Article original : Consent and Assent: What’s the Difference?
Traduction :
Qu’est-ce que le consentement ? Qu’est-ce que l’assentiment ?
Beaucoup d’entre nous ont entendu ces termes utilisés de manière interchangeable, mais ils présentent des différences importantes ! D’une manière générale, nous pouvons convenir que les deux sont importants… mais comment évaluer le consentement et l’assentiment ?
Définir les termes
Commençons par le commencement : Le consentement, au sens premier du terme, est l’autorisation explicite de faire quelque chose ou l’accord de faire quelque chose. Il est le plus souvent utilisé dans des contextes juridiques et éthiques. Parfois, le consentement ne peut pas être donné par la personne soignée et doit l’être par un soignant.
L’assentiment, quant à lui, est un accord général de participation. Il ne se limite pas à une confirmation verbale, mais comprend toutes les communications verbales et non verbales qui peuvent faire partie d’un accord (ou d’une absence d’accord). Le consentement et l’assentiment sont parfois utilisés de manière interchangeable, bien que la différence soit importante.
Un exemple de ces deux concepts est celui d’un enfant dont les parents ont donné leur accord pour qu’il joue dans la cour de récréation. L’enfant a également confirmé qu’il aimerait aller jouer dehors ; cependant, une fois sorti, il reste près de la porte de la salle de classe et évite le matériel et les autres enfants. Cet exemple montre que, bien que le consentement ait été obtenu, l’enfant n’a pas accepté de participer. Les raisons peuvent être multiples : il a décidé qu’il n’aimait pas la chaleur, il a mal compris ce qui allait se passer à l’extérieur, il ne voulait pas décevoir ses amis. L’essentiel est de reconnaître l’importance des deux.
Le consentement et l’assentiment en action
Dans une relation de travail, le consentement commence par un document appelé « consentement éclairé ». Ce document indique ce que l’on peut attendre de l’intervention, les risques et les avantages, les différentes procédures susceptibles d’être utilisées, les déclarations de confidentialité et les personnes qui peuvent participer au traitement. Il peut y avoir d’autres éléments, mais l’objectif est de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le traitement. L’assentiment n’est généralement pas inclus dans un document de « consentement éclairé », mais il n’en est pas moins important.
Le consentement et l’assentiment doivent être évalués en permanence. La fréquence de cette évaluation formelle doit figurer dans le document de consentement éclairé ; elle doit également être réexaminée chaque fois qu’un objectif est atteint ou que le plan de traitement est modifié. L’assentiment peut être différent d’une personne à l’autre, c’est pourquoi il est important d’établir une relation solide pour s’assurer que l’assentiment est respecté.
Il est important de se rappeler que le consentement et l’assentiment sont nécessaires pour toutes les décisions prises au cours de la journée. Ils sont très importants pour promouvoir l’autonomie. Il peut s’agir de demander à un enfant avant de le toucher. Si ce n’est pas possible (dans une situation où la sécurité est menacée), l’enfant doit être informé de ce qui se passe et des raisons pour lesquelles une action a lieu sans sa permission. Il convient d’être attentif à sa réaction et les décisions futures doivent être prises avec sa permission dans la mesure du possible.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.