes peuvent être amenés à soumettre des autorisations et des plans de traitement aux compagnies d’assurance, dont beaucoup exigent que les objectifs du traitement correspondent aux critères diagnostiques de l’autisme. En fournissant ces critères dans l’évaluation, les professionnels peuvent être sûrs d’aligner les objectifs sur ces critères, ce qui permet de gagner du temps à la fois pour le professionnel et pour le payeur.

Comme pour toute évaluation, les responsables de la mise en œuvre ont une responsabilité considérable dans le choix de l’évaluation appropriée pour la personne. L’utilisation du MOTAS ne consiste pas simplement à recueillir des données ou à observer des comportements ; il s’agit de comprendre la manière unique de répondre aux besoins d’une personne, de façonner son avenir et d’accroître les possibilités d’indépendance.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Sport et autisme : Que savons-nous à ce jour ? (Projet SACREE)

Résumé :

L’autisme, ou les troubles du spectre autistique, est une maladie neurodéveloppementale caractérisée par des limitations de l’interaction sociale, des capacités de communication et des comportements répétitifs. Bien que les troubles moteurs aient été auparavant considérés comme marginaux dans l’autisme, des recherches récentes ont mis en évidence leur importance. De nombreuses études ont souligné l’impact positif du sport sur les personnes autistes. Cet article présente une vue d’ensemble de la littérature concernant les effets des interventions sportives sur les personnes autistes et vise à en extraire des recommandations générales et pratiques. Dans un premier temps, l’article passe en revue les différentes caractéristiques de l’autisme sur lesquelles le sport a un impact positif, qu’il s’agisse des compétences psychosociales ou du comportement moteur. Ensuite, il examine comment les différentes configurations de la pratique sportive (individuelle/collective, intérieure/extérieure, etc.) peuvent être adaptées aux personnes autistes. La recherche documentaire a été effectuée dans deux bases de données, ce qui a permis d’inclure 92 articles répondant aux critères longitudinaux (c’est-à-dire contenant des programmes complets d’activités sportives/physiques avec des analyses avant-après) sur les 1 665 articles initialement identifiés. Les résultats suggèrent que les personnes autistes peuvent tirer profit du sport sur un large éventail de facteurs physiques, psychologiques et sociaux. Il est important de noter qu’il n’y a pas de contre-indication totale pour une activité, même si certaines d’entre elles peuvent nécessiter une préparation spécifique étape par étape. Chaque activité a le potentiel d’apporter des bénéfices dans des domaines spécifiques, comme l’explique l’article. En conclusion, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les stratégies les plus efficaces pour mettre en œuvre des programmes sportifs et maximiser leurs avantages pour les personnes atteintes d’autisme.

Publié dans Autisme, Sport

Handicap : une enquête en Nouvelle-Aquitaine révèle qu’une femme sur deux a subi des violences sexuelles (The Conversation)

Une enquête inédite menée en Nouvelle-Aquitaine révèle que toutes les femmes en situation de handicap interrogées ont tenté de mettre fin à leurs jours

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Publié dans Autisme

Chaque Français pourra consulter un psy une fois par mois gratuitement avec ce nouveau dispositif (Journal du Net)

De plus en plus de Français éprouvent le besoin de consulter un psychologue. Le gouvernement prévoit de mettre en place une consultation mensuelle gratuite pour tous.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Interventions précoces pour l’autisme : données actuelles et recommandations – Pr Connie Kasari (Maison de l’Autisme)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Formation

LOI n° 2024-1028 du 15 novembre 2024 visant à améliorer le repérage et l’accompagnement des personnes présentant des troubles du neuro-développement et à favoriser le répit des proches aidants

Voir le texte de loi

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

L’autisme, Un guide pour les officiers et le personnel de police et de gendarmerie (Autisme France)

Ce guide fournit des informations générales sur l’autisme et a pour but d’aider tous les officiers et agents de police et le personnel qui peuvent être amenés à être en contact avec des personnes autistes à assumer leurs responsabilités.

Ce guide a été conçu pour servir de référence régulière. Chaque chapitre peut être lu séparément et vous pouvez vous y plonger pour consulter les informations relatives à votre rôle.

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Publié dans Autisme, Formation

Webinaire iMIND #16 – Concevoir un espace urbain adapté aux personnes neurodiverses

Publié dans Autisme

Picto Chef : un outil comprenant 20 recettes de pâtisseries traduites en pictogrammes (FormaVision)

Picto Chef est un outil comprenant 20 recettes de pâtisseries traduites en pictogrammes et adaptées avec des verres doseurs colorés, conçu pour les personnes ayant des difficultés de compréhension, telles que les personnes autistes ou non lectrices.

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Publié dans Autisme

Facilite l’organisation et la routine grâce à Agenda (Picktalk)

Les activités mal planifiées ou mal communiquées causent souvent stress et incompréhensions. Agenda CAA, conçu pour les personnes avec des handicaps cognitifs, l’autisme (TSA) ou les troubles DYS, aide à structurer la journée et anticiper les événements.

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Publié dans Autisme, Numérique

Se MOQUER d’un AUTISTE (Expérience Sociale) (Akhmetov)

Publié dans Autisme

Épuisée par le manque de prise en charge de son fils autiste, cette Bretonne demande « du répit » (Ouest-France)

Marie, habitante d’Évellys dans le Morbihan, n’a pas voulu reprendre à plein temps son fils autiste qui l’a menacée avec un couteau lors d’une crise en juin 2024. Malgré un jugement de placement, le suivi quotidien et médical de l’adolescent de 14 ans est partiel. La maman est à bout.

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Publié dans Autisme

Aide-mémoire employeurs pour l’intégration réussie d’un.e collaborateur.trice avec TSA (CRA Nord – Pas-de-Calais)

Ce document à destination des employeurs privés ou publics a pour objectif de donner une information pertinente, de façon concrète. D’un simple coup d’œil vous allez retrouver une définition de l’autisme (TSA) et quelques exemples de particularités de fonctionnement des personnes avec un TSA. Nous mettons à l’honneur les points forts, le plus souvent rencontrées chez ces personnes, qui peuvent se révéler des véritables plus-values pour votre entreprise/structure.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Travailler quand on est un adulte autiste (Maison de l’Autisme)

Accéder à un emploi et travailler peut être plus difficile pour une personne autiste. Certaines ont en effet eu un parcours scolaire et étudiant complexe qui ne leur permet pas d’avoir les qualifications nécessaires au poste recherché. D’autres ont le diplôme et les compétences métier, mais peuvent se voir déconcertées à chaque étape de la candidature en entreprise (CV, lettre de motivation, entretien de recrutement), car elles éprouvent des difficultés à « se vendre ».

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Toboggan digestif : un outil ludique pour apprendre la continence et écouter les signaux du corps (Ideereka)

Découvrez le Toboggan Digestif, un outil pédagogique innovant pour aider les enfants à écouter leur corps et à reconnaître les signaux de la continence. Matériel gratuit à télécharger pour un apprentissage ludique et éducatif !

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Publié dans Autisme

Mazen, la grimpe dans ma vie d’autiste (Fédération Sportive et Gymnique du Travail)

Publié dans Autisme, Sport

Premier anniversaire de la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement 2023-2027 (solidarite.gouv.fr)

Le premier anniversaire de la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (TND) : autisme, troubles dys, trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), trouble du développement intellectuel (TDI) est l’occasion de présenter les principales réalisations et avancées obtenues grâce à l’engagement et la mobilisation de tous.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Handi’Malouines : Pour mieux comprendre les personnes autistes (TV Rennes)

Sylvain, adulte autiste de 27 ans, vit chez ses parents à Saint-Malo. Annick et Bernard nous expliquent leur rôle d’aidant à l’occasion des Handi’Malouines. Une vingtaine d’associations locales ont participé à cet événement inédit à Saint-Malo.

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Publié dans Autisme

Adapter ses supports pédagogiques avec les schémas mentaux (Pédagogie Autisme)

Vous trouverez sur cette page le contenu du livre “Apprentissages scolaires et autisme: adapter ses supports pédagogiques avec les schémas mentaux – De la théorie à la pratique” que j’ai publié en juin 2024. Vous pouvez le consulter sur cette page dans son intégralité.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Utiliser les réseaux sociaux éthiquement… (ABA Online)

Dans l’ère numérique actuelle, les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la manière dont les professionnels échangent, apprennent et se connectent. Mais comment les analystes du comportement peuvent-ils naviguer dans ces espaces tout en respectant les normes éthiques les plus élevées ? Cette présentation explorera les défis et opportunités uniques que présentent les réseaux sociaux pour les analystes du comportement. Elle s’appuie sur les travaux de Patrick N.O’Leary et al. (2017) ainsi que sur le Code de Déontologie de l’ONPAC pour offrir des stratégies pratiques permettant d’utiliser les réseaux sociaux de manière éthique et professionnelle.

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Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Sport et Autisme, oui c’est possible ! (Sport et Autisme)

Des capsules vidéos avec des témoignages et des outils concrets, facilement adaptables en vue d’accueillir des personnes avec Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) dans les clubs de sport.
Une série de vidéos réalisées en partenariat avec le Centre Ressources Autisme Normandie Seine-Eure et le Comité Départemental Olympique et Sportif de Seine-Maritime via la Commission 76 Sport et Handicap. Réalisation Archimède-films.

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Publié dans Autisme, Sport

Bientraitance et gestion des signaux de maltraitance en établissement – Mise en œuvre en milieu sanitaire, médico-social et social – Personnes majeures (HAS)

La Haute Autorité de santé met à disposition des professionnels intervenant dans les institutions sanitaires, sociales et médico sociales, un guide et des fiches pratiques.

Ce travail s’appuie sur un socle partagé à tous les secteurs, sur des repères communs, afin d’accompagner les professionnels et intervenants extérieurs à mieux appréhender les notions de bientraitance, les situations de maltraitance et leur prévention. Il vise à faciliter le repérage des situations à risque, en donnant des clés pour identifier certains signaux et permettre d’améliorer l’analyse et le traitement des situations avérées.

Ces travaux s’inscrivent en réponse à une demande du Ministère de la Santé dans le cadre des Etats Généraux de la lutte contre la Maltraitance.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Faire une demande de RQTH : avantages, inconvénients et conseils (Ideereka)

Pour les personnes en situation de handicap (et en particulier pour celles sur le spectre de l’autisme), faire une demande de RQTH n’est pas toujours facile. En tant qu’accompagnant, comment pouvez-vous les aider dans ces démarches administratives et faire valoir leurs droits ? Nous vous expliquons tout !

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

J’adapte ma séance lors de l’accueil de personnes avec Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) (Sport & Autisme)

Publié dans Autisme, Sport

Autisme : Ce que prévoit la nouvelle loi pour améliorer la prise en charge des enfants (20 Minutes)

Le Parlement a définitivement adopté ce mardi un texte visant à favoriser le repérage et l’accompagnement des enfants atteints de troubles du neurodéveloppement

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Droits & Législation

Ma vie d’aidant (Ma Boussole Aidants)

Obtenir un diagnostic, trouver des aides à domicile pour une personne âgée, organiser le quotidien… Voici des conseils de professionnels et d’aidants familiaux pour vous guider.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

AAH : neutralisation des ressources en l’absence de revenu de remplacement (J. Vinçot)

Pour le calcul de l’AAH, il n’est pas tenu compte des revenus professionnels ou assimilés (maladie, chômage …) s’il n’y a pas d’autre revenu de remplacement que l’AAH. Plus compliqué pour les autres prestations.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Près d’une centaine de personnes manifestent pour leur projet d’habitat inclusif à Paimpol (Ouest-France)

Près de cent personnes ont manifesté, ce samedi 2 novembre 2024 à Paimpol (Côtes-d’Armor), en faveur de la construction d’un habitat inclusif pour personnes autistes, en centre-ville. Un riverain a déposé un recours contre le permis de construire.

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Publié dans Autisme

Diversité psychologique en entreprise : penser et valoriser les « mad skills » (The Conversation)

Hard skills, soft skills… Et maintenant mad skills ? Comment valoriser les compétences singulières des personnes neurodivergentes, concernées par l’autisme, le TDAH ou la bipolarité par exemple ? Des conditions de travail et de vie adaptées à leur situation peuvent permettre de développer leur plein potentiel.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

“Le savoir enfermé en psychiatrie, c’est invivable” : le combat de l’amour pour Dimitri, autiste de 44 ans (France 3)

C’est le combat de nombreuses familles d’autistes devenus adultes. Trouver un lieu qui assure une prise en charge adaptée. Dans le Jura, depuis plus de 20 ans, la famille de Dimitri Fargette se bat pour lui. L’État vient d’être condamné à trouver une place dans une maison d’accueil spécialisée.

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Publié dans Autisme

Guides de compréhension des comportements problèmes (Epsilon à l’Ecole)

Un nouveau guide édité par Epsilon à l’Ecole, pour une meilleure compréhension des comportements problèmes :

  • Comprendre les comportements problématiques et leurs fonctions.
  • Favoriser la prévention en étant attentif au bien-être de chacun.
  • Enseigner les compétences permettant de pallier les comportements problématiques.
  • Sélectionner des stratégies adaptées pour favoriser le bien-être, la dignité et la sécurité de chacun.
Publié dans Autisme

Soutien des “Tatoueurs ont du Cœur” au profit d’A.B.A. – Ille-et-Vilaine, 06 & 07 Décembre

C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous annonçons le soutien des “Tatoueurs ont du Cœur, aux actions de l’association, lors de leur Challenge Tatoo, les 06 et 07 Décembre 2024.

De nombreuses animations sur ces deux jours comme par exemple :

  • Ateliers maquillage,
  • Photos avec le Père Noël,
  • Défilés de super-héros,
  • Chants de Noël,

Venez nombreux passer un bon moment et faire une bonne action.

Localisation : KTF, Complexe AVEC, 1 Rue du Breil, 35000 Rennes

Publié dans Autisme, Soutien

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 07 Décembre 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 07 Décembre 2024. Il se déroulera de 14h30 à 17h30, et aura lieu au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

“Sept à Huit” : sur les bancs de l’école des autistes Asperger avec Valentin, plus de 130 de QI (TF1 Info)

Les personnes souffrant d’un autisme sans déficit intellectuel ni retard de langage, appelé syndrome d’Asperger, peinent souvent à poursuivre leur scolarité au-delà du secondaire.Pour les y aider, Ange de Saint-Mont, lui-même autiste Asperger, et son épouse Armelle ont fondé en 2020 l’École supérieure pour les talents atypiques (ESPTA). Une équipe de “Sept à huit” a suivi l’un de ses élèves dans son nouveau quotidien.

Voir le reportage

Publié dans Autisme, Scolarité

Diagnostiqué autiste, ce Breton devient son propre patron en reprenant une pizzeria-hôtel (Ouest-France)

Après avoir été diagnostiqué autiste et s’être senti mis de côté, Sylvain Niel, cuisinier et pâtissier, a eu envie d’ouvrir son propre restaurant. En septembre 2024, il a repris la pizzeria-hôtel Le Temps qu’il faut, à Piré-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine), et veut en faire « un établissement ouvert à tous ».

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Les temps de transport de mon enfant (Enfant-Different.org)

Pour aller l’école, au CAMSP ou à l’établissement, votre enfant bénéficie d’un transport en taxi ou minibus. Les temps de trajet vous semblent beaucoup trop longs. Que faire ?

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Pourquoi la Belgique est une terre d’accueil pour les jeunes autistes français (Courrier International)

Depuis des décennies, face à la pénurie de structures d’enseignement spécialisé et de soins adaptés, la France envoie en Belgique ses enfants, mais aussi ses adultes, porteurs d’un handicap. Un exil forcé qui implique une logistique lourde pour les familles. Mais souvent le seul moyen de trouver une approche adaptée.

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Publié dans Autisme

Les délais d’attente en MDPH (Le Média Social)

Toujours aussi long. Les délais de traitement des demandes, dans les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), restent figés à 4,8 mois en moyenne, au premier trimestre 2024, soit autant que pour les deux trimestres précédents.

Si vous voulez savoir les délais dans votre département, allez sur le site du Media Social

Publié dans Autisme

Comment maintenir un rythme d’enseignement rapide ? (Different Roads to Learning)

Article original : How to Maintain a Fast Pace of Instruction

Traduction :

On pense souvent à tort que les personnes ayant des besoins particuliers ont besoin d’un rythme d’enseignement plus lent. S’il est vrai qu’ils ont besoin d’un rythme plus lent dans le cadre d’un programme scolaire, cela ne signifie pas que les leçons individuelles doivent être enseignées à un rythme plus lent. En fait, ralentir le rythme de l’enseignement ne fait pas que gaspiller un temps d’instruction précieux, cela peut aussi augmenter l’apparition de comportements problématiques.

