Les interventions comportementales, dont l’A.B.A. fait partie, sont largement utilisées dans le monde. A titre d’exemple, cela fait plus de quarante ans que ces interventions améliorent le quotidien de millions d’enfants et d’adultes avec autisme au Canada ou aux Etats-Unis. Elles sont aussi très utilisées en Europe à l’exception de la France qui a tardé à former du personnel, amenant à une présence très faible de professionnels comportementaux sur le sol français, les conséquences pouvant être dramatiques pour les enfants et adultes ne bénéficiant pas de prises en charge adaptées. Il s’agit d’éviter le sur-handicap et donc le surcoût des prises en charge à l’âge adulte.
Ces interventions sont maintenant recommandées par les plus grandes autorités en la matière en France : l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) ainsi que la haute autorité de santé (HAS) rapport de mars 2012 (http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1224096/autisme-la-has-et-lanesm-recommandent-un-projet-personnalise-dinterventions-pour-chaque-enfant).
Une seule Université propose un Master en psychologie spécialité « Enfance, Adolescence et Analyse Appliquée du Comportement », celle de Lille III. Des formations universitaires pour les intervenants spécialisés en ABA existent également, en particulier celle Nantes. Il s’agit dans ce cas d’un D.U. (Diplôme d’Université). Mais, le plus fort développement de l’ABA en France se trouve dans le Nord et dans la région parisienne.
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