Higbee (2009) écrit que « l’enseignement à un rythme approprié aide les élèves à maintenir leur attention sur l’instructeur et le matériel pédagogique ». Bien que l’attention des élèves puisse être perdue lorsque l’enseignement se déroule trop rapidement, elle est le plus souvent perdue lorsque le rythme de l’enseignement n’est pas assez rapide » (p. 20).

Alors, comment maintenir un rythme d’enseignement rapide et adapté à l’élève ? Voici quelques éléments à prendre en compte :

  1. Préparez-vous ! Disposez votre matériel de manière à ce qu’il soit facile d’y accéder rapidement. Je garde toutes les compétences maîtrisées sur des fiches afin de pouvoir ajouter facilement des questions d’entretien à l’enseignement. L’organisation est souvent le moyen le plus simple d’accroître l’efficacité de votre session.
  2. Prenez des données. Vous voulez augmenter l’attention et diminuer les comportements problématiques. Essayez différents rythmes d’enseignement et mesurez les comportements que vous souhaitez modifier. Par exemple, si un élève s’agrippe souvent à ma chemise pendant une séance, je peux essayer un rythme d’enseignement de 15 questions par minute, puis un rythme de 20 questions par minute et un autre de 25 questions par minute. Ensuite, je comparerai les taux d’agrippement à ma chemise pour chaque rythme d’enseignement. N’oubliez pas qu’il ne s’agit pas de 15 questions pour la compétence cible ; certaines compétences maîtrisées seront mélangées.
  3. Enregistrez une session. En vous filmant en train de travailler avec un enfant, vous pouvez voir les possibilités d’améliorer votre propre efficacité. Vous pouvez également observer des moments précis où les comportements problématiques ont tendance à se multiplier, ce qui vous permettra de les cibler spécifiquement. Par exemple, les comportements problématiques se manifestent peut-être lorsque vous vous tournez pour écrire des données dans un classeur, mais vous n’avez pas reconnu ce schéma avant d’avoir visionné un enregistrement plus tard.
  4. Utiliser le renforcement de manière efficace. En général, le rythme de l’enseignement ne permet pas à lui seul de modifier le comportement. Il est préférable de l’associer à un renforcement et d’être systématique dans la mise en œuvre de ce renforcement. Nous avons beaucoup parlé du renforcement ici sur le blog, vous pouvez donc lire plus de détails à ce sujet ici.
  5. Si possible, demandez l’avis de vos supérieurs ou de la personne avec laquelle vous travaillez. Les superviseurs peuvent être en mesure d’observer votre session et de vous donner des conseils sur la manière d’accélérer le rythme de l’enseignement. De son côté, la personne avec laquelle vous travaillez peut vous indiquer qu’elle s’ennuie en se comportant mal, en disant « je m’ennuie » ou en adoptant des comportements non vocaux tels que les bâillements. Cela peut être une indication que vous devez fournir des supports plus stimulants ou augmenter le rythme de l’enseignement.
Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Consentement et assentiment : Quelle est la différence ? (Different Roads to Learning)

Article original : Consent and Assent: What’s the Difference?

Traduction :

Qu’est-ce que le consentement ? Qu’est-ce que l’assentiment ?

Beaucoup d’entre nous ont entendu ces termes utilisés de manière interchangeable, mais ils présentent des différences importantes ! D’une manière générale, nous pouvons convenir que les deux sont importants… mais comment évaluer le consentement et l’assentiment ?

Définir les termes

Commençons par le commencement : Le consentement, au sens premier du terme, est l’autorisation explicite de faire quelque chose ou l’accord de faire quelque chose. Il est le plus souvent utilisé dans des contextes juridiques et éthiques. Parfois, le consentement ne peut pas être donné par la personne soignée et doit l’être par un soignant.

L’assentiment, quant à lui, est un accord général de participation. Il ne se limite pas à une confirmation verbale, mais comprend toutes les communications verbales et non verbales qui peuvent faire partie d’un accord (ou d’une absence d’accord). Le consentement et l’assentiment sont parfois utilisés de manière interchangeable, bien que la différence soit importante.

Un exemple de ces deux concepts est celui d’un enfant dont les parents ont donné leur accord pour qu’il joue dans la cour de récréation. L’enfant a également confirmé qu’il aimerait aller jouer dehors ; cependant, une fois sorti, il reste près de la porte de la salle de classe et évite le matériel et les autres enfants. Cet exemple montre que, bien que le consentement ait été obtenu, l’enfant n’a pas accepté de participer. Les raisons peuvent être multiples : il a décidé qu’il n’aimait pas la chaleur, il a mal compris ce qui allait se passer à l’extérieur, il ne voulait pas décevoir ses amis. L’essentiel est de reconnaître l’importance des deux.

Le consentement et l’assentiment en action

Dans une relation de travail, le consentement commence par un document appelé « consentement éclairé ». Ce document indique ce que l’on peut attendre de l’intervention, les risques et les avantages, les différentes procédures susceptibles d’être utilisées, les déclarations de confidentialité et les personnes qui peuvent participer au traitement. Il peut y avoir d’autres éléments, mais l’objectif est de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le traitement. L’assentiment n’est généralement pas inclus dans un document de « consentement éclairé », mais il n’en est pas moins important.

Le consentement et l’assentiment doivent être évalués en permanence. La fréquence de cette évaluation formelle doit figurer dans le document de consentement éclairé ; elle doit également être réexaminée chaque fois qu’un objectif est atteint ou que le plan de traitement est modifié. L’assentiment peut être différent d’une personne à l’autre, c’est pourquoi il est important d’établir une relation solide pour s’assurer que l’assentiment est respecté.

Il est important de se rappeler que le consentement et l’assentiment sont nécessaires pour toutes les décisions prises au cours de la journée. Ils sont très importants pour promouvoir l’autonomie. Il peut s’agir de demander à un enfant avant de le toucher. Si ce n’est pas possible (dans une situation où la sécurité est menacée), l’enfant doit être informé de ce qui se passe et des raisons pour lesquelles une action a lieu sans sa permission. Il convient d’être attentif à sa réaction et les décisions futures doivent être prises avec sa permission dans la mesure du possible.

Publié dans Autisme

Les souliers de Louis

Publié dans Autisme

10 conseils pour les parents d’enfants autistes (Aspie Conseil)

Que Faire si votre enfant vient d’avoir un diagnostic d’autisme ou que vous le soupçonnez de l’être ? Parfois, les parents vivent ça comme un soulagement après une errance diagnostique, d’autres le vivent comme un choc. Quoi qu’il en soit, désolé de sembler vouloir vous bousculer, le temps n’est pas à la sidération. Voici 10 conseils que je propose, beaucoup sont liés à mon blog et à mes vidéos mais il existe de très nombreux sites comme : https://comprendrelautisme.com/ qui apporteront d’autres éclairages.

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Publié dans Autisme, Soutien

5 étapes pour réussir votre Recours MDPH (S. Alloun)

Publié dans Autisme

Aide handicap École : mieux accueillir les parents et l’élève et simplifier les démarches (education.gouv.fr)

Un numéro vert unique permet de joindre, grâce à un serveur interactif et selon le besoin, soit la cellule départementale, soit la cellule nationale Aide handicap École. Il s’agit du 0 805 805 110.

Ce numéro vert, facilement identifiable par les familles, est ouvert toute l’année, y compris durant l’été, pour sécuriser les parents en amont de la rentrée scolaire. Des réponses immédiates peuvent être apportées aux familles. Si les réponses nécessitent une recherche ou une prise d’information plus précise auprès de personnes qui connaissent la situation de l’élève, les familles sont alors rappelées.

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Publié dans Autisme

Webinaire : Les Recours Administratifs et Juridiques – Défendre le Droit à la Scolarisation (FNASEPH)

Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Enquête nationale de satisfaction des usagers des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) (CNSA)

Vous faites des démarches auprès d’une MDPH.

La MDPH c’est la maison départementale des personnes handicapées.

Ce questionnaire vous permet de donner votre avis sur votre MDPH.

Aller sur le site de l’enquête

Publié dans Autisme, Droits & Législation

La pair-aidance clef de voute des GEM (D’Asperrance vers Asperance…)

Les pairs, qui viennent en aide de leurs pairs dans une même situation que la leur, s’inscrivent dans un processus de que l’on dit de  pair-aidance. Idée nait en France dès le XVIIIe, à la suite de l’évolution du statut du sujet, patient ou non, à qui on reconnaît un savoir expérientiel, accumulé au cours de ses années d’adversité ; de l’advenue de « l’approche humaniste et le nouveau rapport soignants/soignés »  dont l’évolution du champ lexical relatif aux personnes soignées . On se voit passer progressivement du terme « malade »,à celui de  « patient », puis finalement d’« usager» …. Tout cela conceptualisée aux États-Unis au cours des années 1970 et finit par revenir en France refondu en concepts anglo-saxons de responsabilisation et de rétablissement  (Vignaud, 2017), on ouvre alors la voie au concept de pairaidant , de savoir experimentiel…

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Publié dans Autisme

Ablls-r : quel matériel pour quelle tache ? (AutismEnjeux)

Normalement, en quelques photos, cet article devrait répondre à pas mal de questions quant au matériel !
J’ajouterai en fonction des demandes des confrères et consœurs et de mes séances car il y a quand même 25 domaines et 544 compétences à répertorier et photographier  !

En attendant, j’ai commencé avec les « jalons » qui posent le plus de questions quant au matériel adapté pour les faire passer car avec l’ablls, …. il faut être précis ! et j’adore ca 

Pour rappel : des infos sur d’autres tests, évaluations et bilans sont dispo sur le site. Pensez à utiliser le moteur de recherche.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Ludothèque

Handicap : quelle inclusion scolaire à l’étranger ? (handicap.fr)

Quels sont les dispositifs mis en place dans les pays voisins pour accueillir les élèves handicapés ? Immersion dans l’école inclusive au Royaume-Uni, en Italie, Allemagne, Portugal, Hongrie et Suède, via le dernier rapport de la Cour des comptes.

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Publié dans Autisme

TDAH : les thérapies psychanalytiques “pas recommandées” (handicap.fr)

Le TDAH, un trouble invalidant touchant 5 % des Français, et pourtant régulièrement remis en cause, notamment par la psychanalyse. Pour mettre fin aux idées reçues et améliorer la prise en charge, la HAS publie de nouvelles recommandations.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le handicap, frein majeur à l’embauche, selon les Français (handicap.fr)

Près d’un Français sur deux craint de subir une discrimination à l’embauche, révèle une nouvelle étude. Le handicap figure parmi les principaux freins, selon eux, au même titre que l’âge, l’apparence physique, l’origine et le sexe.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Frères et sœurs, une aventure pas comme les autres (AUSHA)

Lorsque l’on parle d’autisme ou de handicap, on parle beaucoup de l’enfant concerné, on entend aussi des témoignages de parents mais on entend beaucoup moins la voix des frères et soeurs…

Et pourtant ils ont beaucoup à dire sur ce qu’ils vivent, sur les moments difficiles ou au contraire les moments chouettes avec leur frère ou leur soeur “atypique”, sur le regard qu’ils portent sur leurs parents, sur la façon dont ils vivent le regard des autres, ou dont ils se projettent dans l’avenir….

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Publié dans Autisme, Soutien

Être protégé (Maison de l’Autisme)

Mon enfant autiste devient majeur, bientôt se posera peut-être la question de sa protection juridique, des mesures à mettre en place pour le protéger. Ces mesures visent à protéger le patrimoine de la personne autiste, mais également, à la protéger elle, en tant que personne.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

TDAH : quand la Haute autorité de santé désavoue Caroline Goldman (et les psychanalystes) (L’Express)

Dans un récent rapport, l’institution scientifique rappelle que les thérapies inspirées des théories de Freud n’ont pas leur place dans la prise en charge des troubles de l’attention.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Le camouflage social en autisme: une analyse du processus décisionnel (Découverte Aspi)

La pratique du camouflage social a suscité beaucoup d’intérêt chez les personnes autistes. L’autisme (officiellement appelé trouble du spectre autistique) est diagnostiqué sur la base de difficultés d’interaction sociale, ainsi que de comportements et d’intérêts restreints et répétitifs, qui se manifestent tôt dans le développement et entravent considérablement le fonctionnement.

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Publié dans Autisme, Formation

Comparaison, Maths – Les intrus (AutismEnjeux)

Pour travailler sur les intrus, il faut avant que l’enfant ait bien compris l’idée du « même ».

Afin de vous assurer que l’enfant ait compris différent / identique, je vous conseille de travailler les activités de cet article.
Dans la notion d’intrus, on a l’idée qu’au sein d’un ensemble, un élément (ou plusieurs) va se démarquer des autres. Plus la différence entre le lot d’objets et l’objet cible (le fameux intrus) sera importante, plus ce sera facile. Et inversement.

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Publié dans Autisme, Ludothèque, Scolarité

La santé mentale avec l’autisme (PsyCom)

Il existe des stratégies pour préserver sa santé mentale quand on vit avec un trouble du spectre de l’autisme. On peut aussi trouver du soutien dans certaines structures dédiées.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Un toit pour les adultes autistes sous la loupe de scientifiques (Radio Canada)

La maison Véro & Louis a accueilli en 2021 ses premiers résidents, des adultes autistes. Adaptée à leurs besoins, elle a été conçue avec l’aide de scientifiques, puis évaluée par la recherche. Trois ans plus tard, les chercheurs commencent à publier leurs premières conclusion

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Publié dans Autisme, Habitat

J’Aide, Je M’Évalue – Outil d’évaluation et de prévention du risque d’épuisement (Fondation France Répit)

Cet outil d’évaluation a été développé au terme d’importants travaux de recherche, reposant sur des méthodes scientifiques éprouvées. *

Le temps nécessaire pour y répondre est estimé entre 10 et 15 minutes. Répondez le plus spontanément possible et en fonction de votre état du moment

Faire le test

Publié dans Autisme, Soutien

Préparer une consultation avec une personne autiste (GNCRA)

Chez les personnes TSA, les particularités sensorielles peuvent perturber l’expression des sensations qu’elles peuvent ressentir, et notamment les sensations douloureuses. De plus, les altérations des compétences de communication et d’interaction sociales, peuvent venir perturber ou empêcher l’expression de cette douleur.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

L’autisme à l’épreuve de la protection de l’enfance (AFFA)

Publié dans Autisme, Droits & Législation

Initiation à la mise en place de supports visuels pour des adultes autistes et/ou avec handicaps intellectuels modérés à sévères (CRA-LR)

Un guide pratique destinés aux aidants professionnels et familiaux afin d’accompagner la mise en place des aides visuelles dans la vie quotidienne.

L’accès à la communication, son développement ou son maintien et l’amélioration de l’autonomie dans la vie quotidienne sont des objectifs cités par les Recommandations de Bonnes Pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l’Anesm publiés en 2017 concernant les adultes autistes, notamment par l’utilisation des supports visuels adaptés au profil de chacun.

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Le défi de la douleur (Le Lettre d’Ulysse)

Pourquoi les difficultés de communication et la perception atypique de la douleur chez les enfants autistes compliquent sa reconnaissance et sa gestion.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Revue de littérature sur la pair-aidance familiale (iMIND)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Soutien

École inclusive – Déploiement de l’autorégulation en milieu scolaire (Bulletin officiel n° 34 du 12 septembre 2024)

La stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement met en œuvre, dans un cadre interministériel, un ensemble de 81 mesures et 6 engagements. L’engagement 4 implique d’adapter la scolarité aux particularités des élèves de la maternelle à l’enseignement supérieur.

En privilégiant le milieu ordinaire, l’amélioration de la scolarisation des enfants et adolescents avec trouble du spectre de l’autisme (TSA), troubles spécifiques du langage et des apprentissages (dys), trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), trouble du développement intellectuel (TDI), constitue l’un des axes prioritaires de la stratégie. Les mesures prévues par celle-ci visent ainsi à :

  • poursuivre la scolarisation des élèves avec TSA à l’école primaire dans des dispositifs adaptés ou en classe ordinaire avec les accompagnements nécessaires ;
  • élargir les dispositifs d’autorégulation aux élèves avec TDAH et troubles dys et développer ces dispositifs pour les élèves au collège et au lycée général et technologique ainsi qu’au lycée professionnel ;
  • développer des modalités de scolarisation et d’apprentissage adaptées aux élèves avec TDI.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation, Scolarité

Zumba caritative au profit d’A.B.A – Ille-et-Vilaine, Bourgbarré, Dimanche 24 Novembre

L’association “Les Powerfits” organise une Zumba caritative, le dimanche 24 Novembre 2024 de 10h à 12h, à la Salle des Sport de Bourgbarré, au profit de l’association A.B.A. – Vilaine.

Venez vous faire du bien en faisant une bonne action 🙂

Venez nombreux et pré-reservation conseillée (lespowerfits[@]gmail.com)

Publié dans Autisme

L’association A.B.A – Ille-et-Vilaine reçoit le Label Régional “Engagement des usagers” 2024

C’est avec un  grand plaisir que nous vous annonçons que notre action associative est reconnue par l’ARS (Agence Régionale de Santé) Bretagne, par l’obtention du Label “Engagement des Usagers” 2024, pour son projet de “Maison de l’Autisme – A.B.A. – Ille-et-Vilaine”.

Ce label récompense la qualité des actions menées par l’association, et l’engagement de tous ses bénévoles et membres auprès des personnes concernées par les T.S.A. et leurs familles. Un grand merci à eux !!!

Cet appel à projets (https://www.bretagne.ars.sante.fr/appel-projets-label-regional-engagement-des-usagers) a rencontré un grand succès, avec 69 candidatures venues de divers horizons. Après délibération du comité de sélection, nous avons le plaisir de faire partie des 20 projets primés.

La remise de prix aura lieu lors de la “Journée des Usagers” organisée par l’Agence régionale de Santé de Bretagne, au Palais des Congrès de Dinan, le 14 Novembre 2024.

Pour plus d’informations sur notre projet de “Maison de l’Autisme – A.B.A. – Ille-et-Vilaine” : https://aba-illeetvilaine.org/nos-actions/

Publié dans Autisme

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 09 Novembre 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 09 Novembre 2024, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

ous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Conférence – Replay : TROUBLE DU SPECTRE DE L’AUTISME – De la recherche vers l’accompagnement – Brest – 21/05/2024

Publié dans Accompagnements, Autisme

Exercice sur le dénombrement (Autismenjeux.fr)

Dénombrement : compter et écrire/coller le résultat (entre un et trois)

Télécharger la ressource

Publié dans Autisme, Scolarité

Dénombrement avec dessins (Autismenjeux.fr)

Travail de dénombrement autour du concept de dizaine(s) : Télécharger la Ressource

Publié dans Autisme, Scolarité

L’autisme est plus héréditaire chez les garçons que chez les filles (The Transmitter)

Article original : Autism is more heritable in boys than in girls

Traduction :

Les critères de diagnostic de l’autisme ont évolué à plusieurs reprises, en partie pour tenir compte d’un éventail plus large de présentations. Mais deux tendances ont persisté dans les études : une prévalence plus élevée chez les garçons que chez les filles et une héritabilité substantiellement élevée. Cette différence de prévalence montre que le sexe est l’un des principaux facteurs prédictifs de l’autisme. Elle suggère également que la biologie qui sous-tend ce rapport entre les sexes pourrait révéler des mécanismes de cette maladie.

De nombreux facteurs peuvent contribuer à la différence entre les sexes. Par exemple, la présentation ou le développement des traits de l’autisme peut varier d’un sexe à l’autre, ou les filles et les femmes peuvent être plus habiles à camoufler les signes de l’autisme. Ces nuances et d’autres encore, associées à des attentes sexistes, peuvent retarder ou réduire la reconnaissance de l’autisme chez les filles.

Néanmoins, comme l’étiologie de l’autisme est principalement génétique, avec une héritabilité d’environ 80 %, il est peu probable que les différences comportementales expliquent à elles seules la disparité observée dans la prévalence entre les sexes. Il est donc important d’examiner l’héritabilité de l’autisme en fonction du sexe pour comprendre comment les facteurs génétiques qui conduisent à l’autisme peuvent affecter les personnes différemment.

Nous avons mis au point des approches de modélisation qui permettent d’estimer l’héritabilité en fonction du sexe. Contrairement aux travaux antérieurs, qui partaient du principe que les deux sexes partageaient la même variance de responsabilité génétique – et donc la même héritabilité – nos résultats montrent que l’autisme est 10 à 12 % plus héritable chez les hommes et les garçons que chez les femmes et les filles.

Ces résultats ont plusieurs implications et fournissent des orientations pour les recherches futures. Tout d’abord, bien que l’autisme soit fortement héréditaire chez les deux sexes, il existe des différences mesurables entre les sexes en ce qui concerne l’héritabilité. Deuxièmement, les chercheurs doivent tenir compte des influences héréditaires et du sexe lorsqu’ils étudient la biologie de l’autisme, y compris dans les futures études portant sur la gravité de la maladie, les affections concomitantes ou l’âge au moment du diagnostic. En d’autres termes, pour comprendre les racines de l’autisme, nous devons connaître les différences pertinentes entre les sexes et savoir si les causes peuvent être différentes chez les garçons et les filles.

Nous avons utilisé les données de l’un des registres épidémiologiques les plus complets au monde pour examiner la relation entre le sexe et l’héritabilité de l’autisme chez les paires de frères et de cousins. Notre étude de cohorte a porté sur 1 047 649 enfants suédois, formant 456 832 familles.

À l’âge de 19 ans, quelque 12 226 personnes, soit 1,17 % de notre cohorte, ont été diagnostiquées autistes. Ce groupe comprenait 8 128 garçons et 4 098 filles. Comme dans les recherches précédentes, nous avons observé une forte héritabilité de l’autisme, avec une héritabilité de 87 % chez les garçons et de 75,7 % chez les filles. L’héritabilité plus élevée chez les garçons a persisté même après ajustement de facteurs tels que l’année de naissance, l’âge gestationnel et l’âge des parents.

Bien entendu, des variables autres que les facteurs génétiques additifs peuvent influencer la probabilité d’un diagnostic d’autisme. Ces variables – que nous avons appelées « résiduelles » plutôt que le terme plus étroit d’« environnement » – pourraient avoir plus d’influence chez les filles. Tout d’abord, bien que l’autisme soit hautement héréditaire chez les deux sexes, il existe des différences mesurables entre les sexes en ce qui concerne son héritabilité. Deuxièmement, les chercheurs doivent tenir compte des influences héréditaires et du sexe lorsqu’ils étudient la biologie de l’autisme, y compris dans les futures études portant sur la gravité de la maladie, les affections concomitantes ou l’âge au moment du diagnostic. En d’autres termes, pour comprendre les racines de l’autisme, nous devons connaître les différences pertinentes entre les sexes et savoir si les causes peuvent être différentes chez les garçons et les filles.

Le résidu pourrait inclure des effets de l’environnement physique ou des expositions environnementales, des différences culturelles affectant le diagnostic, des facteurs génétiques non additifs tels que des variantes rares ou de novo, ou une présentation distincte de l’autisme chez les filles. Mais une série d’analyses de sensibilité a indiqué qu’il était peu probable que ces facteurs expliquent entièrement la différence de prévalence de l’autisme entre les sexes.

Dans l’ensemble, nos analyses suggèrent que les facteurs génétiques additifs expliquent la majorité de la variance dans la survenue de l’autisme et exercent une plus grande influence chez les garçons que chez les filles. Cette conclusion soutient un modèle dans lequel les hommes et les garçons sont plus sensibles aux influences génétiques additives qui prédisposent les personnes à l’autisme.

Nos résultats vont dans le sens d’une plus grande variance de la responsabilité génétique de l’autisme chez les garçons. En tant que tels, ces résultats contrastent avec les observations attendues pour l’effet protecteur féminin (EPF), une théorie dominante pour les différences entre les sexes dans la prévalence de l’autisme.

L’EPF met généralement l’accent sur un seuil génétique plus élevé pour l’autisme chez les filles. Cette théorie suppose généralement une variance égale de la responsabilité génétique entre les sexes. D’autres études ne s’alignent pas non plus sur la théorie du FPE. Par exemple, dans une précédente étude de registre de population de notre groupe, les enfants de femmes ayant des frères et sœurs autistes n’ont pas montré une plus grande probabilité d’autisme que les enfants d’hommes ayant des frères et sœurs autistes.

Bien que nos observations n’excluent pas un effet protecteur féminin dans l’autisme, elles suggèrent que d’autres mécanismes peuvent également expliquer les différences de prévalence de l’autisme entre les sexes. Par exemple, des études futures pourraient explorer les interactions gène-environnement qui augmentent la susceptibilité masculine. Ces facteurs pourraient jouer au niveau des hormones, refléter les effets du chromosome Y ou impliquer des effets régulateurs différents selon le sexe par des chromosomes non sexuels.

En outre, un modèle alternatif de variance génétique additive plus élevée chez les mâles (GVM) que chez les femelles mérite d’être examiné plus attentivement. Les fondements d’un effet GVM potentiel pourraient être explorés en identifiant les endophénotypes de l’autisme qui sont plus héréditaires chez les garçons et qui apparaissent tôt dans le développement, avant la consolidation de la condition.

L’examen d’alternatives aux hypothèses du FPE concernant un seuil génétique plus élevé pour l’autisme chez les filles pourrait fournir des informations sur les facteurs causaux qui expliquent à la fois le sex-ratio déséquilibré entre les hommes et la biologie menant à l’autisme. Dans l’ensemble, ces travaux confirment l’importance des facteurs héréditaires dans l’autisme, tant chez les garçons que chez les filles. En même temps, ils soulignent la nécessité d’intégrer la biologie des différences entre les sexes dans les modèles de causalité de l’autisme, notamment lorsqu’il s’agit d’examiner comment des facteurs non génétiques, séparément ou en combinaison avec des influences héréditaires, peuvent contribuer à l’apparition de l’autisme.

Étant donné l’incohérence des preuves concernant l’EPF, la possibilité qu’une variance génétique additive plus élevée chez les garçons contribue à l’asymétrie du sex-ratio dans l’autisme devrait être davantage prise en considération. De cette manière, les résultats peuvent éclairer les futures études mécanistes afin d’affiner l’évaluation de la probabilité de l’autisme et de progresser vers des cibles d’intervention personnalisées.

Publié dans Autisme

Erreurs courantes dans la mise en œuvre du renforcement (Different Roads to Learning)

Article original : Common Mistakes In Implementing Reinforcement

Traduction :

Au fil des ans, j’ai vu plusieurs plans d’intervention comportementale rédigés et mis en œuvre. En général, ces plans prévoient un renforcement du comportement souhaitable, mais je constate que les mêmes erreurs se répètent. Voici quelques erreurs courantes à éviter lors de la mise en œuvre du renforcement :

Ne pas identifier les renforçateurs individuels.

L’erreur la plus fréquente que je vois est d’identifier des activités ou des objets spécifiques comme renforçateurs. Par exemple, beaucoup de gens adorent les ours en gomme, mais ils me donnent envie de vomir. Me présenter un ours en gélatine n’augmentera pas la probabilité que j’adopte le comportement approprié à l’avenir ! Vous devez tenir compte des différences individuelles et procéder à une évaluation des préférences de votre apprenant, puis élaborer un plan basé sur ses préférences.

Le renforcement s’estompe trop rapidement.

Supposons que vous travaillez avec un enfant nommé Harold qui dessine sur les murs avec des crayons de couleur. Vous mettez en place un plan de renforcement dans lequel il reçoit des félicitations et de l’attention de la part de son parent chaque fois qu’il dessine sur du papier. Les premiers jours de la mise en œuvre de ce plan, Harold dessine de moins en moins souvent sur les murs. Tout le monde affirme que son comportement est « corrigé » et soudain, le plan de renforcement est supprimé… et Harold recommence à dessiner sur le mur. Je vois souvent ce genre de schéma (et je me suis même surpris à le faire de temps en temps). Après tout, il peut être facile d’oublier de renforcer un comportement positif. Pour remédier à ce problème, établissez un plan clair pour atténuer le renforcement et utilisez des outils pour vous rappeler de renforcer les comportements appropriés.

Incompatibilité avec le plan de renforcement.

Harriet écrit systématiquement dans un cahier, au détriment de ses interactions avec ses camarades. Ses enseignants mettent en place un plan de renforcement, décidant de renforcer les comportements autres que l’écriture. Cependant, les enseignants n’ont pas informé tous les adultes travaillant avec elle du nouveau plan, de sorte que le comportement de Harriet persiste dans certains environnements, comme à la récréation, ce qui lui fait manquer de nombreuses occasions d’avoir des interactions sociales plus appropriées. Pour résoudre ce problème, décrivez clairement les environnements dans lesquels le comportement se produit et les adultes qui y travaillent. Veillez à ce que tous les adultes figurant sur cette liste soient pleinement conscients du plan et soient tenus au courant de tout changement.

Ne pas renforcer assez rapidement.

Cette question peut s’avérer très difficile, en fonction du comportement et de l’environnement. Disons que vous travaillez avec un garçon nommé Huck qui jure souvent. Vous et votre équipe élaborez un plan pour renforcer le langage approprié. Vous décidez de lui offrir des jetons qui correspondent à du temps libre à la fin de la journée scolaire. Cependant, il arrive qu’au moment où vous lui remettez un jeton pour un langage approprié, il jure à nouveau juste avant que le jeton n’atterrisse dans sa main. Bien que ce ne soit pas intentionnel, le juron a en fait été renforcé ici. N’oubliez pas que le renforcement doit se faire le plus près possible du comportement souhaité. Pour résoudre ce problème, tenez compte de votre environnement et de votre matériel et élaborez un plan pour augmenter la vitesse d’exécution.

Négliger d’élaborer un plan de transfert vers des renforçateurs naturels.

En fin de compte, vous ne voulez pas que l’un ou l’autre de ces comportements change en se basant uniquement sur un renforcement artificiel. Il est essentiel d’établir un plan de renforcement du comportement approprié, mais votre objectif ultime est de faire en sorte que le comportement soit maintenu par un renforcement naturel. Pour résoudre ce problème, la première chose à faire est d’identifier ce que pourrait être ce renforcement naturel. Pour Harold, il peut s’agir d’exposer ses œuvres dans un endroit spécial ou de les partager lors d’une exposition. Pour Harriet, il peut s’agir des interactions qu’elle a avec ses camarades dans la cour de récréation. Une fois que vous avez identifié ces renforçateurs, vous pouvez créer un plan pour vous assurer que l’apprenant entre en contact avec ces renforçateurs au fil du temps. Il peut s’agir d’associer les renforçateurs naturels aux renforçateurs artificiels, puis d’éliminer ces derniers.

En fin de compte, il est important de se rappeler que le renforcement n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Prendre le temps de planifier en amont permettra d’obtenir des résultats à long terme.

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Utilisation de ressources non comportementales dans le cadre de l’analyse du comportement (Different Roads to Learning)

Article original : Using Non-Behavioral Resources in Behavior Analytic Ways

Traduction :

Vous recevez probablement beaucoup de questions de la part des familles sur les différents types d’interventions, les régimes, les suppléments, les traitements expérimentaux, etc. Il peut être stressant de savoir comment répondre à ces questions. En tant qu’analystes du comportement, nous sommes des experts en science du comportement et on nous a appris à donner la priorité aux pratiques fondées sur des preuves pour nos clients. Cela signifie-t-il qu’il faut décourager les familles d’essayer des stratégies différentes qui ne relèvent pas de la science du comportement ? Bien sûr que non (à condition que ces stratégies différentes soient sûres). Il est important que nous sachions comment intégrer et comprendre ces stratégies dans le contexte du soutien que nous apportons.

Bien que les analystes du comportement ne puissent pas fournir de recommandations sur les interventions non fondées sur l’analyse du comportement, nous pouvons aider les familles à essayer des stratégies sûres à l’aide d’une approche scientifique. Nous pouvons aider la famille à identifier les types de résultats qu’elle espère obtenir et les stratégies de collecte de données qui l’aideront à comprendre les impacts. Nous pouvons aider les familles à interpréter les informations et à comprendre ce qui leur est proposé.

Nous pouvons utiliser le même processus scientifique avec n’importe quelle stratégie et aider les parents à prendre des décisions éclairées sur les interventions qu’ils essaient. Prenons un exemple ensemble.

Imaginons qu’une famille vienne vous voir en vous disant qu’elle souhaite essayer un nouveau complément alimentaire, dont le pédiatre a déjà approuvé l’utilisation. Vous en avez entendu parler, mais vous n’en savez pas grand-chose. Pour autant que vous le sachiez, il n’existe pas de recherches démontrant un quelconque bénéfice pour les enfants, mais pas non plus de recherches indiquant des signaux d’alerte. Vous dites à la famille que donner des conseils sur les compléments alimentaires n’entre pas dans le cadre de votre pratique, mais que vous seriez ravi de l’aider à mettre au point un système de collecte de données pour examiner les effets de ces compléments.

C’est le moment idéal pour parler à la famille de ses attentes concernant le complément et de ce qu’elle espère voir changer en l’introduisant dans le régime alimentaire de son enfant. Voici les étapes à suivre :

  1. Identifier les résultats escomptés. Aidez les familles à identifier les comportements spécifiques qu’elles peuvent suivre et qui seront des indicateurs de l’efficacité des objectifs. Rappelez-vous que nous ne pouvons pas suivre le bonheur, mais que nous pouvons aider les familles à réfléchir aux comportements que leurs enfants adoptent pour montrer qu’ils sont heureux.
  2. Élaborer un système de collecte de données. N’oubliez pas que ce système de collecte de données sera utilisé par les familles, et non par un technicien du comportement. Plus la structure de collecte des données est simple et réalisable, plus vous avez de chances d’obtenir des données précises. À mon humble avis, je donnerais la priorité à des données précises plutôt qu’à des données solides dans les cas suivants
  3. Identifiez certains critères. Discutez avec la famille des résultats qu’elle souhaite obtenir et de la manière dont elle saura si le complément est efficace. Quel est le calendrier pour évaluer les données et constater les progrès ? Quels sont les chiffres que nous devrions obtenir pour considérer qu’il s’agit d’une réussite ? Quels seraient les critères d’interruption immédiate du supplément ?
  4. Collaborez avec d’autres prestataires qui soutiennent la famille. Les médecins peuvent fournir un contexte important sur les considérations médicales et peuvent être en mesure de donner un aperçu des comportements importants à suivre. Le personnel de l’école peut aider à comprendre comment l’enfant se comporte à l’école. Chacun est un membre important de l’équipe !
Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

La pair aidance sous toutes ses formes (CRAIF)

Publié dans Autisme, G.E.M.

Autisme et rentrée scolaire : les 4 parcours de scolarisation (Ministère des Solidarités)

Publié dans Autisme, Scolarité

Handicap à l’école / L’éthique du compromis (France Culture)

Pour un demi-million d’élèves, la rentrée scolaire est entravée par leur handicap dans leur accès à la scolarisation. Sophie Béjean et Giulia Foïs débattent de la manière d’améliorer leurs conditions de scolarisation / Laure Gillot-Assayag abordera l’éthique du compromis selon Paul Ricoeur

Ecouter le reportage

Publié dans Autisme, Scolarité

La gestion des émotions dans l’autisme (Autisme Diffusion)

“J’éprouvais, et ce depuis toujours pour autant que je m’en souvenais, une grande frayeur des bijoux. Cette crainte s’étendait aussi aux barrettes et aux boutons de métal. Je les trouvais effrayants.” Extrait d’Une personne à part entière de Gunilla Gerland.

Les émotions des personnes autistes font partie d’un des plus grands mystères de l’énigme de l’autisme. N’est-il pas étrange qu’une personne soit complètement paniquée à la vue de la couleur rouge ?

Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d’enseignement et d’accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu’elles perçoivent comme incohérent et confus.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

es dispositifs d’autorégulation (DAR) (Autisme Info Service)

Il s’agit d’un dispositif scolaire qui vise à favoriser l’intégration des élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) dans les classes ordinaires publiques, tout en leur apprenant à maîtriser leurs émotions et leurs comportements.

Il s’agit d’une approche pédagogique basée sur les principes de l’autodétermination et de l’approche cognitivo-comportementale, qui permet aux élèves de devenir plus autonomes et de gagner en confiance dans les apprentissages.

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Publié dans Autisme, Scolarité

5 idées pour améliorer la scolarisation des personnes autistes (Aspie Conseil)

Publié dans Autisme, Scolarité

Autisme et emploi – Aménagements raisonnables (Autisme 1 2 3)

Le monde professionnel en constante évolution. Prendre en compte des besoins spécifiques de chaque employé devient une priorité pour favoriser un environnement de travail inclusif et productif. Les personnes autistes, avec leurs talents uniques et leurs besoins spécifiques, font partie intégrante de cette transformation. Il est possible et souvent assez simple de soutenir les employés autistes, en offrant un environnement de travail adapté à leurs besoins.

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Publié dans Autisme, Emploi, Monde professionnel

Autiste et bachelier… les médecins lui avaient dit qu’il n’irait jamais à l’école (Sud Ouest)

Vincent Rondet, jeune de 23 ans avec autisme, a décroché son bac avec mention cet été à Rochefort, en Charente-Maritime. Avec ses parents, il ne s’est pas battu pour rien. Retour sur le parcours d’un combattant

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Publié dans Autisme, Scolarité

Enseignants : 9 sites ressources pour accueillir un enfant autiste en classe (La Lettre d’Ulysse)

Vous souhaitez adapter vos cours, vos documents et votre posture à un élève autiste ? Ces sites vous orientent vers les ressources adaptées.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Inclusion scolaire : les UEMA peuvent-elles changer la donne ? (Le Lettre d’Ulysse)

Les Unités d’Enseignement en Maternelle Autisme semblent bénéfiques aux apprentissages des enfants autistes. Mais sont-elles efficaces en termes d’inclusion scolaire ?

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Publié dans Autisme, Scolarité

18 outils pour sensibiliser les plus jeunes à l’autisme (La Lettre d’Ulysse)

Comment accueillir un enfant un peu différent ? Films, livres, et activités pédagogiques de sensibilisation pour la classe pourront vous y aider.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Bien bouger – pour prendre soin de ma santé (Santé BD)

Vous vous demandez si vous bougez assez au quotidien ? Vous ne savez pas par où commencer pour intégrer davantage de sport dans votre vie ? Vous voulez mieux comprendre le lien entre activité physique et santé ?

Dans cette BD, découvrez pourquoi il est important de bien bouger pour votre santé, comment trouver une activité physique qui vous convienne et être moins sédentaire.

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Publié dans Autisme, Sport

A.P.A. – Activité Physique Adaptée (Santé BD)

Pratiquer une activité physique est essentiel pour préserver sa santé ! Selon votre âge, vos goûts, votre maladie, votre handicap, il est possible de pratiquer une activité physique ou sportive qui nous correspond : seul ou en groupe, en intérieur ou en extérieur.

Si votre état de santé le requiert, votre médecin peut réaliser une prescription pour de l’Activité Physique Adaptée encadrée par un professionnel. Dans cette BD, découvrez l’Activité Physique Adaptée qui concerne les personnes vivant avec une pathologie chronique, un handicap ou pour les personnes âgées.

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Publié dans Autisme, Sport

Un projet d’habitat inclusif pour des jeunes adultes avec TSA ouvre à Nantes (Santé Mentale.fr)

À Nantes, le projet d’habitat inclusif initié par VYV3 Pays de la Loire et Harmonie habitat propose 10 logements adaptés à de jeunes adultes autistes, pour une vie plus autonome. Ils sont notamment conçus pour répondre aux besoins spécifiques des habitants, notamment en termes d’hypersensibilités sensorielles aux lumières et aux bruits.

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Publié dans Autisme, Habitat

Choisir le tuteur de son enfant majeur handicapé (Ma Boussole Aidants)

Sommaire

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Etudier – Du collège aux études supérieures (Maison de l’Autisme)

Pour réussir dans l’enseignement supérieur, un étudiant autiste a besoin d’être soutenu et accompagné dans ses études, dans sa participation à la vie étudiante et dans la préparation de son avenir professionnel. Cet accompagnement doit prendre en compte la nature et la diversité des besoins personnels de chaque étudiant et de chaque étudiante concernée.

Vous trouverez dans cette rubrique quelques indications, pistes et références pour vous aider à vous repérer du collège jusqu’après le baccalauréat.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Kit évaluation TSA cycles 1 et 2 (CRAIF)

Kit évaluation TSA cycles 1 et 2 réalisé par Camille Schneider, pour une évaluation scolaire d’élèves TSA

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Publié dans Autisme, Scolarité

Café/Rencontres/Ludothèque, le samedi 05 Octobre 2024

Le prochain Café/Rencontre/Ludothèque à destination des familles et personnes concernées par les T.S.A., sera ouvert le samedi 05 Octobre 2024, de 14h30 à 17h30, au sein des locaux de l’association au 81, Bd Albert 1er (Rennes).

Vous pourrez aussi consulter le catalogue, emprunter du matériel de la ludothèque. Vous trouverez ci-dessous les nouveaux achats de la ludothèque :

Cette action est soutenue par le “Réseau Parentalité 35” et le Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Publié dans Autisme, Café/Rencontres

Comment choisir la bonne méthode de collecte de données ? (Different Roads to Learning)

Article original : How Do I Choose the Right Data Collection Method?

Traduction :

J’enseigne pour la première fois dans une classe autonome. J’apprécie la façon dont les données peuvent guider ma prise de décision et m’aider à mieux évaluer les progrès. Néanmoins, je me sens un peu dépassée et j’aimerais recevoir des conseils généraux sur le type de données à collecter et sur le moment de le faire.

Nous vous remercions pour votre question. Nous sommes heureux d’apprendre que vous envisagez de prendre des décisions fondées sur des données afin d’évaluer au mieux les progrès de vos élèves. En tant que professionnels de l’ABA, la collecte de données joue un rôle essentiel dans la prise de décisions et la mise à jour ou la révision des programmes en fonction de ce que les données nous apprennent. Cependant, il est possible d’être tellement accaparé par les données que cela interfère avec l’enseignement. Dans quelle mesure une personne peut-elle s’engager et réfléchir de manière autonome lorsqu’elle est préoccupée par la collecte de données ? Il peut également être difficile de choisir la bonne méthode de collecte de données pour refléter avec précision les progrès (ou l’absence de progrès) en matière de compétences. Par exemple, il peut sembler qu’un élève ne maîtrise aucun objectif, alors qu’en fait, un autre type de méthode de collecte de données pourrait donner une autre image.

Les données jouent un rôle très important en classe pour les élèves qui ont un plan d’enseignement individualisé (PEI). Lors de l’élaboration d’un PEI, les objectifs doivent être choisis en fonction des évaluations, ainsi que de ce qui sera personnellement significatif pour l’élève dans ce contexte. La collecte de données est un outil essentiel en classe. Elle est nécessaire pour évaluer les points forts de l’élève et les domaines dans lesquels il a besoin d’aide, ce qui permet ensuite d’établir des objectifs potentiels. Par exemple, les données d’une évaluation peuvent nous indiquer qu’un élève est actuellement capable d’étiqueter les chiffres de 1 à 5 et, sur cette base, nous pourrions proposer un objectif consistant à étiqueter les chiffres de 1 à 10. Pensez à l’objectif final en termes observables et mesurables, puis choisissez un type de collecte de données réalisable dans une classe très occupée. Nous pourrons alors prendre des décisions fondées sur des données, partager des évaluations objectives des progrès et mettre à jour les plans d’enseignement individualisés en conséquence. Tout cela semble bien beau, mais comment utiliser les données sans qu’elles ne deviennent envahissantes ?

Nous sommes convaincus que les données ne doivent que soutenir l’apprentissage et jamais l’entraver. C’est pourquoi il est important de choisir une méthode de collecte de données qui permette aux enseignants a) de suivre les progrès, b) d’être présents dans l’instant, c) de s’engager avec leurs élèves et d) de rester concentrés sur l’enseignement. Les élèves apprendront davantage d’un bon enseignement que de bonnes données. Dans une salle de classe, cela signifie souvent que vous devez choisir des méthodes de collecte de données qui sont gérables lorsque vous enseignez à un grand groupe.

Passons en revue quelques-unes de nos méthodes de collecte de données préférées et leurs applications potentielles en classe.

Fréquence

La fréquence fait référence au nombre de réponses au cours d’une période donnée. En d’autres termes, combien de fois une cible particulière est-elle apparue ? Les compteurs à pointage sont un excellent moyen de collecter des données sur la fréquence. Ils ne sont pas encombrants ! Il s’agit d’un objet que vous pouvez porter au doigt ou à la taille pendant que vous enseignez et sur lequel vous cliquez lorsque vous observez un comportement. La fréquence est souvent une mesure courante pour les objectifs de réduction des comportements, par exemple la réduction du nombre de fois qu’un élève s’enfuit de la classe. Les données relatives à la fréquence sont souvent collectées dans le cadre des efforts d’apprentissage de la propreté (par exemple, les réussites, les accidents, les initiations). Cependant, la fréquence est également une mesure simple pour de nombreux objectifs d’acquisition de compétences. Les demandes et le langage spontané sont des programmes pour lesquels nous pouvons choisir un comptage de fréquence plutôt qu’un autre type de collecte de données. Par exemple, combien de fois un élève a salué un ami ou combien de fois il a demandé de l’aide. La plupart des enseignants avec lesquels je travaille aiment se munir d’une note autocollante et faire des comptes dès qu’ils le peuvent ! Ces comptes peuvent ensuite être additionnés à la fin de la journée et faire l’objet d’un graphique.

Durée

La durée fait référence à la période pendant laquelle le comportement persiste. Nous prenons souvent des données sur la durée lorsque nous voulons savoir combien de temps il faut aux élèves pour accomplir des tâches spécifiques. Nous prenons également des données sur la durée lorsque nous analysons des comportements gênants, comme les crises de colère. Combien de temps durent-elles ? Il est important d’inclure des données sur la durée des comportements gênants, car elles peuvent constituer une mesure importante des progrès réalisés ; la fréquence peut rester la même, mais l’augmentation ou la diminution de la durée est significative. La durée peut également être utilisée pour les objectifs d’acquisition de compétences, comme le temps consacré à une tâche ou les compétences sociales.

Un moyen efficace de suivre ces comportements perturbateurs est d’utiliser l’enregistrement par intervalles partiels. En divisant la période d’observation en unités de temps plus petites, comme une minute, et en cochant les moments où ces comportements se produisent, nous obtenons des informations sur la durée et la fréquence. Ces informations peuvent ensuite être représentées sous forme de graphiques afin de dégager des tendances dans le comportement.

Données de sondage

Les données sondées signifient que nous prenons des données oui/non lors du premier essai d’un programme, puis nous posons nos crayons et nous enseignons ! Les sondages peuvent également être effectués moins souvent dans une salle de classe (par exemple, penser à un test d’orthographe) ou dans la communauté. L’enseignement doit toujours avoir lieu après l’interrogation (surtout si elle était incorrecte !). La maîtrise peut être quelque chose comme « 3 réponses correctes pour 2 personnes différentes ». Par exemple, si un élève apprend à nommer les couleurs, vous pouvez noter un « oui » ou un « non » pour la première fois chaque jour où vous lui demandez de nommer ses couleurs. Ensuite, continuez à faire beaucoup d’activités ludiques et amusantes avec les couleurs (mais pas de données !). Les données de sonde peuvent être très utiles pour les élèves qui progressent et qui apprennent rapidement grâce aux programmes. Il se peut qu’ils n’aient besoin que de quelques expositions au matériel. Par exemple, une feuille de données peut être utilisée avec un programme tel que « Expressive Labels », de sorte que plusieurs cibles peuvent être exécutées simultanément et que l’élève peut progresser rapidement. Attention : l’inconvénient de la collecte de données de sondage est que les instructeurs risquent de ne pas faire autant d’essais pédagogiques qu’ils le devraient s’il n’y a pas de données à enregistrer après la première réponse. Les données de sonde peuvent être facilement obtenues dans une salle de classe, car il y a souvent beaucoup d’enseignement qui se déroule de toute façon tout au long de la journée.

Données essai par essai

La collecte de données essai par essai signifie que nous enregistrons des données pour chaque essai et que nous obtenons ensuite un pourcentage de réponses correctes. Si l’on demande à un élève d’étiqueter une série de trois couleurs (par exemple, bleu, rouge, jaune), vous pouvez enregistrer des données sur chaque couleur présentée (correcte ou incorrecte) et obtenir un pourcentage. La maîtrise est généralement de l’ordre de « 80 % ou plus pour 2 sessions, sur 2 personnes ». Certains enfants ont besoin de plus d’exposition, et la répétition est bénéfique pour leur apprentissage. La collecte de données essai par essai encourage les instructeurs à effectuer au moins 10 essais. La représentation graphique du pourcentage nous donne plus d’informations sur les performances au cours des essais que les données obtenues à l’aide d’une sonde. Il est également plus objectif que les données de l’échelle d’évaluation. La représentation graphique du pourcentage permet de voir si la courbe augmente ou diminue ou s’il y a d’autres changements notables.

L’exemple ci-dessous présente un graphique illustrant une tendance à la hausse et un graphique illustrant une tendance à la baisse. Le graphique avec des données croissantes nous indique que l’élève est capable d’étiqueter les trois couleurs avec compétence. Lorsqu’un graphique ressemble à celui-ci, nous pouvons « maîtriser » l’enseignement de ces trois couleurs et passer à l’enseignement d’une autre série de couleurs. Le graphique avec des données décroissantes nous indique que nous devons examiner de plus près la façon dont les couleurs sont enseignées, car l’élève n’apprend pas de la façon dont nous l’enseignons. Il se peut que l’élève ait trop généralisé et réponde « Bleu » à chaque fois, ou qu’il choisisse une réponse au hasard, ou encore qu’il ne soit pas motivé pour répondre. Quoi qu’il en soit, les données nous montrent que nous devons revoir nos procédures d’enseignement et les modifier.

Il s’agit souvent de la mesure de progrès par défaut, mais aussi de la plus lourde, car cela signifie que vous devez également rechercher toutes les occasions où la réponse aurait pu se produire, mais ne l’a pas fait. Le pourcentage est plus approprié pour les objectifs de type test – lorsque l’on travaille à une table et que l’on présente clairement à l’élève plusieurs occasions d’affilée. Par exemple, après une unité sur les animaux, l’enseignant présente 10 animaux que l’élève doit étiqueter. La note de l’élève sur 10 correspond au pourcentage de réussite. Cette méthode n’est souvent pas idéale pour de nombreux objectifs, il faut donc penser à choisir la fréquence ou la sonde.

Données d’une échelle d’évaluation

Une échelle d’évaluation décrit un comportement sur un continuum, comme une rubrique. Bien que les données de l’échelle d’évaluation puissent être subjectives, elles peuvent décrire le niveau d’autonomie (ou de résistance) pour une activité sans entraver l’enseignement. Pendant la période où l’instructeur et l’étudiant apprennent à se connaître, l’établissement d’une relation et l’engagement (c’est-à-dire le jumelage) sont primordiaux (Oliveira & Shillingsburg, 2023). Un presse-papiers ou une collecte de données électroniques peut gâcher la qualité de cette interaction. Les données de l’échelle d’évaluation peuvent définir des objectifs sur lesquels l’instructeur doit travailler, puis l’enfant peut être évalué à la fin de la session, sur la base d’un continuum de ses performances de la journée. Les notes sont ensuite représentées sous forme de graphiques. Pour en savoir plus sur les feuilles de données des échelles d’évaluation, téléchargez une copie gratuite.

Une échelle d’évaluation est également un excellent outil de mesure pour l’apprentissage en groupe dans une salle de classe. Les élèves peuvent avoir des objectifs à atteindre en groupe, par exemple « rester à la tâche » ou « lever la main ». Ensuite, pendant que l’enseignant enseigne, un autre membre du personnel peut enregistrer les données de l’échelle d’évaluation. Une fois l’activité terminée, l’enseignant peut se rappeler comment l’élève s’est comporté sur la base de l’échelle définie. Les données des échelles d’évaluation sont faciles à collecter par n’importe quel membre du personnel, sans que cela ne soit une tâche trop lourde.

Conclusion

Le choix d’une méthode de collecte de données est une partie importante du processus, mais ce n’est que la première étape. N’oubliez pas d’analyser les données et de vous y référer pour prendre des décisions fondées sur des données. Faites participer votre équipe à l’examen des données et demandez-leur leur avis sur ce qu’ils pensent devoir être modifié. Faites référence aux données lorsque vous dialoguez avec les parents sur les progrès réalisés, en particulier si les parents ont participé à la collecte des données. Vous voulez qu’ils comprennent que les données racontent une histoire importante.

En tant qu’enseignant, vous voulez voir vos élèves progresser. Les données peuvent vous aider à évaluer, planifier et suivre ces progrès d’une manière qui n’est pas nécessairement écrasante. Utilisées comme un outil, elles vous aideront, ainsi que les parents et l’élève, à constater ces progrès et à apporter des changements en conséquence.

Publié dans A.B.A., Autisme, Scolarité

Stratégies simples fondées sur des données probantes pour enseigner la régulation des émotions (Different Roads to Learning)

Article original : Simple Evidence-based Strategies for Teaching Emotion Regulation

Traduction :

Brève revue de la régulation des émotions

Nous ne pouvons pas ignorer que les enfants ont des émotions. En tant qu’analystes du comportement, nous sommes formés pour étudier les comportements observables et mesurables, et non les événements privés tels que les pensées et les émotions. Mais comment pouvons-nous ignorer que certains des élèves avec lesquels nous travaillons ont du mal à gérer ce qu’ils ressentent ? Nous devons permettre à nos élèves d’éprouver ces émotions, mais il est également important de leur enseigner des stratégies d’adaptation et des techniques de régulation des émotions. En termes d’importance sociale, il s’agit là d’un point important !

Les personnes atteintes de TSA ont plus de difficultés à réguler leurs émotions et démontrent systématiquement des stratégies de régulation moins adaptatives, ainsi que des problèmes d’intériorisation tels que l’anxiété et des problèmes d’extériorisation tels que l’agression (Cai et al., 2018). La régulation des émotions est la capacité à faire des choses difficiles malgré des sentiments inconfortables. C’est la capacité à utiliser des stratégies pour gérer des émotions telles que la déception, la frustration et la colère – et à s’en remettre. C’est une forme de résilience que beaucoup de nos apprenants gagneraient à apprendre.

Oui ! En tant qu’analystes du comportement, nous ne mettons en œuvre que des stratégies et des programmes de régulation des émotions fondés sur des données probantes.

Oui ! Nous devons être en mesure de décrire ces comportements de manière observable et mesurable.

Oui ! Nous devons continuellement recueillir des données et les analyser afin d’apporter les changements nécessaires.

Selon Skinner (Verbal Behavior, 1957), les événements privés sont considérés comme des comportements qui sont sous le contrôle de stimuli environnementaux et peuvent être définis en termes comportementaux. Skinner a noté que le béhaviorisme radical « n’insiste pas sur la vérité par accord et peut donc considérer les événements qui se déroulent dans le monde privé à l’intérieur de la peau. Il ne qualifie pas ces événements d’inobservables » (Skinner, 1974, p. 16).

Conformément à la définition de Skinner, les émotions et la régulation des émotions sont des événements privés. Elles sont sous le contrôle de stimuli environnementaux, mais elles peuvent être définies et mesurées. Prenons l’exemple de l’anxiété. L’anxiété devrait être définie individuellement pour chaque personne, y compris les événements observables et mesurables tels que les joues rouges, les oreilles rouges et les bourdonnements de mains d’une manière particulière. De même, la régulation des émotions pourrait être définie comme l’utilisation de stratégies telles que compter à rebours ou prendre trois respirations profondes.

Alors, comment parler des sentiments et enseigner les stratégies de régulation des émotions d’une manière analytique ? Avant de passer en revue sept de nos stratégies préférées, il est très important de recueillir des données de base sur les déclencheurs et les événements courants, car ces situations serviront de base à vos séances d’entraînement et à vos efforts pour promouvoir la généralisation des compétences de régulation ciblées.

7 stratégies de régulation des émotions

Les stratégies de régulation des émotions sont mieux enseignées lorsque l’élève est calme et qu’il bénéficie d’un soutien et d’un modèle pendant qu’il vit ses émotions. Elles peuvent ensuite être généralisées aux moments où l’élève est plus perturbé. Nous ne savons pas ce qu’il en est pour vous, mais lorsque nous sommes très contrariés, nous nous sentons encore plus mal lorsque quelqu’un nous dit de nous « calmer » ou de nous « détendre ». Dans le feu de l’action, nous n’avons pas les idées claires. Trouvez un moment où l’élève est calme et faites de l’apprentissage une expérience positive. Voici quelques techniques d’enseignement :

  1. Identifier et enseigner les compétences préalables : L’enseignement de la régulation des émotions dans le cadre de l’ACA nécessite des compétences fondamentales telles que la communication de base (c’est-à-dire la capacité à obtenir la satisfaction de ses besoins), la compréhension du renforcement (c’est-à-dire la contingence premier/ensuite), le contrôle des impulsions, la conscience de soi et la capacité à reconnaître les émotions en soi (Conallen & Reed, 2016). Le développement de ces compétences préalables est nécessaire pour s’assurer que les apprenants peuvent comprendre des concepts plus complexes lorsque vous commencez à enseigner les stratégies de régulation des émotions.
  2. Enseigner à l’aide de supports visuels : Les supports visuels, comme les photographies, les icônes, les textes et les vidéos, sont une stratégie fondée sur des données probantes utilisée pour enseigner de nouvelles compétences aux enfants atteints de TSA en leur fournissant des indices (Hume et al., 2014). Nous ne pouvons pas supposer qu’un enfant sait ce que signifie « anxieux » ou « frustré ». Lorsque l’on enseigne des concepts abstraits tels que les sentiments, il est important d’utiliser des supports visuels. L’utilisation de supports visuels pendant l’enseignement améliore la compréhension, soutient la communication, facilite la mémoire et le rappel, et accroît l’engagement, rendant l’apprentissage plus efficace et moins anxiogène (Beaumont & Sofronoff, 2008). Par exemple, vous pouvez montrer des vidéos de personnes en colère, anxieuses et frustrées et les étiqueter. Vous pouvez demander aux élèves d’identifier et de faire correspondre les émotions à diverses situations (Conallen & Reed, 2016). Conseil – pour une réussite maximale, commencez par des mots d’émotion que l’élève a déjà appris. Le visuel des feux de signalisation illustré à la figure 1 est un exemple de ce que vous pouvez utiliser pour soutenir l’enseignement. Le rouge, le jaune et le vert correspondent à différents états émotionnels. Si l’élève sait lire, des stratégies d’apaisement peuvent être écrites à côté des couleurs. Veillez à associer ce visuel à un enseignement fondé sur des données probantes, tel que l’incitation, la modélisation et le renforcement différentiel. Pour les élèves plus jeunes, nous avons utilisé un simple flip book avec des petits cercles correspondant à différents états émotionnels. Au recto des cercles se trouve une image de l’émotion et au verso des images de différentes stratégies d’apaisement. Avec une incitation et une décoloration, l’élève peut apprendre à passer à la couleur qui correspond à son état émotionnel, puis à s’engager dans des activités apaisantes. (Voir la figure 2 pour un exemple visuel).
  3. Modéliser les comportements d’étiquetage : La modélisation est depuis longtemps utilisée comme un moyen efficace dans l’analyse appliquée du comportement (Brody et al., 1978). Modélisez l’étiquetage de votre comportement et de celui de votre élève. Lorsque quelque chose vous frustre, dites quelque chose comme « Je me sens tellement frustré que j’ai besoin de respirer profondément pour me calmer ». Si un élève s’assoit calmement, dites : « J’aime ton calme. Tu as l’air de te sentir vert et calme », tout en montrant le cercle vert. S’il est contrarié, dites : « Tes épaules sont levées, on dirait que tu te diriges vers le jaune et que tu es contrarié », et faites basculer le cercle vers le jaune. À ce stade, rien n’est demandé à l’élève, si ce n’est qu’il tolère que vous fassiez des commentaires.
  4. Enseignement par essais discrets : en plus de l’étiquetage des émotions in situ (dans un environnement naturel plutôt que sur une table) à l’aide de supports visuels, un enseignement formel peut s’avérer nécessaire. En utilisant l’enseignement par essais discrets, apprenez à l’élève à identifier de manière réceptive les différentes couleurs et les sentiments correspondants. Par exemple, pour l’identification réceptive, vous pouvez présenter les trois cercles et dire : « Montre-moi le cercle de la colère ». Pour l’identification expressive, vous demandez à l’élève de nommer l’émotion représentée dans votre matériel. Par exemple, vous pouvez demander : « Qu’est-ce que ce cercle ? Vous lui demanderez également de décrire ce qu’il ressent. « Vous avez l’air d’être jaune. Comment vous sentez-vous ? » Pour en savoir plus sur l’efficacité de l’enseignement par essais discrets et sur les lignes directrices actuelles, consultez Leaf et al. (2017). Utilisez des pratiques fondées sur des données probantes, telles que l’incitation, l’effacement de l’incitation et le renforcement différentiel, pour enseigner cela. Grâce à une mise en forme appropriée et à l’effacement de l’incitation, l’élève devrait finalement être en mesure d’identifier et d’étiqueter son comportement de manière réceptive, puis de manière expressive. Pour en savoir plus sur l’enseignement des compétences réceptives, consultez le blog sur les étiquettes réceptives.
  5. Formation aux compétences comportementales (BST) : Lorsque l’élève est calme, utilisez la formation aux compétences comportementales (Sarokoff & Sturmey, 2004) pour lui enseigner des comportements de remplacement positifs qui l’aideront à réguler ses émotions. La formation aux compétences comportementales comporte quatre volets : L’enseignement, le modelage, la répétition et le retour d’information.
    • a) Instruction : Expliquez brièvement pourquoi ces stratégies d’apaisement sont importantes. Si l’élève ne comprend pas le langage utilisé, évitez les explications trop longues.
    • b) Modélisation : Modélisez ensuite quelques stratégies d’apaisement.
    • c) Répétition : Entraînez-vous en jouant ensemble des comportements tels que « respirer profondément », « compter jusqu’à 5 », « faire une promenade », etc. Il peut être nécessaire d’adapter ces comportements à l’apprenant afin de déterminer ce qui le calme. Incorporez le choix. Quelles sont les techniques que votre élève préfère ?
    • d) Rétroaction : Donnez à l’élève beaucoup de commentaires positifs et un seul commentaire correctif à travailler. Faites-le souvent pendant les séances d’entraînement et commencez lentement à aider l’élève à utiliser ces stratégies lorsqu’elles commencent à s’intensifier. Au début, cette tâche sera dirigée par l’enseignant (c’est-à-dire que l’instructeur devra peut-être inciter l’élève à répondre). Cependant, l’objectif final est que l’élève démontre cette réponse de manière autonome.
  6. Donnez un retour d’information : Donnez à l’élève un retour d’information sur ce qu’il fait. Renforcez les comportements tels que « utiliser des stratégies d’apaisement » ou « faire savoir aux autres ce que vous ressentez ». Il est important de ne pas féliciter l’élève pour son calme. Le message doit être qu’il est normal de ressentir d’autres émotions, mais qu’il n’est pas normal d’adopter un comportement difficile lorsque l’on ressent ces émotions. S’il y a un épisode de comportement négatif au cours duquel les stratégies de régulation n’ont pas été utilisées, faites un débriefing sur ce point également. Lorsque l’élève est calme, passez en revue l’incident et discutez de la manière dont il pourra s’améliorer la prochaine fois. Utilisez des supports visuels pour ces conversations. N’oubliez pas qu’ils n’ont pas besoin d’être sophistiqués. Dessinez-les sur le moment, à l’aide de figures en bâtons et d’impressions à l’encre de Chine. Vous pouvez représenter visuellement le résultat de l’utilisation des stratégies et du retour au calme par rapport à la non-utilisation des stratégies. Ensuite, vous pouvez faire un jeu de rôle pour que l’enfant s’exerce à améliorer son comportement la prochaine fois.
  7. Promouvoir la généralisation des compétences dans l’environnement : Mettez en place des situations d’entraînement dans des environnements et avec des personnes nouveaux afin que l’élève puisse s’entraîner à utiliser les stratégies et à obtenir un renforcement pour les comportements qu’il adopte. Assurez-vous d’avoir des éléments visuels lorsque vous vous entraînez. Revenez sur les déclencheurs courants que vous avez notés lors de votre évaluation de base. Ces nouvelles compétences sont-elles utilisées dans ces situations ? Si ce n’est pas le cas, mettez en pratique les stratégies susmentionnées pour que la généralisation soit plus facile à observer.

Mesurer les progrès

La collecte de données est également un élément important de l’enseignement de la régulation des émotions. Vous devez recueillir des données sur des éléments tels que :

  • la fréquence des comportements difficiles (elle devrait diminuer au fur et à mesure que l’apprenant devient plus compétent en matière d’autorégulation)
  • La durée des pics de comportement difficile, du début à la fin (ou jusqu’à ce que des stratégies d’apaisement soient utilisées).
  • Les déclencheurs antécédents du comportement difficile (la connaissance de cette information peut guider la façon dont vous enseignez la généralisation des compétences de régulation).
  • Niveau d’autonomie dans l’identification de son état émotionnel (c’est-à-dire, combien d’incitations ont été nécessaires, le cas échéant)
  • Niveau d’autonomie dans la mise en œuvre d’une routine d’apaisement
  • Capacité à s’adapter à de nouveaux environnements et à de nouvelles personnes.

En résumé

Lorsque l’on enseigne les émotions et la régulation des émotions, il faut d’abord définir ces événements privés à l’aide de termes observables et mesurables. Ensuite, il est important d’utiliser des pratiques d’enseignement fondées sur des preuves, telles que l’utilisation de supports visuels, la modélisation, l’incitation, l’effacement de l’incitation, le renforcement différentiel et l’entraînement aux compétences comportementales. Une fois que nos élèves ont une meilleure compréhension des émotions, nous voulons leur apprendre qu’il est normal d’éprouver ces sentiments. Nous voulons les aider à les comprendre, à les exprimer et à les gérer. L’objectif est qu’ils utilisent des comportements de remplacement tels que des techniques d’apaisement lorsqu’ils se sentent anxieux, en colère, etc. au lieu d’adopter un comportement difficile. Avec un enseignement et une pratique réussis, les élèves peuvent devenir maîtres de leur propre comportement ! En tant que nouvel analyste du comportement, nous vous souhaitons tout le succès possible !

Publié dans Autisme

Le G.E.M. “Les Albatros” déménage !!!

c’est avec un grand plaisir que nous vous annonçons que le Groupe d’Entraide Mutuelle (G.E.M.) “Les Albatros” a déménagé pour s’installer dans des nouveaux locaux, au 12 Bis, rue Patis Tatelin, 35700, Rennes.

Pour rappel, un G.E.M. est une association de personnes adultes ayant des troubles de santé similaires les mettant en situation de vulnérabilité et de fragilité. “Les Albatros” est le seul G.E.M. d’Ille-et-Vilaine, à destination des personnes concernées par les T.S.A. Il est géré par elles et pour elles.

Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à les contacter :

Pour plus d’informations sur le G.E.M., cliquez sur ce lien.

Publié dans Autisme, G.E.M.

La désinstitutionnalisation, un enjeu majeur pour le secteur du handicap en France (Ideereka)

Remontons le fil de l’histoire de la désinstitutionnalisation avec ce premier article d’une série. Tout commence avec les hospices du 19e siècle, puis les asiles. À l’époque, les personnes handicapées mentales sont considérées comme “incurables” et “inéducables”. La seule réponse : les isoler. Découvrez comment cela a évolué !

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Publié dans Autisme

Carnet de l’intéroception pour les personnes autistes : Mieux comprendre et gérer ses émotions (Ideereka)

Accompagnez les personnes autistes dans la compréhension de leurs émotions grâce à notre “Carnet de l’intéroception”. Cet outil pratique et intuitif les guide pas à pas dans l’identification de leurs ressentis physiques, facilitant ainsi la reconnaissance et la gestion de leurs états émotionnels. Un support précieux à télécharger sans attendre !

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Publié dans Autisme

La médiatrice de l’Éducation nationale pointe les limites de l’école inclusive (Hospimedia)

D’après la médiatrice de l’Éducation nationale, l’école inclusive se heurte aux limites d’un système qui n’a guère évolué et laisse les enseignants seuls et impuissants pour concilier progression collective, accompagnement individualisé et environnement adapté. Elle appelle à développer les coopérations avec le médico-social le plus tôt possible.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Dépendance : l’allocation de proche aidant pourra être perçue plus de soixante-six jours (Le Monde)

L’indemnisation du congé de proche aidant sera « rechargeable » à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, jusqu’à trois fois, à condition que ce dernier soit pris pour aider des proches différents.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Ressources et formations sur l’autisme pour les enseignants (Ramus Méninges)

Il y a 11 ans, je créais avec quelques complices la première liste noire des formations sur l’autisme. Il s’agissait de dénoncer les formations qui ne respectaient pas les recommandations de la Haute Autorité de Santé, et aussi de fournir une liste d’un petit nombre de formations plus recommandables. On peut encore retrouver des versions de ces listes actualisées par quelques personnes dévouées (liste noire, liste verte). Il existe maintenant aussi un portail généraliste qui pointe vers des formations (a priori) de bonne qualité, Autisme Info Service.

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Publié dans Autisme, Formation

Rennes classée deuxième ville de France la plus accessible aux personnes en situation de handicap (Ouest-France)

À l’approche des Jeux paralympiques, l’Ille-et-Vilaine est-elle une terre d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ? La situation est contrastée. Alors que les grandes villes comme Rennes sont en pointe, le reste du territoire présente des disparités.

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Publié dans Autisme

Retour à l’école : Diffusion de la science pour les enseignants et les BCBA (Different Roads to Learning)

Article original : Back to School: Disseminating the Science for Teachers and BCBAs

Traduction :

Le retour à l’école et à une nouvelle routine est toujours un moment excitant, mais doux-amer pour les étudiants et les éducateurs. Les jours d’insouciance de l’été sont révolus et le retour à une routine quotidienne structurée peut être un processus accablant. Cependant, les nouveaux enseignants, les nouveaux amis et les nouveaux environnements offrent la possibilité de progresser dans les objectifs scolaires, comportementaux et sociaux. Même si les élèves et leurs familles doivent profiter de chaque instant précieux de l’été, il est également important de consacrer du temps à la préparation de la transition vers la nouvelle année scolaire.

Être proactif

La plupart des BCBA en milieu scolaire peuvent attester que l’aspect le plus important de la consultation scolaire est d’aider les éducateurs et les autres parties prenantes à être proactifs en matière de comportement au lieu d’être réactifs. Ce conseil est particulièrement précieux lors de la préparation d’une nouvelle année scolaire. Les enseignants et les familles peuvent commencer à discuter et à mettre en œuvre des stratégies proactives dans les jours précédant la rentrée scolaire.

Pour les enseignants et les BCBA en poste dans les écoles, les journées de préparation estivale peuvent être utilisées pour discuter de simples manipulations de l’environnement qui peuvent être effectuées dans la salle de classe. Par exemple, avant même que les élèves ne mettent un pied dans la salle de classe, l’enseignant et les autres membres du personnel de soutien peuvent s’asseoir de manière à limiter les distractions et à favoriser l’engagement. Les BCBA suggèrent souvent d’installer les élèves ayant des antécédents de fugue loin des portes de sortie. Certains consultants peuvent même suggérer de préparer à l’avance des supports visuels et des emplois du temps afin de préparer le personnel et les élèves. Les élèves s’épanouissent grâce à la structure et à l’organisation. Si la classe a des attentes bien définies, il sera plus facile pour les élèves de décider quels comportements mènent à des récompenses et à des activités souhaitées.

Établir un rapport

Les interventions antérieures ne s’appliquent pas uniquement aux journées de préparation des enseignants. Il y a de fortes chances que tous les élèves n’adoptent pas des comportements difficiles le jour de la rentrée. Par conséquent, ces premiers jours d’école sont cruciaux car ce sont les moments propices à l’établissement de liens. Le personnel enseignant doit s’efforcer en priorité de gagner la confiance des élèves et d’établir un rapport avec eux. Ce processus peut commencer dès l’arrivée des élèves à l’école le premier jour. Les enseignants et le personnel peuvent commencer à former des binômes avec les élèves simplement en les accueillant avec un sourire et en limitant les exigences. Les élèves doivent avoir la possibilité de se sentir heureux et détendus pendant qu’ils s’adaptent à un nouvel environnement.

Plus les élèves se sentent à l’aise dans l’environnement, plus ils sont susceptibles de considérer les adultes de l’environnement comme un renforçateur, ou un signal d’accès aux objets et activités préférés. Lorsque la confiance et le rapport sont établis, il sera également plus facile pour les enseignants et le personnel de s’engager dans des activités qui ne sont pas forcément préférées. Bien entendu, l’objectif premier des enseignants ne doit pas être d’imposer des exigences de plus en plus difficiles aux élèves. Cependant, en s’imposant comme une personne qui fournit des récompenses et d’autres motivations, les adultes de la classe peuvent aider les élèves à développer des comportements essentiels qui leur donneront accès à tout un monde d’éléments et d’activités renforçateurs.

Pendant que les élèves s’adaptent au nouvel enrichissement, les enseignants et le personnel peuvent profiter de l’occasion pour évaluer de manière informelle les préférences des élèves. Enrichir l’activité d’enrichissement avec des éléments figurant en bonne place sur la liste des préférences des élèves facilitera non seulement le processus de jumelage, mais pourra également être utilisé comme source de motivation potentielle dans le cadre de scénarios de renforcement positif.

Favoriser la collaboration

Enfin, l’aspect le plus important de la transition vers le retour à l’école et de l’adaptation à un nouvel environnement et à une nouvelle routine est la collaboration avec toutes les parties prenantes. Les parents et les tuteurs, ainsi que les enseignants, doivent être impliqués et avoir leur mot à dire sur toutes les stratégies et tous les objectifs mis en place. Plus les parents et les tuteurs des élèves se sentent impliqués dans les décisions prises pour leurs enfants, plus ils sont susceptibles de mettre en œuvre les plans avec fidélité. En outre, l’instauration d’une collaboration et d’une communication efficaces contribue à la généralisation des comportements et rend le système de soutien des élèves plus solide et plus performant.

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5 conseils pour enseigner la sécurité aux enfants autistes (Different Roads to Learning)

Article original :

Traduction :

Je suis passionnée par l’autonomisation des enfants ayant des besoins spéciaux et de leurs familles en leur donnant des compétences et des connaissances qu’ils peuvent utiliser pour améliorer leur qualité de vie. C’est pourquoi je suis très enthousiaste à l’idée de partager des conseils et des stratégies pour assurer la sécurité de votre enfant autiste dans la rue. Apprendre à naviguer dans le monde réel implique un grand nombre de compétences complexes que nous tenons parfois pour acquises. Par exemple, apprendre à déterminer s’il est prudent de traverser la rue requiert la capacité d’être attentif à son environnement, de distinguer les voitures en mouvement des voitures immobiles, d’identifier le signal au passage piéton qui vous indique qu’il est prudent de traverser, et bien d’autres choses encore. Dans certains cas, il est même nécessaire de résoudre des problèmes plus complexes, car si le panneau indique qu’il est possible de traverser en toute sécurité et qu’un automobiliste continue de traverser l’intersection, nous devons être capables d’identifier la voiture en mouvement qui approche et d’attendre qu’elle soit passée avant de traverser la rue. Par où commencer ?

Conseil n° 1 : l’apprenant ne se trompe jamais

J’adore l’expression « l’apprenant n’a jamais tort » en raison de ce qu’elle implique. Lorsque nous envisageons d’enseigner une nouvelle compétence à un enfant ou à un étudiant, nous devons nous concentrer sur les forces et les faiblesses de cet enfant unique. Où devons-nous renforcer leurs compétences et que savent-ils déjà pour que nous puissions capitaliser sur ces points forts. Avant d’aller enseigner à votre enfant autiste comment traverser la rue en toute sécurité, il doit avoir des capacités d’imitation, être capable de répondre à des instructions et de vous écouter, vous ou un enseignant, au milieu de nombreuses distractions (voitures, bruits de fond et piétons, pour n’en citer que quelques-unes). Une fois que vous avez déterminé qu’ils sont prêts à acquérir cette compétence importante, vous devez utiliser des éléments qui les intéressent et qui correspondent à leur style d’apprentissage. Par exemple, s’agit-il d’un apprenant visuel et, dans l’affirmative, comment pouvez-vous incorporer des éléments visuels pour maximiser son potentiel d’apprentissage dans la façon dont vous vous entraînez à traverser la rue en toute sécurité ?

Conseil n° 2 : simplifier les compétences complexes

Comme nous l’avons mentionné plus haut, de nombreuses compétences que nous utilisons ont en fait plusieurs composantes, ce que nous tenons pour acquis. Dans ce cas, enseigner comment traverser la rue pourrait comporter les étapes suivantes :

  1. S’arrêter au bord du trottoir ou au passage pour piétons
  2. Regarder le signal du passage pour piétons
  3. Décider s’il est possible de traverser en toute sécurité (par exemple, le panneau indique-t-il « marche » ou « stop »).
  4. Si le panneau indique « marche », regardez dans les deux sens.
  5. Décidez si vous pouvez traverser en toute sécurité (par exemple, si une voiture circule ou non).
  6. Traversez la rue en toute sécurité (il s’agit de marcher et non de courir, peut-être en tenant votre main).

Il est important de se rappeler que ces étapes ne sont qu’un exemple de ce que vous pourriez enseigner. Vous devez personnaliser votre enseignement en fonction de l’environnement dans lequel vous vivez (par exemple, s’il y a un panneau de signalisation ou un brigadier ou non) et des attentes que vous avez en tant que famille (par exemple, tenir la main de l’enfant ou non). Enseignez ces notions à l’aide d’outils que vous savez efficaces avec votre enfant unique. Par exemple, vous pouvez décider d’imprimer une représentation visuelle de chacune des étapes et de la montrer pendant que vous en parlez et que vous vous exercez. Cela dépend du style d’apprentissage propre à votre enfant. Comme pour toutes les compétences que nous enseignons, il ne suffit jamais de dire ou de montrer à quelqu’un comment faire. Il faut sortir et s’entraîner.

Conseil n° 3 : Pratiquez, pratiquez, pratiquez

Saisissez toutes les occasions qui se présentent à vous pour pratiquer cette compétence très importante. Je vous recommande également de vous fixer des moments précis pour vous entraîner. Vous pouvez utiliser les supports visuels que vous avez imprimés et passer en revue chacune des étapes pendant que vous êtes dehors. Si vous remarquez que votre enfant a du mal à franchir une étape particulière, pratiquez-la encore plus à la maison. Par exemple, si votre enfant n’identifie pas le signal de marche lorsque vous êtes dans la rue, fixez des moments pour revoir cette étape à la maison.

Conseil n° 4 : surveillez les progrès

Afin de voir comment votre enfant progresse dans chacune des étapes, il est bon de noter ses progrès dans chacune d’entre elles. Vous pouvez imprimer une liste de contrôle avec chacune des étapes qui ressemble à ceci :

Vous devez calculer le nombre de fois où vous avez enregistré un Y sur le nombre total d’étapes (par exemple, dans le cas présent, 6). Par exemple, si j’ai travaillé sur ce sujet avec mon enfant et qu’il a effectué toutes les étapes, il obtiendra un score de 6/6. S’il a manqué une étape, son score global sera de 5/6, soit 83 %. Cette note peut ensuite être utilisée pour suivre les progrès. Je suggère également qu’à chaque fois que vous vous entraînez, vous mettiez en évidence la ou les étapes qu’il a manquées, le cas échéant. Cela vous permettra de voir si vous devez travailler un peu plus sur un point avant de vous entraîner.

Conseil n° 5 : remarquez les bonnes choses

La rétroaction est essentielle lorsque vous enseignez une nouvelle compétence. Sinon, comment votre enfant pourra-t-il savoir comment il se débrouille ? Cela signifie que lorsqu’il réussit, nous devons le remarquer et être précis sur ce qu’il a bien fait. Vous pouvez même utiliser des supports visuels si vous en avez. Vous pourriez dire quelque chose comme « J’aime la façon dont tu as suivi toutes les étapes de ce qu’il faut faire pour traverser la rue en toute sécurité ! Tu t’es arrêté au bord du trottoir, tu as regardé le signal, etc. Vous pouvez pointer du doigt le visuel pendant que vous le dites. S’ils ont oublié une étape, rappelez-leur que la prochaine fois, ils devront essayer de se souvenir de ce qu’ils ont oublié. Chaque fois qu’il accomplit spontanément l’une des étapes, montrez-lui qu’il l’a fait et félicitez-le chaleureusement. Au fil du temps, les félicitations peuvent s’estomper, mais elles sont très importantes lorsqu’on enseigne une nouvelle compétence, surtout au début.

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Outils Communication 1 : la CAA , guide de mise en place et planches de communication (Virginie Couillaud)

La CAA –Communication Alternative Améliorée (ou Augmentée)-, propose des méthodes et outils pour compenser ou suppléer la communication orale d’une personne présentant des troubles de la parole, du langage, de la compréhension écrite et orale.

La CAA inclut des outils sans aides techniques tels que le signe et le geste, ou avec aides techniques comme les objets, images, pictogrammes ou lettres, informatique la plus sophistiquée actuellement disponible.

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Intervention précoce, analyse appliquée du comportement et expérience d’apprentissage en groupe (Different Roads to Learning)

Article original : Early Intervention, Applied Behavior Analysis, and A Group Learning Experience

Traduction :

Il existe depuis longtemps des preuves et des recherches indiquant que l’intervention précoce est l’une des mesures les plus efficaces pour réduire les symptômes des troubles du spectre autistique (TSA). En 2001, le Conseil national de la recherche a réuni un groupe d’experts nationaux parmi les plus reconnus dans le domaine du traitement de l’autisme. Ce groupe a été chargé d’intégrer la littérature scientifique et de créer un cadre d’évaluation des preuves scientifiques concernant les effets et les caractéristiques distinctives des différents traitements de l’autisme. L’une des principales recommandations concernant les enfants du spectre autistique est la nécessité d’une prise en charge précoce dans le cadre d’un programme d’intervention.

Dans un deuxième rapport clinique du Conseil de l’Académie américaine de pédiatrie sur les enfants handicapés, on peut lire : “L’efficacité de l’intervention basée sur l’ABA dans les TSA a été bien documentée au cours de cinq décennies de recherche en utilisant une méthodologie à sujet unique et dans des études contrôlées de programmes complets d’intervention comportementale intensive précoce dans des contextes universitaires et communautaires. Il a été démontré que les enfants qui reçoivent un traitement comportemental intensif précoce réalisent des progrès substantiels et durables en matière de QI, de langage, de résultats scolaires et de comportement adaptatif, ainsi que de certaines mesures du comportement social, et que leurs résultats sont nettement meilleurs que ceux des enfants des groupes de contrôle”.

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Être protégé – Question sur la protection juridique (Maison de l’Autisme)

Mon enfant autiste devient majeur, bientôt se posera peut-être la question de sa protection juridique, des mesures à mettre en place pour le protéger. Ces mesures visent à protéger le patrimoine de la personne autiste, mais également, à la protéger elle, en tant que personne.

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Choisir la bonne évaluation des compétences sociales (Different Roads to Learning)

Article original : Picking the Right Social Skills Assessment

Traduction :

Vous avez probablement entendu dire que l’ABA est un outil permettant d’enseigner les compétences sociales. Vous avez probablement aussi entendu dire que l’une des caractéristiques de l’autisme est la difficulté à interagir socialement. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie-t-il que les conversations avec les amis sont difficiles ? Qu’il est difficile de savoir si quelqu’un flirte avec vous ? Qu’il est difficile de jouer à tour de rôle à un jeu de société ? Passer un entretien d’embauche ? La réponse est que cela peut signifier tout cela et bien d’autres choses encore.

Les compétences sociales sont une catégorie très large utilisée pour décrire tant de choses en rapport avec le monde qui nous entoure. Les jeunes enfants commencent à acquérir des compétences sociales en jouant dès leur plus jeune âge. Les bébés apprennent qu’en émettant des sons avec leur bouche, ils obtiennent souvent une réponse enthousiaste de la part de la personne qui s’occupe d’eux. Les enfants d’âge préscolaire apprennent à partager leurs jouets avec leurs amis. Chaque étape du développement comprend l’expansion de l’univers social de l’enfant.

Pour les enfants atteints de troubles du développement, les aptitudes sociales peuvent ne pas se développer de la même manière. La thérapie ABA peut souvent être un outil utile pour aider les enfants à comprendre les contingences sociales et à s’engager de manière plus appropriée dans le monde qui les entoure. Mais il s’agit là d’un concept extrêmement complexe. Comment décider des compétences sociales à enseigner ? Les évaluations sont des outils extrêmement importants pour aider à identifier les forces et les difficultés des apprenants. Mais il est important de choisir la bonne évaluation. Par exemple, vous ne feriez pas passer une évaluation axée sur les compétences de jeu préscolaire à une personne qui s’apprête à postuler à un emploi.

Comment choisir une évaluation des compétences sociales ? Il y a un certain nombre d’éléments à prendre en compte. Le choix d’une bonne évaluation des aptitudes sociales n’est que le début du processus. Vous devez également tenir compte de facteurs tels que l’âge de votre client, son environnement social actuel, ses motivations et ses intérêts, ainsi que les commentaires des parents et des soignants sur les difficultés de l’enfant. Ce n’est pas parce qu’une compétence n’est pas répertoriée dans un outil d’évaluation qu’elle doit être la priorité thérapeutique, car elle n’est peut-être pas pertinente dans son environnement actuel ou n’améliorera pas de manière significative sa qualité de vie. Vous pouvez également envisager d’utiliser une approche mixte pour les évaluations afin de répondre le plus précisément possible aux besoins de votre client.

Permettez-moi de vous présenter quelques-uns de mes outils d’évaluation préférés et de vous expliquer à quoi ils servent :

Socially Savvy : Le Socially Savvy est un programme conçu pour aider les élèves à acquérir les compétences nécessaires pour se préparer à l’école maternelle. Il aborde les domaines suivants : attention conjointe, jeu social, autorégulation, social/émotionnel, langage social, comportement en classe/en groupe et communication non verbale.

AFLS : L’évaluation des compétences fonctionnelles peut parfois être conceptualisée comme un programme de compétences fonctionnelles par opposition à un programme de compétences sociales. Cependant, pour certains apprenants, il peut être plus approprié de se concentrer sur les éléments fonctionnels de la socialisation (interagir avec les aides communautaires, naviguer dans la communauté de manière appropriée, etc.) L’AFLS propose un certain nombre de programmes différents (aptitudes à la vie quotidienne, aptitudes communautaires, aptitudes professionnelles, etc.), ce qui peut être un excellent moyen de préciser ce qui est le plus important pour votre apprenant.

Early Start Denver Model : Ce programme est également axé sur les compétences sociales des jeunes apprenants. Il couvre les domaines suivants : communication réceptive et expressive, compétences sociales, imitation, cognition, jeu, motricité fine, motricité globale, comportement (difficile) et indépendance personnelle.

Système d’amélioration des compétences sociales : Cet outil comprend un formulaire d’auto-évaluation de l’enfant et un formulaire d’évaluation des parents. L’évaluation porte sur les compétences sociales et les comportements problématiques. Cette évaluation est évaluée pour les enfants âgés de 8 à 12 ans. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une fourchette d’âge stricte, elle donne une idée du niveau d’aptitudes sociales que cet outil évalue.

Liste de contrôle des aptitudes sociales : Cette évaluation comporte deux listes de contrôle. L’une est destinée aux jeunes apprenants et se concentre sur les catégories suivantes : comportements de jeu débutants, comportements de jeu intermédiaires, comportements de jeu avancés, compréhension des émotions, autorégulation, flexibilité, résolution de problèmes, aptitudes à la conversation, aptitudes à la conversation non verbale et compliments. La liste de contrôle pour les apprenants plus âgés se concentre sur les aptitudes à la conversation, la résolution de problèmes, la compréhension des émotions, les compliments et la flexibilité.

N’oubliez pas qu’il n’existe pas de méthode unique pour aborder les compétences sociales. Il est toujours important de revenir à la question suivante : Qu’est-ce qui profitera le plus à mon client à l’heure actuelle ? Si vous êtes en mesure de répondre à cette question, il y a de fortes chances que vous soyez sur la bonne voie pour planifier un traitement efficace !

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“Prédicteurs des résultats en matière de développement et de comportement adaptatif en réponse à l’intervention comportementale intensive précoce et au modèle Early Start Denver”, J. Autism Dev Disord 54, 2668–2681 (2024)

Résumé :

De nombreux enfants autistes ont besoin d’un soutien pour répondre à leurs besoins d’apprentissage. Compte tenu de l’hétérogénéité du spectre autistique, il est plausible que différents types de soutien soient mieux adaptés à différents enfants. Cependant, les connaissances sur les interventions les plus efficaces pour chaque enfant sont limitées. Nous avons examiné les résultats d’enfants autistes d’âge préscolaire bénéficiant de l’une des deux approches d’intervention précoce au sein de la communauté. Notre principal objectif était de comprendre quelles caractéristiques de base de l’enfant pouvaient être associées au degré de réponse individuelle à l’intervention, que ce soit de manière pronostique (c’est-à-dire indépendamment de l’intervention reçue) ou de manière prédictive (c’est-à-dire spécifiquement dans le contexte de l’une ou l’autre approche d’IE). Les participants comprenaient deux groupes appariés d’enfants autistes d’âge préscolaire recevant soit le Group-based Early Start Denver Model (G-ESDM ; n = 42) avec un ratio personnel/enfant de 1:3-4, soit une Early Intensive Behavioural Intervention (EIBI ; n = 40) avec un ratio personnel/enfant de 1:1 et de 1:2. Au cours d’une période de suivi d’environ un an, les enfants des deux groupes ont enregistré des gains significatifs en termes de quotient de développement (DQ) et des gains tendanciels en termes de scores composites de comportement adaptatif. Une plus grande attention à l’égard d’un adulte enjoué, mesurée par une tâche de suivi oculaire, était un indicateur pronostique de meilleurs résultats en matière de QD verbal et de comportement adaptatif pour l’ensemble de la cohorte. Les analyses de modération ont indiqué un seul effet prédictif – l’attention soutenue avant le programme – pour les résultats NVDQ ultérieurs spécifiques aux enfants recevant G-ESDM. Ces résultats suggèrent que des mesures fines des capacités d’apprentissage sont prometteuses pour la sélection et l’adaptation des approches d’intervention afin de répondre aux besoins d’apprentissage individuels des enfants.

Article complet : Bent, C., Glencross, S., McKinnon, K. et al. Predictors of Developmental and Adaptive Behaviour Outcomes in Response to Early Intensive Behavioural Intervention and the Early Start Denver Model. J Autism Dev Disord 54, 2668–2681 (2024).

Publié dans A.B.A., Accompagnements, Autisme

Une clinique axée sur la génétique pour détecter précocement les troubles du développement : Questions et réponses avec Jacob Vorstman (The Transmitter)

Article original : A genetics-first clinic for catching developmental conditions early: Q&A with Jacob Vorstman

Traduction :

Le nombre d’enfants repérés par des tests génétiques comme ayant une probabilité élevée d’autisme, de schizophrénie ou d’autres troubles du développement neurologique a explosé au cours des deux dernières décennies.

Pour mieux comprendre et servir ces enfants, Jacob Vorstman, professeur de psychiatrie à l’université de Toronto, et ses collègues de l’hôpital pour enfants malades ont ouvert en 2018 une clinique spéciale appelée DAGSY, pour « Developmental Assessment of Genetically Susceptible Youth » (évaluation du développement des jeunes génétiquement prédisposés). Ils fournissent aux enfants une évaluation intégrée qui combine la psychiatrie, la psychologie, le conseil génétique et les tests comportementaux, ainsi que des recommandations de traitement.

Sur les 159 enfants évalués par Vorstman et ses collègues au cours des quatre premières années d’existence de la clinique, près de 76 % ont reçu au moins un nouveau diagnostic. Environ 25 % d’entre eux n’avaient jamais reçu de diagnostic de troubles neurodéveloppementaux. Ce chiffre est passé de 15,3 % en 2018 à 31,5 % en 2021. Les résultats ont été publiés le mois dernier dans le Journal of Neurodevelopmental Disorders.

The Transmitter s’est entretenu avec M. Vorstman au sujet de son expérience dans le cadre de l’étude DAGSY et du potentiel d’amélioration des soins et de la recherche pour cette population croissante.

Cet entretien a été légèrement modifié pour des raisons de longueur et de clarté.

L’émetteur : Qu’est-ce qui a motivé la création de la clinique ?

Jacob Vorstman : Les médecins qui traitent les nouveau-nés utilisent de plus en plus les tests génétiques comme procédure de diagnostic standard. Et une partie de ces enfants sont diagnostiqués avec une variante qui n’a pas seulement causé un autre problème, mais qui nous indique également que l’enfant peut développer l’autisme ou une déficience intellectuelle ou un autre trouble psychiatrique du développement neurologique.

Par exemple, j’ai déjà travaillé sur le syndrome de délétion 22q11.2, et environ un enfant sur quatre présentant cette variante développe une schizophrénie. Le diagnostic génétique est souvent posé plus tôt en raison d’un autre problème, mais une fois la délétion 22q trouvée, les parents savent que leur enfant présente ce risque.

Autre exemple : les parents apprennent qu’une variante qui explique le problème de santé de leur enfant prédit également un risque de 40 % de développer l’autisme. Tous ces parents sont renvoyés chez eux et ne savent pas du tout quoi faire. Faut-il élever cet enfant différemment ? Faut-il mettre en place une intervention précoce ? Faut-il l’ignorer ?

Nous avons créé cette clinique parce que nous pensions que ces parents avaient besoin d’un endroit où ils pouvaient venir. Nous évaluons l’enfant et formulons des recommandations. Ce n’est pas une solution, mais les parents sont heureux parce que leurs préoccupations sont prises au sérieux.

TT : Sur la base du dépistage génétique, les enfants peuvent être repérés très tôt, mais l’âge moyen des enfants adressés à votre clinique au cours des quatre premières années était d’environ 10 ans. Comment cela se fait-il ?

JV : Le clinicien référent a besoin de temps pour apprendre qu’il peut référer un enfant dès l’âge de 12 mois. Et si vous y réfléchissez, ce n’est pas si étrange, car aucun pédopsychiatre n’a jamais dit « OK, envoyez-moi un enfant à l’âge de 12 mois ». Je dois donc répéter aux médecins traitants : « C’est bon, vous n’avez pas besoin d’attendre ; dès que vous avez le diagnostic génétique, vous pouvez les envoyer. »

Lorsque nous examinons ces données depuis 2018, nous constatons que, petit à petit, l’âge diminue. Aujourd’hui, nous voyons régulièrement des bébés orientés à 24 mois. Nous passons à 20 mois, 18 mois, 12 mois. Le dernier cas référé avant mes vacances d’été était un bébé de 8 mois, bien que nous ne soyons pas en mesure d’effectuer une évaluation avant qu’il n’ait 12 mois.

TT : Pouvez-vous nous parler du fait que la plupart des enfants que vous avez vus ont reçu un nouveau diagnostic, et que beaucoup d’entre eux ont reçu un diagnostic différent de celui qu’ils avaient en arrivant ? Est-ce dû à votre approche ?

JV : Avant que l’enfant ne vienne consulter, le conseiller génétique se documente sur la variante génétique et le psychologue ou le psychiatre explique aux parents les risques associés à cette variante. Ensuite, les parents et l’enfant passent la majeure partie d’une journée entière avec nous.

Nous utilisons des évaluations de l’autisme de référence, nous recueillons des informations sur leur profil cognitif et scolaire, et nous menons un entretien pédopsychiatrique systématique. Nous interrogeons également les parents. Lorsqu’ils rentrent chez eux, nous prenons quelques semaines pour parler à l’école ou à la garderie, puis nous intégrons toutes ces informations et rédigeons un rapport. C’est la première fois que les parents reçoivent un rapport de ce type, qui établit un lien entre le diagnostic génétique et le phénotype comportemental.

L’intégration des profils cognitifs et comportementaux est très importante, car elle permet d’améliorer le diagnostic. C’est pourquoi nous retirons parfois des diagnostics. Dans le cas de l’autisme, par exemple, nous utilisons l’Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) et l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADIR) pour faire nos observations, mais nous plaçons toujours les compétences sociales et communicatives de l’enfant dans le contexte de ses capacités cognitives. Ainsi, si un enfant de 10 ans a des problèmes sociaux et de communication, mais que son âge mental est, disons, de 3 ans, nous disons parfois qu’il ne s’agit pas d’autisme. L’enfant a des capacités de communication sociale qui correspondent à ce que l’on attend d’un enfant de 3 ans.

TT : Pourriez-vous nous parler des possibilités de recherche dans une clinique comme celle-ci ?

JV : Vous examinez une population identifiée par un diagnostic génétique et qui, en tant que groupe, a une certaine probabilité de développer l’autisme ou une déficience intellectuelle. Comme nous voyons certains de ces enfants avant qu’ils ne présentent des symptômes, nous avons la possibilité d’examiner la trajectoire qui va de la vulnérabilité génétique à l’émergence des symptômes et à la manifestation du phénotype complet.

On peut rechercher des marqueurs cérébraux, car une partie des enfants que nous suivons auront développé l’autisme, mais pour d’autres cela ne se produira pas, alors quelle est la différence dans le signal ? On peut utiliser la magnétoencéphalographie, l’IRM et l’oculométrie, ou encore des méthodes d’observation simples et traditionnelles. Nous demandons des fonds pour rechercher de tels biomarqueurs.

Le deuxième sujet que vous pouvez étudier est l’intervention précoce. Il existe des preuves convergentes que l’intervention précoce dans l’autisme est utile, qu’elle a des effets positifs sur l’évolution des symptômes et que plus on commence tôt, plus l’effet est important. Voici donc une occasion à saisir. Nous pouvons en effet commencer très tôt et voir si les interventions fonctionnent.

C’est très important pour les parents, car lorsqu’ils apprennent que leur enfant a un diagnostic génétique et qu’il n’est pas certain qu’il soit atteint d’autisme, ils se sentent désemparés. Ils se disent : « Bon, c’est la génétique, on ne peut rien faire, n’est-ce pas ? » Il serait donc fabuleux de leur donner un peu de contrôle ou d’influence sur le résultat grâce à une intervention précoce.

TT : Dans quelle mesure serait-il facile pour d’autres institutions de lancer leur propre clinique DAGSY ?

JV : Ce qui caractérise la clinique DAGSY, c’est qu’il s’agit d’un service intégré, et qu’il faut donc disposer d’un service ambulatoire où la psychologie, la psychiatrie et la génétique sont intégrées. C’est donc un service coûteux, n’est-ce pas ? D’un autre côté, c’est aussi efficace, parce qu’avec une seule visite, les gens obtiennent la valeur de trois visites.

La situation peut varier d’une clinique à l’autre, en fonction du mode de fonctionnement des compagnies d’assurance, mais c’est par là que je commencerais : Travaillez avec trois services et voyez si vous pouvez voir le patient ensemble. J’ai commencé par le financement de la recherche. Aujourd’hui, d’autres groupes aux États-Unis et en Europe m’ont contacté et veulent reprendre le modèle DAGSY. Si les gens sont intéressés, ils peuvent certainement me contacter et discuter.

Publié dans Autisme, Formation

Un test sensible des effets du traitement de l’autisme pourrait permettre de comparer différentes interventions (The Transmitter)

Article original : Sensitive test of autism treatment effects could enable comparison of different interventions

Traduction :

Un test de 15 questions pourrait renforcer la recherche sur les interventions comportementales précoces pour l’autisme en permettant des comparaisons directes de différentes approches. Dans une étude de validation de principe, la mesure, connue sous le nom de Brief Observation of Social Communication Change (BOSCC), a mis en évidence des améliorations de la communication sociale parmi les participants à deux des trois interventions, en utilisant des données provenant d’essais publiés antérieurement.

Dans le passé, il a été difficile de comparer l’efficacité des différentes interventions comportementales car les études utilisent une variété de tests pour suivre les compétences de communication sociale. Les tests qui évaluent les traits fondamentaux de l’autisme sont souvent spécifiques à chaque étude.

Les mesures couramment utilisées dans les études, telles que les échelles d’apprentissage précoce de Mullen, permettent d’évaluer le fonctionnement cognitif général. Par ailleurs, l’Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS), le test diagnostique de référence pour l’autisme, ne parvient pas toujours à déceler des changements minimes mais significatifs dans les aptitudes à la communication sociale.

En revanche, le BOSCC « est conçu pour être plus sensible aux changements subtils que nous pourrions observer dans les symptômes fondamentaux de l’autisme » avec des interventions, explique So Hyun « Sophy » Kim, chercheur principal de l’étude et professeur agrégé de psychologie clinique et de conseil à l’université de Corée.

« Le BOSCC a été conçu pour évaluer les changements dans les caractéristiques observables de l’autisme, et cette étude montre qu’en général, sa performance correspond à ce que les concepteurs espéraient », déclare Melanie Penner, pédiatre spécialiste du développement et clinicienne scientifique principale au Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital, qui n’a pas participé à l’étude.

L’instrument est une variante de l’étalon-or, les comportements étant codés sur une échelle plus large de 0 à 5 – et non de 0 à 2 comme dans l’ADOS – afin d’être plus sensible aux changements subtils dans les compétences. Il est également beaucoup plus court, avec 15 items qui mettent en évidence les comportements les plus susceptibles de changer avec l’intervention, explique Kim.

Le test consiste à analyser des vidéos de 10 à 12 minutes d’interactions entre l’enfant et la personne qui s’occupe de lui afin d’identifier des comportements tels que le contact visuel, les expressions faciales et les gestes. Les observateurs qui évaluent les vidéos ne savent pas si un enfant donné fait partie d’un groupe de traitement ou d’un groupe de contrôle, ni depuis combien de temps l’enfant bénéficie d’une intervention.

Cela rend le test plus objectif que les mesures qui reposent sur les rapports des parents sur le comportement des enfants, puisque les parents peuvent avoir intérêt à ce que l’intervention soit couronnée de succès, affirment les chercheurs.

« Je pense qu’il est vraiment bénéfique pour le domaine de voir les chercheurs se concentrer sur la conception de mesures qui réduisent les biais et nous renseignent sur les aspects de l’intervention qui sont importants pour le développement », déclare Kristen Bottema-Beutel, professeur d’éducation spécialisée au Boston College, qui n’a pas été impliquée dans les travaux.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont rassemblé 582 vidéos de 207 dyades soignant-enfant provenant de trois essais contrôlés randomisés antérieurs testant l’efficacité de l’intervention sociale précoce (ESI), du modèle Early Start Denver (ESDM) et de l’engagement et de la régulation du jeu symbolique par l’attention conjointe (JASPER).

« Les auteurs incluent les concepteurs des trois [interventions] étudiées, qui ont tous fourni les données de leur étude pour permettre cette analyse », précise Mme Penner. « Cela envoie également un message fort : les scientifiques doivent collaborer pour harmoniser la mesure des résultats afin de permettre à l’ensemble du domaine d’aller de l’avant.

Plusieurs études antérieures ont utilisé le BOSCC pour évaluer des interventions individuelles, mais cette étude est la première à évaluer plusieurs interventions à la fois.

Les enfants ayant bénéficié de l’ESI ou de l’ESDM ont vu leurs scores au BOSCC s’améliorer par rapport aux témoins de chaque étude, indiquent les chercheurs dans un article publié le 1er juillet dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. Cependant, il n’y a pas eu de différences dans les scores BOSCC entre les enfants ayant reçu JASPER et les témoins, bien que l’essai précédent ait montré son efficacité.

« Notre intention n’était pas vraiment d’examiner l’efficacité du traitement », explique Kim. « Nous voulions plutôt essayer de mettre en œuvre une méthode de mesure uniforme.

Le BOSCC n’a peut-être pas été en mesure de détecter les améliorations de la communication sociale dans le groupe JASPER parce que, entre autres, cette intervention est plus courte que les deux autres, écrivent les chercheurs.

« Toutefois, cela semble quelque peu contradictoire avec l’affirmation des auteurs selon laquelle l’un des points forts du BOSCC est qu’il est particulièrement sensible au changement », explique Bottema-Beutel.

Même avec le BOSCC, il y a une limite à la capacité de comparer les données d’études qui diffèrent radicalement dans leur conception – par exemple, avec des populations de participants distinctes ou la posologie et la durée des traitements, dit Kim. Mais le nouveau test pourrait être utilisé dans de futures études conçues pour comparer plusieurs interventions.

Les résultats de ces études pourraient aider les cliniciens à concevoir des stratégies d’intervention individualisées en dressant un tableau des interventions qui fonctionnent, comment et pour qui.

Le BOSCC n’élimine pas toutes les sources de biais, souligne Mme Bottema-Beutel, car les soignants sont impliqués dans les séances d’interaction enregistrées sur vidéo. En participant à une intervention, les soignants peuvent apprendre à mieux susciter certains comportements chez leur enfant, ce qui peut ne pas s’appliquer aux interactions sociales de l’enfant avec les autres.

Dans des études d’intervention récentes, Kim et ses collègues ont abordé cette question en évaluant les interactions entre des enfants autistes et des examinateurs « masqués » qui ne savent pas si l’enfant participe à une intervention. Mais il est également important d’évaluer les interactions des enfants avec les personnes qui s’occupent d’eux.

Kim et d’autres chercheurs ont mis au point un test supplémentaire, le Measure of NDBI Strategy Implementation : Caregiver Change (MONSI-CC), pour évaluer comment la participation à ces thérapies, connues sous le nom d’interventions comportementales développementales naturalistes, modifie le comportement des soignants. Leurs données non publiées montrent que les changements dans le comportement des soignants sont associés à des changements dans le comportement des enfants, dit-elle.

Publié dans Autisme, Formation

Le livret de parcours inclusif (LPI) (Eduscol)

Le livret de parcours inclusif est une application qui propose des réponses pédagogiques aux besoins éducatifs particuliers des élèves, et ceci, avant la mise en œuvre ou dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP), d’un projet d’accueil individualisé (PAI) ou d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS).

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Publié dans Autisme, Scolarité

Les liens entre exposition des femmes enceintes au bisphénol A et autisme de l’enfant à naître se précisent (Le Monde)

Une récente étude a mis au jour un mode d’action du plastifiant sur une enzyme ayant un rôle crucial dans le développement du cerveau des garçons. Les chercheurs ont pu reproduire ce mécanisme sur des animaux de laboratoire.

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Publié dans Autisme

Les intérêts spécifiques dans l’autisme : un catalyseur des apprentissages (Aspie Conseil)

Publié dans Accompagnements, Autisme, Scolarité

Fin de partie pour le packing dans l’autisme (Ramus Méninges)

Le 29 juin 2018 a été publié dans la revue PLOS One un article très attendu de Pierre Delion et collaborateurs rapportant les résultats de l’essai clinique visant à tester l’efficacité du packing pour les troubles sévères du comportement dans l’autisme. Avant d’analyser les résultats de l’article, resituons le contexte de l’étude.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

William Théviot joue du piano pour faire entendre la cause des autistes (TF1)

William Théviot n’a été diagnostiqué comme autiste Asperger qu’à l’âge de 19 ans.
Aujourd’hui, il multiplie les actions pour faire changer les mentalités.
La ministre de la Culture l’a invité pour faire entendre sa voix et sa différence.

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Publié dans Autisme

Autour des chiffres : reconnaître et tracer (autismenjeux.fr)

On ne le répètera jamais assez, pour être en capacité d’écrire des lettres ou des chiffres : le corps, le bras, le poignet, la main et les doigts ont besoin d’avoir été entrainés.
Avec la pression de l’école, les parents sont souvent en demande de faire écrire les enfants mais souvent, ces derniers n’ont pas les prérequis. Vous trouverez d’ailleurs sur ce site de nombreux articles avec des idées pour le travail de la motricité fine ici.

Donc attention, il ne faut pas griller les étapes sous peine de rendre la tâche aversive, de mettre l’apprenti en échec et d’automatiser des gestes qui seront très compliqués voire impossibles à rattraper ultérieurement ….

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Publié dans Autisme, Scolarité

Transition douce : Utiliser l’été pour préparer la rentrée scolaire pour les enfants à besoins spécifiques (Ideereka)

Faire face à la transition vers la nouvelle année scolaire peut être un défi pour les parents d’enfants à besoins spécifiques. Cet article fournit des conseils pratiques et des stratégies pour utiliser l’été afin de préparer efficacement cette transition. De la réévaluation des besoins spécifiques de votre enfant à l’établissement d’une communication solide avec les enseignants, en passant par la préparation de l’environnement d’apprentissage à la maison, découvrez comment transformer cette période de changement en une expérience positive et enrichissante pour toute la famille.

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Publié dans Autisme, Scolarité

Appel à participants – Décisions d’orientation et autisme (CRA Bretagne)

Le LP3C (Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication) de l’Université de Rennes 2 recherche des participants pour une recherche sur les parcours d’orientation scolaire des adolescent·e·s avec un Trouble du Spectre de l’Autisme. 

Les participants seraient des adolescent·e·s francophones, de 14 à 17 ans (nés en 2007, 2008, 2009 ou 2010) et dans l’une de ces deux situations : 
– Avoir un diagnostic d’autisme (TSA, TED, syndrome d’Asperger) posé par un professionnel
– OU N’avoir aucun diagnostic d’autisme et ne pas penser être autiste. 

Un parent et un professionnel·le accompagnant l’enfant (professeur principal, psychologue conseiller d’orientation ou référent) seront également interviewé·es). 

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Outils à télécharger pour la Communication Alternative et Augmentative (CAApables)

Outils

  • pour faciliter le quotidien grâce à des supports visuels
  • pour sensibiliser sur la CAA…
  • d’autres outils en lien avec la CAA

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Publié dans Accompagnements, Autisme, Communication

Gestion de la sécurité chez les personnes avec autisme (J.P. Piat)

Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/982447150/608cbe7610

Publié dans Accompagnements, Autisme

Les bienfaits des activités en plein air pour les personnes présentant des troubles neurodéveloppementaux et autres besoins spécifiques (Ideereka)

Des améliorations de la motricité à une réduction de l’anxiété, l’impact positif de ces activités est indéniable. Cependant il faut souvent adapter ces activités pour que tous en bénéficient vraiment. Découvrez cela et plus encore dans cet article de notre série estivale.

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Publié dans Autisme

Webinaire Itinéraire Aidants – Parent d’un enfant handicapé : droits & démarches (Ma Boussole Aidants)

Publié dans Autisme, Soutien

Autisme, TDAH : les dégâts sans fin de la psychanalyse chez les enfants (L’Express)

Culpabilisation des mères, retard de diagnostic, packing… A l’hôpital ou dans les services sociaux, la prise en charge des troubles du neurodéveloppement connaît encore des dérives.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Faut-il en finir avec la psychanalyse ? Les vérités sur une passion française (L’Express)

En net recul dans le monde anglo-saxon, la discipline reste bien implantée dans l’Hexagone, en dépit d’un maigre bilan scientifique et d’errements dans le domaine de l’enfance.

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Publié dans Accompagnements, Autisme

Etienne Pot : “La psychanalyse revient dans le champ de l’autisme sous des habits neufs” (L’Express)

Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement, le Dr Etienne Pot se bat contre l’influence néfaste de la psychanalyse et porte un message de progrès fort à l’attention des familles.

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Publié dans Autisme

Mon parcours de parent ou d’aidant de personne autiste (Maison de l’Autisme)

En tant que parent ou proche aidant, plusieurs étapes clés sont à réaliser pour accompagner votre enfant ou votre proche à mener sa vie de la manière la plus autonome possible. Quelle que soit votre situation, retrouvez ci-dessous des contenus et outils de guidance pour vous aider à y voir plus clair sur le déroulé de ces grandes étapes.

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Publié dans Autisme, Soutien

15 petites choses à savoir pour bien accueillir un enfant autiste en classe (maitresseuh.fr)

A la rentrée, tu vas avoir un élève autiste dans ta classe : Intégration ULIS ou IME, Classe de cycle 1, cycle 2, cycle 3… peu importe.

Sauf que voilà :

  • Tu n’as pas été formé pour ça, ni en formation initiale, ni en formation continue.
  • Tu pars de zéro (ou presque) en matière d’autisme.
  • Et il faut bien l’avouer…tu as un peu la pétoche. (Vais-je m’en sortir ? Va-t-il apprendre avec moi ? Va-t-il me manger ?)

A cette adresse, des ressources

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Les mois de l’année, en « écriture entière » et en « écriture rapide » : le jour/mois/année (Autismenjeux.fr)

Travail sur l’écrit des mois de l’année

A l’adresse ci-dessous, vous trouverez 12 PDF pour chaque mois.

Selon le niveau de l’enfant ou l’objectif visé, vous pouvez n’imprimer qu’une seule page ou au contraire la totalité. La difficulté dans chaque PDF est crescendo.

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Publié dans Autisme

PCH parentalité: les parents handicapés vraiment satisfaits ? (handicap.fr)

La PCH parentalité répond-elle aux besoins des parents handicapés ? Si une écrasante majorité des bénéficiaires s’en disent satisfaits, certains réclament des réponses plus adaptées et davantage d’informations sur les dispositifs à la parentalité.

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Publié dans Autisme, Droits & Législation

Aidant : prendre du répit est nécessaire pour ne pas craquer (Ma Boussole Aidants)

Déléguer l’accompagnement de son proche âgé ou handicapé temporairement est difficile à accepter, mais nécessaire pour éviter l’épuisement et préserver votre relation.

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Publié dans Autisme

Créez des supports visuels pour votre enfant (ConnectABILITY.ca)

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Publié dans Autisme

« Adotistes », un court métrage pour sensibiliser les jeunes à l’autisme (Les Papillons Blancs de Dunkerque)

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Préparer le départ en séjour de vacances (CRAIF)

Publié dans Autisme

Frère ou sœur d’une personne autiste : de la connaissance à la reconnaissance (CRAIF)

Pour ce troisième dossier, le CRAIF a tenu à aborder la thématique des frères et sœurs de personnes autistes. Pour mettre en lumière le rôle peu visible de ces enfants et adultes, nous avons souhaité leur donner la parole. Vous découvrirez dans ce dossier un article de fond, des dispositifs de soutien pour les fratries, des interviews, un podcast et un livret de témoignages en bandes dessinées.

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Publié dans Autisme

Recherche participative AutiSenCité | Appel à participation (CRAIF)

Se déplacer en ville constitue une expérience multisensorielle : nos sens sont sollicités par de nombreuses informations visuelles (mouvements des véhicules, enseignes lumineuses…), ou encore olfactives (odeurs végétales, alimentaires…).

Participer à l’enquête

Publié dans Autisme

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